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Livres - Page 117

  • Contrecoeur : chroniques d’une France sans lettres...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un recueil de chroniques de Pierre Mari intitulé Contrecœur - Chroniques d'une France sans lettres. Pierre Mari est romancier et essayiste et est déjà l'auteur, notamment, de En pays défait (Pierre-Guillaume de Roux, 2019).

     

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    " Les chroniques qui composent ce livre épousent très exactement la décennie qui vient de s’écouler. Une « France sans lettres » ? La formule peut être entendue de différentes façons, les unes et les autres également déprimantes. C’est d’abord la promotion insensée de plumitifs dépourvus de style autant que d’imagination, et l’effondrement parallèle de toute instance critique. C’est le règne des langages prêts à l’emploi, dont le jargon managérial est le fleuron le plus visible. C’est l’enseignement des textes littéraires, de l’école primaire à l’Université, qui fait eau de toutes parts. C’est la vieille force de frappe de la rhétorique chassée par la fausse transparence et l’efficacité plus que douteuse de la communication. À travers des auteurs encensés (Emmanuel Carrère, Delphine de Vigan), des événements marquants (cinquantenaire des accords d’Évian, Gilets jaunes, pandémie du printemps 2020), des questions dites « sociétales » (mariage pour tous, omniprésence du management), Contrecœur s’attache à suivre le fil d’une décennie qui aura officialisé, sans complexe ni état d’âme, le divorce de la France et de son ressort littéraire ancestral. "

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  • La bibliothèque littéraire du jeune Européen...

    Les éditions du Rocher viennent de publier un ouvrage dirigé par Alain de Benoist et Guillaume Travers et intitulé La bibliothèque littéraire du jeune Européen.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi (Pierre-Guillaume de Roux, 2021) et L'homme qui n'avait pas de père (Krisis, 2021).

    Professeur d'économie, Guillaume Travers est chroniqueur à la revue Éléments et a déjà publié Pourquoi tant d'inégalités ? (La Nouvelle Librairie, 2020), Économie médiévale et société féodale (La Nouvelle Librairie, 2020), Capitalisme moderne et société de marché (La Nouvelle Librairie, 2020) et La société de surveillance, stade ultime du libéralisme (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

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    " Venue d'outre-Atlantique, la « cancel culture » menace de saper les fondements de notre civilisation : statues déboulonnées, auteurs classiques rayés des programmes scolaires, livres mis à l'index. Face à cela, il est urgent de faire œuvre de transmission, en sortant de l'oubli ou en mettant en lumière des œuvres fondatrices.
    Dans un premier volume, la Bibliothèque du jeune Européen, Alain de Benoist et Guillaume Travers présentaient 200 essais pour « apprendre à penser ». Ce second volume est tout entier consacré aux œuvres de fiction, des récits mythologiques à la poésie, en passant évidemment par le roman ou la bande dessinée. Plus de 400 œuvres sont présentées et analysées, offrant un précieux guide de lecture pour tous les âges. Le panorama ainsi offert, de l'Antiquité à nos jours, des pays latins à la Scandinavie, de l'Irlande à la Russie, donne à voir la richesse de l'univers esthétique européen. Les sensibilités qui s'y incarnent, les styles qui nous élèvent, les émotions dont on s'enivre par les grandes œuvres, dessinent par petites touches la vaste fresque de notre héritage culturel propre. "
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  • Histoire de grand-remplacés...

    Les éditions Albin Michel viennent de rééditer une étude historique de Robert M. Utley et de Wilcomb E. Washburn intitulée Guerres indiennes - Du Mayflower à Wounded Knee (1620-1890). Les deux auteurs sont des historiens américains spécialistes de l'histoire de l'Ouest américain.

