Au sommaire cette semaine :
- sur Figaro Vox, Yves Mamou allume Macron et son absence de sentiment d'appartenance nationale...
«Emmanuel Macron est-il vraiment à l’aise pour parler de sentiment national?»
- sur Causeur, Jean-Paul Brighelli rafale Claire Nouvian, nouvelle égérie de l'écologie bobo et hystérique...
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Feu sur la désinformation... (235)
Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.
Au sommaire :
- 1 : Macron et les otages. Les médias en mode sauvetage
Après la libération des otages en Afrique, plusieurs médias ont montré beaucoup de zèle à les défendre, quitte à prendre des libertés avec les faits. - 2 : Le Zapping d’I-Média
Caroline Roux se ridiculise en voulant attaquer Marine Le Pen à tout prix, démontrant une fois de plus tout son militantisme. Un militantisme assumé par une journaliste de BFM TV qui arbore un sac à dos… SOS Méditerranée ! - 3 : Européennes : la partialité médiatique ne fait pas débat !
Ces derniers jours ont été riches en débats à quelques encablures des Européennes. Évidemment, les médias ont défendu le camp dit « progressiste » et notamment Nathalie Loiseau.
- 4 : Les tweets de la semaine
Pour Paul Carcenac, journaliste au Figaro, les Français sont plus proches des Africains francophones que des Européens parlant une autre langue que la nôtre.Dans la même veine délirante, les Décodeurs – décidément à l’honneur cette semaine – n’hésitent pas à relativiser les propos pédophiles de Daniel Cohn-Bendit.
- 5 : Agressions d’homosexuels : LMPT ou jeunes immigrés ?
Selon plusieurs médias, les extra-européens ne seraient pas sur-représentés parmi les agresseurs d’homosexuels. Une position intenable.
- 1 : Macron et les otages. Les médias en mode sauvetage
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Pour en finir avec la dictature du droit...
Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°178, juin 2019 - juillet 2019) est en kiosque !
A côté du dossier consacré à la dictature du droit, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, des entretiens, notamment avec l'écrivain Andreï Makine, le dessinateur Jacques Terpant, le philosophe Denis Collin, le critique d'art Didier Rykner, les avocats Eric Delcroix et Nicolas Gardères, le juriste Bertrand Mathieu et le cinéaste Paul Vecchiali, et les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin et d'Yves Christen...
Bonne lecture !
Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.
Au sommaire :
Éditorial
L'immigration, problème politique, par Alain de Benoist
Agenda, actualités
L’entretien
Andreï Makine : « La France a toujours su résister », propos recueillis par Alain Lefebvre
Cartouches
Le regard d’Olivier François : Messier rend libre
Nom de dieu de bordel de merde ! Jean-Pierre Marielle est mort
Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman
« Tous les mêms, tous les mêmes ! », par Hervé juvin
Champs de bataille : Kobarid = Caporetto, par Laurent Schang
Expo : Cinquante nuances de rouge, par David L'Epée
Économie , par Guillaume Travers
Bestiaires : Halte à la mort des cultures animales, par Yves Christen
Sciences
Le combat des idées
Chine, la revanche de l'Etat total : entre Confucius et Orwell, par Slobodan Despot
Entretien avec Jacques Terpant, la légende dorée de Raspail, propos recueillis par Pierre Saint-Servant
La fin du populisme de gauche, par François Bousquet et Pascal Esseyric
Andréa Kotarac, un Insoumis vraiment insoumis, propos recueillis par François Bousquet
Entretien avec Denis Collin : après la gauche, la nation ? , propos recueillis par David L'Epée
Lire Christopher Lasch avec Renaud Beauchard, propos recueillis par Alain de Benoist
La fin du dollar roi : rendez l'argent ! , par Guillaume Travers
Notre-Dame de paris, le cri d'alarme de Didier Rykner, propos recueillis par Alix Saint-Clare
Bienvenue à Francoland ou l'anti-franquisme rétroactif, par Rodrigo Agulló
Éloge de la marche et des chemins creux, par Bernard Rio
Viva Cinecittà ! L'âge d'or du cinéma italien, par Michel Marmin
Paul Vecchiali, une vie de cinéma, par Ludovic Maubreuil
Paul Vecchiali : « Danielle darrieux, ma plus belle histoire d'amour » , propos recueillis par Ludovic Maubreuil
Le cinéma nietzschéen d'Agnès Varda, par Michel Marmin
Jean-Michel Vivien et Patrick Bouts : On a retrouvé les Indo-Européens ! , propos recueillis par Thomas Hennetier
Isaac Babel et l'épopée soviétique, par Olivier François
La perfection de la technique de Friedrich-Georg Jünger, par François Bousquet
Dossier
Les juges contre la démocratie
La tyrannie des juges ? On y est déjà ! , par Alain de Benoist
Le face-à-face des avocats Eric Delcroix et Nicolas Gardères, propos recueillis par Nicolas Gautier et Pascal Esseyric
Bertrand Mathieu : la guerre du droit contre la démocratie, propos recueillis par Thomas Hennetier
Le pouvoir des juges entre immunité et impunité, par Aristide Leucate
Panorama
L’œil de Slobodan Despot
Un païen dans l'église : Notre-dame de Lusignan, par Bernard Rio
L’esprit des lieux : Détour en Crimée, par Christophe A. Maxime
C’était dans Éléments : Jean-Claude Albert-Weil au pays des Soviets, par François Bousquet et Olivier François
Éphémérides
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Sur la géopolitique...
Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Alain de Benoist reçoit Pascal Gauchon, directeur de la revue Conflits, Hervé Juvin, essayiste, et Gérard Dussouy, professeur émérite à l'Université Montesquieu de Bordeaux. Ensemble, ils évoquent l’influence des facteurs géographiques sur l’histoire, sur la politique et sur les rapports de force dans l’espace et dans les territoires.
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Nietzsche poète...
Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier sous le titre de Poèmes complets, un recueil regroupant l'ensemble de la poésie de Friedrich Nietzsche.
" « Rien qu’un fou ! Rien qu’un poète ! » Nietzsche, Dithyrambes de Dionysos De cet avertissement, de cette confession, l’histoire de la philosophie ne fera rien. Si les rapports du penseur à la musique sont l’objet de riches réflexions, ses épigrammes, ses aphorismes, ses sentences gnomiques, ses dialogues, ses poèmes en prose, ses paraboles, ses pastiches, bref son art poétique de philosopher n’ont pas retenu l’attention. Et pour cause. Sans équivalent dans d’autres langues, la présente édition bilingue réunit, pour la première fois dans sa totalité, une production dont on découvre qu’elle fut ininterrompue depuis les poèmes de jeunesse, inconnus en français. Elle donne ainsi l’accès à un continent à explorer. En ce sens, elle est appelée à faire date. "
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Une politique économique d’intérêt national, vite !...
Nous reproduisons ci-dessous un la deuxième partie d'un point de vue d'Hervé Juvin, cueilli sur son site personnel et consacré à la question de l'intérêt national en économie.
Économiste de formation, vice-président de Géopragma, Hervé Juvin est notamment l'auteur de deux essais essentiels, Le renversement du monde (Gallimard, 2010) et La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013). Candidat aux élections européennes sur la liste du Rassemblement national, il a publié récemment un manifeste intitulé France, le moment politique (Rocher, 2018).
Une politique économique d’intérêt national, vite !
Responsabilité Nationale des Entreprises, propriété nationale des infrastructures, fonds souverain de la vie, modèle coopératif pour un capital-risque national ; et si l’intérêt national était le secret de la nouvelle économie ?
Tous les pays défendent leurs intérêts
Intérêt national, le terme en fait un gros mot. Tous les autres pays européens protègent jalousement leurs intérêts nationaux. Exemples ? SAAB en Suède : protégé de toute incursion américaine. L’aéroport de Schiphol et Damen aux Pays Bas. Le secteur aérospatial en Allemagne, avec OHB imperméable à toute entreprise étrangère (et les Allemands préfèrent un lanceur américain à Ariane Espace !) Les hélicoptères en Italie. Inutile de citer les États-Unis, farouchement protectionnistes pour eux-mêmes, l’Inde, impénétrable sans entente avec les familles régnantes, la Chine bien sûr, et tous les autres.
France : liquidation générale…Quid de l’intérêt national ?
Victime de la naïveté avec laquelle ses élites auto-désignées adhèrent à l’idéologie européenne de l’ouverture, et en rajoutent sur les traités de libre-échange, la France abandonne ses actifs stratégiques pour de vaines promesses politiques, alors qu’elle avait constitué des géants de dimension mondiale dans tous les grands secteurs industriels où se jouent puissance et souveraineté (énergie, télécoms, nucléaire, armement, construction navale, aéronautique et spatial, etc.).
Et la liquidation continue ; après les autoroutes (que les forces de l’ordre ne pouvaient emprunter en mars dernier en raison du coût des péages que les sociétés concessionnaires exigent des policiers, comme des gendarmes et des pompiers), au tour des aéroports d’ADP (les services de sécurité s’alarmaient récemment de la réduction des surfaces réservées aux douanes qui seront allouées au commercial, rentabilité du m2 oblige).
