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  • Le roman vrai d'un fasciste français...

    Les éditions La manufacture de livres publient cette semaine une enquête de Christian Rol intitulée Le roman vrai d'un fasciste français. Journaliste, Christian Rol a publié Une vie ordinaire (Denoël, 2011), le témoignage de Maxime Brunerie, l'homme qui a tiré sur Jacques Chirac, le 14 juillet 2002.

     

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    " Le 4 mai 1978, Henri Curiel, militant communiste et anti-colonialiste, est abattu à son domicile parisien. Le 20 septembre 1979, Pierre Goldman, figure de l'extrême gauche des années 70, est tué par balles à bout portant à quelques mètres de chez lui dans le 13e arrondissement. Ces assassinats qui ne seront jamais élucidés sont signés par une organisation d'extrême droite inconnue : Honneur de la Police. En 2012, peu avant de mourir, un individu discret revendique - à visage couvert - sa participation à l’assassinat de Pierre Goldman. Quant à l’autre « exécution » dont il assume la paternité auprès de quelques proches, elle est pour la première fois révélée dans ce livre.

    Camelot du roi et membre de l'Action française à 14 ans, René Resciniti de Says est un ancien parachutiste. Parti guerroyer dans les Phalanges libanaises, et en Afrique aux côtés de Bob Denard, il a également été « instructeur militaire »  en Amérique latine : un “affreux”. Loin d’être un nervi au front bas, mais ne dédaignant pas l’étiquette de “voyou “,  Resciniti de Says est un authentique marquis italien né des noces bâclées entre une mère chanteuse lyrique et un père aventurier parti très tôt du domicile conjugal sur les Champs-Élysées. En outre, s’il est « monarchiste », dandy aux élégances onéreuses, ses amitiés, elles, ne le sont pas toujours… et sa conduite non plus. La personnalité baroque de René Resciniti de Says - ce lettré peut déclamer des vers, ivre devant l’Institut après une nuit à se battre - sa vie et sa complexité nous épargnent l’écueil du registre « fana-mili facho » réducteur et sclérosant. D’abord, parce qu’il ne fut pas que cela. Sa vie nous renvoie aussi bien au cinéma qu’à la littérature, deux registres qu’il prisait tant. Où l’on passe allègrement des Quatre Cents Coups à la Fureur de vivre à la langue d’Audiard d’un Paris interlope, à Beyrouth sous le feu ; et aux personnages de Blondin à qui il ressemblait tellement à la fin de son existence.

    Christian Rol revient sur les assassinats commandités au plus niveau, mais au delà du document choc et de l’affaire d’État, ce livre nous fait découvrir une jeunesse agitée au cœur des groupuscules politiques de droite : Occident, Ordre Nouveau et l’Action Française, qui firent le coup de poing au sein Quartier latin des années 60 et 70 ; et qui furent un vivier riche en gros bras pour les services parallèles du pouvoir de l’époque et en futur leaders de la France d’aujourd’hui. Il donne là un « roman vrai » d’un personnage picaresque avec qui nous voyageons d’un monde à l’autre en embrassant un destin hors norme. “Roman“ signifiant qualité d’écriture, densité et exigence littéraire destinées à coller au personnage. "

     

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  • Comment l'antiracisme empêche le débat sur le multiculturalisme...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Mathieu Bock-Côté, cueilli sur Figarovox et consacré à l'antiracisme comme instrument idéologique destiné à faire taire les détracteurs du multiculturalisme...

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    Comment l'antiracisme empêche le débat sur le multiculturalisme

    Les attentats du 7 janvier n'ont finalement pas provoqué de grand réveil politique en France. La prise de conscience patriotique s'est vite dissipée, la haine de soi est revenue. On avait déjà remarqué que la lutte contre l'islamisme s'était transformée en lutte contre l'islamisme et l'islamophobie, comme s'il fallait équilibrer les maux à tout prix. L'islamisme a vite été laissé de côté: on a parlé du terrorisme en général, en évitant de le caractériser, pour éviter de stigmatiser. On avait aussi noté que la France s'était finalement reconnue responsable de la haine à son endroit d'une partie de la jeunesse immigrée en se déclarant coupable d'apartheid.

    Le dispositif pénitentiel qui pousse à croire bien méritée la haine anti-occidentale fonctionne comme jamais. C'est à cette lumière qu'il faut comprendre l'offensive annoncée du gouvernement de Manuel Valls contre le «racisme.»

