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  • Ernst Kantorowicz, entre histoire et théologie politique...

    Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection Qui suis-je ?, un Ernst Kantorowicz, signé par Guillaume Travers.

    Professeur d'économie, Guillaume Travers est chroniqueur à la revue Éléments et a déjà publié Pourquoi tant d'inégalités ? (La Nouvelle Librairie, 2020), Économie médiévale et société féodale (La Nouvelle Librairie, 2020), Capitalisme moderne et société de marché (La Nouvelle Librairie, 2020) et La société de surveillance, stade ultime du libéralisme (La Nouvelle Librairie, 2021). Il est déjà l'auteur dans la même collection une biographie de Werner Sombart (Pardès, 2022).

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    " Ernst Kantorowicz naît le 3 mai 1895 à Posen (actuellement Poznań) en Prusse. Il est l’un des plus grands historiens du XXe siècle. Son maître-livre, Les Deux Corps du roi, publié en 1957, est mondialement lu, traduit et cité. « En même temps que se manifeste sa filiation divine, la carrière du monarque marque un tournant: du stade des actions personnelles et de l’affirmation de soi, il se hausse à celui d’une activité créatrice de contenu universel, lorsque, dans l’État de l’Empire, il donne corps à la loi éternelle qui réside en lui. » Cet éminent médiéviste, qui a passé le dernier tiers de sa vie au sein des prestigieuses universités de Berkeley et Princeton, aux États-Unis, est aussi l’objet de controverses. Dans son Allemagne natale, celui qui souhaitait qu’on l’appelle « EKa » a fait montre d’une ardente ferveur nationaliste: décoré durant la Grande Guerre, prenant les armes contre les communistes au sein des corps francs, figure majeure du cercle du poète Stefan George exaltant l’«Allemagne secrète», il aurait même été, aux dires de certains, un « juif nazi ». Son premier grand livre, L’Empereur Frédéric II (1927), a été lu et relu par les élites nationales-socialistes, jusqu’à Hitler. Ce «Qui suis-je?» Ernst Kantorowicz démêle le vrai du faux, pour faire apparaître «EKa» comme une figure importante de la Révolution conservatrice allemande. S’attachant autant à l’homme qu’à ses écrits, il fournit des clés de lecture permettant de faciliter l’accès à une œuvre extraordinairement riche et complexe, mais qui vaut qu’on s’y arrête. À travers ses livres et ses articles, Kantorowicz renouvelle l’étude de la «théologie politique» et bouleverse notre compréhension de la genèse de l’État moderne. Il meurt le 9 septembre 1963 à Princeton (États-Unis). "

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  • Alain de Benoist et la question identitaire...

    Le 16 mars 2023, Pierre Bergerault recevait sur TV libertés Alain de Benoist pour évoquer avec lui son essai intitulé Nous et les autres (Rocher, 2023).

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021), L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021) et, dernièrement, L'exil intérieur (La Nouvelle Librairie, 2022).

     

                                             

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  • Corse, terre insoumise...

    Les éditions des Amis de la Culture européenne viennent de publier un récit de Saint-Loup intitulé Corse, terre insoumise, qui s'inscrit dans son Cycle des Patries charnelles.

    Aventurier, journaliste engagé dans la collaboration et écrivain, sous le pseudonyme de Saint-Loup, Marc Augier (1908-1990), est l'auteur de nombreux récits et romans dont Face nord, La peau de l'Aurochs, La nuit commence au Cap Horn (Transboréal, 2015), La République du Mont-Blanc (Auda Isarn, 2020) et Nouveaux Cathares pour Montségur (Auda Isarn, 2020). 

     

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    " La Corse de Saint-Loup n’est pas baignée par l’astre du Grand Midi, léger, calme et olympien. Un soleil sanglant, semblable à celui du solstice d’hiver, pèse sur l’île et en fait une petite patrie maintes fois abattue mais éternellement invaincue. Au moment où démarre ce récit d’insoumission, le romancier rappelle l’adage : «Corse, tu ne seras jamais heureuse ! »

    Son peuple a su mépriser le bonheur pour choisir le chemin rocailleux de l’honneur. De l’Antiquité à nos jours, des générations de femmes corses ont pris les armes alors qu’en leur sein s’agitaient déjà les héros révoltés du lendemain.

    Remarquable constance de cette lignée méditerranéenne qui, à chaque fois, s’est refusée à l’envahisseur victorieux et que la défaite n’a jamais brisée ! En vérité, Saint-Loup le dit, Rome, les Sarrasins, l’Espagne, Gênes, la France sont passés et passeront, mais le peuple insulaire, lui, demeurera.

