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showbiz

  • Feu sur la désinformation... (408) : Palmade et les "autres victimes"...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Une image curieuse qui floute les limites du vrai et du faux en matière d'information. Si la technologie est excitante, elle comporte également son lot de dangers...
    • 2 - Palmade et les "autres victimes"
      Solidarité des médias vis à vis du showbiz, statut victimaire, inversion accusatoire et contre-feu médiatique ? Jean-Yves Le Gallou revient sur l'"affaire" de la semaine : le carambolage causé par l'humoriste Pierre Palmade.
    • 3 - Revue de presse
      Jules Blaiseau et Jean-Yves Le Gallou consacrent la revue de presse hebdomadaire à un dossier sur les dernières productions audiovisuelles du service public. France 2, France 5 ou encore France Culture en prennent pour leur grade.
    • 4 - La sanction record de l'ARCOM à l'encontre de C8
      3,5 millions d'euros d'amende et une ministre de la censure/culture de plus en plus menaçante envers le groupe Canal.

     

                                              

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  • L'antiracisme, prothèse de l'idéologie dominante...

    Nous reproduisons ci-dessous un texte incisif de Robert Redeker, cueilli sur le blog de cet auteur et consacré à la mascarade antiraciste...

    Professeur de philosophie, essayiste à l'origine classé à gauche, Robert Redeker vit depuis plusieurs années sous protection policière pour avoir publié dans le Figaro un texte hostile à l'islamisme.

     

     

