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  • Boule de feu dans l'arc-en-ciel !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bernard Lugan, cueilli sur son blog et consacré aux violences qui visent les immigrés en Afrique du sud.

    Historien et africaniste réputé, Bernard Lugan, qui a publié au mois de mars un essai intitulé Osons dire la vérité à l'Afrique (Editions du Rocher, 2015), vient de voir ses cours à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan suspendus en raison des critiques qu'il a formulé à la suite de la visite du secrétaire d'état aux anciens combattants à Sétif en Algérie.

     

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    Boule de feu dans l'arc-en-ciel

    En Afrique du Sud, les dernières violences "xénophobes" ont pris une telle ampleur que le Malawi a décidé d'évacuer ses ressortissants et que le Mozambique a demandé fermement aux autorités sud-africaines d'assurer la protection de ses nationaux. Quant au président Zuma, il vient d'annuler une visite officielle à l'étranger afin de suivre l'évolution de la situation.

    Un peu partout dans le pays, notamment au Natal et dans la région de Johannesburg, les immigrés africains qu'ils soient  Malawites, Mozambicains, Somaliens, Zimbabwéens, Soudanais ou encore Nigérians sont en effet pris pour cible, lynchés ou forcés à se réfugier dans les camps militaires cependant que leurs biens sont systématiquement pillés. Au Natal, les pogroms ont été encouragés par le roi des Zulu et ailleurs dans le pays par le propre fils du président Zuma... Dans la "nation arc-en-ciel-", au pays de Nelson Mandela, des Noirs massacrent donc d'autres Noirs, et qui plus est, des Noirs immigrés... Voilà de quoi déstabiliser les bonnes âmes qui pensaient, la main sur le coeur et abreuvées de certitudes morales, qu'une fois le régime blanc d'apartheid balayé, les fontaines sud africaines allaient laisser couler le lait et le miel de la société post-raciale...

    Un peu plus d'un an après la mort de Nelson Mandela, le culte planétaire quasi religieux rendu à sa personne apparaît donc en total décalage avec les évènements. Le réel est en effet de retour -une fois de plus et comme toujours-, balayant au passage le mythe-guimauve de la « nation arc-en-ciel » fraternelle et ouverte au monde.

    Dans un pays où le chômage touche environ 40% des actifs et où le revenu de la tranche la plus démunie de la population noire est inférieur de près de 50% à celui qu’il était sous le régime blanc d’avant 1994, dans un pays où 18 millions de Noirs sur une population de 53 millions d’habitants, ne survivent que grâce aux aides sociales, le Social Grant, quoi d'étonnant à ce qu'éclatent des violences xénophobes, les étrangers étant accusés de prendre le travail des plus pauvres?

    L’échec économique sud-africain est en effet total -je développe ce point dans le chapitre IV de mon dernier livre Osons dire la vérité à l'Afrique-. Selon le Rapport Economique sur l’Afrique pour l’année 2013, rédigé par la Commission économique de l’Afrique (ONU) et l’Union africaine (en ligne) l’Afrique du Sud s’est en effet classée parmi les 5 pays « les moins performants » du continent sur la base de la croissance moyenne annuelle, devançant à peine les Comores, Madagascar, le Soudan et le Swaziland.

    Pris dans la nasse de ses propres mensonges, de ses prévarications, de ses insuffisances, le parti gouvernemental, l'ANC -le parti de Nelson Mandela-, ne pourra pas éternellement mettre en accusation le "régime d'apartheid" afin de tenter de dégager ses responsabilités dans la faillite de ce qui fut un pays prospère.

    D'autant plus qu'en Afrique du Sud, une presse libre existe. Et elle ne se prive pas d'écrire qu'en deux décennies, l'ANC a dilapidé le colossal héritage laissé par le régime blanc et a transformé le pays en un Etat du « tiers-monde » dérivant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violences, réalité encore en partie masquée par quelques secteurs ultraperformants, mais de plus en plus réduits.

    En France, faire un tel constat est considéré comme une insulte à la Nation arc-en-ciel et à la mémoire de Nelson Mandela.

    Bernard Lugan (Blog de Bernard Lugan, 18 avril 2015)



     
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  • Dictionnaire de la langue de con...

    Les éditions de l'Archipel viennent de publier un Dictionnaire de la langue de con signé par Gilbert Collard. Un dictionnaire qui vient, certes, après d'autres du même genre mais qui est loin d'être inutile pour autant. A consulter...