     

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    " La conquête et la colonisation du continent nord-américain par les puissances européennes puis par les Américains furent marquées par une longue série de conflits avec les nations indiennes qui peuplaient déjà l’ensemble du territoire bien avant l’arrivée de l’homme blanc. De cadeaux de pacotille en négociations truquées, de promesses jamais respectées en traités violés, de déportations massives en attributions de réserves misérables, c’est par la guerre que les Blancs ont imposé leur vision du Nouveau Monde au nom de la « civilisation » et de la « vraie religion ».
    Depuis l’arrivée du Mayflower en 1620 jusqu’au massacre de Wounded Knee en 1890 où s’achève la conquête, Robert Marshall Utley et Wilcomb E. Washburn, spécialistes de la question indienne, retracent les trois cents ans de la dramatique résistance indienne à l’avancée inexorable des colons, sur tout le territoire américain. Des Cherokees, Iroquois, Séminoles, Cheyennes, Apaches, Sioux et des autres tribus, ils font revivre les figures légendaires, Sitting Bull, Géronimo, Cochise, ou moins connues mais tout aussi déterminantes, comme Pontiac, Tecumseh, Black Hawk ou Chef Joseph… "

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  • Sortir du capitalisme du désastre...

    Les éditions Jean-Cyrille Godefroi viennent de publier un essai de Philippe Murer intitulé Sortir du capitalisme du désastre et préfacé par Jacques Sapir. Économiste, Philippe Murer est spécialiste des questions liées à la souveraineté économique, à l'environnement et à l'énergie.

     

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    " Depuis longtemps, l’économie des pays occidentaux envoie des signaux inquiétants : fermeture d’usines, hausse inexorable du chômage, précarisation, forte hausse de la pauvreté et milliardaires dont la fortune augmente à toute vitesse, baisse du niveau de vie, réduction drastique des libertés. Les « révoltes » de l’Amérique de Trump, du Royaume-Uni du Brexit, la grande révolte des gilets jaunes en France, soutenue par 80% des Français, sont les signes que les peuples ne l’acceptent plus.

    Tout cela ne vient pas de nulle part. C’est la conséquence de décisions politiques, elles-mêmes conséquences d’une théorie économique dominante, maquillée par mille ruses et mensonges : l’ultralibéralisme. Qui sont ses penseurs, quel est ce dogme, comment s’est-il diffusé, naturalisé sans même que la plupart d’entre nous ne s’en aperçoivent ?

    Sur son propre terrain, l’économie, nous démontrerons que les résultats de ce dogme sont piteux en utilisant des graphiques sur 60 ans des grandeurs économiques principales, l’équivalent de l’expérience scientifique en économie. Nous démonterons aussi ses mythes et ses pièges.

    Enfin, nous plongerons en profondeur dans les mécanismes aujourd’hui à l’œuvre dans notre économie et leurs conséquences sur les hommes. Ces mécanismes nous conduisent obligatoirement au désastre économique, social, écologique et même anthropologique.

    Ce désastre n’est absolument pas inéluctable.

    Après le constat, viennent les antidotes à ce poison. Les solutions sont nombreuses et cohérentes. Serons-nous capables de les saisir ou laisserons-nous nos sociétés mourir ? "

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  • Henri Béraud, version reporter...

    Les éditions Séguier publient, sous la direction de Cédric Meletta, une anthologie des reportages d'Henri Béraud écrits entre 1919 et 1933 intitulée Henri Béraud, version reporter, . Écrivain, Henri Béraud (1885-1958)  est également l'auteur de nombreux romans et notamment du cycle de Sabolas (Le Bois du templier pendu, Les lurons de Sabolas, Ciel de suie), histoire à travers les siècles d'un petit village du Lyonnais et des lignées familiales qui le composent.

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    " Pendant l’entre-deux-guerres, il fut l’une des figures de l’Âge d’or du grand-reportage – l’un des plus lus, l’un des plus célèbres, et peut-être le plus talentueux d’une génération où se côtoient Kessel, Londres, Morand, Cendrars et Simenon. Il commence sa carrière de journaliste avec des convictions fermement ancrées à gauche. Ses articles sont publiés dans Le Canard enchaîné, Le Journal, L’Œuvre, Paris-Soir, et surtout Le Petit Parisien. C’est avant tout un enquêteur de terrain, un pèlerin de l’info qui arpente sans relâche le continent pour prendre le pouls du monde partout où il bat. Mais c’est aussi un authentique écrivain, un escrimeur du style récompensé d’un double prix Goncourt en 1922. Ainsi, dans ses reportages, avec des mots simples qui parlent à tous, un sens acéré de la formule et un don inné pour la polémique, le journaliste raconte, décortique et fait vivre à ses lecteurs les événements dont il est le témoin.