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    L'antiracisme est une prothèse destinée à donner une illusion qui comble le vide politique. Il distille à ses intoxiqués l’illusion de la politique. Ce vide est aussi bien l'effet du temps, de l'usure de l’histoire, que d'une volonté fataliste : en finir avec les idéaux de la gauche et leur substituer une sorte de substitut ludique. L’antiracisme est un opium qui laisse croire qu'il est une réconciliation de la politique et de la morale. Alors qu'il n'est ni l'une ni l'autre, ni bien sûr leur synthèse.
    L'antiracisme permet de rejouer la politique. De la simuler. De jouer à la politique. Mais auparavant la politique aura été vidée de tous ses enjeux. D'un certain point de vue le concept marxiste d'idéologie décrit bien à l'antiracisme. D'un autre point de vue, il faut le compléter par celui, issu des écrits de Jean Baudrillard, de simulation. Chez Marx, l’idéologie – le noir barbu de Trêves vise surtout, à travers ce concept, la religion – est le dispositif par lequel la bourgeoisie masque la réalité de ses intérêts derrière les idées abstraites. Mais à la différence de la religion telle que Marx la perçoit, l'antiracisme masque moins des intérêts, qu'il ne conteste pas, qu'une disparition. Au contraire même, aux temps du triomphe de l'antiracisme, les intérêts sont, parallèlement, proclamés haut et fort. L'antiracisme est à la politique ce que le paintball est à la guerre. Il crée dans l'âme des naïfs et des rêveurs l’illusion que continuent d'exister des concepts, des analyses et des projets et des combats politiques, alors que toutes ces choses ont été jetées par-dessus bord.
    Qu'est-ce que la simulation ? Jean Baudrillard en propose une bonne définition : « L'ère de la simulation est ainsi partout ouverte par la commutabilité des termes jadis contradictoires ou dialectiquement opposés ». C'est l'époque mitterandienne qui a inauguré ces commutations, mères de l'âge de la simulation : capitalisme/gauche, argent roi/gauche, luxe/gauche, gestion/gauche. Il y a évidemment, tant qu'on s'en tient à la rationalité, à la dialectique,  une opposition entre la super-caste privilégiée de la galaxie du show business et du sport, voire de la mode, d'une part, et la misère des cités de banlieue, d'autre part. Or, l'antiracisme, pour assurer sa propagande, les rend commutables, chanteurs, rappeurs, acteurs et sportifs (à l'image de Lilian Thuram, de Djamel Debouze, de Joey Starr) passant sans gêne d'un rôle à l'autre, se régalant d'être pris pour des jeunes de banlieue. Alors que la politique, la gauche, l'horizon révolutionnaire, étaient engendrés par la théorie, la pensée, l'antiracisme est engendré par l'univers du show-business et les industries du divertissent. Alors que les réformes sociales (par exemple celles de 1936) étaient imposées par la pression politique des masses, des luttes, des grèves, qui électrisaient toute la société, bref par l’Histoire, les mesures antiracistes sont imposées par le monde doré de la variété, du show-business, du cinéma, de la télévision et du sport, par les industries du divertissement, autrement dit par la simulation parodique de l'Histoire.
    Dans l'index (qui, sous la forme d'un vocabulaire philosophique occupe une quarantaine de pages) de la classique et monumentale Introduction à la philosophie marxiste due à la plume érudite et militante de Lucien Sève , philosophe communiste français officiel, le mot racisme se signale par son absence. Autrement dit, en 1980, le racisme ne passe pas encore pour un problème majeur du côté des marxistes, sans doute de la gauche en général. Aujourd'hui, il suffit d'écouter un responsable politique d'un parti de gauche, de parcourir les colonnes d'un journal de gauche, Libération ou L'Humanité, pour se rendre à l'évidence: les mot « immigré » a remplacé le mot « prolétariat », le mot « antiracisme » a remplacé le mot « communisme », le mot « racisme » a remplacé le mot « anticommunisme », le mot « islam » a remplacé l'expression « conscience de classe ». A l'insu de tous et de chacun, la gauche s'est dissoute dans l'antiracisme. Les mots « racisme », « antiracisme », « immigré », « sans-papiers » remplissent toutes les pages du quotidien communiste L'Humanité alors qu'il y a trente ans cet honneur était réservé au mot « prolétaire ».
    L'antiracisme simule et parodie les luttes sociales, il simule et parodie la gauche. Mais, si l'on sait ce que remplace l'antiracisme, il faut demander auparavant : que remplace ce à quoi dans l'imaginaire dominant l'antiracisme s'oppose, le racisme ? D'abord il se substitue à une réalité métaphysique dont notre temps, à tout le moins en Europe de l'ouest, se refuse à prononcer le nom : le mal. Plus justement : le mal moral. Les sociétés consuméristes et hédonistes, celles dont Herbert Marcuse et Gilles Lipovetsky ont dessiné les traits les plus remarquables, apparues dans le monde occidental à partir des années 60, refoulent l'usage explicite du concept de mal. « Racisme » est le mot qu'elles ont mis en circulation pour dire ce que jadis on appelait le mal moral. Une grande partie des fautes naguère rangées sous la catégorie de mal sont devenues soit anodines soit des qualités. Voici l'envie vantée par la publicité comme une vertu ! La chanson de geste de la luxure inonde les écrans et les gazettes. La trahison, l'infidélité, la perfidie sont, d'écran publicitaire en spot de réclame, de téléfilm en jeu d'avant prime-time, valorisées. La cupidité – gagnez, gagnez... - est élevée au rang de l'exemplarité morale. L'école elle-même enseigne aux élèves des lycées sous couvert de réussir à savoir ce vendre ; autrement dit impose aux jeunes générations un impératif prostitutionnel. Plus : elle laisse entendre que le bien dans la vie collective se résume à une sorte de prostitution généralisée, où tout le monde se vend. Réussir, voilà la seule misérable ambition qu'elle propose aux nouvelles générations ! La dégradation des mœurs – qu'il faut entendre, insistons sur ce point, dans toute sa force inédite : cette dégradation n'est pas le résultat de vices privés, cachés, recouverts par la honte, qui prendraient le dessus en assumant la réprobation qu'elle s'attirerait, non, cette dégradation est voulue, organisée, dirigée parce qu'elle est le moteur de la société de consommation -  a vidé le mot mal de toute sa substance. C'est le souvenir de cette substance, de ce contenu, qui explique qu'un puissant tabou, plus sociétal que social, plane sur le concept de mal, paralysant son réemploi. Jusqu'ici n'existaient dans les sociétés qu'un seul temps durant lequel des conduites tenues pour vicieuses étaient louées comme vertueuses : le temps de la guerre (transformation du crime en vertu à l'origine de la désillusion de Freud devant l'homme). Tuer, violer, torturer, piller, mentir – ces crimes, en époque de suspension de la paix, deviennent dignes de louange. La société de la modernité tardive a inventé de l'inédit : ce n'est plus seulement de loin en loin que le vice devient officiellement vertu, c'est, sous les formes que nous venons d'exposer, en permanence. Sous l'aspect de la morale, la société de consommation est la guerre en temps de paix, elle entretient chez les hommes un état d'esprit de mercenaire sans foi ni loi en période de paix.
    L'antiracisme s'est substitué à l'engagement, à ce que les générations des décennies cinquante, soixante, soixante-dix, appelaient dans le sillage de Sartre l'engagement. Ce que les contemporains de Sartre désignaient sous ce vocable brisait le consensus social dominant. S'engager revenait à vivre dangereusement. De grands risques accompagnaient l’engagement, en particulier ceux de la mise-à-l’écart, de la marginalisation, de la censure. Des événements historiques – comme la guerre d'Algérie – faisaient planer sur l'engagement les menaces de la torture et d’exécution. La censure cherchait aussi àbâillonner l'engagement. Au contraire, jamais depuis que l'antiracisme s'est substitué àl'engagement politique aucune proclamation antiraciste n'a été censurée. Plus : ces proclamations ont toujours été mises en valeur à la fois par les services de l'Etat et par les médias. Elles ont toujours été relayées dans les écoles. L'engagement sartrien, parce qu'il n'était pas de nature parodique, n'a jamais bénéficié de pareilles largesses de la part du système social dominant. Pour s'engager, il fallait accepter de devenir un pestiféré. Le militantisme antiraciste ne court pas de pareils dangers. S'affirmer antiraciste revient à rejoindre le consensus dominant, adhérer à l'idéologie dominante ; s'engager revenait, inversement, à rompre, à divorcer d'avec cette idéologie dominante. Quand l’engagement des années quarante, cinquante, soixante, était âpre, le militantisme antiraciste contemporain est gratifiant, en procurant l'assurance de recevoir des approbations, voire d'être couvert de lauriers. Dans certaines professions, tout spécialement celles qui touchent à l’univers du spectacle, l’antiracisme est un passage obligé pour éviter de disparaître de l'affiche. De même, l'instituteur et le professeur verront leur enseignement couvert de louanges par les autorités académiques et les parents d'élèves s'il se moule dans de la propagande antiraciste. Le militantisme antiraciste est une parodie de ce que l'engagement a été.
    L'antiracisme est le fantôme décharné de ce que fut l'engagement. L'antiracisme vole aussi la place des luttes sociales. Il en usurpe le souvenir. Dans les années trente du siècle dernier la notion de classe est sortie victorieuse de son affrontement avec la notion de race. Après la seconde guerre mondiale, toute l'attention s'est focalisée sur la lutte des classes, à tel point que le concept de révolution, dans son acception marxiste, régnait sans partage sur les consciences. Les grandes idées de la gauche – transformation de la société à partir de la destruction de l'inégalité liée à la propriété, modification des rapports de production, etc...- ont été portées par des mouvements collectifs, des « masses-en-fusion » aurait dit Sartre, des révolutions (1848, 1917, la Commune de Paris, 1936, Budapest 1956), des partis politiques, des syndicats. L’antiracisme, lui, qui a pris le relais après l’évanouissement du projet révolutionnaire, est porté par le show-business. Avec beaucoup de cynisme, ce dernier s'est installé sans vergogne à la place du peuple. Il aime à parader dans le rôle de moteur du progrès moral, à condition que celui-ci ne risque pas de se muer en revendication de  progrès social. Il lui vole la parole au peuple, il parle à sa place, il donne des leçons à sa place, des leçons de moraline ! Le show-business souffle à l'oreille du peuple ce qu'il faut penser : non que l'inégalité et les privilèges, l'exploitation abusive du travail d'autrui, c'est mal, mais que le racisme est le plus grands de tous les maux. L’antiracisme replace au centre des débats la notion qui avait été, par la gauche, écartée au profit de la notion de classe, la race. C’est pourquoi, viagra politique de la gauche, l'antiracisme occupe, sur un mode aussi parodique que stérile, la place qui fut naguère celle de lutte des classes.
     

