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  • Feu sur la désinformation... (61)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Olivier.

    Au sommaire :

    • 1 : La France, pays de « race blanche », Morano persiste et signe.
    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : Libé, « Oui nous sommes bien-pensants » et alors? ».
    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : Coup de chapeau à Faits & Documents.

     

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  • Jacques Duclos et l'appareil secret du parti communiste français...

    Les éditions du Seuil viennent de publier un essai de Frédéric Charpier intitulé L'agent Jacques Duclos - Histoire de l'appareil secret du parti communiste français 1920-1975. Journaliste d'investigation, Frédéric Charpier est l'auteur de plusieurs enquêtes intéressantes, notamment Histoire de l'extrême gauche trotskiste (Editions 1, 2002), La CIA en France : 60 ans d'ingérence dans les affaires françaises (Seuil, 2008) ou encore L'économie, c'est la guerre ! (Seuil, 2012).

     

     

    Agent Jacques Duclos.jpg

    " Jacques Duclos (1896-1975). Face : Un grand leader populaire. Dirigeant du Parti communiste français, responsable du PCF clandestin sous l'Occupation, Jacques Duclos est député dès 1926 puis sénateur, maire, et candidat à la présidentielle de 1969 où il recueille près de 21% des suffrages. Pile : Un espion au service de l'URSS. Le parcours de Duclos est indissociable des coulisses les plus scabreuses de l'histoire du PCF et de l'Internationale communiste (Komintern puis Kominform). Duclos appartient à l'appareil parallèle créé en marge du parti légal. Les archives des services de renseignements français, espagnols, suisses, américains ou russes encore inédites mais accessibles apportent, sur de nombreux épisodes de sa carrière, des éclairages précis, définitifs, et des certitudes. Plus de doute sur la compromission du parti dans des opérations d'espionnage mais aussi des enlèvements et des assassinats. Plus guère de doute non plus sur l'appartenance de Duclos à l'appareil de renseignement soviétique. Pour la petite histoire : A la fin de sa vie il fait figure d'enfant chéri de la nomenklatura soviétique. Pour ses 75 ans, il reçoit l'Ordre de Karl Marx, la plus haute distinction remise par la RDA. La même année, le chef de l'Etat soviétique, Nicolas Podgorny, le décore de l'Ordre de Lénine lors d'une cérémonie que retransmet la télévision soviétique ! Après sa mort, l'Etat soviétique émettra un timbre à son effigie. "

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  • De Gaulle ne partageait pas le rêve assimilationniste et universaliste...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 1er octobre 2015 et consacrée à De Gaulle et à sa vision des Français comme « un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne »...


    "Tout le monde en France a été, est ou sera... par rtl-fr

     

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  • Metropolis...

    Les éditions Terre de Brume viennent de publier dans une nouvelle traduction Metropolis, de Théa von Harbou, l'oeuvre dont s'est inspiré Fritz Lang pour réaliser son chef d’œuvre. Femme du réalisateur de M le Maudit, Théa von Harbou était à la fois actrice, écrivain et scénariste...

     

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    " La ville-machine de Metropolis où règne Joh Fredersen a divisé l'humanité en deux castes : l'élite qui vit au sommet de gigantesques gratte-ciels alors que les ouvriers s'entassent dans la ville souterraine. Mais Freder, le fils du maître de Metropolis, s'éprend de Maria qui prêche la tolérance aux gens d'en bas. Alors qu'il décide de la rejoindre, son père envoie le robot qui va déclencher l'apocalypse...

    Retrouvez les aventures de Maria et Freder comme vous ne les avez jamais lues. Cette traduction française inédite révèle la véritable histoire qui a inspiré le chef d'oeuvre de Fritz Lang. Dans un style incantatoire aux accents shakespeariens, le mythe s'installe. Découvrez la cité-machine et le robot, le premier de l'histoire du cinéma, qui inspireront toute la science-fiction moderne de Blade Runner à Star Wars."

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  • La France au risque de l'immigration : le choc du réel...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Mathieu Bock-Côté, cueilli sur Valeurs actuelles et consacré à la question de l'immigration. Québécois, l'auteur est sociologue et chroniqueur à Radio-Canada et a déjà publié plusieurs essais.

     

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    La France au risque de l'immigration : le choc du réel

    On ne relit jamais sans étonnement les essais du début des années 1990, qui prophétisaient l’avènement de la mondialisation heureuse. Les frontières s’aboliraient progressivement et le métissage des peuples permettrait à l’humanité de faire l’expérience de sa profonde unité. D’ailleurs, les grands enjeux de notre temps, comme la lutte contre le réchauffement climatique ou contre les inégalités croissantes de développement, exigeraient d’en finir avec la souveraineté nationale.

    C’est un peu comme si l’optimisme progressiste des modernes les poussait à se croire délivrés de la part tragique de la condition humaine. On pourrait parler d’une “jacquesattalisation” de la pensée française. L’histoire d’avant la mondialisation n’aurait plus rien à nous dire, ce serait celle d’hommes divisés contre eux-mêmes. Les civilisations devraient désormais se fondre dans une même société planétaire et chaque société se convertir au modèle multiculturel. Vingt-cinq ans plus tard, on se demande comment on a pu errer autant.

    Les indices nous laissant croire qu’un tel récit n’était qu’une utopie ne manquaient pourtant pas. La migration de masse n’a pas commencé avec l’actuelle crise des migrants, que l’idéologie médiatiquement dominante entend réduire à sa part humanitaire, alors qu’elle représente aussi une révolution démographique majeure. Cela fait plusieurs décennies, en fait, que les observateurs nous prévenaient pourtant des risques liés à l’immigration massive et à l’idéologie multiculturaliste.

