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  • Qui est le diable ?...

    Les éditions Max Milo viennent de publier un essai de Régis Le Sommier intitulé Qui est le diable l'autre ou l'Occident ?.

    Grand reporter, Régis le Sommier est directeur d’Omerta.

     

     

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    " La figure du diable hante la conscience collective depuis la nuit des temps. Il structure nos sociétés qu’elles soient religieuses ou laïques, pour identifier un ennemi. Et un moment donné, quand les circonstances le demandent, on est obligé de s’associer à lui ou pactiser avec lui. A un autre moment, un ami devient le diable et on ne doit pas pu lui parler, il faut le tuer.

    Pendant la Seconde Guerre Mondiale, nous avons pactisé avec Staline pour abattre un diable jugé plus redoutable : Hitler. En Corée et au Vietnam, on a négocié la fin des conflits avec les Khmers rouges. En Irlande du Nord, les Britanniques ont fini par s’asseoir autour d’une table avec les représentants de l’IRA, comme les Français quelques années plus tôt l’avaient fait avec le FLN en Algérie. Récemment, les Américains ont négocié pendant des années avec les Talibans, autre groupe terroriste, pour finir par leur remettre les clefs de l’Afghanistan, vingt ans après les avoir chassés du pouvoir. De l’autre côté, Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi ou Nicolae Caucescu ont été des amis des occidentaux, et il a fallu les tuer car ils ont failli à leurs obligations.

    Grand reporter de guerre pendant 27 ans à Paris-Match, plusieurs fois récompensé par la profession, Régis Le Sommier, qui a lui-même interviewé plusieurs personnalités infréquentables, a souhaité revisiter le concept du Diable à l’aune des conflits contemporains actuels, avec le pari qu’on le fera à nouveau avec Poutine et le Hamas, sous une forme ou sous une autre, à un moment ou à un autre.

    Ce livre est un plaidoyer pour le journalisme et une dénonciation de la communication de guerre qui aujourd’hui le remplace trop souvent. "

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  • Activisme belliqueux de Macron : les minets jouent aux durs...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à l'activisme belliqueux du président de la république et de ses affidés qui cherche à s'opposer à l'ouverture de négociations dans le conflit russo-ukrainien...

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, ainsi que plusieurs essais, dont La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021), Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023) et, dernièrement Occident go home ! - Plaidoyer pour une Europe libre (Via Romana, 2024).

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    Activisme belliqueux de Macron : les minets jouent aux durs

    Il y a deux États profonds : la maison mère, située aux États-Unis et sa succursale en Europe, qui s’appelle Union européenne. La nouvelle administration républicaine entreprend de réduire le pouvoir de l’État profond nord-américain. Alors l’oligarchie néo-conservatrice entend ériger sa succursale européenne en bastion anti-Trump et en bantoustan woke. L’activisme belliqueux d’Emmanuel Macron et de certains dirigeants européens, purs produits de l’État profond, s’inscrit dans cette grossière et puérile manœuvre transatlantique. Mais les minets européens ne brassent que du vent.

    Torpiller la paix russo-américaine ?

    L’agitation macronienne et « européenne » pour continuer de soutenir envers et contre tout l’Ukraine, malgré une défaite de plus en plus évidente, a pour but principal de torpiller les initiatives de paix de l’administration Trump. Avant tout, en promettant de confier à des troupes européennes le respect d’un futur cessez-le-feu avec la Russie.

    Nul ne peut ignorer en effet que cette perspective constituerait un chiffon rouge pour Moscou qui n’a eu de cesse d’indiquer ne pouvoir accepter la présence de troupes de l’OTAN, quel qu’en soit le drapeau, en Ukraine.
    Macron le sait et c’est bien pourquoi il pousse dans cette voie tout en agitant à la télévision la menace russe qui serait à nos portes.
    L’idéal serait bien sûr aux yeux des néo-cons que la Russie en tire argument pour rejeter tout cessez-le-feu, que le conflit s’éternise et que Trump échoue dans ses négociations.

    Le rêve d’un enfant gâté

    Une implication européenne directe dans le conflit russo-ukrainien permettrait aussi à Emmanuel Macron de réaliser son rêve politique : celui d’un troisième mandat présidentiel, adossé ou non à la mise en œuvre de l’article 16, avec la bénédiction du Conseil constitutionnel. Et vraisemblablement d’une bonne partie des parlementaires aussi, puisqu’en France l’opposition institutionnelle à la macronie n’existe tout simplement pas.

