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  • Les non conformistes des années trente, regard sur une génération...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'émission mensuelle de TV Libertés consacrée au débat d'idées, intitulée Les idées à l'endroit et animée par Alain de Benoist et Olivier François.

    Ce mois-ci, le débat est consacré aux non-conformistes des années 30, avec autour de la table Olivier Dard docteur en histoire contemporaine et professeur à l'université Paris-Sorbonne et essayiste, auteur notamment d'une biographie de Bertrand de Jouvenel (Perrin, 2008) et d'un essai intitulé Le rendez-vous manqué des relèves des années trente (PUF, 2002), et Laurent Gayard, universitaire et journaliste à Causeur...

     

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  • Le paganisme grec en dictionnaire...

    « Du fait de la rupture du christianisme, le monde païen a été repoussé loin de notre horizon historique. Aussi est-il heureux qu'un Dictionnaire du paganisme grec nous soit aujourd’hui proposé par Reynal Sorel. L’ouvrage est d’autant plus novateur qu’il cherche à retrouver les notions et les débats essentiels d’un monde grec qui n’a jamais séparé, comme le feront les chrétiens, la sphère religieuse de la sphère politique, ou encore l’administration du sacré et celle de la cité. » Jean-François Mattéi

     

    Les éditions des Belles Lettres viennent de publier, sous la direction de Reynald Sorel, un Dictionnaire du paganisme grec. L'ouvrage, qui est préfacé par Jean-François Mattéi, comporte 121 entrées : de Abandon des dieux à Virginité en passant par Démesure, Héros, Néant ou Sang...

     

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    " Si les Grecs eurent une seule sagesse, ce fut celle de ne rien entendre aux sirènes du prosélytisme. C'est la grandeur de ce qui sera plus tard appelé, sans trop le comprendre, « paganisme ».
    Les Grecs ont toujours une leçon d’actualité à transmettre.
    Le message fut donné à une humanité qui s’effrayait de sa condition: l’inconnaissance. La logique du syllogisme commence alors à fonctionner:
    pour qu’il y ait inconnaissance, il faut des maîtres pour ne pas divulguer un enseignement. Et si ces maîtres sont des dieux alors la boucle se contracte en une sorte de croyance.
    Ce dictionnaire propose un dépassement du cadre « religion grecque » pour s’ouvrir sur les notions que les Hellènes ont échafaudées dans leur relation incertaine au sacré. En s’intéressant au « paganisme », il prend autant acte de l’absence du mot « religion » dans le vocabulaire grec classique que de la seule certitude des Grecs: l’inconnaissance des mortels.
    Le paganisme grec est au croisement de deux attitudes complémentaires: l’une mentale, l’autre gestuelle. Les Anciens avaient la certitude d’être plongés dans l’inconnaissance du sacré: pas de Révélation, pas de credo (selon nos critères monothéistes). Et pourtant, les dieux semblent être une évidence pour eux. Alors, ils ménageront leur inconnaissance en une double administration solidement fermée: celle du sacré absolument inséparable de celle de la cité.
    Chaque article de ce dictionnaire, préfacé par Jean-François Mattéi, ouvre sur la double question de savoir en quel sens on peut parler d’une religion grecque et comment nos anciens Hellènes eurent ce que nous appelons des croyances. "

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  • Quand le droit se met au service des Américains...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 4 juin 2015 et consacrée à l'affaire de corruption au sein de la FIFA, dévoilée par une enquête du FBI américain. La Fédération internationale de football dont le siège se trouve en Suisse...

     


    FIFA : "Le droit se met au service des... par rtl-fr

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  • Céline's Big Band...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier Céline's Big Band - D'un lecteur l'autre, un ouvrage collectif, dirigé par Emeric Cian-Grangé qui regroupe des témoignages originaux de lecteurs de Céline, connus ou inconnus, riches ou pauvres , de droite ou de gauche, artistes, employés, étudiants ou médecins...

     

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    " « Connus ou inconnus, et avec toute leur diversité, ils sont ici, à égalité, des lecteurs qui cherchent à dire ce que Céline a été pour eux lors de cette rencontre, et, pour presque tous, le reste de leur vie : non pas un écrivain pour écrivains, comme il en a périodiquement existé dans la littérature française, mais un écrivain qui, tout novateur qu’il est, et par là demandant parfois d’abord à son lecteur un effort d’adaptation, est capable de toucher quiconque, pourvu qu’il s’agisse d’un amateur de littérature. » Henri Godard, extrait de la préface de Céline's Big Band.