    Dans les années 1930, Béraud s’éloigne de ses convictions humanistes pour se rapprocher de l’extrême droite nationaliste et antisémite. Le tournant décisif sera l’affaire Stavisky, en 1934, qui marquera la rupture définitive avec Le Canard enchaîné. Viendront la guerre, une compromission avec le régime de Vichy, une condamnation à mort à la Libération avant la grâce accordée par de Gaulle. Et enfin la disparition, en 1958 – avant l’oubli.

    La fin de ce parcours aura ainsi occulté l’homme, l’écrivain et le journaliste que Béraud fut aussi dans la première partie de sa carrière. Cette anthologie, qui réunit une sélection de ses meilleurs reportages publiés entre 1919 et 1933, propose de le redécouvrir. De Madrid à Londres, de Rome à Moscou en passant par le puzzle politique de l’Europe centrale, les articles de Béraud nous font sillonner le continent, et sous sa plume vive, mordante, nous assistons presque « en temps réel » à la guerre d’indépendance irlandaise, à la construction de l’Union soviétique et de la Turquie kémaliste, à la marche fasciste sur la capitale italienne, à la montée du nazisme en Allemagne…

    Relire le Béraud « première période », ce n’est pas réhabiliter l’homme. C’est se replonger dans les remous d’une Europe en crise vue à travers le prisme de l’un de ses plus fins observateurs pour mieux comprendre les dangers qu’elle partage avec la nôtre.

    La direction de cette anthologie a été confiée à Cédric Meletta, spécialiste de la période, qui signe une longue préface et un appareil de notes complet qui permettent de resituer la trajectoire de Béraud et ses articles dans leur contexte historique, et d’en décrypter les enjeux. "

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  • Vers l'autodéfense...

    Les éditions Jean-Cyrille Godefroy viennent de publier un nouvel essai de Bernard Wicht intitulé Vers l'autodéfense - Le défi des guerres internes. Universitaire, historien des idées et spécialiste en stratégie, Bernard Wicht a récemment publié Une nouvelle Guerre de Trente Ans (Le Polémarque 2011), Europe Mad Max demain ? (Favre, 2013), L'avenir du citoyen-soldat (Le Polémarque, 2015), Citoyen-soldat 2.0 (Astrée, 2017) et Les loups et l'agneau-citoyen - Gangs militarisés, État policier et citoyens désarmés (Astrée, 2019).

     

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    " Depuis la fin du XXe siècle, le capitalisme financier triomphant a vidé les États de leur substance, les empêchant de remplir leur fonction de protection de leurs populations. Dans l’espace laissé vide, une violence anarchique et capillaire s’est engouffrée. N’étant plus canalisée par le monopole étatique, elle se traduit par un continuum de guerres internes se déroulant au sein même des sociétés. Dans ces conditions, la stratégie doit en revenir aux questions premières : se défendre, identifier l’ennemi et, également, faire société dans un environnement où la nation ne constitue plus un cadre suffisant pour ancrer la cohésion des groupes sociaux, où ce n’est plus l’État, mais l’individu qui est dorénavant l’acteur de la guerre.

    Bernard Wicht nous emmène ainsi sur les traces de l’autodéfense et de son articulation lorsque le citoyen n’est plus un soldat, mais un simple contribuable — autrement dit, un « homme nu » coincé entre les dérives de l’État-policier et le pouvoir arbitraire des nouveaux barbares (narco-gangs, groupes armés, terroristes). Bernard Wicht s’efforce ainsi de mettre en évidence les ressorts de cette autodéfense dont dépend aujourd’hui notre destin. "

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