    Et un conflit permettrait de museler durablement toute dissidence accusée de « faire le jeu de la Russie ».
    Un rêve d’enfant gâté ? Mais, comme dit l’Ecclésiaste, « malheur à la ville dont le prince est un enfant ».

    Réarmer l’Europe ou déconstruire la France ?

    Emmanuel Macron aimerait bien aussi profiter du prétendu « réarmement européen » qui, si l’on comprend bien Mme von der Leyen, doit surtout nous conduire à acheter rapidement du… matériel américain, pour faire avancer son agenda antinational.
    Macron a pour mission en effet de déconstruire la France, de la faire rentrer dans le rang, et force est de reconnaître qu’en sept ans il a déjà bien avancé : destruction des services publics, déficits et dette abyssaux, immigration massive, insécurité galopante, désindustrialisation, plus de 20 % de la population au chômage, natalité en berne.
    La dramatisation de la menace russe doit alors permettre de s’attaquer, au nom de l’Europe bien sûr, au dernier pan de la souveraineté française : l’arme nucléaire et le siège permanent de la France au Conseil de sécurité des Nations unies. En attendant l’armée européenne. De façon à tirer un trait définitif sur l’héritage gaullien.

    Une absurde mutualisation

    Emmanuel Macron a donc lancé l’idée, absurde, d’une mutualisation de l’arme nucléaire française pour protéger l’Europe contre la Russie, tout en promettant de garder pour lui seul… le bouton nucléaire. Proposition d’autant plus irréaliste que notre armement nucléaire est dimensionné pour les enjeux français, pas pour couvrir le continent européen.

    Et promesse trompeuse car on voit mal pourquoi des pays européens accepteraient de financer en partie l’arsenal nucléaire français sans avoir la moindre garantie quant à son utilisation pour les protéger.
    Peut-on enfin sérieusement penser que les Français accepteraient le risque de vitrification pour défendre l’Estonie ou la Pologne ? Alors même qu’on doute sérieusement en Europe de la réalité du parapluie nucléaire américain.

    Bref, toute cette agitation nucléaire et guerrière n’est qu’un vain brassage de vent télévisuel. Une spécialité macronienne, il est vrai.

    La revanche de Laval sur De Gaulle

    Le but réel d’Emmanuel Macron n’est donc pas la défense de l’Europe, encore moins celle de la France ; mais bien d’essayer de placer la stratégie nucléaire française sous la tutelle de fait de l’Allemagne et donc de la Commission européenne. Comme le projet de « réarmement européen » permet à la Commission européenne de s’immiscer dans les budgets de défense des États, au mépris des traités européens.

    Et derrière l’arme nucléaire se profile évidemment la question du siège permanent de la France au Conseil de sécurité des Nations unies, que l’Allemagne, depuis des années, souhaite qu’il soit « européanisé » c’est-à-dire également partagé. Une perspective qui ne choquerait pas le mondialiste Emmanuel Macron, même s’il reste pour le moment peu disert sur la question. Peut-être pour un troisième mandat ?

    Si ces projets se concrétisaient, ils traduiraient en quelque sorte la revanche posthume de Laval contre De Gaulle : la revanche de la gauche collaborationniste, obnubilée par le front de l’Est, sur les dissidents de l’indépendance nationale et de la grandeur de la France.
    Quel beau programme, en effet !

    Les minets jouent aux durs

    Il y a quelque chose de tragi-comique de voir tous ces minets déconstruits, qui n’ont même pas fait de service militaire, jouer au « chef de guerre » et tripoter Zelensky devant les caméras.
    Comme de voir tous ces partisans d’un monde sans frontières nous inviter maintenant à prendre les armes pour défendre – un peu tard, il est vrai – celles de l’Ukraine.

    À vrai dire, on aimerait bien voir tous ces minets aller vraiment crapahuter, avec 20 kg de matériel sur le dos, en Ukraine où l’on ne peut pas marcher 100 mètres sur le front, sans risquer de recevoir un drone ou une bombe planante sur la tête. Au lieu d’essayer d’y envoyer les autres.
    Heureusement que, pendant que les minets jouent aux durs dans la cour de récréation, les grands – les États-Unis, la Russie, l’Inde, la Chine, la Turquie, l’Arabie Saoudite et tous les BRICS – prennent les vraies décisions. Et préparent le monde de demain, mais sans nous, hélas.