    Robert Redeker (Quand Redeker eut les cinquante-neuf ans, 10 août 2013)
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  • A propos des Pussy Riot...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Claude Bourrinet, cueilli sur Voxnr et consacré à l'«affaire» des Pussy Riot...

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    Pussy Riot, ce que désigne l'Occident
     
    L’art propagandiste consiste à se servir d’un événement, volontairement provoqué ou non, et de l’instrumentaliser en l’insérant dans une narration qui, la plupart du temps, est complètement détachée de la réalité, et s’apparente plutôt à une légende, noire ou rose. George Orwell a très horrifiquement décrit une société fondée en permanence sur cette dualité, qui fait penser à une sorte de schizophrénie collective, propre aux régimes dits « totalitaires ». Pour bien saisir l’importance disproportionnée que la « performance » des Pussy Riot, dûment encouragée et soutenue par l’énorme appareil de guerre idéologique de l’Occident, il faut la replacer dans une perspective sociétale. Car si ces « artistes », qui répètent de façon caricaturale et grotesque, ce que l’Occident a produit de pire en matière « culturelle », servent de pionnes à un conflit qui les dépasse, elles n’en expriment pas moins ce qu’est en vérité la nature du « Nouvel Ordre mondial » que d’aucuns voudraient voir s’étendre à l’échelle planétaire.

