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  • Comment rendre la parole au peuple ?...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie, en partenariat avec la Fondation du Pont-Neuf, viennent de publier un nouvel essai de Christophe Boutin et de Frédéric Rouvillois intitulé La proportionnelle ou comment rendre la parole au peuple.

    Christophe Boutin est docteur en sciences politiques et professeur de droit public à l’université de Caen ; Frédéric Rouvillois est professeur de droit public à l’université Paris-Descartes et délégué général de la Fondation du Pont-Neuf. En 2000, ils ont rédigé ensemble un essai prophétique et salué par la presse, Quinquennat ou septennat (Flammarion), sur le raccourcissement du mandat présidentiel. Ils ont récidivé au début de cette année avec Les parrainages ou comment les peuples se donnent des maîtres (La Nouvelle Librairie, 2022).

     

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    " L’idée que les citoyens puissent être représentés au Parlement de façon proportionnée, c’est-à-dire juste, exacte, conforme à la réalité, semble tomber sous le sens. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, De Gaulle lui-même déclarait voir dans le scrutin à la proportionnelle le seul suffrage « honnête », le seul où le résultat – en sièges – correspond à ce que pensent et à ce que veulent les électeurs. Mais les a priori qui s’attachent à ce mode de scrutin sont multiples et tenaces. Nombreux sont encore les partisans du scrutin majoritaire, ceux qui demeurent inébranlablement attachés au préjugé selon lequel la proportionnelle, en multipliant les partis et en divisant le monde politique, rendrait l’État ingouvernable, alors que, de toute évidence, tel n’est plus le cas sous la Ve République. De nos jours, même intégrale, la proportionnelle ne présente plus aucun risque sérieux, tout en étant le meilleur moyen de rendre la parole au peuple. Plus que jamais, comme le disait déjà Jaurès au début du XXe siècle, elle est devenue « la seule issue ». "

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  • Les snipers de la semaine... (212)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Breizh-Info, Julien Dir allume le gouvernement qui sous prétexte de conforter les principes républicains, pour ne pas lutter véritablement contre l'islamisme, s'attaque aux écoles hors contrat...

    Que la République française foute la paix aux écoles hors contrat !

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    - sur Vu du droit, Régis de Castelnau dézingue les juges et les minorités activistes qui s'attaque à la démocratie...

    « L’affaire du siècle » : ce « gouvernement des juges » qui vient

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  • Une seule solution, la secession ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue décapant de Julien Dir, cueilli sur Breizh-Info et consacré à la sécession comme solution de survie face à des "valeurs de la Républiques" de plus en plus nocives...

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    Macron au Panthéon pour célébrer les cent cinquante ans de la République...

     

    Sécession. Et pourquoi pas ?

    Un récent sondage IFOP pour Charlie Hebdo montre qu’une fracture, de plus en plus large, se creuse entre Français et musulmans de France.

    Ainsi, peur sur la ville, une partie de ces derniers ne « serait pas Charlie », tout comme ils ne partageraient pas « les valeurs de la République », tandis qu’une petite minorité confesse carrément comprendre les islamistes qui ont massacré la rédaction de Charlie Hebdo.

    D’un côté, il y aurait donc « les bons Français républicains », de l’autre « les méchants islamistes ». Les choses sont-elles aussi simples ? Est-on obligé vraiment de choisir entre la République et l’islamisme ? Sûrement pas.

    Car nous sommes sans doute de nombreux individus à ne pas avoir une quelconque appétence pour la cause islamiste, à avoir en horreur ce qui a été commis avec une lâcheté sans nom au sein d’une rédaction n’ayant qu’une plume et des stylos pour se défendre, tout en rejetant profondément et radicalement la religion républicaine.

    N’était-ce pas le chanteur Renaud qui, dès les années 70, chantait « Votre République, moi j’la tringle, mais bordel, où c’est que j’ai mis mon flingue ? ».

    Vous conviendrez que ces paroles, à une époque où les militants bretons faisaient sauter quelques symboles de la République (perceptions, préfecture…) ont eu le don de parler à une génération qui n’était ni barbue, ni folle d’Allah.

    Vous conviendrez aussi qu’entendre toute la classe politique venir s’offusquer (s’indigner dit-on maintenant) en réclamant « l’expulsion de ceux qui ne respectent pas les valeurs de la République » a quelque chose de malsain.