    À qui appartient Céline ? Qui sont ses lecteurs ? Pour qui écrivait-il ? Céline's Big Band n'a pas la prétention de répondre à ces questions. Ne défendant aucune thèse, n'obéissant à aucune exigence scientifique, il se propose de faire découvrir ce que l'œuvre célinienne peut susciter, procurer, dévoiler, provoquer, éveiller, déclencher, révéler, dénuder chez un lecteur sensible à la « petite musique » de l'auteur de Voyage au bout de la nuit. Céline écrivait pour être lu mais ne savait pas toujours par qui. Céline's Big Band est donc une somme de témoignages singuliers, un genre de panorama kaléidoscopique introspectif. Richesse et diversité vont de pair, et c'est fort de cette vérité que l'auteur a souhaité donner à ce recueil l'aspect bigarré d'une palette de couleurs discordantes, en abolissant tout autre critère de sélection que l'intérêt porté à Céline. Les contributions, et c'est une originalité, sont classées par ordre alphabétique à l'aide de mots-clefs choisis par les rédacteurs, autant de traits d'union entre Céline et ses lecteurs. Des notices biographiques, plus ou moins nourries, enrichissent les 101 textes composant ce recueil. Autant de balises qui permettront aux plus curieux de s'informer, aux fins limiers de faire preuve de sagacité, aux cognes d'investiguer, aux affabulateurs d'extrapoler, aux grincheux d'invectiver, aux sociologues de classifier, aux inquisiteurs de condamner... bref, aux uns et aux autres d'interpréter. Chacun ne s'y reconnaîtra pas, cela va sans dire. Mais quel plaisir, n'est-ce pas, de cheminer d'un texte à l'autre, d'un lecteur l'autre, désorienté, rassuré, intrigué, chahuté, ému... brinquebalé ! Que l'on se souvienne : « Voyager, c’est bien utile, ça fait travailler l’imagination. » "

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  • Les Etats-Unis doivent diviser pour régner...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à un tour d'horizon de la situation internationale...

     

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    « Vu du Kremlin, la France n’a plus de politique étrangère… »

    Plusieurs vidéos tournent actuellement en boucle sur Internet. L’une du général Wesley Clark, ancien patron de l’Otan, l’autre de George Friedman, président de Stratfor, une société privée de renseignement basée au Texas et notoirement liée à la CIA. Le premier est bouleversé par le cynisme de la Maison-Blanche, l’autre le revendique fièrement. Difficile dans ces conditions de savoir quelle politique les États-Unis entendent mener en Europe…

    Elle a pourtant le mérite de n’avoir jamais changé. Depuis 1945, l’objectif des États-Unis est de favoriser l’Europe-marché au détriment d’une Europe-puissance qui pourrait devenir leur rivale. À cela s’ajoute, depuis la dislocation du système soviétique, un autre objectif vital : empêcher l’Europe occidentale d’établir un partenariat avec la Russie. George Friedman l’a rappelé après Brzezinski : en tant que grande Puissance de la Mer, l’intérêt primordial des États-Unis est d’empêcher l’unification de la grande Puissance de la Terre, c’est-à-dire de l’ensemble géopolitique eurasiatique. Les USA contrôlent tous les océans du monde, ce qu’aucune puissance du monde n’avait fait avant eux (« Maintenir le contrôle de la mer et le contrôle de l’espace est la base de notre pouvoir »), mais ils n’ont pas la capacité d’occuper l’Eurasie. Ils doivent donc diviser pour régner.

    Dans un premier temps, ils ont suscité en Europe de l’Est toute une série de « révolutions colorées » à la faveur desquelles ils ont tenté d’étendre l’OTAN jusqu’aux frontières de la Russie. Aujourd’hui, ils cherchent créer un “cordon sanitaire” tourné contre Moscou, coupant l’Europe en deux depuis la Baltique jusqu’à la mer Noire. Ce projet de “zone-tampon” a le soutien des États baltes, de la Pologne, de l’Ukraine et de la Bulgarie, mais se heurte aux réticences ou à l’opposition de la Hongrie, de la Serbie et de l’Autriche. L’instrumentalisation du coup d’État intervenu à Kiev en février 2014 entre évidemment dans ce cadre, tout comme l’actuelle tentative albano-islamo-mafieuse de déstabilisation de la Macédoine, qui vise à mettre en échec le projet « Turkish Stream », déjà approuvé par le nouveau gouvernement grec, qui permettrait aux Russes d’acheminer leur gaz vers l’Europe occidentale sans avoir à passer par l’Ukraine.

    C’est également dans cette optique qu’il faut situer le projet de Traité transatlantique, dont le but principal est de diluer la construction européenne dans un vaste ensemble inter-océanique sans aucun soubassement géopolitique, de faire de l’Europe de l’Ouest l’arrière-cour des États-Unis et d’enlever aux nations européennes la maîtrise de leurs échanges commerciaux au bénéfice de multinationales largement contrôlées par les élites financières américaines.

    La grande inconnue, c’est l’Allemagne. La plus grande hantise des Américains est l’alliance de la technologie et du capital allemands avec la main-d’œuvre et les ressources naturelles russes. « Unies, dit Friedman, l’Allemagne et la Russie représentent la seule force qui pourrait nous menacer, et nous devons nous assurer que cela n’arrive pas ». Pour l’heure, l’Allemagne semble s’incliner devant les diktats de Washington. Mais qu’en sera-t-il demain ?