    Ne nous attardons pas sur les faits commis, qui relèvent du droit commun, et concernent la justice russe. Il est d’ailleurs choquant que des responsables politiques étrangers contestent un jugement qui serait exactement le même dans leur propre pays. Comme le faisait remarquer Alexandre Latsa (Pussy Riot : pourquoi une telle médiatisation? Rianovosti), l’article 322-3-1 du code pénal français punit de sept ans de prison et 100.000 € d’amende la dégradation d’un bien culturel exposé dans un lieu de culte. Rappelons aussi qu’en France existe une loi sur le blasphème, non pour protéger les religions traditionnelles, mais pour garantir la pérennité de dogmes relatifs à la shoah, vérités qu’il est interdit de discuter, et qui donne l’occasion, de ci, de là, de condamner, non pas parfois par rapport à ce qui est proféré, mais en regard de ce qu’on suppute être une opinion induite. Personne en France ne s’est élevé, dans les milieux intellectuels, pourtant si prompts à l’indignation sélective, contre cette loi inique qui a scandaleusement traîné devant les tribunaux des esprits libres, aujourd’hui si rares, parfois en assimilant outrancièrement l’antisionisme à de l’antisémitisme. Rappelons aussi en passant que nos démocrates maison, aptes à déclencher des « semaines de la haine » quand ça les arrange, ou à manier la perfidie comme d’habiles petits Goebbels qu’ils sont, ne voient aucun inconvénient à ce qu’un parti, qui drainent plus de 18% des électeurs, n’envoie à l’assemblée que deux députés. Il faut imaginer ce qu’une telle réalité politique susciterait de sarcasmes s’il s’agissait de la Russie, qui pratique en la matière la proportionnelle.

    Puisqu’il faut s’attarder sur la seule réalité qui compte, à savoir la domination sans partage d’une propagande colportée par les officines, les chancelleries, les medias, les membres du show business etc., tous acteurs de diabolisation de l’ « ennemi », et de promotion d’une société gangrénée et contrôlée par la finance apatride et cupide, il est intéressant de souligner ce qui est tu, de façon si criante, si l’on ose dire. Quoi de plus comique que lire et d’écouter les couplets des chœurs de pleureuses, rhétorique si redondante et convenue qu’on a l’impression qu’elle s’inspire du même dictionnaire, d’un glossaire qui donnerait aux comédiens de cet opera buffa tous les termes idoines du langage de l’épouvante la plus extrême. C’est tout juste si Poutine, Bachar Al-Assad, après le regretté colonel Kadhafi, ne sont pas décrits comme les réincarnations méphistophéliques de l’inestimable Nosferatu, de quelque Dracula que toute la quincaillerie clinquante et dérisoire de la société hallucinogène actuelle viserait à exorciser. Cela porterait à rire, comme dans ces théâtres de guignol qui font se pâmer les enfants de cinq ans, s’il n’y avait dans les coulisses tant de cadavres encore sanglants. Car ces idiots utiles de la bien pensance (je ne parle pas des responsables politiques qui savent très bien ce qu’ils font, en machiavels de supermarché du crime) n’ont guère été entendus quand les forces colonialistes de l’Otan ont écrasé un petit pays libre et fier, occasionnant 160 000 morts. On ne les voit pas non plus quand des civils sont massacrés par les avions des « alliés » en Afghanistan, ou que des attentats « aveugles » (préfiguration de ce qui se passerait en Syrie si les « rebelles » extrémistes l’emportaient) déciment les populations dans l’Irak « libéré ». Apparemment, certaines vies valent plus que d’autres. Où sont passées les accusations de tortures délocalisées par la CIA dans certains pays arabes ou d’Europe centrale ? Pourquoi du reste ne pas user de la même ténacité que celle qu’on emploie pour diffamer la Russie et son prétendu « Goulag », son supposé manque de liberté, pour s’en prendre aux Etats Unis d’Amérique, que l’emprisonnement dans un camp de concentration à Guantanamo de prisonniers non jugés (et à ce jour, ce camp n’est toujours pas fermé) aurait dû mettre au ban de la « communauté internationale », et qui ont légalisé la torture, conçu une loi liberticide, dite « patriot act », laquelle permet toutes les atteintes à la vie privée, à l’expression et à la circulation des gens (avec l’assentiment de la Communauté européenne, qui a accepté un contrôle policier de ses ressortissant par les Américains) ? Pourquoi ne pas dénoncer, avec toute l’ampleur et la puissance médiatiques déployées pour caricaturer la Russie et d’autres pays récalcitrants, la peine de mort dont l’application particulièrement abjecte, passe presque, ainsi que les bagnes, les prisons infâmes, inhumaines du pays du shérif Lynch, comme des traits folkloriques du pays des cow boys ? Pourquoi, du reste, ne pas reconnaître que l’action « héroïque » de ces pauvres filles, qui risquent d’ailleurs de ne plus le rester tant il leur est permis d’espérer quelque récompense de la part du milliardaire Soros, qui a toujours soutenu les entreprises de subversion visant à miner les pays de l’ex-bloc soviétique, n’aurait pas été tenue pour telle si elles avaient eu l’idée saugrenue d’envahir une synagogue pour protester contre la politique agressive, spoliatrice, criminelle d’un Etat qui mène, sans susciter de protestations majeures, et en dépit de dizaines de résolutions de l’ONU le condamnant, un nombre impressionnant d’actions, dont une seule aboutirait, pour n’importe quel autre pays, à une mise au ban de la société des nations ?

