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  • Stratégies maritimes au XXIème siècle...

    Les éditions Nuvis  viennent de publier Stratégies maritimes au XXIème siècle - L'apport de l'amiral Castex, un essai Lars Wedin, introduit par Martin Motte. Ancien officier de la marine suédoise, Lars Wedin est chercheur auprès de l'Institut Français d'Analyse Stratégie et est l'auteur de Marianne et Athéna - La pensée militaire française du XVIIIème siècle à nos jours (Economica, 2011).

     

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    " La mer est de plus en plus importante. La globalisation mène à une maritimisation du monde. Les communications maritimes et les ressources de la mer sont vitales pour nos sociétés. Or, la mer est aussi un lieu de confrontation où des valeurs énormes sont en jeu. Les marines de guerre deviennent donc la première ligne de défense. En conséquence, la stratégie maritime et la stratégie navale sont plus importantes que jamais. Ainsi, les nouveaux enjeux de la mer exigent le renouvellement de ces stratégies.
    Ce livre offre, à partir des théories de l’amiral CASTEX – le plus grand stratégiste français – des nouvelles pistes pour la pensée stratégique dans le domaine maritime.
    L’amiral ROGEL, chef d’état-major de la marine écrit dans sa préface : « Nous traversons une période caractérisée plus que jamais par la complexité et l'incertitude. Malgré cette incertitude (mais surtout à cause d'elle), il conviendra dans les années à venir de se montrer particulièrement vigilants à préserver la cohérence de nos choix capacitaires avec nos ambitions en matière de défense et de sécurité. A travers la grille d'analyse qu'elle nous propose, l'étude réalisée par Lars WEDIN apporte des éclairages qui pourront utilement venir appuyer cette réflexion ». "

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  • A propos du communautarisme...

    Julien Rochedy était reçu le 23 avril 2015 par Martial Bild, dans le journal de TV Libertés. Ancien responsable du Front national de la jeunesse, Julien Rochedy a récemment publié une tribune décapante sur son blog dans lequel il défend une approche communautariste de la réalité française...

    A ne pas manquer !

     

     

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  • Influentia...

    Les éditions Lavauzelle viennent de publier sous la direction de Ludovic François et de Romain Zerbib un ouvrage intitulé Influentia - La référence des stratégies d'influence. Les 22 auteurs des différents chapitres sont des chercheurs ou des praticiens de l'influence stratégique.

     

     

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    " Êtes-vous sous influence ? INFLUENTIA est le premier ouvrage entièrement dédié au décryptage des stratégies d'influence (relations publiques, lobbying, publicité, gestion de crise, communication politique, etc.). Les organisations, qu'elles soient politiques ou économiques, évoluent au sein d'un environnement de plus en plus instable et complexe dans lequel, pour se développer, elles doivent provoquer des attitudes favorables. Quelles armes, outils et méthodes utilisent-elles pour maintenir leur position et influer sur les marchés ou façonner l'opinion? Comment orientent-elles les comportements des élus, des citoyens et des consommateurs ? Comment imposent-elles des idées et des convictions ? Au-delà des questions techniques, l'ouvrage s'intéresse également aux problématiques éthiques que soulève l'omniprésence des professionnels de l'influence dans notre société ultra médiatisée. INFLUENTIA réunit les plus grands experts sur le sujet et lève le voile sur cet aspect souvent méconnu de la mondialisation. "

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  • Le refus de désigner l’ennemi ne le fait pas disparaître...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la question de la guerre et de l'ennemi...

     

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    « Le refus de désigner l’ennemi ne le fait pas disparaître. »

    De longue date, la guerre obéissait à des règles plus ou moins écrites. Au cours de l’histoire, théologiens chrétiens et musulmans ont même théorisé le concept de « guerre juste ». Aujourd’hui, malgré la révérence obligée au « droit international », la plupart des États semblent s’en affranchir complètement. La guerre a-t-elle changé ?

    Le trait le plus frappant, par rapport à la « guerre en forme » dont parlait Vattel au XVIIIe siècle, c’est la fin des distinctions traditionnelles entre les combattants et les civils, le front et l’arrière, la police et l’armée, l’intérieur. La distinction entre combattants et civils s’effaçant, la proportion de civils tués au cours des guerres augmente de façon drastique. L’armée conduit des guerres qualifiées désormais d’« opérations de police internationale », tandis que les policiers se voient de plus en plus confier des tâches militaires. Finalement, c’est la frontière entre l’état de guerre et l’état de paix qui disparaît, puisque les guerres ne font plus l’objet d’une déclaration en bonne et due forme, et qu’elles se poursuivent une fois que les armes se sont tues, par le biais des diverses formes de « réparations » ou de « rééducation » des populations.

