Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

tafta

  • Le CETA, pour aller au bout de la mondialisation...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 25 octobre 2016 et consacrée au blocage par la Wallonie du CETA, l'accord économique et commercial global (AECG) entre l'Union européenne et le Canada, petit frère du TAFTA.

     

                                      

    Lien permanent Catégories : Multimédia, Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Traités de libre-échange : bienvenue dans le monde d'Orwell...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Michel Quatrepoint, cueilli sur Figaro Vox et consacré à ce que recouvre la négociation, toujours en cours, du Traité transatlantique entre l'Union européenne et les Etats-Unis...

     

    TAFTA 2.jpg

    Traités de libre-échange : bienvenue dans le monde d'Orwell

    Nous sommes en guerre! On pense, bien sûr, à Daech et au terrorisme islamiste. Mais il y a aussi une autre guerre, plus sournoise, plus vicieuse, puisqu'elle nous oppose à des amis, des alliés. Je veux parler de la guerre avec les États-Unis, de la guerre entre l'Europe et les États-Unis, de la guerre aussi entre le modèle culturel anglo-saxon, un modèle communautarisme, et notre modèle républicain, laïc. Cette guerre a un champ de bataille: le marché, l'économie. Avec un objectif pour les États-Unis, ou plutôt pour les multinationales, en très grande majorité anglo-saxonnes: assurer un nouvel ordre mondial, où le rôle des États est réduit à la portion congrue, où les citoyens sont cantonnés à un rôle de consommateurs, où la politique s'efface devant les impératifs du marché et d'un libre-échange total, absolu.

    Cette bataille, elle se joue aussi sur les traités commerciaux, à travers le TAFTA, le TPP pour le Pacifique, le TISA pour les données. Sans oublier le traité entre l'Europe et le Canada qui a servi en quelque sorte de matrice aux négociations transatlantiques sur le TAFTA. Cette offensive américaine se déroule comme à la parade. Dans un premier temps, les autorités judiciaires d'outre-Atlantique ont mis en place un arsenal juridique pour imposer peu à peu l'extraterritorialité du droit américain. C'est ainsi qu'on a vu se multiplier, depuis des années, les amendes colossales contre les groupes européens. Amendes pour avoir obtenu des contrats dans divers pays du Tiers Monde avec des commissions. On pense, bien sûr à Alstom. Amendes pour avoir financé des opérations commerciales avec des pays frappés d'embargo par les États-Unis. On pense, bien sûr, à BNP Paribas. Amendes pour avoir bidouillé, comme Volkswagen, les moteurs Diesel vendus sur le marché américain, etc. À chaque fois ce sont des montants considérables. Des milliards, voire des dizaines de milliards de dollars.

    Pis, ces menaces pèsent sur le système bancaire européen qui n'ose plus financer les investissements des entreprises, françaises et autres, dans des pays sensibles. Ainsi, les banques françaises sont très frileuses sur l'Iran, sur la Russie. Nos entreprises ratent des contrats. Pour le plus grand profit… des Américains. Bref, tout se passe comme si cette menace subliminale que fait peser la justice américaine et Washington sur les banques et entreprises européennes était destinée à les paralyser, à les tétaniser. Parallèlement, le capitalisme américain a déployé sur une très grande échelle une forme moderne de corruption: l'influence, le trafic d'influence. Plus besoin de verser des bakchichs, il suffit d'offrir aux dirigeants politiques, aux élites européennes de belles et rémunératrices fins de carrière, ou de faciliter l'accès de leurs progénitures aux cercles restreints du pouvoir des multinationales.

    Aujourd'hui, les masques tombent. C'est un ancien président de la Commission européenne dont on savait qu'il était très proche des Américains qui pantoufle chez Goldmann Sachs. On découvre qu'une ancienne commissaire à la concurrence avait pris systématiquement des décisions nuisibles aux intérêts industriels européens tout en étant administrateur d'un fonds off shore aux Bahamas. Cerise sur le gâteau: elle a intégré Bank of America et, au printemps dernier, le groupe américain… Uber. Un autre commissaire, négociateur et thuriféraire de l'accord TAFTA, a, lui, rejoint les conseils d'administration de CVC Partners, un fonds américain et Merit Capital. Bref, les Américains savent remercier ceux qui ont œuvré pour eux. Mais ceux qui rechignent à intégrer ce nouvel ordre mondial sont frappés. Volkswagen, mais aussi Deutsche Bank et maintenant Airbus que l'on menace de dizaines de milliards d'amende, parce que le groupe aurait bénéficié de subventions européennes. Mais comment Boeing s'est-il développé sinon avec l'argent du département de la Défense? Comment la Silicon Valley est-elle devenue ce qu'elle est sinon avec les subsides sous diverses formes de l'État américain? Comment les GAFAM et autres NATU (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber) prospèrent-ils sinon en optimisant fiscalement aux États-Unis (les multinationales américaines ont exporté plus de 2 000 milliards de dollars dans les paradis fiscaux) et en ne payant pratiquement pas d'impôt en Europe? Et lorsque une commissaire européenne ose s'élever contre les avantages exorbitants accordés par l'Irlande à Apple, c'est le président Obama et 250 patrons américains qui volent au secours de la firme et somment l'Europe d'abandonner ses poursuites.