    Ce destin corse, Saint-Loup nous le présente d’abord à travers l’Histoire et achève de le peindre par le roman, explorant la façon dont le mythe s’incarne toujours dans le fait. Pour mieux évoquer l’éternel retour, l’au-delà des temps, un nouveau champion typiquement saint-lupéen entre en lice : il se nomme cette fois Circinellu et a choisi pour muse… une Gorgone ! "

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  • Une guerre entre la Chine et les États-Unis est-elle inévitable ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Frédéric Eparvier cueilli sur Polémia et consacré à l'affrontement Chine/Etats-Unis. Frédéric Eparvier, cadre dirigeant d’un grande entreprise française à caractère stratégique.

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    Une guerre entre la Chine et les États-Unis est-elle inévitable ?

    Graham Allison, prophète apocalyptique ?

    Un grand nombre de commentateurs soi-disant spécialistes de géopolitique, ou autres généraux de plateaux, ainsi que de nombreux hommes politiques font référence au « Piège de Thucydide », s’appuyant, sans même peut-être l’avoir lu, sur le livre de Graham Allison : Vers la guerre. L’Amérique et la Chine dans le piège de Thucydide.[1]

    De qui et de quoi parle-t-on ?

    Graham Allison, est Docteur en sciences politiques de l’université de Harvard, et s’est fait connaître par sa thèse de doctorat sur le poids de l’administration sur la politique étrangère des États-Unis ; ce que l’on appellerait aujourd’hui mutatis mutandis: l’État profond.[2] Comme souvent aux États Unis, il a alterné entre enseignement à l’université de Harvard, et des participations aux administrations démocrates. Il est bien sur membre des influents « think tanks » américains : la Rand Corporation (plutôt républicaine), ou la Brookings Institution, et le Council of Foreign Relations (plutôt démocrates).

    Graham Allison a la réputation d’avoir inventé l’expression « piège de Thucydide », même si pour être très franc, « La guerre du Péloponnèse » était déjà largement utilisé comme modèle d’une relation bilatérale (États-Unis URSS à l’époque) dès les années 1980 aux États-Unis.[3]

    Thucydide est un général Athénien, qui a rédigé une extraordinaire histoire de la guerre entre Sparte et Athènes qui bouleversa la Grèce entre 431 et 404, et vit la victoire de la Cité terrestre et conservatrice : Sparte, sur la Cité maritime et impérialiste : Athènes.[4] La nouveauté de Thucydide, qui fait preuve d’un rationalisme extrême[5] est de distinguer entre les causes immédiates et les causes « vraies » du conflit. « En fait, la cause la plus vraie est aussi la moins avouée ; c’est à mon sens que les Athéniens, en s’accroissant, donnèrent de l’appréhension aux Lacédémoniens, en les contraignant ainsi à la guerre. »[6]

    La thèse de Graham Allison est que « Quand une puissance ascendante menace de supplanter une puissance établie, quelles que soient les intentions, il en résulte une telle tension structurelle que le conflit violent devient la règle, non l’exception. »[7] Et pour prouver son hypothèse, il s’appuie sur seize études de cas qui révèlent que dans 75% des cas, le « piège de Thucydide » trouve son issue dans la guerre ouverte.

    Il passe alors la relation sino-américaine au tamis de son hypothèse, pour démontrer la dangerosité de la situation actuelle, et s’il reconnaît que la guerre n’a rien d’inévitable, il souligne que « Les facteurs favorisant la guerre pèsent parfois si lourd que l’on peine à concevoir une autre issue. » [8]

    Il imagine alors différents scenarii conduisant à la guerre : accident en mer de Chine qui dégénère, guerre entre les deux Corées etc… et se met en scène pour proposer un chemin vers la paix.

    Tout cela est séduisant, mais faux, car reposant à la fois sur un problème de méthode, une analyse simpliste des causes des guerres étudiées, et enfin, une mauvaise interprétation de l’œuvre de Thucydide.