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    " Freud disait que, si l’on cède sur les mots, on finit par céder sur les choses. Depuis des années, la société française flotte, sans s’en rendre compte, sur un bassin sémantique qui contraint chacun – ou presque – à porter autour de la taille la même bouée du conformisme langagier.
    Cette paralysie idéologique du langage frappe notre démocratie. Nous sommes dans un univers construit par des mots le plus souvent issus d’un vocabulaire politiquement correct de gauche. Or, imposer ses mots, c’est imposer ses idées ; c’est ainsi qu’un clandestin n’est pas un clandestin mais un « sans-papier ». Ce poids des mots fait plier dans les têtes la vérité et la réalité, lesquelles sont pourtant intangibles : un homme de ménage cesse-t-il d’être un homme de ménage parce qu’on l’appelle « technicien de surface » ? Une cité de banlieue d’être une cité de banlieue parce qu’on l’appelle « quartier » ? Derrière les mots, le vide des mots, forteresse vide.
    Ce dictionnaire s’attache à recenser et décrypter avec humour ces mots dont le véritable objet est d’imposer une bien-pensance qui piège les citoyens et les empêche de penser. Aux mots couchés, ce livre crie : « Debout les mots ! » "

     

     

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  • Se situer à la confluence des revendications nationales et sociales...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la situation politique créée par les succès électoraux du Front national...

     

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    « L’Union des droites ? Une vieille ritournelle qui ne s’est jamais concrétisée ! »

    Depuis les dernières élections départementales, de nombreux commentateurs politiques évoquent la naissance du tripartisme. Est-ce véritablement une nouveauté, sachant qu’après-guerre il y avait en France un quadripartisme (PC-SFIO-MRP-RPF) ?

    C’était à l’époque de la IVe République. Sous la Ve République, la vie politique s’est résumée à l’alternance régulière entre deux blocs dominés chacun par un grand parti. Ce système était favorisé par un mode de scrutin majoritaire à deux tours qui semblait exclure l’arrivée au pouvoir d’un troisième prétendant. Mais ce système ne fonctionne plus dès qu’un tiers parti conquiert de façon durable plus de 25 % de l’électorat. Nous y sommes.

    Le FN a remporté plus de cinq millions de voix au premier tour des dernières élections départementales, contre 3,3 millions au PS et 3,2 millions à l’UMP. Au second tour, dans les 1.109 cantons où il était présent, il a fait en moyenne 35 %, se positionnant même entre 45 et 50 % dans 99 cantons. Cette performance laisse prévoir des résultats encore meilleurs aux régionales, qui doivent se dérouler à la proportionnelle. On peut donc considérer qu’environ un électeur sur trois vote aujourd’hui en faveur du FN, ce qui confirme que nous sommes entrés dans l’ère du tripartisme : le système politique se structure désormais autour de trois formations principales, attirant chacune entre un quart et un tiers des électeurs.

    Dès l’instant où le FN est susceptible d’être présent au second tour de la présidentielle, tout change pour les deux autres partis. Si Marine Le Pen accède au second tour, l’un d’entre eux n’y sera pas. Chacun d’eux doit donc chercher à s’imposer à l’autre dès le premier tour, ce qui implique de changer complètement de tactique et, pour commencer, d’accélérer le processus de désignation de son candidat. Parallèlement, l’élimination du FN devient le but principal des deux autres partis, leur espoir étant de revenir au statu quo ante – alors même que ce sont leurs échecs répétés qui ont fait d’eux, à leur corps défendant bien sûr, les meilleurs sous-marins de la Marine nationale !

    Ce tripartisme actuel ne serait-il pas finalement un nouveau bipartisme déguisé (FN contre UMPS) qui transcenderait définitivement le vieux clivage droite/gauche ?

    Le tripartisme ne peut être que provisoire. On ne connaît en tout cas aucun pays occidental de tradition bipartite où, depuis un siècle, un nouveau parti soit parvenu à exercer le pouvoir. Mais comment faire émerger un nouveau bipartisme ? Marine Le Pen se présente déjà comme seule alternative possible à « l’UMPS ». Mais il faut aussi noter que l’UMP recouvre en réalité deux partis : un parti conservateur souverainiste et un parti centriste libéral. Ces deux éléments ne tiendront pas longtemps ensemble. Il en va de même du PS, qui associe un parti social-libéral et un parti social-démocrate (les « frondeurs »). La logique voudrait que les libéraux de « droite » et de « gauche » se regroupent à terme, et que les souverainistes de l’UMP rejoignent le FN. On y gagnerait en clarté.

    À ce titre, quid de la fameuse « Union des droites », vieille antienne des milieux « nationaux » qui n’a jamais vu le jour, contrairement à l’Union de la gauche qui avait amené François Mitterrand au pouvoir, tout en réduisant l’allié communiste à l’état que l’on sait ?

