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  • Mythes et dieux des Indo-Européens

    Les éditions Flammarion rééditent dans leur collection Mille & une pages, Mythes et dieux des Indo-Européens, un recueil de textes de Georges Dumézil, établi par Hervé Coutau-Bégarie, qui permet d'aborder cette oeuvre riche mais assez touffue et parfois complexe. On trouvera dans le même volume deux autres études du même auteur: Loki, consacrée au dieu malin et métamorphe des Nordiques, et Heur et malheur du guerrier.

     

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    "Après des décennies d'ignorance, l'œuvre de Georges Dumézil est aujourd'hui reconnue comme l'une des références majeures à laquelle doivent se reporter les historiens, les ethnologues, mais aussi " l'honnête homme " désireux de mieux comprendre la fantastique aventure des mythes et des religions des Indo-Européens, ces peuples qui se sont répandus à partir d'un foyer central, des rives de l'Atlantique Nord aux plaines de l'Inde et aux montagnes du Caucase. Se repérer dans cette œuvre immense, dispersée à travers de nombreux livres, n'est pas facile.
    Georges Dumézil, peu avant sa mort, avait approuvé le principe d'un recueil destiné à servir d'initiation. Celui-ci, sans prétendre à l'exhausivité, s'efforce de présenter ls grands thèmes de la recherche dumézilienne et de dégager une leçon de méthode qui intéresse l'ensemble des sciences sociales."

     

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  • Bobards et tyrannie médiatique...

    Nous reproduisons ci-dessous le discours inaugural de la cérémonie des Bobards d'or 2011, prononcé par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia.

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    Deuxième cérémonie des Bobards d’Or 5 avril 2011

    Mesdames, Messieurs, Chers Amis,

    Nous allons récompenser ce soir les plus brillants désinformateurs. Ceux qui n’hésitent pas à mentir délibérément pour servir le politiquement correct.

    Mais ne nous y trompons pas, il s’agit moins de critiquer des hommes et des femmes que de dénoncer un système : la tyrannie médiatique.

    Bien peu se hasardent à critiquer les grands médias parce qu’ils sont le pouvoir. Et pourtant, c’est précisément parce qu’ils sont le pouvoir, le pouvoir sur les esprits, en tout cas, qu’il est de notre devoir de les critiquer. Car les grands médias sont un rouage essentiel du pouvoir tout court. Le président du groupe socialiste au Parlement européen, Martin Schultz, l’a reconnu, je cite : « En démocratie, ce sont les médias qui contrôlent le pouvoir. »

    La verticale du pouvoir

    Mais qui donc contrôle les médias ? La réponse est simple : les banques, les oligarques de la superclasse mondiale (SCM) et les mercenaires intellectuels qui les servent.

    Il y a donc une verticale du pouvoir dans ce qu’on appelle les démocraties occidentales : les grandes puissances financières y contrôlent l’opinion par l’intermédiaire des médias, des campagnes de communication et de la publicité.

    Car contrairement à ce qu’on nous raconte, le pouvoir ne vient pas d’en bas dans les démocraties libérales occidentales. A de rares exceptions près – là où il y a des référendums d’initiative populaire, cette potion magique du peuple – le pouvoir n’appartient plus au peuple mais aux grands oligarques. Ce sont eux qui contrôlent la fabrication de l’opinion et l’offre électorale dominante.

    Les banques et la SCM au cœur du système médiatique français

    Si vous le voulez bien, jetons un coup d’œil rapide sur les propriétaires des médias français :

    Au Figaro, Serge Dassault, dont le métier est de vendre des avions d’affaires aux patrons des grandes entreprises et du matériel militaire aux monarchies pétrolières ; sa prospérité est intimement liée au développement de la superclasse mondiale.

    Aux Echos, Bernard Arnault, quatrième fortune mondiale, l’homme de l’industrie du luxe et donc, là aussi, étroitement dépendant de la prospérité de la superclasse mondiale.

    Au Monde, au côté de Pierre Bergé, lui aussi homme du luxe et financier de SOS-Racisme, Mathieu Pigasse, de la banque Lazard.

    A Libération c’est la banque Rothschild qui est aux commandes.

