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Livres - Page 120

  • Thanatocapitalisme...

    Les éditions PUF viennent de publier un recueil de textes de Byung-Chul Han intitulé Thanatocapitalisme.

    Originaire de Corée, influencé notamment par l’œuvre de Heidegger, Byung-Chul Han est professeur de philosophie à l'Université des arts de Berlin. Plusieurs de ses ouvrages ont déjà été traduits en français dont Dans la nuée - Réflexions sur le numérique (Acte sud, 2015), Le parfum du temps (Circé, 2016), Psychopolitique (Circé, 2016), Sauvons le Beau - L'esthétique à l'ère numérique.(Actes sud, 2016), La société de transparence (PUF, 2017) et Topologie de la violence (R&N, 2019).

     

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    " Ce que nous nommons la croissance aujourd’hui est en fait une excroissance, une prolifération qui détruit l’organisme social. D’une vitalité inexplicable et mortelle, ses excès métastasent et prolifèrent à l’infini. Arrivée à un certain stade, la production devient destructrice : le capitalisme a depuis longtemps dépassé ce point critique. Ses pouvoirs destructeurs produisent non seulement des catastrophes écologiques ou sociales, mais aussi des catastrophes mentales. Les effets dévastateurs du capitalisme suggèrent l’influence d’une pulsion de mort. Penser le capitalisme aujourd’hui ne peut se faire sans l’acceptation de cette pulsion. "

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  • Plaidoyer pour l'enracinement et l'identité...

    Les éditions Via Romana viennent de publier un essai d'Arnaud Guyot-Jeannin intitulé Critique du nationalisme - Plaidoyer pour l'enracinement et l'identité. Journaliste, l'auteur a notamment dirigé la publication du Dossier H Evola (L'Age d'Homme, 1997) et a également publié Les visages du cinéma - 35 portraits non-conformistes (Xénia, 2012) et L'avant-garde de la tradition dans la culture (Pierre-Guillaume de Roux, 2016).

     

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    " Le nationalisme est une idéologie moderne. À l’échelle de l’histoire, il représente un phénomène récent qui trouve son paroxysme dans l’exaltation nationale au moment de la Révolution française. Bien qu’amorcé par la monarchie capétienne, le processus de centralisation s’est effectué au détriment de l’identité des peuples de France.
    Historiquement, le nationalisme est d’abord une idéologie de gauche qui s’est progressivement déplacée vers la droite. Mais elle a été le plus souvent réactive, si bien qu’aujourd’hui la gauche et la droite s’en réclament. La patrie traditionnelle (la terre des pères) qu’il ne faut pas confondre avec la patrie moderne (jacobine et contractuelle) renvoie parfaitement aux Deux patries décrites par Jean de Viguerie. D’un côté la patrie traditionnelle et enracinée, de l’autre la patrie moderne et  révolutionnaire.
    Au moment où la mondialisation libérale s’étend un peu partout sur la surface du globe, le nationalisme (sous des variantes différentes) revient en force. S’il peut opérer des critiques pertinentes à l’égard de la première, ses réponses ne permettent pas de la pousser dans ses derniers retranchements et proposer une alternative à l’hypermodernité narcissique et hétérophobe qui caractérise également le nationalisme.
    C’est au nom d’une conception traditionaliste et enracinée que l’auteur de cet essai s’emploie à critiquer le nationalisme comme individualisme reporté au niveau de la nation. Face au « Right or wrong, my country » (Qu’il ait raison ou tort, c’est mon pays), Arnaud Guyot-Jeannin rappelle la parole prophétique de José Antonio Primo de Rivera : « Le nationalisme, c’est l’égoïsme des peuples ». "

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  • Le dernier carré...

    Les éditions Perrin et le Figaro Magazine viennent de publier un ouvrage dirigé par Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia et intitulé Le dernier carré - Combattants de l'honneur et soldats perdus de l'Antiquité à nos jours. Journaliste, Jean-Christophe Buisson est notamment l'auteur de Mihailovic - Héros trahi par les Alliés (Perrin, 1999) et de Assassinés  (Perrin, 2013). Jean Sévillia est quant à lui historien et auteur de nombreux ouvrages, dont  Historiquement incorrect (Fayard, 2011) ou Les vérités cachées de la guerre d'Algérie (Perrin, 2018).

     

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    " Merde ! La garde meurt et ne se rend pas ". La célèbre apostrophe, prêtée au général Cambronne à Waterloo illustre le mépris de la mort et le sacrifice authentique : celui qui consiste à donner volontairement sa vie pour un homme, une cause, une idéologie ou une patrie. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce cas de figure se présente assez souvent à travers les siècles : Thermopyles, sicaires juifs à Massada, derniers cathares, chouans de 1815, sudistes, samouraïs, communards, cristeros, soldats blancs de Russie, vietnamiens du Sud, combattantes kurdes et bien d'autres encore se sont illustrés lors d'événements méconnus ou oubliés tels les frères de la forêt qui ont combattu l'armée rouge dans les pays Baltes après 1945. Tous, dans un dernier geste, ont marqué l'histoire et marqué la postérité.
    Sous la direction de Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia, les meilleurs historiens et journalistes en racontent les épisodes les plus saillants dans des contributions où la solidité de l'enquête se conjugue avec un vrai bonheur d'écriture. L'ensemble offre une histoire inédite de l'héroïsme à travers les âges. 

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  • Le Doigt de Dieu...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un nouveau polar de Frédéric Rouvillois intitulé Le Doigt de Dieu.