    Trop, c'est trop! Ou les Européens se couchent et nous allons collectivement basculer dans un monde où quelques monopoles régneront sur notre vie de tous les jours, géreront nos données… un monde digne de Big Brother. Ou l'Europe se réveille, refuse ces diktats, renvoie les accords TAFTA aux calendes grecques. On ne négocie pas dans une position de vassal. Voilà pourquoi la bataille du TAFTA est symbolique. Voilà pourquoi si nous voulons défendre nos valeurs, une certaine idée de la géopolitique, il faut dire non au TAFTA, relancer l'idée de la préférence communautaire, défendre nos banques et nos grandes entreprises. À condition, bien sûr, qu'elles veuillent être défendues et qu'elles n'aient pas déjà pactisé avec l'Oncle Sam… pour un plat de lentilles.

    Jean-Michel Quatrepoint (Figaro Vox, 23 septembre 2016)

    Lien permanent Catégories : Economie, Points de vue 1 commentaire Pin it!
  • Juvin en liberté !... (8)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la compilation de l'émission Juvin en liberté, sur TV libertés, pour la semaine du 20 au 25 juin 2016. 

    Économiste de formation, Hervé Juvin a publié des essais essentiels tels que Le renversement du monde (Gallimard, 2010) ou La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013).

    Au sommaire, cette semaine :

    1 – La France va mieux ne cesse de répéter François Hollande ! Si tel est le cas, est ce vraiment grâce à lui et sa politique ?

    2 – Un marché mondial des terres agricoles se développe. Face à cela, la France a-t-elle pris des mesures de protection ?

    3 – Les appellations géographiques protégées risquent passer à la trappe avec le traité transatlantique. Faut-il s’en émouvoir ?

    4 – « Quand on parle des souverainetés, les ennuis commencent ! ». Que voulez-vous dire exactement ?

    5 – "Manger 5 fruits et légumes par jour", "prendre un gros petit déjeuner chaque matin"… Faut-il suivre, au pied de la lettre, ces recommandations ?

     

     

    Lien permanent Catégories : Multimédia, Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Comment reconstruire les économies nationales en Europe ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'allocution prononcée par Hervé Juvin au colloque organisé par la Fondation pour une Europe des Nations et des Libertés, le 14 mai 2016 à Paris. Hervé Juvin intervenait sur le thème "Comment reconstruire les économies nationales en Europe ?"...

     

    Lien permanent Catégories : Conférences, Economie, En Europe, Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Juvin en liberté !... (4)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la compilation de l'émission Juvin en liberté, sur TV libertés, pour la semaine du 23 au 27 mai. 

    Économiste de formation, Hervé Juvin a publié ces dernières années plusieurs essais particulièrement marquants tels que Le renversement du monde (Gallimard, 2010), La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013) ou Le Mur de l'Ouest n'est pas tombé (Pierre-Guillaume de Roux, 2015).

    Au sommaire, cette semaine :

    1. Le sujet des visas rend-il totalement fou les européens ?

    2. Le glyphosate, banalisation ou diabolisation ?

    3. Nuit Debout, est-ce la révolution ?

    4. Où va l’accord de Libre-Echange Transatlantique ?

    5. Le résultat des élections aux Etats-Unis sera t’il l’illustration du naufrage actuel des classes moyennes américaines ?

     

    Lien permanent Catégories : Multimédia, Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Le traité de libre-échange transatlantique est-il mort né ?...

    Le traité de libre-échange transatlantique est-il mort né ?... C'est au moins le sentiment d'Eric Zemmour, qui nous annonce la bonne nouvelle, et nous explique pourquoi avec son brio habituel, dans sa chronique sur RTL, datée du 28 avril 2016, tout en dénonçant la pirouette hypocrite et politicienne de François Hollande...

     


    "Le traité de libre-échange transatlantique est... par rtl-fr

    Lien permanent Catégories : Multimédia, Points de vue 0 commentaire Pin it!