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  • Faut-il choisir entre la peste et le choléra ?...

    Nous reproduisons ci-dessous une réponse de Javier Portella à un point de vue de Nicolas Gauthier, intitulé « Églises ou mosquées ? Ou Starbucks…» et publié sur Boulevard Voltaire. Journaliste et philosophe, Javier Portella a publié Les esclaves heureux de la liberté (David Reinharc, 2012).

     

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    Faut-il choisir entre la peste et le choléra ?

    Faut-il choisir entre des mosquées ou des Starbucks afin de remplacer nos églises abandonnées ? Une religion comme l’islam serait-elle préférable face à la déchéance d’un capitalisme sans âme ?

    Telle est la question que Nicolas Gauthier soulevait dans un article marqué par son style étincelant et mordant. Il y répondait. Il préférait, tout comme un certain évêque, « voir une église changée en mosquée qu’en Starbucks ou en McDo ».

    Pourquoi ? Parce qu’il vaut mieux ce qui a de l’âme, fût-elle sinistre, que ce qui n’a rien du tout. Parce que la mosquée voue un culte à quelque chose de grand, de sacré (même en multipliant au centuple les tares de religions révélées), tandis que le Starbucks (ce qu’il représente) voue un culte au néant du matérialisme dans lequel nous nous vautrons. En d’autres mots, parce que la soumission (permettez-moi de traduire le mot « islam ») est un mal, certes, mais moindre que la soumission à notre déchéance matérialiste, individualiste et nihiliste.

    C’est vrai, notre déchéance est immense. Mais non seulement pour les raisons que l’auteur évoque et que je fais tout à fait miennes. Notre déchéance est sans bornes… lorsque des esprits aussi fins (et d’autres auxquels je pense) sont capables de voir de telles vertus dans une religion, dans une culture comme celle de l’islam.

    Des vertus pour eux, chez eux ? Peut-être bien, l’âme des peuples étant insondable. Si ça leur plaît… C’est leur droit, leur affaire la plus stricte. Mais pas chez nous ! Pas sur cette terre d’Europe qui s’est affirmée, entre autres, dans la lutte millénaire contre un islam qui lui avait déclaré la guerre – et qui la lui déclare toujours. « La longue mémoire » dont parlait Dominique Venner n’est pas encore tout à fait évanouie chez nos peuples « en dormition ».

    Est-il si difficile de rejeter autant les mosquées que les McDonald’s ? Est-il si difficile de mener la lutte sur les deux fronts à la fois ? Ils sont aussi décisifs ou
    « stratégiques » l’un que l’autre. Le maintien de notre nihilisme serait aussi catastrophique que le développement – le triomphe final, vu le déséquilibre démographique – de la vision islamique du monde. C’est bien parce que nous nous vautrons dans le néant, parce que nous n’avons plus ni carrure ni élan, parce que rien de grand n’est là pour nous élever sur les grandes hauteurs du monde… que nous sommes incapables de monter sur les remparts depuis lesquels arrêter ceux qui, eux, ont bien de carrure et d’élan.

    Mais à quoi bon monter sur les remparts ? Nous y apercevrions, certes, des foules immenses traversant la mer. D’autres, pourtant, ne sont plus aux murailles : elles sont déjà dans Byzance. Nos oligarchies les ont appelées (ne disais-je pas que les deux fronts vont de pair ?). Nos peuples se sont tus – jusqu’à présent, du moins. Que faire, dès lors, avec tous ces millions de gens qui finiront – c’est là le problème – par transformer de fond en comble le socle ethno-culturel de l’Europe ? Aucune solution ne semble facile – même si, sous d’autres latitudes, on n’a eu aucun mal à en trouver une. Pensons, par exemple, aux millions d’Européens chassés d’Algérie et du reste d’Afrique, tout comme aux Blancs ayant déjà quitté l’Afrique du Sud.

    Quoi qu’il en soit, là aussi les deux fronts se rejoignent. La peste et le choléra ont en commun la même absence de remèdes assurés. Aucun véritable projet économique, social, politique ne se dresse là, pour l’instant du moins, prêt à remplacer notre déchéance nihiliste. Or, voilà qui ne nous empêche nullement de nous tenir là, prêts au plus déterminé des combats. De même, l’islamisme en particulier et le Grand Remplacement en général posent des problèmes d’une solution aussi ardue que difficile. Voilà qui ne devrait pas nous empêcher non plus de nous tenir là, prêts au plus déterminé des combats.

    Javier Portella (Boulevard Voltaire, 20 juin 2015)

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  • Tour d'horizon... (92)

     

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le journal du MAUSS, Jean-Paul Karsenty fait une intéressante présentation critique de la question des Big Data (mégadonnées)...