    Comme le dit une célèbre réplique du film Les Tontons flingueurs[1], « quand les hommes parlent, les gonzesses se taillent »…

     

    Michel Geoffroy (Polémia, 21 mars 2025)

     

    Note :

    [1] De Georges Lautner, sorti en 1963.

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  • Alexis Carrel, l'homme et son œuvre...

    Les éditions Synthèse viennent de publier dans leur collection Les cahiers du nationalisme un ouvrage de Régis Arnaud intitulé Alexis Carrel, l'homme et son œuvre.

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    Alexis Carrel (1873-1944) n’est pas qu’un célèbre médecin, chercheur et lauréat du Prix Nobel de médecine et de  physiologie en 1912, il est aussi un écrivain dont l’œuvre majeure, L’Homme cet inconnu, reste une référence pour beaucoup de personnes. Régis Arnaud propose ici de mieux connaître l’homme et de redécouvrir son œuvre. Une synthèse biographique retrace le parcours de ce chercheur hors du commun puis présente un extrait de ses réflexions à travers de nombreuses citations tirées de ses différents livres.

    Alexis Carrel dérange, on débaptise progressivement les rues qui portent son nom, on tente d’effacer sa mémoire et ses travaux pourtant tellement novateurs. Ce livre s’adresse à tous mais en particulier aux plus jeunes qui doivent connaître le docteur Carrel, ses analyses et propositions tellement actuelles même si elles ont été rédigées dans les années 30.

     

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  • L'Europe woke est là pour durer...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 21 mars 2025 et consacrée aux conséquences durables du poison wokiste...

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de trois essais traduits en français, Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? - Vivre avec le déclin de l'Europe (La Nouvelle Librairie, 2024) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                               

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  • Secrets d'état et morts mystérieuses...

    Le magazine Valeurs actuelles publie un nouveau numéro hors-série, coordonné par Arnaud Folch et intitulé Secrets d'état et morts mystérieuses.

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    " C’est aux « Secrets d’État et morts mystérieuses » de l’histoire de France auquel est consacré le nouveau hors-série de Valeurs actuelles. Tout le monde a entendu parler des affaires Stavisky, Markovic, Boulin, de Broglie, Ben Barka, etc., mais les connaît-on vraiment ? D’Henri IV (acte isolé ou conjuration ?) à Philippe de Dieuleveult (noyade ou meurtre couvert par la France ?), en passant par Zola (cheminée bouchée intentionnellement ?), Jacques Doriot (abattu par les Allemands ou les alliés ?), ou Pierre Goldman (liquidé par l’ultra-droite ?), voici 132 pages pour se plonger au cœur des plus belles énigmes de notre histoire, mais aussi de ses zones d’ombres : corruption, justice aux ordres, omerta… "

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  • Quel est le vrai problème : le voile islamique ou l'immigration ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue décapant de Julien Dir, cueilli sur Breizh-info et consacré au débat récurrent sur le voile islamique qui viendrait masquer la vraie question, celle de la submersion migratoire que subit notre pays...

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    Et si on foutait la paix aux musulmanes avec le voile islamique ?

    La République française s’enlise dans un débat absurde, une querelle de pacotille qui agite le landernau politico-médiatique dès que les vents soufflent sur les chiffons islamiques. Interdiction du voile dans l’espace public, encore et toujours le même disque rayé brandit de chaque côté de la scène politique. Une mesure qui se veut forte, mais qui n’est qu’un cache-misère, une hypocrisie crasse d’une classe politique incapable d’affronter les vrais enjeux. Ils veulent interdire le voile dans la rue, humilier des croyants dans leur foi, mais ils ne font rien pour stopper l’immigration de masse, rien pour préserver ce qui peut encore l’être de l’identité européenne. Un grand théâtre de faux durs et de vraies lâchetés.

    L’illusion de la République assimilatrice

    Le vrai problème, ce n’est pas le voile. Ce n’est pas que des millions de musulmans pratiquent leur religion, s’habillent comme bon leur semble et suivent les prescriptions du Coran. Le vrai problème, c’est qu’ils le fassent massivement sur un territoire qui n’a jamais été une terre d’islam. Qu’ils le fassent en France, sur une terre dirigé par des élites qui ont laissé venir par millions ceux qu’elle n’assimilera jamais, et qui aujourd’hui s’étonne que ces nouveaux arrivants appliquent leurs propres normes, leurs propres coutumes, leurs propres valeurs. Mais comment pourraient-ils faire autrement ? Pourquoi adopteraient-ils les rites d’un pays qui ne croit plus en lui-même ?