    Même situation dans la presse quotidienne régionale, la PQR : le Crédit agricole contrôle toute la presse nordiste et picarde ; le Crédit mutuel est, lui, aux manettes des journaux alsaciens, bourguignons et rhônalpins.

    Quant à Bouygues qui contrôle TF1 voici son conseil d’administration : le bancassureur Groupama, Indosuez, BNP Paribas, la financière Artémis et Bernard Arnault. La boucle est bouclée.

    Les journalistes, des conseillers de clientèle de banque ?

    Quel est le point commun entre un journaliste du Monde, du Courrier picard, de Libération ou de Vosges matin ? Ce sont tous indirectement des employés de banque !

    Alors vous avez sûrement beaucoup de considération pour le conseiller de clientèle que votre banque a mis à votre service. Il peut occasionnellement vous apporter des informations utiles. Mais vous savez qu’il sert d’abord ses intérêts et celui de son employeur.

    Eh bien, un journaliste, c’est un peu pareil ; c’est un peu comme le « conseiller de clientèle » de votre banque : l’information qu’il vous donne est « orientée », partielle, partiale, biaisée.

    Les rouages de la presse d’influence

    Les grands médias ne gagnent guère d’argent. Au contraire, ils en perdent. Ceux qui investissent dans les médias n’en attendent donc pas une rétribution financière immédiate ; non ils visent à acquérir du pouvoir, de l’influence. Voilà pourquoi, contrairement à ce qu’ils prétendent, les grands médias ne sont pas des médias d’information mais des médias d’influence. Ce sont des prescripteurs d’opinion : ils ne cherchent pas à aider à comprendre mais à faire croire.

    La verticale du pouvoir médiatique

    L’organisation du pouvoir médiatique est pyramidale.

    - Au sommet trônent les oligarques de la superclasse mondiale : eux participent aux jeux et aux montages du pouvoir ; ils retrouvent les banquiers, les financiers, les chevaliers d’industrie et les hommes politiques dans des cénacles restreints comme le Club Le Siècle. C’est parce qu’il en était et qu’il a fait ses classes à New York et dans les rédactions des journaux d’affaires qu’Eric Israelewicz vient d’être nommé à la tête du quotidien Le Monde.

    - A la base, on trouve les soutiers de l’information orientée d’autant plus dépendants qu’ils sont précarisés, et qu’ils se surveillent les uns, les autres. Malheur au « petit dealer » du politiquement correct qui viendrait à s’écarter du troupeau !

    - Entre les deux, voici la caste des grands vicaires qui donnent le ton des sermons : les présentateurs du « 20 heures » : David Pujadas, Laurence Ferrari, Claire Chazal, Harry Roselmack; et une dizaine de « grands éditorialistes », se répandant partout : Claude Askolovitch, Nicolas Domenach, Joseph Macé-Scaron, Jean-Michel Aphathie, Jean-Claude Bourdin, Alain Duhamel, Alexandre Adler ou Nicolas Demorand. Quel merveilleux vivier de candidats aux Bobards d’Or ! Vous retrouverez d’ailleurs beaucoup d’entre eux dans cette édition 2011… Ces maîtres du discours sont des « grandes consciences » et des « sachants », à l’image des Dio, des Durfort et des Vilsberg, si bien décrits par Jean Raspail dans son roman prophétique Le Camp des Saints.

    L’idéologie médiatique : le politiquement correct

    « Tout ce qui est politiquement correct est nôtre » : telle est l’idéologie du pouvoir médiatique. Un cocktail d’affairisme mondialiste et de trotskysme d’école de journalisme. Vous mélangez le laisser-fairisme libréchangiste du Financial Times et la rupture sociétale façon Libération et vous atteignez le point G de l’extase médiatique.

    L’exubérance émotionnelle de la sphère médiatique

    La belle devise de la presse libre – « Je ne blâme ni ne loue, je raconte » – est passée à la trappe. Comme le dit Daniel Cohn-Bendit : « L’information équilibrée en démocratie, cela n’existe pas ». La presse n’informe plus, c’est « le café du commerce du village mondial » (Martin Peltier). La sphère médiatique y impose son pouvoir par la dictature de l’émotion. Son arme de manipulation massive est le manichéisme. Il y a le camp des saints et le camp du diable.