    Il n’est pas inutile non plus de s’interroger sur la nature d’un tel groupe d’agit-prop, que l’on présente comme un modèle de liberté, représentatif d’une liberté d’expression liée prétendument, comme le suggère de façon particulièrement grotesque notre ministre de la « culture », à une jeunesse qui n’aurait, comme toute ligne d’horizon, que la perspective hautement exaltante, de pratiquer des orgies avec des femmes enceintes, de se masturber avec des poulets morts, de crier « merde, merde, merde au Seigneur » dans une église, de se montrer nu et couvert de cafards, et j’en passe. On sait que, jadis, à l’époque où les rôles étaient bien départagés à l’échelle mondiale, d’un côté l’axe du Bien, l’Occident, et l’axe du Mal, le camp soviétique – un mystique, Soljenitsyne, qui, au demeurant, présentait tous les caractères d’un véritable génie littéraire et philosophique, lui, était plus ou moins accepté comme dissident pat la pars occidentalis du globe, et d’ailleurs plutôt moins que plus. Il est vrai qu’à sa façon il anticipait la nouvelle Russie qu’un Vladimir Poutine incarne, une Nation fière, indépendante, qui ne se laisse pas marcher sur ses pattes d’ours, et qui revient de plus en plus à des valeurs ancestrales, à la religion de ses pères. Ce que ne saurait tolérer un capitalisme agressif, dont la justification, qu’on appellera « philosophique », faute de mieux, repose sur la légitimation de la destruction programmée de tout ce qui fait obstacle à l’affranchissement hédoniste, expressionniste, morbide de toutes les pulsions infra-humaines, de toutes les capacités, à vrai dire infinies, des désirs égocentriques, animaux et haineux de ce qui se cache sous la conscience humaine, et qu’une société digne de ce nom doit permettre de juguler par le respect, l’éducation, et la considération pour le sacré et sa propre patrie.
    Claude Bourrinet (Voxnr, 18 août 2012)

     

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  • Jean-Louis Murat, anar de droite ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien décapant avec le chanteur-compositeur Jean-Louis Murat, cueilli sur le site du Point, dans lequel il sort son lance-flamme contre la gauche bien-pensante et le milieu du showbiz...

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    Jean-Louis Murat : "Ça me plaît assez qu'on ne m'aime pas"

    Jean-Louis Murat travaille comme les paysans dont il célèbre l'existence. D'abord il compose, retiré dans les monts d'Auvergne, puis il enregistre, puis il joue, puis il se terre à nouveau pour reprendre le cycle de sa vie d'artiste. C'est méticuleux, régulier, et toujours talentueux, comme il le prouve avec son dernier album, un petit bijou d'écriture et de mélodie baptisé Grand Lièvre (1). Jean-Louis Murat, un homme rare, mais disert.

    Le Point.fr : Vous vous tenez en marge du système. Pourquoi refuser de participer aux opérations caritatives, comme Les Enfoirés ?

    Jean-Louis Murat : Je trouve ce système dégoûtant. Les jolis coeurs, les plus-généreux-que-moi-tu-meurs, je n'y crois pas du tout. Tous ces artistes sont des monstres d'égoïsme. La vraie générosité, elle est silencieuse. Tu fais, mais tu fermes ta gueule. Ça ne doit pas devenir un élément de promotion.

    Les artistes qui y participent n'ont aucune volonté d'aider une cause, selon vous ?

    Non, ils font de la promo. N'importe quelle maison de disque te dira que la meilleure émission de variétés, c'est "Les Enfoirés", et qu'il serait bien d'y être. Tout est dit.

    Même pas un soupçon d'altruisme ?...

    Moi, toutes ces qualités-là, l'altruisme, le machin, je m'en bats les c... Ces hommes de gauche patentés, je connais leur mode de fonctionnement. Le plus grand des jolis coeurs, Renaud, je l'ai vu faire un truc qui te conduit normalement en prison. Il est devenu mon ennemi de base, même si on ne tire pas sur une ambulance. J'ai vu aussi des hérauts de la gauche jouer au poker une petite nana perdue, une nana de 16 ou 17 ans. "Elle est pour toi ou elle est pour moi ?" Je les ai vus faire ça, ces mecs qui hurlent à la mocheté du monde dès qu'un chien se fait écraser. Dans le business, c'est pire. C'est un milieu où il faut se taire. Ils ne peuvent pas me supporter, je le leur rends bien. Je n'ai pas d'amis là-dedans.

