Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Feu sur la désinformation !... (401)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Michel Geoffroy, de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Emmanuel Macron, à l'occasion du match France-Argentine, s'est déguisé tour à tour en supporter, en entraîneur puis en roi thaumaturge. Revivez les prémices d'une immense récupération politique à travers la séquence la plus gênante de la semaine
    • 2 - Macron nous prend pour des Bleus !
      Entre récupération, racisme sur les réseaux sociaux ciblant les joueurs et contre-feu sur l'extrême-droite, Michel Geoffroy a beaucoup à commenter sur la finale de la coupe du monde et les jours qui ont suivi.
    • 3 - Revue de presse
    • 4 - Notre cadeau de Noël
      Notre petit cadeau de Noël à nos spectateurs est un récapitulatif des meilleures catégories de bobards professés par les médias dans l'année 2022. Une humble rétrospective pour la dernière émission d'I-Média en 2022.

     

                                              

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Paix de Noël...

     

    Bonne fête de Noël aux lecteurs de Métapo infos !...

     

    Noël_Carl Larsson.jpg

    " Je veux nommer cela qui dans mon âme

    Se fait appel de mes hivers perdus,

    Résurrection de la source et la flamme,

    Paix de Noël dans le temps suspendu. "

    Jacques-André Saintonge

    Lien permanent Catégories : Infos 0 commentaire Pin it!
  • Vercingétorix, celui qui fit trembler César...

    Les éditions Ellipses viennent de rééditer l'étude de Danielle Porte intitulée Vercingétorix - Celui qui fit trembler César. Docteur d'Etat ès lettres, Danielle Porte fut de 1970 à 2012 maître de conférences à l'université de Paris IV - Sorbonne, où elle enseigna le latin, la civilisation, la religion et l'histoire romaines. Elle s'est par ailleurs engagée avec passion dans les débats et les controverses sur la localisation du site d'Alésia...

     

    Porte_Vercingétorix.jpg

    " Alésia, 52 av. J.-C. Un pays se soulève à l’appel d’un jeune homme. Moins de dix mois de lutte. La réussite, si proche… et la célèbre reddition du vaincu.

    Les études sur Vercingétorix et César sont nombreuses. Pourtant la controverse actuelle sur l’emplacement d’Alésia pourrait remettre en cause bon nombre d’idées reçues sur le jeune Arverne. Entre les tenants de l’Alésia bourguignonne (Alise-Sainte-Reine) et les défenseurs d’une Alésia jurassienne, une âpre guerre s’est déclenchée.

    Il ne s’agit pas là d’une simple affaire de spécialistes car l’appréciation que l’on peut porter sur Vercingétorix est intimement, absolument, irrévocablement liée à la question de l’emplacement d’Alésia. Dès lors qu’il n’est plus gibier mais chasseur, Vercingétorix acquiert une autre envergure, ses desseins une autre profondeur, sa lutte juvénile et généreuse une plus grave autorité. Et ce nouveau personnage mérite la découverte.

    L’auteur examine une à une les pièces du dossier, en commençant par une relecture attentive de la Guerre des Gaules confrontée à des observations géographiques, archéologiques et stratégiques. Elle nous livre la biographie d’un Vercingétorix audacieux, énergique et fin stratège, qui aurait pu vaincre Rome. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Immigration et criminalité, l'état des lieux...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné à la mi-novembre par Xavier Raufer  à Livre noir pour évoquer les liens entre immigration et criminalité.

    Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et, tout récemment, Le crime mondialisé (Cerf, 2019).

     

                                                 

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Parlez-vous le mème ?...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un essai, sous forme de lexique, d'Anne Tremblay et Paul Francpain intitulé Parlez-vous le mème ? - Une contre-culture numérique de droite. Anne Tremblay est illustratrice et Paul Francpain étudiant en histoire et en sciences politiques. Tous deux fréquentent assidument les secteurs les plus politiquement incorrects et inventifs de la Toile.

    Tremblay-Francpain_Parlez-vous le mème.jpg

    " Il y a sur Internet des mots, insolents et facétieux comme des lutins ou des farfadets. Des petits êtres lexicaux qui se cachent dans ses forums et ses arcanes. Par magie, ils échappent aux griffes de la pensée unique. Ce sont des incels, des coomers, des chads. Et même des animaux : loups alpha, bêta, gamma ou batracien effronté. La forêt numérique est peuplée de ces créatures libres. Les voici présentées et illustrées.

    La jeunesse est un état d’esprit mais surtout un vocabulaire, qui évolue à vive allure sur la Toile. Parlez-vous le mème ? Anne Tremblais et Paul Francpain vous livrent les secrets de la contre-culture numérique de droite. Un florilège des expressions les plus populaires. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Pas de pain, mais des jeux ! 2023 sera sportif…

    Nous reproduisons ci-dessous une tribune de François Bousquet, cueillie sur Boulevard Voltaire et consacrée à la crise énergétique qui frappe en particulier les artisans et les petites entreprises.