     

    Reprenons :

    Graham Allison étudie (je pense d’ailleurs, qu’il a fait étudier seize crises par des étudiants de Maîtrise ou de License – nous y reviendrons) seize « pièges de Thucydide » pour mesurer combien terminent en conflits ouverts. Les résultats sont synthétisés dans le tableau ci-dessous :[9]

     

    SIÈCLE PUISSANCE DOMINANTE PUISSANCE MONTANTE RÉSULTAT
    XV Portugal Espagne Pas de guerre
    XVI France Habsbourg Guerre
    XVII Habsbourg Empire Ottoman Guerre
    XVII Habsbourg Suède Guerre
    XVII Pays-Bas Angleterre Guerre
    XVIII France Angleterre Guerre
    XIX Angleterre France Guerre
    XIX Angleterre / France Russie Guerre
    XIX France Allemagne Guerre
    XX Chine Russie Japon Guerre
    XX Angleterre États-Unis Pas de guerre
    XX Angleterre / France Allemagne Guerre
    XX Angleterre / France / URSS Allemagne Guerre
    XX États-Unis Japon Guerre
    XX États-Unis URSS Pas de guerre
    XX Royaume-Uni France Pas de guerre

     

    Si la thèse se veut convaincante, en avançant que 75 % des crises correspondant « au piège de Thucydide » se terminent par une guerre, l’étroitesse de la base statistique suffit à la discréditer celle-ci. 16 conflits, sur les milliers de conflits que le monde a connus, depuis que le monde est monde, avec 87 % des exemples choisis en Occident, et sur cinq siècles seulement, ce n’est vraiment pas très sérieux.

    Deuxièmement, la base statistique étant trop étroite, une crise de plus ou de moins, se terminant ou non en conflit et le chiffre magique de 75 % change très vite ; s’aggravant ou perdant toute signification. Passons les études à 20, suivant que l’on en choisi de 1 à 4 se terminant par un compromis, la thèse de Graham Allison, s’effondre progressivement de 75, à 60 %, ce qui est nettement moins convaincant…

    Troisièmement, on peut quand même s’interroger sur la répartition géographique des cas étudiés. Deux cas en Asie, pas un cas en Afrique ou au Moyen Orient. C’est gens-là ne se sont jamais fait la guerre ? Franchement tout cela serait beaucoup plus sérieux, si Graham Allison avait pris 50 cas, répartis sur 2000 ans, et sur les cinq continents.

    De plus, si vous prenez la peine de lire les cas d’études, vous serez consternés par les exemples choisis : le dernier par exemple, qui met en scène une crise entre l’Angleterre et l’Allemagne dans les années 1990 pour la domination continentale en Europe ? De qui se moque-t-on ?

    Ou encore, le douzième, celui de la guerre 14-18 qui se résumerait à un affrontement entre une puissance dominante / déclinante l’Angleterre et une puissance montante l’Allemagne. Les deux livres de Christopher Clarck : Les somnambules et de Margaret MacMillan : Vers la grande guerre publiée en 2014 ont largement montrés que les causes de la guerre civile européenne étaient bien plus complexes qu’une simple rivalité entre puissances établies ou déclinantes

    Ils démontrent aussi et surtout, que rien n’était écrit à l’avance et que la paix, était et est restée très longtemps une option possible et crédible.

    Non, les seize cas étudiés par Allison donnent surtout l’impression d’être un empilage de devoirs d’étudiants en Licence (Bachelor of Arts) ou Maîtrise (Master of Arts) et quand on connait l’effondrement du niveau scolaire et universitaire américain, du fait de l’offensive « Woke » / illuminée, on ne saurait être surpris par la pauvreté du résultat.[10]

    Sens de l’histoire contre volonté des hommes

    Enfin, il convient de rester très prudent avec le concept du piège de Thucydide tel que présenté par Graham Allison.

    En effet, si Thucydide indique bien que la cause vraie de la guerre entre Sparte et ses alliés, et Athènes et ses alliés-vassaux, et la peur que Sparte eu de la montée en puissance d’Athènes, la cause profonde démontrée dans tous les discours qui illustrent le narratif « thucydidien », et dans toutes les études érudites qui en ont été faites, est le refus par Sparte de subir le changement de régime qu’une domination, pire une défaite, face à Athènes, aurait entrainé.[11] Pour la communauté dorienne qui dominait Sparte, le risque d’hégémonie athénienne sur le monde grec, revenait à accepter l’établissement d’un régime « démocratique », dans l’ensemble des Cités du Péloponnèse, et partant, à Sparte. Pour la minorité dorienne de Laconie, c’était un risque existentiel. Et c’est bien contre ce risque qu’ils sont entrés en guerre. [12]

    Bien plus qu’une compétition pour une domination régionale ou mondiale tel que présenté par Graham Allison, c’est le risque de « regime change » comme l’on dirait aujourd’hui, qui entraine -en grande partie- les conflits entre nations. C’est quand une nation, un régime, se sent menacé dans son existence même, qu’il entre en guerre.