    L’Union des droites est une vieille ritournelle qu’on entend depuis un siècle et demi, et qui ne s’est jamais concrétisée. L’idée sous-jacente est qu’en dépit de divergences mineures, toutes « les droites » pensent fondamentalement la même chose, ce qui est parfaitement faux. Pour le Front national, d’ailleurs, s’allier à droite, mais avec qui ? Sarkozy s’est déjà déclaré prêt à engager contre le FN une « lutte à mort ». Alors, s’allier avec Christine Boutin ? Avec Dupont-Aignan ? Pour gagner 0,05 % des voix ? Marine Le Pen a au contraire tout intérêt à se situer en dehors d’un clivage gauche-droite qui ne veut plus rien dire, et dont les classes populaires ne veulent plus entendre parler. Entre l’UMP, qui n’ose pas avouer qu’elle n’est plus gaulliste, et un PS qui n’ose pas avouer qu’il n’est plus socialiste, elle a tout intérêt à combattre simultanément ceux qui ont trahi la droite et ceux qui ont trahi la gauche, en récupérant d’un côté les déçus de la nation et de l’autre les déçus du socialisme. Son but principal à droite étant de plumer la volaille UMP, pendant que Manuel Valls, enfermé dans le cockpit, reste sourd aux cris des électeurs qui tambourinent à la porte.

    L’enracinement sociologique du FN (qui mobilise plus de 40 % du vote ouvrier) rappelle celui du Parti communiste à la fin des années 1960. Sa vocation majeure est de se situer au point de confluence des revendications nationales et des revendications sociales, ainsi que le gaullisme l’avait fait en son temps. C’est sans doute possible pour autant que Marine Le Pen se débarrasse définitivement des nostalgiques de tout poil et qu’elle résiste aux sirènes petites-bourgeoises qui voudraient la voir infléchir son programme économique et social dans un sens plus libéral.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 15 avril 2015)

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  • Un système qui rend fou...

    Les éditions du Seuil viennent de publier un essai de Vincent de Gaulejac et de Fabienne Hannique intitulé Le capitalisme paradoxant - Un système qui rend fou. Sociologue, Vincent de Gaulejac est notamment l'auteur de La société malade de la gestion (Seuil, 2005).

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    " « C’est paradoxal ! » : l’expression semble s’être banalisée. Elle exprime la surprise, l’étonnement, la colère parfois, devant des situations jugées incohérentes, contradictoires, incompréhensibles. Quelques formules glanées ici et là illustrent cette inflation du paradoxal : « Je suis libre de travailler 24 heures sur 24 », « Il faut faire plus avec moins », « Ici, il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions », « Je traite de plus en plus de travail en dehors de mon travail et inversement », « Plus on gagne du temps, moins on en a »

    L’ouvrage analyse la genèse et la construction de cet « ordre paradoxal ». Il explore les liens entre la financiarisation de l’économie, l’essor des nouvelles technologies et la domination d’une pensée positiviste et utilitariste. Il montre pourquoi les méthodes de management contemporain et les outils de gestion associés confrontent les travailleurs à des injonctions paradoxales permanentes, jusqu’à perdre le sens de ce qu’ils font.

    Enfin, cet ouvrage met au jour les diverses formes de résistance, mécanismes de dégagement ou réactions défensives mises en œuvre par les individus. Pour certains, le paradoxe rend fou. Pour d’autres, il est un aiguillon, une invitation au dépassement, à l’invention de réponses nouvelles, individuelles et collectives. "

     

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  • Antiracisme : une juste cause dévoyée à des fins politiciennes ?...

    Nous reproduisons ici une remarquable tribune d'Hervé Juvin, publiée par le Figaro et reproduite par La plume à gratter, dans laquelle il dénonce l'instrumentalisation de l'antiracisme par le gouvernement et ses effets destructeurs...

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    Antiracisme : une juste cause dévoyée à des fins politiciennes

    Et une loi sur la répression des propos racistes de plus. Qui peut être contre ? Après l’émotion suscitée par les crimes de janvier, dont l’un des objets manifestes est de terroriser ceux qui résistent à l’islamisation de la France, beaucoup peuvent pourtant s’interroger : est-ce la bonne réponse ?

    Les Français constatent chaque jour que les flux migratoires sont une réalité d’importance dont il devrait être licite de débattre. Or ils se souviennent qu’on ne leur a jamais demandé leur avis et que le changement d’origine de la population française, l’une des transformations majeures de la France au cours des trente dernières années, a été subi, tenu en lisière du débat démocratique, que ses effets n’ont jamais été évalués, et qu’il n’a jamais fait l’objet d’un vote ou d’une loi ; c’est un décret qui a autorisé le regroupement familial ! Ils posent de plus en plus ouvertement la question. Voilà pourquoi la loi s’efforce d’entretenir cette mystification qui est au cœur d’un discours bien rôdé depuis la récupération de la « Marche des Beurs » par SOS Racisme et la culpabilisation des Français, poursuivie par le rapport Tuot (Conseil d’État, 2014) : tout se passe bien, d’ailleurs il ne se passe rien, il est interdit de dire qu’il y a des problèmes. Tout se passe bien, et si ça se passe mal, c’est de votre faute !

