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  • Encore et toujours la repentance...

    Le numéro 45 de Flash, le journal gentil et intelligent, consacre son dossier au nouvel objectif des prêcheurs de repentance, la restitution des biens culturels détenus dans les musées européens à leurs pays d'origine... On pourra aussi lire une analyse d'Alain Soral sur les risques d'explosion qui menacent la France après les violences de Grenoble et de Saint-Aignan...

    Nous vous rappelons qu'il est possible de s'abonner en ligne sur le site de Flash magazine !

     

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    Au sommaire :

    La restitution des biens culturels, encore et toujours la repentance ? La protection du patrimoine africain, une entreprise néo-colonialiste ? Et si les occidentaux n’étaient bons qu’à payer ? Autant de questions complexes auxquelles Flash vous répond dans ce nouveau dossier.

    Entretien exclusif et révélations de Jacob Cohen, écrivain et universitaire. Lumière sur son livre « Le Printemps des Sayanim », ces membres influents de la diaspora juive au service du Mossad et d’Israël.

    Hakim Bey et la TAZ, ou la contradiction d’une pensée semi-révolutionnaire.

    L’Érythrée : État voyou et fier de l’être ! « La démocratie multipartite, cheval de Troie des impérialistes dans les pays du Tiers-Monde, est-elle un idéal auquel tout pays doit impérativement aboutir ? »

    Alain Soral : « Les Chinois à Belleville, les Z’y va à Grenoble, les Gitans dans le Loir-et-Cher... Après trente ans de mensonges partagés par la gauche et la droite, plus personne ne peut le nier, sous les pressions communautaires et ethniques, la France est en train d’exploser ! »

    Le Tour de France enfin désintoxiqué : Au revoir le ricain dopé !

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  • Le retour des Indo-européens !...

     Les éditions de la Forêt rééditent Les Indo-européens du professeur Jean Haudry, ouvrage depuis longtemps introuvable, qui avait été initialement publié en 1981 dans la célèbre collection Que sais-je ? , aux Presses Universitaires de France.Si le texte a été enrichi, il conserve son esprit originel, celui d'une synthèse abordable destinée à un public curieux.

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    "Longtemps occulté après avoir été largement diffusé et traduit en sept langues, cet ouvrage paraît à nouveau en français, grâce aux Editions de la Forêt. Il ne constitue pas une somme de nos connaissances et de nos interrogations sur les Indo-Européens, mais une synthèse fondée sur les données les lus immédiates, celles de la langue et celles de la tradition sous ses deux formes principales, formulaire reconstruit et groupes significatifs de notions. La principale innovation de la présente édition est de mettre l'accent sur la chronologie et le caractère de la tradition, dont l'une des composantes est le type physique idéal de la population. Contrairement à l'habitat originel, toujours débattu, il fait partie des données de base, au même titre que les idéaux et les valeurs.

    Cet ouvrage constitue la meilleure synthèse disponible aujourd'hui en français, sur un sujet central pour la mémoire et la conscience historique des Européens."

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  • Envers et contre tous !...

    Les éditions Avatar viennent de rééditer Evola - Envers et contre tous !, un recueil de textes et d'entretiens consacrés à Julius Evola, le penseur traditionnaliste révolutionnaire italien, et rassemblés par Thierry Jolif. Cet ouvrage avait initialement été publié en 2001, chez Dualpha. On y trouve les signatures d'Alexandre Douguine, de Renato del Ponte, d'Alain de Benoist, de Jean Mabire, de Christian Bouchet ou de Jean-Marc Vivenza.

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    "De Jean Parvulesco à Alexandre Douguine, de la Roumanie aux Etats-Unis en passant par la France et la Russie, des hommes et des femmes, de contrées en contrées, de génération en génération transmettent et se partagent l’héritage d’une pensée radicale.

    Cette transmission, bien que s’accomplissant en pleine modernité permet à cette pensée qui excède largement tous les horizons du monde moderne de ne pas se figer, mais, sans s’altérer, de vivre de sa vie, nécessairement tumultueuse. Car, bien que transmise, passée d’un passeur à l’autre elle ne se modifie pas tant qu’elle ne modifie « l’être au monde » de ceux qui la reçoive. Ceux-là sont-ils vraiment les « convives de pierre » à la présence impassible que le baron Evola appelait de ses vœux ? Pas exactement, sans doute. Mais l’exigence de cette pensée qui fut également totalement incarné par son maître d’œuvre, exigeait sans doute plus de « feu » et de bouillonnement que ne peuvent en offrir les pierres ! Du règne minéral elle aura du moins héritée une solidité qui, au fil des ans ne se dément pas !"
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  • La chute d'un empire...

    Les éditions Dualpha ont eu la bonne idée de rééditer en un seul volume, intitulé Causes ethniques de la chute de l'empire romain, les deux volumes de Mélanges romains qu'André Lama avait publié il y a quelques années. En bon enquêteur, qu'il a été, cet historien amateur sait poser les questions qui fâchent et aller au delà des apparences et des vérités convenues. A lire.

