Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Bienvenue dans la crise du monde...

    Dans cette chronique, mise en ligne sur Realpolitik.tv,  Hervé Juvin annonce une nouvelle vague de colonisation provoquée par la finance mondiale. Désormais, les fonds spéculatifs investissent massivement dans les biens réels (terres arables, métaux rares, énergie,...)...

     


    Hervé Juvin : "Bienvenue dans la crise du monde" par realpolitiktv

    Lien permanent Catégories : Economie, Géopolitique, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Lucien, Robert, Pierre-Antoine et les autres...

    Les éditions Auda Isarn publient d'ici la fin du mois une anthologie d'articles tirée de la célèbre, et sulfureuse, revue Je suis partout, qui regroupait avant-guerre les plumes les plus talentueuses de la droite révolutionnaire (pour reprendre la terminologie de Zeev Sternhell) : Lucien Rebatet, Robert Brasillach, Pierre-Antoine Cousteau, Georges Blond, Claude Roy, Jean Fontenoy. Un ouvrage, préfacé par Philippe d'Hugues, qui viendra utilement complété l'étude qu'avait consacrée Pierre-Marie Dioudonnat à ce journal : Je suis partout - 1930-1944 (La Table ronde, 1987).

     

     

    Je suis partout.jpg

    "On l’attendait depuis 68 ans ! Une anthologie de près de 700 pages des meilleurs articles (politiques, culturels) de l’hebdomadaire Je Suis Partout, couvrant toute l'histoire du journal (de 1932 à 1944). Retrouvez Robert Brasillach, Lucien Rebatet, Pierre-Antoine Cousteau, Céline, Henry de Montherlant, Jacques Perret, Thierry Maulnier, Lucien Combelle, Jean Azéma et bien d’autres signatures prestigieuses. Avec, cerise sur le cake, une cinquantaine de dessins (notamment du génial Ralph Soupault)."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Un sentiment de dépossession...

    Vous pouvez regarder ci-dessous un extrait de l'émission de Frédéric Taddeï, Ce soir ou jamais, diffusée le 7 février 2012 sur France 3. Richard Millet tient des propos assez tranchants sur la perte d'identité de son pays. En face, chez les autres invités, on commente ses propos avec la commisération qu'on accorde à un malade qui ne sait pas ce qu'il dit... et on passe à autre chose...

    Lien permanent Catégories : Débats, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Les snipers de la semaine... (38)

     

     

    Diana Rigg.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Frédéric Rouvillois mouche le candidat-président Sarkozy et ses promesses de référendums...

    Don Juan des urnes

    carton rouge.jpg

    - sur Causeur, toujours, Jacques Déniel, directeur de cinéma, flingue The Artist, produit français suffisamment aseptisé pour bien s'exporter aux Etats-Unis...

    The Artist, une bluette compassée

    The Artist.jpg


     

     

    Lien permanent Catégories : Snipers 0 commentaire Pin it!
  • La France serait-elle suicidaire ?...

    Nous reproduisons ci-dessous l'appel d'un collectif d'écrivains et de philosophes, publié dans Le Monde (9 février 2012), qui prend la défense des humanités et de la culture générale, forcément inutiles dans un monde dominé par l'idée de rentabilité...

     

    suicide.jpg

     

    En renonçant aux humanités classiques, la France renonce à son influence

    Est-ce que la France serait devenue suicidaire ? En quelques mois, plusieurs sentences sans appel sont tombées, sans qu'on sache vraiment qui est à la manoeuvre : suppression de la culture générale à l'entrée de Sciences Po ; invention, digne des Monty Python, d'un concours de recrutement de professeurs de lettres classiques sans latin ni grec ; disparition de l'enseignement de l'histoire-géographie pour les terminales scientifiques...