    L’une des causes de ce brouillage, c’est le retour des « guerres justes », c’est-à-dire des guerres à « juste cause » (justa causa), par opposition aux guerres classiques de l’ère westphalienne, qui étaient des guerres à « juste ennemi » (justus hostis). Dans les guerres justes, l’ennemi n’est plus un adversaire du moment, dont on peut éventuellement comprendre le point de vue, mais une figure du Mal, un criminel qu’on ne cherche pas seulement à vaincre, mais à éradiquer. La guerre juste des temps modernes, c’est la guerre idéologique où chaque camp se considère comme l’unique représentant du Bien. Contre le Mal, tout est permis, puisqu’on ne saurait négocier ou conclure un accord de paix avec lui. L’attaque préventive devient du même coup justifiée, tandis que le respect mutuel devient coupable : « Aucun respect mutuel ne peut unir des combattants bien près de se dénier les uns aux autres la qualité d’hommes » (Hervé Juvin).

    Les stratèges calquent souvent l’idée des conflits à venir sur le modèle de ceux qui ont déjà eu lieu, ce qui leur vaut en général de grands déboires. Quelles seront les guerres de demain ?

    De même que le refus de désigner l’ennemi ne le fait pas disparaître, la fuite hallucinée devant l’idée même de puissance ne nous fait pas aller vers la paix, mais vers une transformation de la guerre. Les guerres inter-étatiques ne sont déjà plus les plus nombreuses. S’y ajoutent les guerres intra-étatiques, infra-étatiques ou para-étatiques, tous conflits dits « de basse intensité » qui n’ont pas fait moins de 30 millions de morts depuis 1945. Ajoutons-y les guerres asymétriques, les guerres pour les ressources naturelles, les guerres spatiales, les guerres cybernétiques. La récente cyberattaque contre TV5 a déjà donné une idée des conséquences d’une offensive similaire contre la tour de contrôle d’un aéroport, ou contre une place boursière internationale, voire la « déconnexion » brutale d’une ville ou d’un pays tout entier.

    En dépit de son organisation en réseaux, qui équivaut à une déterritorialisation, le terrorisme se situe dans le sillage de la « petite guerre », ainsi qu’on dénommait autrefois la guerre des partisans. Terroristes et partisans sont des « irréguliers », qui ne portent pas d’uniforme et ne peuvent être immédiatement distingués du reste de la population, ce qui leur vaut d’être considérés comme des criminels ou des « pirates », contre qui les forces armées sont tenues d’entreprendre des opérations de police. Le terrorisme frappe les esprits, non en raison du nombre de ses victimes (qui est relativement peu élevé en comparaison des autres conflits armés), mais de son caractère spectaculaire et insaisissable (les terroristes peuvent être partout), son principe étant que le message se confond avec le dommage. « Un attentat terroriste fait toujours moins de victimes qu’il n’a de spectateurs, d’où la relation intime et traumatisante qui s’établit entre le terrorisme et l’opinion […] Ce qui veut dire que les médias font eux-mêmes partie de la terreur. En ce sens, le terrorisme est bien le fils de la société de consommation et du spectacle », écrit très justement Georges Maurice.

    Les guerres « économiques » ne seraient-elles pas les plus meurtrières, parce que généralement plus discrètes ?

    La théorie « de la paix démocratique », qui remonte au Projet de paix perpétuelle (1795) de Kant, repose sur l’idée souvent répétée que les démocraties ne se font pas la guerre entre elles. Les auteurs libéraux en déduisent que la démocratisation est intrinsèquement facteur de paix (sans trop s’attarder sur les moyens belliqueux employés par ceux qui prétendent apporter la démocratie à des pays réputés l’ignorer, avec pour seul résultat d’instaurer la guerre civile et le chaos). C’est ignorer à la fois la réalité historique (la guerre anglo-américaine de 1812, la guerre hispano-américaine de 1898) et l’importance des guerres économiques et commerciales qui opposent tous les jours les démocraties, démentant du même coup les rêveries sur les effets pacificateurs du « doux commerce ». Et ne disons rien de la guerre résultant du soft power, de l’invasion technologique, des flux d’images, de la captation des imaginaires. Les affaires sont bien la poursuite de la guerre par d’autres moyens. Le même mouvement qui universalise le contrat et le marché conduit à la guerre de tous contre tous.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 21 avril 2015)

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  • Aux sources de l'identité européenne...

    A l'occasion de la tenue ce jour, à Paris, du colloque de l'Institut Illiade, la revue Livr'arbitres publie son deuxième numéro hors-série qui comporte les textes des interventions de la plupart des conférenciers. Un numéro à ne pas manquer, notamment pour ceux qui n'ont pas pu être présents.

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    L'art européen, par Alain de Benoist

    La dissidence par la beauté, par Javier Portella

    L'écrivain face au sacré, par Christopher Gérard

    Polyphonie du monde, par Jean-François Gautier

    L'amour et l'occident, par Rémy Martin

    Hauts lieux européens, par Philippe Stein et Adriano Scianca

    Abécédaire culturel européen

     

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  • Les droits de l'homme tuent...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une excellente chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 23 avril 2015 et consacrée à la crise migratoire en Méditerranée ainsi qu'à ses causes...

     

     

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