    Bienheureuse Florence Cassez « avec son petit panier vert pomme, son nescafé et ses pleurs » (France-Info), pure Sakineh aux traits d’icône, saint Dominique Strauss-Kahn, sauveur de l’économie mondiale (publi-reportage Canal + / Euro-RSCG), merveilleux peuples arabes en révolution, angélique Roman Polanski.

    Inquiétante Russie, « Salaud de peuple suisse » (Askolovitch), épouvantable « ophtalmo raciste » (la presse unanime).

    Méchant Kadhafi, gentil petit roi de Bahrein aidé par les gentils blindés saoudiens contre les méchants chiïtes.

    Le média est le mensonge

    Le monde des médias dominants est construit comme une histoire de bisounours, un conte pour enfants avec ses bons et ses méchants ; pour bercer d’illusions les consommateurs à qui les oligopoles mondiaux veulent vendre de la bimbeloterie ; et pour mieux infantiliser les citoyens à qui la superclasse mondiale veut imposer le désordre cosmopolite pour mieux les soumettre au nouvel ordre mondial. Le média n’est pas seulement le message, le média est le mensonge. Le média n’est pas l’écran de la réalité, le média fait écran à la réalité.

    Le sens de la cérémonie des Bobards d’Or

    C’est pour cela que Polémia a créé la cérémonie des Bobards d’Or.

    Pour dénoncer la soumission du pouvoir exécutif au pouvoir des banques et de la superclasse mondiale.

    Pour dénoncer « ces médias qui tuent la raison dans le peuple » (Henri Hude) et qui, par là-même, sapent les fondements de la démocratie.

    Pour rétablir la liberté du débat et la libre opinion.

    Pour déchirer le voile du mensonge.

    Vous allez avoir ce soir une grande responsabilité : attribuer les Bobards d’Or 2011. Votre tâche sera difficile car tous les candidats qui vous sont présentés sont méritants ! Mais vox populi, vox dei : c’est à vous de les élire !

    Je déclare ouverte la deuxième cérémonie des Bobards d’Or.

    Polémia
    05/04/2011

    Jean-Yves Le Gallou


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    Les résultats des Bobards d'or 2011 peuvent être consultés sur le site des Bobards d'or

     

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  • Les snipers de la semaine... (20)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le blog du Choc du mois, Julien Jauffret mouche Frédéric Lefebvre, l'insupportable porte-flingue de Sarkozy ;

    Voltaire à l'UMP

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    - sur Justice au singulier, Philippe Bilger se paie la Ligue de défense juive... et ceux qui la protègent !

    La Ligue de défense juive fait des siennes

     

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  • Sous l'égide de Mars...

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    Cette exposition présentée par le musée de l’Armée du 16 mars au 25 juin 2011, réunit, pour la première fois, aux Invalides, les pièces maîtresses des plus grandes collections d’armures européennes et américaines, réalisées dans la seconde moitié du XVIe siècle pour les souverains et princes d’Europe.

    Ces armures d’apparat sont de véritables pièces d’orfèvrerie, dont les décors raffinés révèlent l’expression spécifique d’artistes français et flamands inspirés par l’esthétique maniériste qui s’est alors imposée dans tous les arts. Des projets dessinés, dus entre autres au peintre Jean Cousin le Père (1490-1560) ou au graveur et orfèvre Etienne Delaune (1519-1583), donnent un aperçu du travail de conception des modèles, confié aux plus grands artistes de l’époque. L’exposition invite ainsi à pénétrer dans les ateliers des grands maîtres armuriers du XVIe siècle, pour y découvrir le processus d’élaboration de leurs chefs d’oeuvre.

    Musée de l’Armée - Hôtel national des Invalides
    129 rue de Grenelle 75007 Paris

    Jusqu'au 25 juin 2011, de 10h à 18h . Le musée et l’exposition sont fermés le 1er lundi de chaque mois ainsi que le 1er mai.

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  • François Duprat, une histoire de l'extrême-droite ?...