    Soyons donc clair, il n’y a pas de piège de Thucydide. Il n’y a aucun déterminisme qui ferait que deux nations doivent obligatoirement se combattre. Comme le dit très bien Anne Cheng dans ses cours sur la Chine au Collège de France, et les dieux savent qu’elle n’est vraiment une amie du pouvoir chinois actuel, parler du piège de Thucydide, c’est mettre immanquablement la Chine et les États-Unis dans une posture de confrontation.

    Comme le disait Jean-Marie Bastien Thiry lors de son procès : « Il n’y a pas de sens de l’histoire, […] car ce qui fait l’histoire, c’est la volonté des hommes, c’est l’intelligence des hommes, ce sont leur passions bonnes ou mauvaises. » et je rajouterai : c’est le courage des hommes !

    Je rajouterai aussi, la volonté des hommes, mise au service d’une vision et d’une stratégie. Mais aujourd’hui, en Europe et en France, c’est le vide sidéral. Ce que je vous démontrerai dans un prochain article sur la consternante « boussole stratégique européenne ».

    Frédéric Eparvier (Polémia, 16 mars 2023)

     

    Notes :

    [1] ALLISON, Graham. Vers la guerre. L’Amérique et la Chine dans le piège de Thucydide. Odile Jacob, 2019.
    [2] ALLISON, Graham. The Essence of Decision. 1976.
    [3] E.g., mes cours avec Robert JERVIS ou Zbigniew BRZEZINSKI à Columbia University.
    [4] L’ouvrage de Thucydide couvre les années 431 à 411. La suite de la guerre est décrite dans Les Helléniques de Xénophon.
    [5] Sur ce sujet on lira avec intérêt : DE ROMILLY, Jacqueline. Histoire et raison chez Thucydide. Les Belles Lettres. 2018.
    [6] THUCYDIDE. Histoire de la guerre du Péloponnèse. Collection Bouquins. 1990. P.184.
    [7] ALLISON, Op. cit. p. 15
    [8] Allison, Graham. Ibid, p. 68
    [9] Op. cit. 66-67
    [10] A ce sujet, on regardera les vidéos de Victor Davis Hanson sur Youtube, et particulièrement son dialogue avec Jordan Peterson : « The downfall of the Ivy League » : « La chute des universités aristocratiques de la cote Est » : Harvard, Princeton, Yale, Columbia, Brown, Cornell, Dartmouth, Pensilvania. En anglais.
    [11] N’oublions pas qu’au début de la guerre du Péloponnèse, il y avait 60 000 citoyens à Athènes, et moins de 9 000 à Sparte. Athènes était plus puissante que Sparte.
    [12] KAGAN, Donald. Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse I et II. Les belles lettres. 2019 et 2021.

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  • Le IIIe Reich et le monde...

    Les éditions Perrin viennent de rééditer dans leur collection de poche Tempus, l'étude historique de Charles Bloch, parue initialement en 1986 et intitulée Le IIIe Reich et le monde. Professeur d'histoire contemporaine à l'université de Tel-Aviv, Charles Bloch, disparu en 1987, a consacré l'essentiel de ses travaux à l'histoire du IIIe Reich.

     

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    " Quelles étaient les conceptions d'Hitler en matière de politique étrangère et comment les a-t-il appliquées ? Quels étaient ses principaux collaborateurs en matière de diplomatie et quels rôles précis jouèrent-ils ? C'est à ces questions cruciales et à bien d'autres que Charles Bloch répond avant de dérouler la riche et dramatique histoire diplomatique – qui se confond avec l'histoire tout court – du IIIe Reich de 1933 à 1945. Écrit dans une langue limpide, cet immense livre, publié à l'Imprimerie nationale en 1986, n'a pas été remplacé et sa lecture reste indispensable à quiconque s'intéresse à l'histoire de la période.
    " Le livre de Charles Bloch est l'un des meilleurs écrits sur cette période tumultueuse et il s'imposera vite comme une référence obligée ", écrivait à sa sortie Hervé Coutau-Bégarie. "

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  • Michel Villey, l'antimoderne ?...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Rémi Soulié, pour évoquer la figure du grand historien et philosophe du droit Michel Villey, reçoit Chantal Delsol, philosophe, professeur à l’Université de Marne-la-Vallée, et Thibault Mercier, avocat, fondateur du Cercle droit et liberté.

     

                           

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