    C'est pourquoi vous avez choisi de vivre et travailler en Auvergne ?

    Oui. Je ne suis jamais arrivé à me faire à ce milieu. Au début, j'avais un appartement à Paris, parfois je me mélangeais un peu, mais c'était une catastrophe. Je me souviens d'une fois où j'ai mangé avec le patron d'une maison de disque et sa grande vedette. Je n'ai pas passé l'entrée. Je leur ai dit : "Je n'ai rien à voir avec vous, je vous emmerde, au revoir, je me casse."

    Vous dénoncez aussi l'engagement politique des artistes.

    C'est le triomphe de l'hypocrisie. Les chanteurs se mettent toujours du côté du manche. La vie d'artiste est beaucoup plus confortable si tu es vaguement contre. Ils essaient de se placer sous une sorte de lumière marxiste. Ils disent : Je suis un rebelle, je suis socialiste. Tous les cons font ça.

    Tous ne sont pas de gauche !

    Non. Tu peux aussi faire une carrière de lèche-cul à la Souchon. C'est le plus grand stratège de la chanson française. Il est passé de Pompidou à Sarkozy sans broncher. C'est un centriste, si on veut. Souchon, c'est le Lecanuet de la chanson, ou alors, pour être plus moderne, c'est le Bayrou de la chanson. Un exemple à suivre si on veut vendre des disques.

    Vous ne vous reconnaissez dans aucun parti ?

    Je n'ai jamais été de gauche une seule minute dans ma vie, mais je n'ai jamais été de droite non plus. L'engagement, c'est différent, c'est le pont plus loin. Si tu t'engages, tu dois faire abstraction du fait de savoir si tu es de droite ou de gauche. Ou alors il faut faire de la politique comme Flaubert, c'est-à-dire déceler la connerie, sortir le détecteur. C'est un spectacle tellement ridicule qu'il faut jeter un regard neuf dessus. On aurait besoin de Blake Edwards pour mettre en scène la clownerie de l'accord passé ces derniers jours entre les Verts et le PS, par exemple !

    L'artiste n'a rien à dire politiquement ?

    Mais quelle est la valeur de l'artiste dans la société ? Qu'est-ce que c'est que ces petits chanteurs de variétés qui font des trucs à la con de trois minutes avant de disparaître, et qui d'un seul coup ont des consciences de Prix Nobel de la paix ? Ça n'est pas sérieux.

    Vous faites malgré tout des choix politiques, comme tout le monde...

    Idéologiquement, j'aime beaucoup Léon Bloy, Bernanos. Ils ont une façon de penser dans laquelle je me retrouve. Ce sont des pré-communistes, des pro-chrétiens. Si je doute de quelque chose, il suffit de quelques pages de Bernanos, ça me remet à cheval ! Mais ce n'est pas tellement de la politique, c'est plutôt une façon d'envisager la vie et l'individu.

    Donc, vous ne vous engagerez pas pour une cause ?

    Jamais. L'idéologie chez les artistes, c'est une funeste blague. Ce qu'ils portent vraiment, c'est dans leurs chansons et leur comportement.

    Et vous, pourquoi faites-vous des chansons ?

    Pour moi. Si elles rencontrent des gens, très bien. Mais je n'ai jamais pensé à quelqu'un d'autre que moi en écrivant une chanson. Même dans la chanson populaire, même Bruant, même Pierre Perret, ils pensent d'abord à leur gueule.

    C'est de l'égocentrisme !

    Non, c'est la nature des choses. Je ne pense pas qu'un artiste puisse amener quoi que ce soit. Je pense que les enjeux sont ailleurs. Ils sont à l'extrême intérieur, dans le saint des saints de chacun. La seule idée que j'aimerais faire passer, c'est que chacun a en soi une énergie quasi infinie.

    C'est ce que vous démontrez sur scène, où vous semblez comme possédé ?

    Sur scène, je vais dans une sorte de château-fort intérieur. S'il y a quelque chose qui peut être exemplaire chez l'artiste, c'est ce chemin sportif qui mène vers ce "Fort-Boyard" dans lequel je me mets sur scène. Ce chemin a du sens. Un concert, c'est un meeting d'athlétisme. Je ne l'envisage que comme ça. Je fais un disque tous les ans parce que je défends une idée quasi héroïque de l'énergie. Je peux regarder quinze fois un sprint d'Usain Bolt, et ça me sert pour écrire mes chansons. Je suis dans quelque chose de primitif, d'où vient l'énergie, le feu sacré.