    Professeur de droit public à l’université Paris-Descartes, Frédéric Rouvillois est l'auteur de plusieurs ouvrages d'histoire des idées comme Histoire de la politesse (2006), Histoire du snobisme (2008),  tous deux disponibles en format de poche dans la collection Champs Flammarion, L’invention du progrès (CNRS éditions, 2010), Être (ou ne pas être) républicain (Cerf, 2015) ou Liquidation - Emmanuel Macron et le saint-simonisme (Cerf, 2020). Il a également dirigé avec Olivier Dard et Christophe Boutin, le Dictionnaire du conservatisme (Cerf, 2017) et le Dictionnaire des populismes (Cerf, 2019). Enfin, il a publié récemment un roman, Les fidèles (Pierre-Guillaume de Roux, 2020) et un premier polar, Un mauvais maître (La Nouvelle Librairie, 2020), avec les mêmes enquêteurs.

     

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    " Un bon polar, c’est un bon enquêteur. Bien sûr, il faut une trame et un drame, mais c’est l’enquêteur qui les cuisine. On lit d’abord les « Maigret» pour retrouver son commissaire préféré – sa pipe, sa blanquette de veau, sa psychologie. Frédéric Rouvillois a trouvé son enquêteur, ou plutôt son couple d’enquêteurs : le commissaire David Lohmann, bon vivant légèrement réac, et la capitaine Nathalie Morin, sa jolie partenaire, et plus si affinités. Dans Le Doigt de Dieu, nos deux policiers enquêtent sur le milieu – au sens mafieux du terme – de l’art contemporain, suite à la mort suspecte de Charles Verdier, alias Baby Koons, dix-huit ans, l’un des dix artistes vivants les plus chers au monde, élevé au sein de la «Communauté » sous la houlette d’un inquiétant gourou dans un mélange d’amour libre, de « créativité » et de pédophilie. L’occasion de se livrer, tambour battant, à une satire hilarante de l’art contemporain financiarisé – alliance du kitsch et du cash –, et de certains de ses plus troubles prolongements. "

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  • Les foudres de Nietzsche...

    Les éditions Hors d'atteinte viennent de publier Les foudres de Nietzsche, le dernier essai  écrit par Jacques Bouveresse avant sa mort. On notera le choix pour l'illustration de la couverture du superbe portrait de Nietzsche par Olivier Carré.

    Philosophe, professeur au Collège de France, Jacques Bouveresse était notamment un spécialiste de l’œuvre de Ludwig Wittgenstein.

     

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    " « Étant donnée l’hostilité ouverte, constante, déterminée, et même violente que Nietzsche a manifestée contre la démocratie, le socialisme, le progrès social, l’égalité – y compris, soit dit en passant, l’égalité entre les hommes et les femmes –, il n’aurait jamais dû, semble-t-il, y avoir un Nietzsche de gauche. Et pourtant il y en a bel et bien eu un, et c’est même celui-là qui a occupé dans la période récente le devant de la scène et est devenu plus ou moins le Nietzsche officiel. Il n’en demeure pas moins qu’entre ceux qui ont cherché à faire de lui un penseur nazi et ceux qui ont considéré comme allant au contraire à peu près de soi qu’il était un penseur de gauche, on se demande réellement à qui il faut décerner la palme dans l’art de ne pas lire un auteur. »

    Depuis des décennies, Nietzsche est en France l’objet d’une double méprise : l’invention absurde mais tenace d’un Nietzsche de gauche (Deleuze) et son enrôlement dans une vaste entreprise de reformatage du concept de vérité (Foucault) que toute sa philosophie contredit. Lecteur assidu, resté longtemps discret, Jacques Bouveresse n’a jamais cru à ces fables. Poursuivant la réflexion engagée dans Nietzsche contre Foucault (Agone, 2016), et au terme d’une longue plongée dans les Fragments posthumes, dont il a tiré un trésor de citations, retraduites puis agencées avec soin, il offre ici un double portrait du philosophe : Nietzsche en chercheur de vérité, moraliste ironiste, lucide et passionné ; Nietzsche en penseur politique, défenseur d’un radicalisme aristocratique selon lequel la masse du peuple doit obéir, travailler et être asservie pour que l’élite puisse être libre, commander et créer. "

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  • L'Islam est-il notre avenir ?...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un essai de Jean-Louis Harouel intitulé L'Islam est-il notre avenir ?.

    Agrégé de droit, professeur émérite de l'Université Panthéon-Assas, Jean-Louis Harouel a, notamment, publié Les droits de l'homme contre le peuple (Desclée de Brouwer, 2016) et Libres réflexions sur la peine de mort (Desclée de Brouwer, 2020).

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    " Bataclan, Charlie, Londres, Nice… L’horreur des attentats islamistes a beau frapper périodiquement notre continent, celui-ci affecte trop souvent de ne pas voir ce qui se cache derrière cette explosion de violence : le processus à bas bruit de conquête musulmane. Le pays le plus touché est la France, elle qui abrite la plus grosse communauté musulmane, majoritaire en maints endroits. Or, en terre d’islam, le régime des libertés est conditionné au respect des règles de l’islam, la charia ayant prévu des peines pouvant aller jusqu’à la mort pour ceux qui ne s’y soumettent pas. L’Europe occidentale menace ainsi de redevenir ce qu’elle avait été au Moyen Âge : une terre à prendre. La conquête musulmane avait alors été rejetée, mais la capacité de résistance des Européens, bridée par la religion des droits de l’homme, s’est émoussée. Faute de sursaut, le processus feutré de la conquête musulmane ne peut que se poursuivre et s’amplifier, jusqu’au jour où tout basculera. "

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