    Big Data (mégadonnées). Une introduction

     

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    - sur le site de l'Iliade, l'institut pour la longue mémoire européenne, Jean-François Gautier fait une superbe présentation de la polyphonie, comme marque essentielle de l'univers esthétique des Européens...

    La polyphonie du monde

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  • Feu sur la désinformation... (49)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Ramadan, opération fric.
    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 :  Langue arabe à l’école, la résistance corse.
    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : Cazeneuve, une agence de com’.
    • 6 : Le bobard de la semaine.

     

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  • La conjuration du tertiaire...

    Les éditions Hermann viennent de publier un essai de François-Emmanuël Boucher intitulé La conjuration du tertiaire - Une lecture de Philippe Muray. François-Emmanuël Boucher est professeur au Département d'études françaises du Collège militaire royal du Canada.

     

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    " Notre époque, il faudra bien l’admettre, ne se satisfait plus des antiques mirages politiques d’autrefois. Nous voulons vivre à l’abri d’une nature déficiente et dans un monde aseptisé du mal radical.

    Le Tertiaire, ou la révolution des mœurs des 40 dernières années, véhicule l’espoir de séparer l’être humain du fardeau de sa nature encombrante, grâce à une diversité de moyens, comme l’interruption volontaire de la grossesse, la contraception orale, la chirurgie plastique, le culte pour la santé, les diètes rajeunissantes, les avancées de l’industrie pharmaceutique, le Botox, le Viagra, les pilules euphorisantes ou les calmants. Ce qui est visé, c’est le nettoyage symbolique du malheur dans l’univers mental du consommateur. En cela, notre monde est devenu incompatible avec la singularité de l’existence humaine.

    La manière dont l’écrivain français Philippe Muray (1945-2006) a su rendre compte de ces nouveaux dysfonctionnements et des illusions persistantes de notre monde, tel est le propos du présent ouvrage. "

     

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  • « Reprenons notre destin en main ! »...

    Vous pouvez ci-dessous découvrir le remarquable entretien avec Hervé Juvin réalisé le 18 juin 2015 par Élise Blaise pour TV Libertés à l'occasion de la sortie du nouvel essai de cet auteur, Le Mur de l'Ouest n'est pas tombé (Pierre-Guillaume de Roux, 2015).

     

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  • Compliquer pour régner ?...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier un essai de Jacques Bichot intitulé Le Labyrinthe - Compliquer pour régner. Professeur d'économie à l'université de Lyon, Jacques Bichot est spécialiste des questions monétaires et financières et des politiques sociales.

     

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    " Le projet actuel d'un « choc de simplification » témoigne d’une prise de conscience des effets délétères de la complexité inutile engendrée par les pouvoirs publics. Le Président G. Pompidou, avait été encore plus incisif : « cessez d’emmerder les Français », aurait-il dit à ses ministres trop enclins à multiplier lois et décrets.
    Pourtant la complication ne cesse de croître : pour une réglementation supprimée ou allégée, deux sont créées ou renforcées ; le pouvoir semble inévitablement sécréter de la complication. Pourquoi cela ? Est-ce une fatalité ? Labyrinthe apporte des réponses à ces questions qui ont pour enjeu notre qualité de vie, notre compétitivité et notre liberté.
    La lecture de Labyrinthe permet de prendre connaissance d’une quantité de dérives politiques ou commerciales qui génèrent de véritables casse-têtes. Elle permet surtout de comprendre pourquoi ces dérives se produisent, et comment il serait possible de les éviter, d’entreprendre plutôt de grandes réformes simplificatrices. Labyrinthe apporte un regard neuf sur le fonctionnement de nos pouvoirs publics et le comportement d’entreprises ou de particuliers qui nous compliquent la vie. Dans le mythe grec, Thésée est sorti vainqueur du labyrinthe, symbole de la dictature appuyée sur la complication, et a doté Athènes de la première législation démocratique. À nous autres descendants de l’humanisme hellène, il n’est pas interdit de suivre la voie qu’il a tracée. "

    Au sommaire :

    Introduction

    Chapitre introductif. Le Labyrinthe de Dédale et Minos

    Chapitre 1. Compliquer pour exercer le pouvoir

    Chapitre 2. Le labyrinthe normatif

    Chapitre 3. Les causes de l’inflation normative

    Chapitre 4. L’intégrisme juridique

    Chapitre 5. Le labyrinthe fiscal (ménages)

    Chapitre 6. Le labyrinthe fiscal (entreprises)

    Chapitre 7. Le labyrinthe de la Sécurité sociale

    Chapitre 8. Le labyrinthe des retraites

    Chapitre 9. Le labyrinthe européen

    Chapitre 10. Le labyrinthe financier

    Chapitre 11. Le labyrinthe de la vie quotidienne : particuliers, sociétés et syndicats

    Conclusion. Simplifier pour servir

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