    Autant de tirs violents, sans semonce, contre la culture et contre la place qu'elle doit occuper dans les cerveaux de nos enfants et des adultes qu'ils seront un jour. Une place qu'on lui conteste aujourd'hui au nom du pragmatisme qu'impose la mondialisation. Mais quel pragmatisme, au moment où, partout dans le monde, de la Chine aux Etats-Unis, l'accent est mis sur la culture et la diversité de l'éducation, le fameux soft power ?

    En bannissant des écoles, petites ou grandes, les noms mêmes de Voltaire et de Stendhal, d'Aristote et de Cicéron, en cessant de transmettre le souvenir de civilisations qui ont inventé les mots « politique », « économie », mais aussi cette magnifique idée qu'est la citoyenneté, bref, en coupant nos enfants des meilleures sources du passé, ces « visionnaires » ne seraient-ils pas en train de compromettre notre avenir ?

    Le 31 janvier s'est tenu à Paris, sous l'égide du ministère de l'éducation nationale, un colloque intriguant : « Langues anciennes, mondes modernes. Refonder l'enseignement du latin et du grec ». C'est que l'engouement pour le latin et le grec est, malgré les apparences, toujours vivace, avec près de 500 000 élèves pratiquant une langue ancienne au collège ou au lycée. Le ministère de l'éducation nationale a d'ailleurs annoncé à cette occasion la création d'un prix Jacqueline de Romilly, récompensant un enseignant particulièrement novateur et méritant dans la transmission de la culture antique. Quelle intention louable !

    Mais quel paradoxe sur pattes, quand on considère l'entreprise de destruction systématique mise en oeuvre depuis plusieurs années par une classe politique à courte vue, de droite comme de gauche, contre des enseignements sacrifiés sur l'autel d'une modernité mal comprise. Le bûcher fume déjà. Les arguments sont connus. L'offensive contre les langues anciennes est symptomatique, et cette agressivité d'Etat rejoint les attaques de plus en plus fréquentes contre la culture dans son ensemble, considérée désormais comme trop discriminante par des bureaucrates virtuoses dans l'art de la démagogie et maquillés en partisans de l'égalité, alors qu'ils en sont les fossoyeurs.

    Grâce à cette culture qu'on appelait « humanités », la France a fourni au monde certaines des plus brillantes têtes pensantes du XXe siècle. Jacqueline de Romilly, Jean-Pierre Vernant, Pierre Vidal-Naquet, Lucien Jerphagnon, Paul Veyne sont pratiqués, cités, enseignés dans toutes les universités du globe.

    A l'heure du classement de Shanghaï et dans sa tentative appréciable de donner à la France une place de choix dans la compétition planétaire du savoir et de la recherche, la classe politique semble aveuglée par le primat accordé à des disciplines aux retombées économiques plus ou moins aléatoires.

    Le président de la République, pour qui les universités américaines constituent un modèle avoué, devrait méditer cette réalité implacable, visible pour qui fréquente les colloques internationaux ou séjourne durablement aux Etats-Unis. Que ce soient les prestigieuses universités de l'Ivy League (Harvard, Yale, Princeton...) ou celles plus modestes ou méconnues d'Iowa ou du Kansas, toutes possèdent leur département de langues anciennes.

    Comment l'expliquer ? Par cette simple raison qu'une nation puissante et ambitieuse ne s'interdit rien et surtout ne fait aucune discrimination entre les disciplines, qu'elles soient littéraires ou scientifiques. Ce fameux soft power, ou « puissance douce », consiste à user d'une influence parfois invisible, mais très efficace, sur l'idéologie, les modes de pensée et la politique culturelle internationale. Les Etats-Unis, en perte de vitesse sur le plan économique, en ont fait une arme redoutable, exploitant au mieux l'abandon par l'Europe de cet attachement à la culture.

    Pour Cicéron, « si tu ne sais pas d'où tu viens, tu seras toujours un enfant. » C'est-à-dire un être sans pouvoir, sans discernement, sans capacité à agir dans le monde ou à comprendre son fonctionnement.