    Mais la “crise des migrants” agit à la manière d’un formidable révélateur. C’est une part du réel longtemps occultée mais pourtant déterminante qui remonte à la surface : les cultures, les civilisations et tout ce qui déborde d’une définition strictement juridique et administrative de la citoyenneté. La sociologie est la première surprise : elle avait décrété que les nations, les cultures et les civilisations étaient des constructions sociales artificielles, que les hommes pouvaient délaisser sans risque.

    On constate que c’est faux. Derrière la déconstruction, on trouve souvent une rage nihiliste, comme si l’intelligentsia désirait néantiser tout ce qui n’est pas recyclable dans son utopie globale. Mais ce n’est pas parce qu’on s’aveugle volontairement devant un pan du réel qu’il disparaît soudainement. Il est vrai que les nations occidentales ont cherché à se déraciner volontairement. On croyait émanciper les hommes en les affranchissant de leur culture. On les a plutôt condamnés à une forme terrible d’errance et de dépersonnalisation collective.

    Et pourtant demeure quelque chose comme un instinct de survie des peuples, qui les pousse à protester contre leur disparition, même s’ils n’ont plus les mots pour le dire. On les accuse de toutes les phobies lorsqu’ils protestent contre le progrès de l’indifférenciation. De la dénonciation de la xénophobie à l’europhobie, en passant par l’homophobie et la transphobie, c’est tout un dispositif de censure idéologique qui s’est mis en place. On psychiatrisera même la nostalgie : il est inconcevable de croire que le monde d’hier pouvait valoir mieux que celui qu’on nous impose.

    Sans faire du populisme à deux sous qui sacralise le peuple, on constatera néanmoins que c’est en se rapprochant des classes populaires qu’on retrouve un attachement aux vieilles vertus, aux appartenances nouées dans l’histoire et aux repères anthropologiques fondamentaux. On comprend dès lors pourquoi la politique contemporaine se clive autour des enjeux sociétaux : ce sont des visions de l’homme assez contrastées qui s’opposent. C’est ce qui se dévoile à travers la fameuse question identitaire.

    La réaction des élites médiatiques et intellectuelles est au mieux navrante, mais plus souvent qu’autrement désolante. Elles savent seulement reprocher aux peuples de ne pas s’enthousiasmer de leur possible dilution. Ils se rendraient ainsi coupables de repli identitaire et de fermeture à l’autre, ce qui est aussi une manière de les psychiatriser. On en comprend qu’il faut être malade ou simplement méchant pour ne pas consentir à la marée migratoire. Autour de la question nationale se joue aujourd’hui une nouvelle lutte des classes.

    Mathieu Bock-Côté (Valeurs actuelles, 28 septembre 2015)

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  • Les Décombres...

    " L'autre [Mauriac], l'homme à l'habit vert, le Bourgeois riche, avec sa torve gueule de faux Gréco, ses décoctions de Paul Bourget macérées dans le foutre rance et l'eau bénite, ces oscillations entre l'eucharistie et le bordel à pédérastes qui forment l'unique trame de sa prose aussi bien que de sa conscience, est l'un des plus obscènes coquins qui aient poussé dans les fumiers chrétiens de notre époque. Il est étonnant que l'on n'ait même pas encore su lui intimer le silence. "

    Les éditions Robert Laffont publient cette semaine un Dossier Rebatet dans leur collection Bouquins, qui regroupe Les Décombres et la suite que l'auteur avait envisagé de donner à ce pamphlet violent et talentueux. Journaliste, critique de cinéma, mélomane averti, Lucien Rebatet est l'auteur de deux magnifiques romans Les deux étendards et Les épis mûrs, ainsi que d'une superbe Histoire de la musique...

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    " Lucien Rebatet est l'auteur d'un livre « maudit » qui fut le best-seller de l'Occupation, Les Décombres : six cents pages de violence et de colère, ou il s'en prend à tous ceux qu'il tient pour responsables de la décomposition du pays.
    Rebatet fut un antisémite et un anticommuniste parmi les plus virulents. Mais il fut aussi antiparlementaire, antibourgeois, anticatholique. Bref, un intellectuel fasciste typique, qui partagea les rages et les phobies de toute une génération d'écrivains, sur laquelle ce Dossier fournit un document historique édifiant.
    Le texte des Décombres est ici livré au public dans son intégralité pour la première fois depuis 1942, accompagné d'un important appareil critique qui permet de le lire « en connaissance de cause ». L'autre intérêt de cette édition est un inédit de Rebatet qui constitue la suite des Décombres. Écrit en prison, à Clairvaux, ce récit des illusions perdues et des haines intactes nous plonge dans l'univers halluciné des partisans les plus acharnés de la collaboration.
    Peu courageux devant la justice qui le condamna à mort avant qu'on ne le graciât, sous la pression, entre autres, de Camus ou encore de Mauriac – qu'il avait injurié –, Rebatet n'est jamais sorti de son statut de paria. Il échoua à se faire reconnaître comme le grand écrivain qu'il aspirait à devenir. Mais l'ensemble de son œuvre – dont Une histoire de la musique, qui figure déjà au catalogue « Bouquins » –, jusqu'à ses écrits les plus ignobles, témoigne d'une qualité d'écriture qui fut saluée, y compris par certains de ses adversaires les plus résolus.
    Fallait-il s'interdire de republier ses textes les plus sulfureux ? On peut croire que les rééditer ou les révéler, avec les éclaircissements indispensables, contribuera à les démythifier, tout en rappelant que le talent n'est pas incompatible avec la faute morale, voire le crime pénal. "

     

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