    Au Proche-Orient, les choses se sont tellement compliquées depuis quelques mois que beaucoup de gens n’y comprennent plus rien. Là encore, quel est le jeu des Américains ?

    Les États-Unis ont de longue date mis en œuvre au Proche-Orient une « stratégie du chaos », visant à abattre les régimes laïcs au bénéfice des mouvements islamistes, afin de démanteler des appareils étatico-militaires qu’ils ne pouvaient contrôler, puis à remodeler toute la région selon des plans arrêtés bien avant les attentats du 11 Septembre. L’État islamique (« Daesh ») a ainsi été créé par les Américains, dans le cadre de l’invasion de l’Irak, puis s’est retourné contre eux. Les USA ont alors commencé à se rapprocher de l’Iran, ce qui a suscité l’inquiétude des monarchies du Golfe qui redoutent par-dessus tout l’influence régionale de Téhéran (d’où l’opération actuellement menée au Yémen contre les rebelles chiites). On a donc aujourd’hui trois guerres en une seule : une guerre suicidaire contre la Syrie, dans laquelle les Occidentaux sont les alliés de fait des djihadistes, une guerre des Américains contre l’État islamique, et une guerre des dictatures du Golfe et de la Turquie contre l’axe Beyrouth-Damas-Téhéran-, avec la Russie en arrière-plan.

    Et la France, dans tout ça ?

    Elle ne compte plus pour grand-chose. Elle se réclame de la laïcité, mais privilégie ses relations avec les pétromonarchies les plus obscurantistes. Concernant les migrants qui affluent par milliers depuis la Méditerranée – fuyant, non pas la misère ou la dictature, comme on le répète ici et là, mais la guerre civile et le chaos que les Occidentaux ont apportés chez eux –, elle se soucie plus de les empêcher de se noyer que de ne pas faire naufrage elle-même, plus de la façon des les accueillir que de les empêcher d’entrer. Les Allemands la regardent désormais de haut, les Espagnols et les Italiens n’en attendent plus rien, et les Anglais continuent à considérer le French bashing comme un sport national.
    Quant au Kremlin, il ne se fait plus d’illusions : la France ne peut plus avoir de politique étrangère digne de ce nom, puisqu’elle s’est aujourd’hui couchée devant les Américains. En témoignent de manière éloquente le refus de la France de livrer aux Russes les navires « Mistral » que ceux-ci avaient déjà payés, et le scandaleux boycott des cérémonies qui se sont déroulées à Moscou pour le 70e anniversaire de la défaite du Troisième Reich. De ce point de vue, la continuité de Sarkozy à Hollande est parfaite. L’UMP va devenir « les Républicains », tandis que le PS n’est déjà plus qu’un « parti démocrate » à l’américaine. Il n’y a plus qu’à rebaptiser « Maison blanche » le palais de l’Elysée, et tout sera parfaitement clair !

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 22 mai 2015)

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  • Le progrès ? Point final...

    Les éditions Ovadia viennent de publier un essai de Robert Redeker intitulé Le progrès ? Point final. Philosophe, Robert Redeker, qui vit sous protection policière depuis près d'une dizaine d'années à la suite de la publication d'un texte hostile à l'islamisme, est l'auteur de plusieurs ouvrages comme Egobody (Fayard, 2010) ou Le soldat impossible (Pierre-Guillaume de Roux, 2014).

     

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    " La religion du progrès – le progrès étant le second Occident, la seconde universalisation de l’Occident après le christianisme – est morte. Plus personne ne croit au Progrès, qui a pris il y a deux siècles la succession de Dieu comme objet de foi collective. Le progrès est la croyance en un accomplissent de l’humanité dans l’histoire selon une fin donnée d’avance (le bien, le vrai, le juste). Cet accomplissement est supposé avec le bonheur et la perfection de l’humanité. C’est pourquoi le progrès peut être tenu pour l’opium de l’histoire : l’idée qui occulte la réalité tout en faisant rêver, comme dans les projets de paix perpétuelle, à une illusoire et réconfortante réconciliation finale de l’humanité avec elle-même. Cette dissection du cadavre du progrès passe, en toute logique, par la radiographie des annexes du progrès : l’utopie, le totalitarisme. Comment le progrès, ce catéchisme de la raison, a-t-il pu, à la semblance du sommeil de la raison, engendrer des monstres ? La question de l’éclosion puis du trépas du progrès est en effet aussi une question politique. La société contemporaine est aux prises avec les produits de la décomposition du progrès. L’auteur de ce livre retrace la généalogie de cette foi dans le progrès, inspecte les causes de son trépas, dessine les traits d’un monde post-progressiste. Pour y parvenir, il convoque la philosophie, l’art, la sociologie et la théologie. "

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