    En revanche, vous ne parlez pas pendant un concert. Les spectateurs ont l'impression que vous les méprisez...

    Je ne dis plus rien parce que tout le monde filme. Cinq minutes après, tu te retrouves sur Internet. Pourtant, j'ai eu des moments très spectaculaires. Le lundi qui suit la défaite de Jospin en avril 2002, par exemple, je suis en concert à la Cigale. J'attaque par une blague où je dis : 80 ans de communisme, 80 millions de morts, on est bien débarrassé ! Silence de cathédrale dans la salle. Le public ne supporte pas ce genre de truc ! En fait, j'aime beaucoup déclencher le rire jaune, j'aime bien aller à la limite. Il faut être créatif.

    Qui sont vos héros personnels ?

    Les sportifs, comme Usain Bolt ; peu d'artistes, ou alors des morts. J'aime Proust, par exemple. En musique, j'en ai très peu. J'aime bien les gagnants, mais aussi les losers. Je trouve qu'il y a une abnégation incroyable chez Van Morrison, chez Tony Joe White, chez JJ Cale. Ils ne sont jamais arrivés en haut mais ils s'en foutent, ils rament !

    Ils ont cette fameuse énergie, ce feu sacré ?

    Voilà ! J'aime aussi les gens qui, comme Bernanos, vont vers le surnaturel ou le mysticisme. Hector, Achille, Léon Bloy, Bahamontès et Usain Bolt, c'est un mélange de tout ça. Mais j'aime pas les lopettes, ce qui semble être la particularité du monde politique : fabricant de lopettes. Même Proust pouvait provoquer quelqu'un en duel et aller au coin du bois. Dans le monde politique d'aujourd'hui, pas un seul serait capable de le faire !

    L'une de vos chansons, sur votre dernier album, proclame ceci : "Dans ce monde moderne je ne suis pas chez moi". Vous êtes misanthrope ?

    Je dis ensuite : "Merci pour tant de peine, mais je ne t'aime pas." C'est ce que je pense vraiment. C'est même vicieux, puisque ça me plaît assez qu'on ne m'aime pas. Être une vedette dans ce monde pourri, je n'apprécierais pas tellement ! C'est plutôt un honneur d'être détesté. Mais je ne suis pas suicidaire. Je suis un mec simple. Je garde les valeurs paysannes : se lever tôt, travailler. Et ce que les autres en pensent, à vrai dire, on s'en fout.

    Jean-Louis Murat, propos recueillis par Michel Revol (Le Point, 9 décembre 2011)

    (1) Grand Lièvre, Jean-Louis Murat, V2 Music/Polydor

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  • La mafia à Hollywood...

    Les éditions Nouveau Monde viennent de rééditer en collection de poche La mafia à Hollywood, un essai du journaliste britannique Tim Adler. Rédacteur en chef d'une revue professionnelle consacré au cinéma et collaborateur des principaux quotidiens britanniques, l'auteur met en lumière dans cet essai les liens qui, presque dès l'origine, ont existé à Hollywood entre la mafia, le monde du showbiz et du cinéma, celui de la finance et celui de la politique. Les lecteurs de James Ellroy ne devraient pas être dépaysés...

     

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    "Pour la première fois, un ouvrage dévoile les liaisons dangereuses entre l'industrie du cinéma américain et la Mafia.
    Dès la Prohibition, les gangs rackettent aussi bien les exploitants de salles que les studios. Après une résistance toute symbolique, les grands Moguls accueillent à bras ouverts les Al Capone, Lucky Luciano ou plus tard Sam Giancana dans la jet set hollywoodienne. Ainsi débute une fascination réciproque, qui va influencer le film « mafieux » nourri aux meilleures sources, de Scarface au Parrain.
    De Joe Kennedy, le père de JFK, amant de Gloria Swanson et propriétaire du studio RKO, aux stars du grand écran, ce livre révèle les amitiés des « parrains », qui s'aventurent parfois dans la production. On y apprend bien des « secrets de famille », tels que le meurtre par Lana Turner de son gangster d’amant ou le financement par une famille mafieuse du premier grand succès du porno, Gorge profonde…
    On croisera ici des acteurs dont la carrière a été soutenue par la Mafia : Frank Sinatra, Dean Martin ou Steven Seagal. Mais aussi des stars mêlées, malgré elles, à des agissements frauduleux, comme Kim Novak, maîtresse de Sammy Davis Jr, ou Marilyn Monroe surveillée par le FBI.
    Dans les années 1970 et 1980, plusieurs studios comme Warner ou Universal continuent à entretenir des liens avec la Mafia. Et, dans les années 1990, le financier Giancarlo Parretti rachète la MGM avec des fonds d’origine mafieuse et l’aide du Crédit lyonnais…
    Désormais plus discrète, la Mafia reste cinéphile !"