    On nous rabâche sans cesse les valeurs de la République, comme une prière laïque de bureaucrate fatigué. Mais cette République n’a plus rien à offrir, sinon des injonctions contradictoires. Elle prétend vouloir « intégrer », mais elle ne fait qu’empiler les populations comme dans un Tetris ethnique, pensant que les pièces s’imbriqueront miraculeusement. Erreur fatale. On ne fond pas des civilisations dans un chaudron jacobin. On ne mélange pas des peuples comme des cartes que l’on redistribue sur un tapis de jeu.

    Un problème de masse, pas de tissu

    L’État se focalise sur des détails vestimentaires pour ne pas avoir à affronter l’ampleur du problème démographique. S’il y avait en France quelques milliers de femmes musulmanes voilées, tout le monde s’en moquerait. Le problème, c’est la masse. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, des millions de musulmans vivent en France et que, faute d’avoir freiné l’immigration à temps, l’État se retrouve à hurler à l’indignation sur des voiles comme un épouvantail agitant les bras en plein champ.

    Interdire le voile ne sert à rien. Ce ne sont pas des mètres de tissu qui posent problème – hormis prendre plaisir à humilier et vexer des gens – mais le fait qu’une population considérable en soit venue à considérer la France comme une terre islamique de facto. C’est le grand remplacement qui se déroule sous nos yeux, et que nos élites refusent d’admettre. Mais ça, ils n’en parlent pas. Trop effrayés à l’idée d’admettre qu’ils ont laissé le phénomène se produire, trop lâches pour prendre la seule décision qui compte : fermer les frontières et expulser massivement ceux qui ne veulent pas se conformer aux us et coutumes de la civilisation européenne.

    Assumez vos choix ou taisez-vous

    La vérité, c’est que nous sommes dans une situation schizophrène. L’État français laisse les flux migratoires exploser et fait semblant de croire qu’un décret vestimentaire suffira à endiguer une mutation civilisationnelle. C’est un aveu d’impuissance. Une pathétique tentative de conserver une illusion de contrôle, alors que tout le monde sait que le processus est engagé et qu’il sera irréversible si aucune action forte n’est menée.

    Que veulent nos politiques ? Interdire le voile dans la rue mais laisser l’immigration poursuivre son cours ? Ne pas dire un mot sur le communautarisme galopant mais faire la police du tissu ? Allons jusqu’au bout de l’absurde : faudra-t-il aussi interdire le halal, la prière, le Coran ? Ce n’est pas seulement absurde, c’est suicidaire.

    Soit on choisit le courage, et on décide d’imposer un véritable coup d’arrêt migratoire, avec une politique de remigration massive et assumée. Soit on accepte ce que l’on a semé : une France et une Europe où les musulmans pratiquent leur foi à leur manière, sans rien demander à personne. Mais il faut arrêter de pleurnicher sur des voiles.

    On ne sauvera pas l’identité européenne en traquant le hijab ou le foulard islamique au coin de la rue. On ne reconstruira pas une civilisation en pourchassant des signes religieux, tout en laissant les mosquées se multiplier et les quartiers entiers se communautariser. La République n’intègre plus rien. Elle subit, elle s’efface.

    Le vrai problème, c’est nous

    Au fond, ce n’est pas aux musulmans qu’il faut en vouloir. Ils pratiquent leur religion, suivent leurs traditions, appliquent leurs valeurs. Ils ne font que remplir le vide que nous avons laissé. La vraie question est ailleurs. Pourquoi nous, Européens, avons-nous abandonné notre propre héritage spirituel et culturel ? Pourquoi notre société s’effondre-t-elle sur elle-même, incapable de proposer un modèle civilisationnel puissant et fédérateur ?

    Le problème, ce n’est pas le voile. Le problème, c’est qu’en face, il n’y a plus rien. Plus de spiritualité, plus de fierté, plus d’élan collectif. Les musulmans, eux, croient encore en quelque chose. Nous, nous ne croyons plus en rien.

    Alors avant de vouloir dicter aux autres comment ils doivent s’habiller, avant d’interdire des tissus et de traquer des foulards, il serait peut-être temps de se regarder dans un miroir. Parce que l’ennemi, ce n’est pas le voile islamique. L’ennemi, c’est le vide abyssal de notre propre décadence.

    Julien Dir (Breizh-Info, 21 mars 2025)

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