    L'époque se veut en lutte contre le racisme. On comprend naturellement pourquoi et cette lutte a sa part de légitimité. Mais on sait aussi qu'elle a été depuis un bon moment détournée. N'est-elle pas utilisée avec une légèreté déconcertante pour en finir avec un contradicteur gênant, pour l'expulser des médias, ou encore, pour censurer certaines analyses remettant en question la vision officielle et bucolique du vivre-ensemble multiculturel? L'accusation de racisme servira à marquer publiquement et à disqualifier définitivement un homme politique ou un intellectuel commentant avec trop de franchise les dégâts du multiculturalisme. Elle permettra aussi de reléguer dans les marges de l'espace public les défenseurs de l'identité nationale, toujours suspectés du pire.

    On pourrait parler d'une extension du domaine du racisme. Et quiconque jette un œil dans la sociologie antiraciste d'inspiration américaine en verra l'ampleur. Elle repose sur une thèse forte: la structure même des sociétés occidentales, serait raciste, en ce sens qu'elle institutionnaliserait, en les dissimulant sous le masque de l'universalisme, les avantages d'une majorité historique «blanche». La sociologie antiraciste parle alors de racisme universaliste. En France, on dénoncera par exemple les «mensonges» de l'égalité républicaine qui favoriserait de manière systémique les «Français de souche». Inversement, ceux qui distinguent entre les cultures et se demandent lesquelles sont compatibles sur un même territoire, et lesquelles ne le sont peut-être pas, tant elles sont différentes, seront accusés de racisme différentialiste.

    La sociologie antiraciste en arrive ainsi à conceptualiser une société raciste sans «racistes». Il suffirait toutefois de participer à sa reproduction pour se rendre coupable de racisme sans le savoir et sans même le vouloir. Celui qui refuse, par exemple, la discrimination positive, sera accusé de s'opposer à un mécanisme visant à corriger les inégalités structurelles causées par le racisme occidental. Celui qui, quant à lui, plaidera pour une réduction significative de l'immigration subira la même accusation: n'entend-il pas maintenir l'hégémonie d'un groupe ethnique majoritaire dans nos sociétés, alors qu'il faudrait plutôt le dépouiller de ses privilèges institutionnels et culturels? À terme, c'est la simple remise en question de la sociologie antiraciste qui sera assimilée au racisme.

    Des pans de plus en plus grands de la réalité tombent sous l'accusation de racisme simplement à travers un jeu de définitions de plus en plus agressif.

    On aura compris que le racisme n'est aussi qu'à sens unique - il représente un système de domination qui pousse à l'exclusion et à la discrimination contre les minorités issues de l'immigration. Mais les minorités ne pourraient jamais s'en rendre coupable, et on refusera par exemple de prendre au sérieux le rap des banlieues où s'exprime pourtant la véritable haine raciale en France. La situation est presque loufoque. D'un côté, on étend sans cesse la définition du racisme pour continuer à combattre les sociétés occidentales en son nom, alors qu'il ne trouve plus d'échos que dans les marges les plus éloignées de la vie sociale, au point même d'être souvent dénoncé dans les partis qu'on dit «d'extrême-droite». De l'autre, on refusera de voir le racisme lorsqu'il s'exprime crument et brutalement chez certaines franges de la population immigrée. Au pire, il ne serait rien d'autre chez eux qu'un réflexe de défense.

    On comprend dès lors la portée de la législation qui s'en vient.

    La dissidence devant le multiculturalisme était déjà psychiatrisée à travers la multiplication des phobies dépistées chez ses contradicteurs. Elle sera désormais potentiellement criminalisée. On devine ainsi ce que les associations antiracistes les plus zélés sauront faire de ces nouvelles dispositions juridiques. Ne faudrait-il pas plutôt remettre en question la sociologie antiraciste et plus largement, cette fâcheuse manie qui consiste à accuser les sociétés occidentales d'être historiquement coupables de crimes si abjects à l'endroit de la diversité qu'elles ne pourront les expier qu'en se convertissant au multiculturalisme. Chose certaine, la restriction de la liberté d'expression, ici, sert bien moins la lutte contre le racisme que la diabolisation de ceux qui ne croient pas les sociétés occidentales coupables d'exister.

    Mathieu Bock-Côté (Figarovox, 20 avril 2015)

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  • Suffirait-il d'aller gifler Jean d'Ormesson pour arranger un peu la gueule de la littérature française ?...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux publient cette semaine un pamphlet de Romaric Sangars intitulé Suffirait-il d'aller gifler Jean d'Ormesson pour arranger un peu la gueule de la littérature française ?... Journaliste et critique littéraire, Romaric Sangars anime avec Olivier Maulin le Cercle Cosaque.