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  • Mon prénom est personne...

    Nous reproduisons ci-dessous un article de Claude Bourrinet, cueilli sur Voxnr et consacré à la vogue des prénoms sans racine...

     

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    Mon prénom est personne

    Une famille nordiste voulant prénommer Daemon leur fils nouveau-né, s'est vue assignée à comparaître devant le tribunal de Cambrai, qui juge cette initiative non conforme à l'intérêt de l'enfant, en vertu de l'article 157 du code civil. Porter un tel prénom, qui rappelle plus le Malin que le facétieux génie socratique, risque fort, en effet, de livrer ce pauvre môme à la risée de ses petits camarades. Les parents avancent qu'il est porté par de nombreux Américains, et qu'il apparaît dans la distribution d'un feuilleton télévisuel.

    Mais il est vrai que le ridicule, dans ce domaine, n'a plus de limites. Non seulement des abrutis lobotomisés, américanisés, exhibent leur aliénation comme un trophée, mais même le clergé y va de sa partition, que l'on connaît bien, sur l'air gentillet que l'on emprunte maintenant pour tout excuser ou justifier. Ainsi, ces sectateurs de la boîte à décerveler, paradoxalement, ont-ils eu l'idée de faire baptiser leur diablotin. Que croyez-vous qu'il arriva ? Un exorcisme ? Non, le prêtre, bien représentatif d'une l'Eglise abandonnée à la modernité la plus stupide, n'y a vu aucun inconvénient, "tous les enfants étant fils de Dieu".

    Certains parents inventent des prénoms, qui sonnent comme des pseudonymes showbiz, ou carrément comme des marques ou des noms de médicaments, dotés qu'ils sont de sonorités rares, de ce snobisme qui aime les syllabes en xy, en a, les hiatus inouïs, les combinaisons improbables, les articulations qui accrochent comme des slogans. Ou bien, on traficote des prénoms déjà existants, les amputant, les tordant, les mettant à la question. Chacun aura un exemple proche à fournir, une invention grotesque pour nourrir le rire moqueur ou le rictus de mépris. C'est le produit infect de notre société narcissique, égocentrique et consumériste, en même temps qu'un aveu de déracinement. La règle est le caprice. On crée son nom comme on adopte un chien, comme on achète un produit, ou plutôt comme on mène désormais sa vie, à la manière de l'enfant qui mélange tout, salé, sucré, visqueux et caca, pipi et rêvasserie.

    Dans la Tradition la plus antique, le nom que l'on portait indiquait la lignée à laquelle on appartenait, par exemple la gens Julia, désignait un sens religieux, ou bien une signification existentielle. Hélène vient de Sélèné, qui est la déesse de la Lune. Sophie renvoie à la Sagesse. Théophile est celui qui aime Dieu. Toutes les religions proposent des prénoms qui, si on les prend au sérieux, sont susceptibles d'induire un comportement, voire un destin. Même ceux qui n'ont pas de signifié intrinsèque, peuvent évoquer des personnages. Pierre, Jean, Jacques, sont des noms qui appartenaient à des apôtres. Combien de Sud Américains ont-ils appelé leur fils Napoléon, ou Lénine ? L'octroi ou le don d'un nom n'était pas à prendre à la légère.

    Dans les romans de Chrétien de Troyes, par exemple, le chevalier ne le livre pas spontanément. Il y réside une charge secrète, un pouvoir qui rend fort, si l'on sait l'utiliser de manière adéquate, en le révélant à un ami, ou qui rend faible, quand on le donne inconsidérément à un ennemi. Dans le même temps, le nom participe à la construction de la personne : Perceval ne connaît le sien que par une demoiselle, et en même temps comprend-il la réalité des choses, et son propre être, sa propre autonomie. Lorsque Ulysse répond à Polyphème, qui signifie en grec ancien « qui parle beaucoup, bavard » ou « très renommé », que son nom est « Personne », il nous conduit, par anticipation, à une analyse très perspicace de notre société : elle est ce géant, ce cyclope, qui devient vite aveugle, qui s'enivre et se laisse berner, brutal, barbare, stupide, croyant toute parole mensongère tout en en abreuvant autrui, vivant dans l'illusion de la grotte, et ayant perdu le sens véritable du langage. Aussi, en traquant « Personne », ne rencontre-t-il que le vide. Littéralement, le nom de cette société est bien un agglomérat de sons creux, un assemblage insane d'anonymats : elle vit dans la fausseté des opinions vulgaires, dans l'oubli de l'origine, dans l'obscurité des passions viles, et dans une erreur douloureuse, qui, finalement, la conduit à la catastrophe.

    Claude Bourrinet (Voxnr, 3 décembre 2011)

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