    Journaliste, rédacteur en chef de la revue Éléments, François Bousquet a aussi publié Putain de saint Foucauld - Archéologie d'un fétiche (Pierre-Guillaume de Roux, 2015), La droite buissonnière (Rocher, 2017), Courage ! - Manuel de guérilla culturelle (La Nouvelle Librairie, 2020) et Biopolitique du coronavirus (La Nouvelle Librairie, 2020).

    Boulangerie_Fermeture.jpg

    Pas de pain, mais des jeux ! 2023 sera sportif…

    Du pain et des jeux ! La formule de ce bon vieux réac de Juvénal a traversé avec dignité des siècles d’obscurantisme, mais peut-être ne survivra-t-elle pas au XXIe siècle. On a encore des jeux, on n’a même plus que cela, mais bientôt on risque de ne plus avoir de pain, faute de boulangers. Avec 200, 300, 400 % d’augmentation au 1er janvier sur leur facture énergie, c’est la mise à mort des maîtres du levain. Qui résisterait à une pareille explosion des coûts ? Au moins, dans leur ruine, les boulangers échapperont-ils à la chaise électrique, avec les coupures d’électricité qui s’annoncent, quand bien même le peloton d’exécution aura des allures de peloton d’électrocution. Sur le monument aux morts de la mondialisation, la boulangerie s’apprête ainsi à rejoindre les manufactures de textile, l’agriculture familiale, la métallurgie, les chantiers navals, le nucléaire civil, le minitel, rose ou pas, et j’en passe. Une hécatombe industrielle. Suivront les restaurateurs qui tirent le diable par la queue, les hôtels miteux de province en quête de colporteurs et de VRP qui se font aussi rares que les derniers Cheval blanc et Lion d’or.

    Alors que la baguette de pain vient de faire son entrée sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, elle s’apprête à disparaître de nos assiettes, comme le béret a disparu de nos têtes et de nos toilettes. Ainsi procède la magie de la mondialisation, par ablation. Deux symboles qui s’en vont. C’en sera fini d’une certaine idée de la France. Les Français seront alors pareils aux Italiens selon Voltaire : un peuple de gardiens de musée. Jusque dans leurs villages. Dans le mien, 550 habitants, il n’y a plus de boulangerie depuis quatre ans. L’ultime auberge fermera le 31 décembre. Autant dire que nous sommes en passe de devenir un village fantôme, entre le dortoir pavillonnaire et le mouroir crépusculaire.

    De la start-up nation au modèle Amish

    Les Anciens rendaient un culte au pain, nous au marché. Ils réservaient leurs premières semailles aux déesses de la fertilité, nous à la spéculation. Ils signaient d’une croix leur pain quotidien avec un couteau avant de se signer. Nous, on saigne les boulangers. Franchement, si avec cela il n’y a pas de nouvelles révoltes frumentaires, c’est à n’y rien comprendre. L’une des dernières remonte à la guerre des farines, au printemps 1775. La guerre de l’électricité risque d’en ouvrir de nouveaux chapitres. Gilets jaunes et épis d’or.

    On cherche en vain un début de commencement de politique énergétique en France. Il n’y en a pas. C’est le « modèle Amish » brocardé par Macron qui prévaut à Matignon et à Bercy. Les économies de bouts de chandelle : soit le col roulé en cachemire de Bruno Le Maire, la doudoune chic d’Élisabeth Borne, l’étendoir à linge sur la baignoire en marbre de Gilles Le Gendre. Attention : on parle des plus belles intelligences de France. Je cite Bruno Le Maire : « Mon intelligence est un obstacle. » Et Gilles Le Gendre : « Notre erreur est d’avoir probablement été trop intelligents, trop subtils. » Vous vous rendez compte de ce qu’aurait fait Michel Audiard avec des zozos pareils : il les aurait mis sur orbite géostationnaire à mi-chemin de la constellation de la métaconnerie et du zodiaque de la surdébilité.