    Voilà la pleine utilité des humanités, de l'histoire, de la littérature, de la culture générale, utilité à laquelle nous sommes attachés et que nous défendons, en femmes et hommes véritablement pragmatiques, soucieux du partage démocratique d'un savoir commun.

    Romain Brethes, Barbara Cassin, Charles Dantzig, Régis Debray, Florence Dupont, Adrien Goetz, Marc Fumaroli, Michel Onfray, Christophe Ono-dit-Biot, Jean d'Ormesson, Erik Orsenna, Daniel Rondeau, Jean-Marie Rouart, Philippe Sollers et Emmanuel Todd sont écrivains et philosophes

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • A bout de souffle...

    Les éditions de La Méduse viennent de publier un nouvel ouvrage de Thibault Isabel, intitulé A bout de souffle - Etudes et entretiens sur l'épuisement du monde civilisé.

     Contributeur régulier de la revue Krisis , Thibault Isabel a déjà publié, aux éditions de La Méduse, un ouvrage passionnant consacré au cinéma, La fin de siècle du cinéma américain, un recueil d'articles de philosophie politique, Le champ des possibles, et un essai intitulé Le paradoxe de la civilisation. Ces ouvrages peuvent être commandés sur le site personnel de l'auteur.

     

    A bout de souffle.jpg

     

    On peut raisonnablement estimer que, depuis la nuit des temps, tous les représentants de notre espèce connaissent épisodiquement des mo­ments de déprime ; le mal-être, le flou identitaire et la douleur d’exister font jusqu’à un certain point partie intégrante de notre condition. On peut imaginer aussi que certaines personnes sont plus vulnérables que d’autres à ce que nous appelons aujourd’hui la « dépression », que ce soit pour des raisons purement psychologiques, liées à l’éducation, ou pour des raisons physiologiques, liées au circuit neurologique et hor­monal du corps.

    Mais il y a néanmoins tout lieu de penser que notre époque est la proie d’un sentiment exacerbé de malaise intérieur. Depuis le tournant des années 1830 et l’entrée brutale dans la révolution industrielle, l’Occident semble ainsi submergé par une vague plus ou moins généralisée de « spleen », que les auteurs romantiques qualifiaient avec optimisme de « mal du siècle », sans savoir que nous l’éprouverions encore près de deux cents ans après eux… Notre art s’en est largement fait l’écho, tout au long du XXe siècle, de même que nos publications médicales, nos magazines, nos reportages télévisés et nos conver­sa­tions. La « dépression » est partout, superficiellement soignée par les traitements pharmacologiques à la mode, comme une rustine apposée sur un navire en voie de perdition.

    Les textes rassemblés ici se proposent de faire le point sur quelques-uns des aspects les plus marquants de cet étrange nihilisme contem­porain, dont le surpassement constituera sans doute le principal défi des siècles à venir.

    Sommaire :

    AVANT-PROPOS

    ETUDE. – La crise est dans l’homme. Suicide et mal de vivre à l’ère de l’hypermodernité

     

    ENTRETIEN. – La foire aux chimères. Lendemains qui chantent et voix de Cassandre

     

    ENTRETIEN. – Le juste milieu. Une réflexion païenne sur la politique, la morale et la religion

     

    ETUDE. – Slavoj Zizek, interprète d’un monde virtualisé

     

    ETUDE. – La fraternité virtuelle des Français

     

    ETUDE. – Pulp Fiction. Anatomie d’un simulacre

     

    ETUDE. – Maturité et responsabilité morale dans l’œuvre cinématographique de David Mamet

     

    ETUDE. – Le populisme américain

     

    ENTRETIEN. – La violence civilisée et celle qui ne l’est pas ..

     

    ENTRETIEN. – Le désir et la contrainte. Remarques sur le processus de civilisation 

    ETUDE. – Penser avec la Chine

     

    ETUDE. – Sagesse pratique contre modélisation théorique. Une analyse comparée des mentalités chinoises et européennes

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!