     

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    "« Se montrent ici tous les signes du sacrilège : on brade l’excellence, on transige à tous les degrés, on laisse l’Everest aux touristes . Car qu’incarne Jean d’Ormesson ? Tout compte fait presque rien. Ce qu’il a produit n’est qu’un incessant bavardage dénué du moindre style mais glaviotant avec gourmandise une érudition de surface n’ayant d’autre effet que de se donner un air philosophe et charmant à l’heure du thé, entouré de trois vieilles filles du centre-droit, sans s’apercevoir, ravi de gloussements divers, qu’à l’extérieur : le monde s’écroule. Surtout, cette littérature-tapisserie dont les motifs se trouvent si mal à propos se tricote à partir des pelotes les plus tièdes. Dès qu’il est question de gouffre ou de points fondamentaux, Jean d’Ô s’éclipse, sceptique, avec un sourire poli, et s’en va prendre le thé ailleurs. S’il s’agissait d’insouciance... Mais dans les circonstances qui sont les nôtres, ça confinerait presque à la lâcheté. Et nous crevons de cette lâcheté. Aussi faudrait-il voir à éviter de continuer à épingler des médailles au revers de ceux qui s’y replient avec tant de fatuité . Quoi qu’il en soit, grevée de Jean d’Ormesson, il est évident que la souveraineté de La Pléiade, l’une des dernières institutions à témoigner de la haute vocation littéraire et normative française, se trouve sérieusement abaissée, et l’on ne peut attribuer complètement au hasard le fait que ce nouvel abaissement d’une souveraineté se trouve lié au descendant d’un régicide... »"

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  • Faut-il renoncer à nos libertés pour sauvegarder la "liberté" ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 21 avril 2015 et consacrée aux différentes lois liberticides que prépare actuellement le gouvernement...

     

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  • Obertone et la France Orange mécanique...

    Les éditions Ring viennent de publier une édition augmentée de La France Orange mécanique, l'enquête de Laurent Obertone. Journaliste et écrivain, bête noire de la bien-pensance, Laurent Obertone est également l'auteur d'une enquête percutante sur le système de conditionnement médiatique, La France Big brother, ainsi que d'un récit puissant consacré à la tuerie d'Utøya...

    France Orange mécanique.jpg

    " Chaque jour en France :

    450 violences sexuelles hors ménage
    1 360 violences physiques hors ménage
    4 800 voitures vandalisées
    20 000 atteintes aux biens
    33 000 crimes et délits

    « Le problème, c'est que des gens lisent ce livre »
    Apolline de Malherbe, Canal+

    Jailli des rotatives un matin d'hiver, le livre que vous tenez entre vos mains allait dynamiter le mur du silence et devenir, en quelques semaines, un véritable phénomène de société aux retombées médiatiques internationales. Première photographie haute définition de la réalité criminelle française, cette enquête pulvérise pour la première fois les tabous du laxisme judiciaire, de l'ultraviolence, et de la part de l'immigration dans l'insécurité. Soutenu massivement par la population, les forces de l'ordre et les victimes, cet objet de scandale reste à ce jour le document d'investigation criminel le plus lu de l'Histoire de l'Hexagone. Le livre orange aux 200 000 lecteurs revient dans une édition très augmentée, pour livrer le témoignage définitif de la guerre civile en cours. "

     


    Pourquoi a-t-on voulu détruire Laurent Obertone ? par Editions_Ring

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  • L'univers esthétique des Européens...

    Le premier colloque de l'Institut Illiade, fondé en la mémoire de Dominique Venner, se déroulera le 25 avril 2015, à partir de 14 heures, à la Maison de la Chimie à Paris (28 Rue Saint Dominique, 7ème arrondissement).

    En consacrant ce premier colloque à « l’univers esthétique des Européens », l’Institut Iliade entend affirmer la singularité et la richesse de notre patrimoine commun. Pour y puiser la source et les ressources d’une affirmation sereine, mais déterminée, de notre identité européenne, aujourd’hui menacée par des civilisations autres.

    Avec les interventions d’Alain de Benoist (« L’art européen, un art de la représentation »), Slobodan Despot (« L’art européen et le sentiment de la Nature »), Christopher Gérard (« La beauté et le sacré »), Jean-François Gautier (« La polyphonie du monde »), Javier Portella (« La dissidence par la beauté ») et des présentations de hauts lieux européens (Duarte Branquinho, Adriano Scianca, Philip Stein, Marie Monvoisin).

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