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    "Il peut sembler relever d’une gageure que de chercher à expliquer l’évolution de la Rome antique par l’évolution de sa population…

    Cette façon pas très en cour d’aborder l’histoire romaine doit cependant avoir sa place dans l’éventail des causes qui ont amené la chute de Rome. Les spécialistes de l’antiquité ont avancé diverses causes : institutionnelles, politiques, sociales, économiques, commerciales, monétaires, fiscales, démographiques, philosophiques, militaires, religieuses, morales… mais fort peu se sont frottés aux causes ethniques.

    L’histoire s’est limitée le plus souvent à être uniquement une histoire de l’homme en tant qu’être social, sans tenir compte, ou sommairement, des différences de mentalité qui séparent les peuples plus profondément et durablement que les vicissitudes politiques.

    De plus, l’Église ayant établi le dogme de l’unité d'origine de l’espèce humaine, avancer la part revenant à l’ethnie dans le déroulement des événements historiques ne cadrait pas avec une doctrine religieuse préférant voir dans la destinée des peuples la main agissante de Dieu…"
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  • Une vie à coucher dehors...

    Géographe, aventurier, journaliste, Sylvain Tesson a traversé sac au dos de nombreuses régions du monde et en a tiré de superbes récits, comme L'axe du loup ou La marche dans le ciel, ou encore de belles méditations comme dans le Petit traité sur l'immensité du monde. Mais notre homme est aussi un nouvelliste qui sait trousser de bonnes histoires à l'humour souvent un peu grinçant. Il a reçu pour ce recueil intitulé Une vie à coucher dehors et publié chez Gallimard en 2009, le prix Goncourt de la nouvelle.

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    "En Sibérie, dans les glens écossais, les criques de l'Egée ou les montagnes de Géorgie, les héros de ces quinze nouvelles ne devraient jamais oublier que les lois du destin et les forces de la nature sont plus puissantes que les désirs et les espérances. Rien ne sert à l'homme de trop s'agiter dans la toile de l'existence, car la vie, même quand elle ne commence pas très bien, finit toujours mal. Et puis une mauvaise chute vaut mieux qu'une fin insignifiante."
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  • "La France n'a plus de politique méditerranéenne..."

    Vous trouverez ci-dessous un entretien avec Alain de Benoist consacré à la situation au Proche-Orient et à la crise iranienne, publié par Flash Magazine  et reproduit par le site Mecanopolis.

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    Dans notre monde post-moderne issu de la fin de la Guerre froide, ceux qui nous gouvernent ont oublié que, par nature, l’histoire était avant tout tragique. Piqûre de rappel du philosophe qui lui, ne l’a pas oublié…

     

    Voilà des années que l’on nous « promet » la guerre en Iran… Arlésienne ?

    Cela montre au moins que le sujet reste d’actualité. Mais l’Iran n’est pas le désert des Tartares, et il y a quand même de bonnes chances que les armes finissent par parler. Où en est-on aujourd’hui ? Quand on parle de l’Orient compliqué, il faut raisonner simplement, c’est-à-dire partir du certain pour aller au probable. Ce qui est certain, c’est que l’État d’Israël souhaite de toutes ses forces une frappe militaire sur l’Iran (à tort ou à raison de son propre point de vue, là n’est pas la question) et, si possible, que ce soient les Américains qui y aillent à sa place. Problème : Obama n’est pas très chaud, pas plus que ne le sont les militaires de Washington, pour l’excellente raison que tous les scénarios d’intervention militaire imaginés au Pentagone débouchent sur des catastrophes.

    Obama s’en tient donc pour l’instant aux négociations et aux sanctions. Mais ces dernières n’auront sans doute qu’un effet limité, ce qui peut permettre aux “faucons” de reprendre le dessus. Dans ces conditions, une attaque israélienne reste hautement probable, malgré les difficultés techniques et les risques inhérents à une telle entreprise. Elle provoquerait immédiatement une réplique qui pourrait mettre à feu et à sang toute la région. Se mettrait alors en place une dynamique dans laquelle les États-Unis seraient obligés de s’impliquer. Du moins est-ce ainsi que l’on raisonne à Tel-Aviv.

    Autre possibilité : une provocation de grande envergure, qui permettrait d’attribuer aux Iraniens ou à leurs alliés un attentat “sous faux drapeau”, une tentative d’assassinat du président, ou que sais-je encore… Les États-Unis devraient alors intervenir sous la pression de l’opinion publique. On en est là.

    Un énième conflit au nom d’une énième « croisade des démocraties »… Dans votre livre, « Au delà des droits de l’homme », vous dénoncez ce néo-impérialisme, à la faveur duquel les missionnaires catholiques ont été supplantés par de nouveaux évangélistes. Imposture ?

    On peut y voir une imposture, mais il y a là une parfaite logique. Si je m’estime porteur de la vérité, alors je suis fondé à éradiquer l’erreur, c’est-à-dire à faire disparaître tout ce qui contredit mon point de vue. Et à le faire par tous les moyens. C’est le principe même de la “guerre juste”. Prétendre se battre au nom de l’humanité (les « droits de l’homme ») conduit immanquablement à placer ses adversaires hors humanité. Ceux-ci deviennent alors des ennemis absolus, des figures du Mal, avec qui une paix négociée est impossible. Le but de la guerre n’est plus la paix, mais l’extermination.