    Notre gouvernement est comme Charles de Rohan, alias le prince de Soubise, qui cherchait son armée en déroute avec une lanterne au soir de la défaite de Rossbach. Cela se passait pendant la guerre de Sept ans, au milieu du XVIIIe siècle. À l’époque, l’ennemi, c’étaient les Prussiens. Aujourd’hui, tout indique que c’est l’Allemagne, ne nous en déplaise, bien aidée par la médiocrité de nos dirigeants. L’audition d’Henri Proglio, ex-patron d’Électricité de France, j’ai nommé EDF, devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, en fournit la preuve accablante. Ce n’était d’ailleurs pas une audition, mais une oraison funèbre du Grand Siècle, Bossuet penché sur le corps d’Henriette d’Angleterre. Madame Électricité de France se meurt, Madame Électricité de France est morte. « La transition énergétique allemande s’est transformée en catastrophe absolue », dixit Proglio. Et d’enfoncer le clou : « Comment voulez-vous que ce pays [l’Allemagne], qui a fondé sa richesse sur son industrie, accepte que la France dispose d’un outil compétitif aussi puissant qu’EDF ? » Comment ? En démantelant le géant français pour le transformer en une sorte d’« Autriche-Hongrie rabougrie » avec un parc nucléaire en voie de soviétisation avancée. Sur sa lancée, Proglio recommande de sortir du marché européen de l’énergie, à la suite de l’Espagne et du Portugal. Nous n’en prenons pas le chemin. Depuis dix ans, le gouvernement ouvre des pistes cyclables et ferme des centrales. Autant financer des voitures électriques… sans électricité.

    Mourir pour Zaporijjia

    La stratégie de la France, c’est qu’il n’y a pas de stratégie, sinon la soumission aux délires éoliens des Verts, la subordination aveugle à l’Allemagne et l’alignement idéologique sur Bruxelles. Si gouverner, c’est prévoir et pouvoir, on n’aura eu ni l’un ni l’autre. Rien qu’une suite de mauvaises décisions et d’indécision qui nous auront conduit au bord de la rupture d’approvisionnement. Nul dans l’anticipation du risque, nul dans la prise décision, nul dans la gestion de crise. La manne du gaz russe a longtemps masqué ces défaillances en série. La Russie, c’est 40 % du gaz utilisé dans l’Union européenne. On peut s’en priver, mais s’en priver c’est accepter de vivre dans une chambre froide les mois d’hiver. Or, loin des plateaux télévision, les gens ne veulent pas se grelotter pour la défense de Kherson ou la centrale de Zaporijjia, pas plus qu’ils ne voulaient hier mourir pour Dantzig. Surtout quand les factures explosent et les revenus stagnent.

    Voilà où nous a mené une élite exclusivement régentée par les lois de la consanguinité et de l’entre soi. La cooptation du même par le même, partout. Dans les grandes écoles, dans les ministères, dans les médias centraux, dans les institutions. On ne peut en ouvrir les portes qu’à la condition de psalmodier le discours dominant, seul légitime, celui de l’ouverture sans restriction, sauf au cœur de ladite élite, elle totalement verrouillée. Tout ce qui dépasse est étêté. Le critère de sélection, c’est une médiocrité de bon aloi, radieuse et décontractée dans le prêt-à-porter de son confort intellectuel. Bref, l’uniforme de l’uniformité. En voir un, c’est les voir tous ; en entendre un, c’est les entendre tous. On sait sur quels boutons appuyer – pour qu’ils s’indignent, pour qu’ils se pâment d’admiration, pour qu’ils capitulent. Zéro pointé, on l’a dit. Au moins Néron, devant Rome qui brûlait, déclamait des vers en jouant de la harpe, Macron, lui, enlace lascivement Kylian Mbappé et Bruno Le Maire poste sur son compte Instagram le roman-photo de sa collection hiver de moufles et cols roulés en nous expliquant qu’il va provoquer l’effondrement de l’économie russe. On y croit.

    Le petit mitron, c’est le petit Macron

    Certes, il faut se méfier des comparaisons par-dessus les siècles, mais les points communs ne manquent pas entre la libéralisation du commerce du grain sous l’Ancien Régime et la libéralisation du marché de l’énergie en Europe. Même vœu pieux, même intentionnalité libérale, même acharnement à se tromper. Dans les deux cas, il s’agissait de supprimer la réglementation pour favoriser la libre circulation – des grains ou de l’énergie – dans l’espoir que les prix baissent. Dans les deux cas, ils ont augmenté, sous les ministres Choiseul et Turgot, sous les ministres Borne et Le Maire. Dans les deux cas, une cause extérieure est venue amplifier les problèmes : les mauvaises récoltes ou la guerre en Ukraine. Résultat : à la veille de la Révolution, les émeutes de la faim se succèdent. Elles ne suffiront pas à faire la Révolution, mais elles ressemblent rétrospectivement à un coup de semonce. « Nous ramenons le boulanger, la boulangère et le petit mitron », braillaient les Parisiennes quand elles allèrent chercher la famille royale à Versailles en octobre 1789. Le petit mitron aujourd’hui, c’est le petit Macron.

    François Bousquet ( Boulevard Voltaire, 20 décembre 2022)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!