    Le déni du réel dans lequel s’enfonce la France commence par la censure des mots. Sera-t-il possible de dire d’un Noir qu’il est noir, d’un Blanc qu’il est blanc, et qu’une soucoupe est une soucoupe ? L’idéologie de l’individu absolu répond que non. L’individu hors sol, que ne détermine rien, ni son origine, ni son âge, ni son sexe, ni sa foi, voilà l’idéal. Substituer l’individu abstrait, fiction juridique, aux hommes d’ici, des leurs et d’une histoire, voilà l’objet. Désintégrer ces liens, ces appartenances, ces communautés qui font de l’individu une personne, qui lui donnent une identité, voilà l’urgence !

    Nous sommes au cœur de la Grande Séparation moderne. La séparation de naguère passait dans l’espace, dans la langue et dans les mœurs, entre des sociétés humaines auxquelles elle assurait la liberté de se conduire, de choisir leur destin et d’approfondir cette diversité splendide des mœurs, des cultures et des croyances qui constitue la civilisation humaine, qui n’est pas si elle n’est pas plurielle ; « il n’y a pas de civilisation s’il n’y a pas des civilisations » (Claude Lévi-Strauss). La séparation moderne met fin à cette diversité des sociétés humaines et coupe l’individu de toutes les déterminations par lesquelles l’histoire, la nation, la culture ou la religion faisaient de lui le membre d’une communauté, l’acteur d’une société et un citoyen responsable. Comme l’analyse depuis longtemps Marcel Gauchet, il n’y a que des individus qui ont des droits, et rien d’autre ne peut les singulariser ; voilà l’idéologie moderne, voilà ce qui réalise la grande séparation d’avec l’histoire comme avec la nature, voilà comment le droit entreprend d’en finir avec les nations, de dissoudre les peuples, et d’étouffer la démocratie au nom de l’Homme nouveau.

    Le paradoxe est double. D’abord, l’antiracisme, au nom de l’égalité et du droit à la différence, est porteur d’une indifférenciation destructrices des cultures et des identités, à la fin de la diversité des sociétés humaines. Il promeut ce qu’il veut combattre : l’avènement d’un modèle occidentaliste qui entend faire du monde une grande Amérique au nom de l’universel. Est-ce le destin de tout Malien, de tout Malgache, de tout Algérien de devenir un Français comme les autres ? C’est que l’antiracisme confond inégalité et différence. Il affirme que la nature fait des hommes tous les mêmes, sans percevoir que ce naturalisme est la négation du travail patient, millénaire, des cultures pour se distinguer, se singulariser et se transmettre. A cet égard, les formes dévoyées de l’antiracisme constituent un anti-humanisme ou, si l’on veut,  une expression de la haine contre la culture qui trouve actuellement des expressions inédites dans le monde d’Internet, du management et du transhumanisme. Voilà qui conduit à la négation des cultures, qui ne peuvent vivre que dans un certain degré de séparation avec d’autres cultures, dans une certaine unité interne assurée par des frontières, l’éloignement, les identités singulières.

    Dévoyer un grand et juste combat à des fins politiciennes est plus que méprisable, c’est dangereux. la négation de la condition humaine, qui est toujours enracinée dans un milieu, dans un contexte, dans une mémoire, fait l’impasse sur la question du moment : Comment faire société entre nous ? La Nation répondait : quelques soient leur origine, leur foi, et leurs idées, la France unit tous ceux qui la préfèrent. Le couvercle de la nation tenait ensemble ce que tout le reste séparait. La réponse disparaît, avec cette grande séparation qui nous dépouille de ce qui fait de nous des Français, les hommes de cette terre et des nôtres, pour en finir avec toute résistance au nouvel ordre mondial, du droit, du contrat et du marché.

    Et nous en sommes là, à la montée d’une police des idées, des mots et de la pensée, qui pourrait bien réussir ce prodige paradoxal : faire de la race ce qu’était le sexe au XIXème siècle, ce à quoi il est tellement interdit de penser et de dire qu’on y pense toujours et qu’on ne voit plus qu’elle. L’inflation de l’antiracisme produisant le racisme ? Prodige assez banal des politiques médiocres qui pensent changer le réel par décret et se garder des choses en supprimant les mots.

    Hervé Juvin (Le Figaro, 17 avril 2015)

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  • Les snipers de la semaine... (104)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site du Journal du dimanche, Régis Debray dézingue la réforme du collège proposée par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale...

    Régis Debray : "La réforme du collège, un progressisme pour les nuls"

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    Najat Vallaud-Belkacem et Régis Debray

     

    - sur le site du Monde, Jean-Claude Pacitto et Philippe Jourdan flingue avec brio la gauche en révélant sa véritable origine historique...

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    Barras et Cambadélis

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