Intérêt national : ce qui prime l’économie, le rendement financier, et le droit. Ce qui a été rendu indéfendable, par la double soumission à l’idéologie européenne, si bien imposée à l’ENA par Mme Loiseau au détriment du corpus administratif et juridique français, et à un individualisme ravageur, que résume la formule de Mme Thatcher ; « la société, ça n’existe pas ». Ce qui est devenu invisible, depuis que tout a été mélangé, brouillé, travesti, pour que les liquidations successives de nos outils stratégiques ne soient pas perçues par le peuple français. D’Alstom à Airbus et du Rafale à Morpho (Safran), n’apparaissent que des éléments épars d’un tout qui n’est jamais montré.
Alcatel, Alstom, Technip, Areva, les autoroutes hier, aujourd’hui Airbus, ADP, et demain qui ? L’agro-alimentaire, le BTP, le système éducatif, d’abord, contre lesquels des ONG et des géants de l’Internet américains préparent l’offensive, après eux, les côtes, les espèces animales et végétales endémiques, notre patrimoine vivant, que restera-t-il à brader pour fournir des mandats aux banques d’affaires et des cibles aux capitaux nomades ?
Les succès industriels ont été le résultat de projets nationaux intégrés à une politique de puissance et d’indépendance, ancrés sur des territoires et sur l’unité des Français. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
La liste est longue et ne cesse de s’allonger. Quelques-uns des plus beaux fleurons industriels et technologiques français ont été vendus, dépecés, mis sous contrôle, et il n’en reste rien. Récemment encore, l’obsession financière a fait vendre Morpho, pépite du futur, elle a failli sacrifier Alstom transport, elle liquide les Chantiers de l’Atlantique et peut réduire à la portion congrue Naval Group, nouveau nom de DCNS.
L’Allemagne s’intéresse à un réseau bancaire français en Afrique, les banques françaises quasiment toutes devenues systémiques depuis que l’obsession centralisatrice a détruit les banques régionales de plein exercice quittent l’une après l’autre les pays non alignés ; pas besoin de les racheter, le terrorisme du droit américain servi par la militarisation du dollar suffit à les tenir sans débourser un dollar de capital (soyons clairs ; une banque soumise au monitor américain, aux cabinets de conseil en conformité et aux lawyers américains n’est plus une banque française). Et jusqu’aux services de sécurité français qui, au nom du prix le plus bas et de la meilleure offre, confient leurs données à Palantir, une filiale de la CIA !
Les rodomontades du ministre Bruno Lemaire n’y changent rien. Le pillage de la France se poursuit. Industrie, technologies, infrastructures, bientôt les terres, demain la vie ; ceux qui jugent la réussite de leur politique à la fortune de leurs amis, de leurs financiers ou de leurs donateurs exploitent la France comme n’importe quelle colonie ; puisqu’être Français n’a plus de sens, puisqu’il n’y a plus ni culture, ni identité nationale !
Si les frontières doivent s’ouvrir, si chaque femme, chaque homme est appelé à poursuivre le bonheur là où ses pas le portent, si les Nations sont appelées à se dissoudre dans le grand tout mondial, l’intérêt national n’existe pas, et chacun n’a pour loi que celle de son intérêt individuel. Voilà pourquoi Alain Madelin interdisait que soit prononcé le mot de « stratégie industrielle ». Voilà pourquoi le commissariat au Plan a été transformé en une vague commission de la prospective. Voilà pourquoi les outils de l’expertise publique et de la définition de politiques économiques cohérentes ont été démantelés, privés de pouvoir, ou simplement supprimés.
Voilà pourquoi le gouvernement d’Emmanuel Macron travaille à remplacer les fonctionnaires d’Etat par les salariés d’Agences investies de missions publiques, mais ne bénéficiant pas de l’indépendance apolitique que permet le statut de fonctionnaire, donc plus aisément soumis aux lobbys et aux pressions des financiers. Et voilà pourquoi pullulent les autorités administratives indépendantes, pendant que les traités internationaux sont soustraits aux tribunaux pour être jugés par des cours privés d’arbitrage, de manière à ce que les intérêts économiques et financiers échappent aux lois, aux tribunaux nationaux, à la volonté populaire et au suffrage démocratique.
Les Français comme les Européens doivent y réfléchir. Toutes les innovations qui font la force des États-Unis, comme aujourd’hui de la Chine, ont été financées par la recherche militaire, portées et imposées par l’autorité publique. Être fort chez soi est le préalable à la puissance extérieure. À long terme, il n’y a pas de différence de nature entre dépenses civiles et militaires, entre intérêt privé et intérêt national. À long terme, nous gagnerons tous, ou nous serons esclaves.
Hervé Juvin (Site officiel d'Hervé Juvin, 9 mai 2019)