    Au-delà des gesticulations verbales et de l’armée américaine qui bombe le torse en envoyant son armada dans le Golfe persique, on sait aussi que les Iraniens, en cas d’attaque aérienne, auraient désormais les capacités de détruire au moins la moitié de cette escadrille. D’un côté, Zbigniew Brzezinski, l’un des pontes de la géopolitique américaine assure que si Israël voulait bombarder l’Iran, il serait du devoir des USA de clouer son aviation au sol… De l’autre, les Israéliens retenteraient bien une Opération “Osirak”… Une autre guerre de retard ?

    Le « danger nucléaire » joue, concernant l’Iran, exactement le même rôle que les armes de destruction massive dans le cas de l’Irak. Il s’agit de faire peur. Mais qui est en droit d’avoir peur aujourd’hui, sinon l’Iran ? J’ignore évidemment si les Iraniens auront un jour la bombe atomique. Ce que je sais, c’est que cette arme ne présente d’intérêt qu’en tant que force de dissuasion. Là aussi, les choses sont simples : on n’attaque pas une puissance dotée d’un armement nucléaire. La bombe atomique permettrait aux Iraniens de sanctuariser leur territoire, ce que les puissances occidentales, qui cherchent depuis toujours à contrôler ce pays en raison de la position-clé qu’il occupe sur le plan géopolitique, ne veulent évidemment pas.

    Avec leur bombinette, les Iraniens ne seraient un « danger » pour personne, et surtout pas pour Israël, qui dispose déjà de plusieurs centaines de têtes nucléaires (non déclarées). Sait on que l’actuel budget militaire iranien (un peu plus de six milliards de dollars par an) est inférieur à celui de la Grèce, de la Suède ou de Singapour ? À l’exception des Émirats, l’Iran dépense moins par habitant pour son armée que n’importe quel autre pays de la région.

    La Turquie lâche Israël pour se rapprocher de Téhéran. Mais dans le même temps, la Russie semble renouer avec les USA. Sans même évoquer la Chine et l’Inde. Redistribution des cartes ?

    La Russie et la Chine doivent faire face à des impératifs contradictoires. Même s’il ne fait pas de doute que ces pays sont hostiles à une attaque contre l’Iran, leur intérêt n’est pas à court terme d’affronter directement les Américains.

    Tout comme Obama, Medvedev et Poutine doivent en outre compter avec la pression des factions qui s’affrontent dans leur entourage. L’émergence d’un axe Brésil-Turquie-Iran, concrétisé par l’accord tripartite signé en mai à Téhéran, est en revanche d’une importance majeure. Cet accord montre que le monopole dont jouissaient naguère les puissances occidentales pour décider de l’ordre du monde est brisé. N’en déplaise à Bernard Kouchner, il faudra désormais compter avec les « pays émergents ».

    En arrière-plan, la cause palestinienne, peuple majoritairement arabe et sunnite, mais aujourd’hui défendu avec plus de vigueur par les Turcs (pas des Arabes) ou les Iraniens (toujours pas arabes et chiites de surcroît). Fin du mythe panarabe ?

    Les mythes ne meurent jamais, mais il ne fait pas de doute que le panarabisme appartient au passé. Dans le monde arabo-musulman, à l’époque de la Guerre froide, les nationalismes laïcs ont constamment été combattus par les États-Unis qui craignaient leur instrumentalisation par le bloc de l’Est. Pour faire pièce à ces mouvements, les Américains ont systématiquement encouragé l’islamisme, stratégie qui a culminé au moment de l’invasion de l’Afghanistan par les Russes. Que cette stratégie se retourne aujourd’hui contre eux est un juste retour des choses.

    Et une France et une Europe inaudibles sur le sujet. Enterrement de première classe de notre politique méditerranéenne ?

    La France ne peut plus avoir de politique « méditerranéenne » depuis qu’elle a choisi de s’aligner sur les intérêts israéliens. Quant à l’Europe, elle vit à l’heure de l’impuissance et de la paralysie. Hubert Védrine voyait juste quand il parlait récemment de « l’irrealpolitik » européenne, ce ménage brumeux d’ingénuité, d’abstraction et de prédication moralisante qui fait croire aux Européens qu’ils vivent dans un monde post-tragique où ils n’auraient plus à se penser comme des acteurs du jeu mondial. « Les Européens, disait Védrine, ne se résignent pas à ce que l’histoire du monde reste celle d’une compétition de puissances. Ils se sont privés des outils mentaux pour penser cette situation… » Le problème, c’est que les puissances réelles du monde réel savent,elles, très bien ce qu’il en est. C’est pourquoi il y a des rumeurs de guerre contre l’Iran.

    Propos recueillis par Béatrice PÉREIRE, pour la revue FLASH

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