    Le site du journal Le Monde a mis en ligne un documentaire vidéo de Nicolas Lebourg et de Joseph Beauregard consacré à l'histoire de l'extrême-droite vue au travers du parcours de François Duprat, figure énigmatique et ambigüe du nationalisme-révolutionnaire des années 60-70, mort dans un attentat en 1978.

    Nicolas Lebourg, universitaire, auteur d'un ouvrage sur le nationalisme-révolutionnaire, Le monde vu de la plus extrême-droite - Du fascisme au nationalisme-révolutionnaire (Presses universitaires de Perpignan, 2010), prépare avec Joseph Beauregard une biographie de François Duprat, qui doit paraître chez Denoël.

    Concernant le documentaire vidéo, Beauregard précise, dans un entretien avec les animateurs du blog Droite(s) extrême(s) : "Ce « webdoc » n’est pas une adaptation du livre mais plus une histoire de l’extrême droite dont la figure de François Duprat est le fil rouge. Les deux objets sont complémentaires, l’un situant l’homme dans sa profondeur, l’autre correspondant à une critique politique de son action menée."

    Pour l'objectivité, donc, il faudra repasser ! Au demeurant, le choix de François Duprat comme fil rouge d'une histoire de l'extrême-droite n'est pas innocent, alors même que celui-ci trainait au sein de ce milieu une réputation plus que sulfureuse. On peut se reporter, par curiosité, aux pages que lui consacrait en 1978, avant sa mort,  un journaliste dans Les rats noirs (Jean-Claude Simoën, 1978), un livre-enquête bien informé sur cette mouvance...

    Ce documentaire mérite néanmoins d'être vu pour ses images d'archives et pour certaines analyses d'Olivier Dard et de Nicolas Lebourg...

     

    François Duprat, une histoire de l'extrême droite  (dans la rubrique week-end)

     

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  • Politique : et si tout changeait ?...

    Le numéro 63 de Flash, le journal gentil et intelligent, nous propose un dossier consacré aux turbulences actuelles du système politique. On pourra y lire, notamment, une analyse d'Alain de Benoist ainsi que les points de vue de Pierre Le Vigan, de Pierre Hillard et de Philippe Randa. On retrouvera aussi les analyses géopolitiques de Christian Bouchet.

     

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    Au sommaire :

    Dossier : Centre décentré, extrêmes recentrés, Droite et gauche cul par dessus tête… Politique : et si tout changeait ?
    • De quoi la montée du FN est-elle le signe ? Alain de Benoist fait le point en page 3
    • Quand les intellectuels s’y mettent : Emmanuel Todd et Alain Cotta se lâchent. Page 4
    Pierre Hillard répond à nos questions en page 5
    Pierre Le Vigan et Philippe Randa analysent ces nouveaux clivages en page 11

    Du rififi dans les herbiers…
    Réglementation des médecines douces et des produits à base de plantes : est-ce pour protéger notre santé ou favoriser celle de l’agrobusiness ? Topoline s’inquiète en pages 6 & 7

    Parag Khanna, un néo-américain en Orient… Christian Bouchet nous présente le géopoliticien le plus écouté de Washington et s’interroge sur le printemps syrien. Page 8
    La Turquie, modèle ou pas… Mais modèle de quoi, au juste ? Après le voyage éclair de Sarkozy, Pierre Le Vigan fait le point. Page 10
    Philippe Pichon, le flic qui en savait trop. Et qui le disait ! Révélations en page 12
    “Le temps du dégoût a remplacé l’âge du goût” écrit Jean Clair dans l’Hiver de la culture. Jean-Claude Lauret a lu son livre et nous en parle en page 13
    La haute armure comme la haute couture : Le “bling bling” de la Renaissance ? Des chefs d’œuvre de 20 Kilos d’orfèvrerie. C’est à voir aux Invalides et en page 14.
    Cinéma : l’avance sur recettes réservée à la Rive gauche et rien pour le cinéma populaire… David Valéry s’insurge en page 16

    Et rapide, en ligne, et en toute sécurité, abonnement sur le site : http://www.flashmagazine.fr/abonnement/

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