    Car au juste, qu’est ce que c’est les valeurs de la République ? Ce sont celles qui font de Monsieur Camavinga, milieu de terrain du Stade Rennais, un membre de l’équipe de France à part entière quelques mois après sa naturalisation ? Ce sont celles qui permettent à Madame Obono de niquer la France (et de détester les Blancs), quelques années seulement après qu’on lui a transmis une carte d’identité, la même que la vôtre et que la mienne ?

    Les valeurs de la République, sont-ce encore ces nouvelles tables de loi que l’on enseigne à vos enfants dès le plus jeune âge sous le joli nom « d’éducation civique », cours qui a fait de la morale républicaine une alternative à la morale chrétienne que l’on enseignait jadis ?

    Exit les paraboles, place à la lutte contre le racisme, contre le sexisme, contre la « haine anti-LGBT », contre l’antisémitisme, pour l’égalité hommes/femmes. Voilà ce que sont les « valeurs de la République ». Des concepts totalement creux pour mieux remplacer ceux qui ont déterminé ce qu’est notre civilisation, depuis plusieurs millénaires.

    Les valeurs de la République, c’est de permettre à toute l’Afrique de débarquer sur notre terre en se proclamant réfugié homosexuel ou climatique, tout en stigmatisant nos frères et nos cousins hongrois ou polonais parce qu’ils votent mal.

    Les valeurs de la République, c’est la volonté de détruire par l’assimilation, par le métissage imposé, par le grand remplacement, nos identités, régionales, nationales, européennes, nos valeurs spirituelles, nos modes de vie.

    Les valeurs de la République, c’est par ailleurs l’incapacité constante de l’État à faire respecter le seul droit qui devrait pourtant sceller notre « vivre ensemble », c’est-à-dire notre droit, à tous, à la sécurité, partout sur notre territoire.

    Les valeurs de la République, ce sont celles qui vous imposent l’obligation de faire vacciner vos enfants avant l’âge de 2 ans, celles qui entendent vous dicter comme vous devez vous comporter y compris dans votre propre domicile.

    Ce sont des valeurs qui entendent pénétrer les cerveaux de vos enfants, au quotidien, via la mal nommée « Éducation nationale », pour en faire demain des robots, prêts à servir des intérêts n’ayant plus rien à voir avec ceux de la Nation.

    Les valeurs de la République, ce sont ces valeurs qui permettent à des flics de la pensée de vous dénoncer pour un écrit mettant en cause l’histoire officielle, ou pour d’autres décrivant de manière un peu trop réaliste la réalité de certains quartiers, de nos prisons, de notre quotidien à tous.

    Des valeurs qui conduisent des juges à vous mettre en prison pour vos idées, et à des contrôleurs fiscaux de vous faire rendre gorge dans la foulée, avant que « la société républicaine » ne décide de vous achever par une mise au ban et par une mort économique dont vous ne vous relèverez pas.

    Je vous passe les massacres commis au nom des valeurs républicaines, durant des siècles, mes ancêtres vendéens et chouans s’en souviennent encore, eux qui ont été massacrés par la Gueuse.

    Il serait peut-être temps de ne plus se laisser manipuler. Il est urgent de faire sécession d’avec la République française. Et pas besoin d’être un islamiste assoiffé de sang pour cela.

    Il suffit de penser à ces générations qui, durant des siècles et des siècles, ont bâti nos châteaux forts et cathédrales, n’ont eu de cesse d’innover, d’inventer, pour faire de notre civilisation européenne celle qui régna et inspira le monde entier jusqu’à ce que justement « les valeurs de la République » n’agissent en métastases dans toutes nos contrées et finissent par mettre notre Civilisation aujourd’hui presque à genoux.

    Alors qu’est-ce que vous préférez pour demain ? « Les valeurs de la République », la République des antiracistes, des LGBT, et des enfants devenus poneys, ou bien la Civilisation européenne, la sécurité pour tous, le bien, le beau, le vrai ?

    Je crois que la question elle est vite répondue…

    Julien Dir (Breizh-Info,  12 septembre 2020)

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  • La patrie trahie par la République... Un texte de Jean Raspail

    En hommage à Jean Raspail, écrivain visionnaire et magnifique romancier, qui nous a quitté ce samedi 13 juin, nous reproduisons ci-dessous un texte qu'il avait publié en 2004 pour Le Figaro, en réponse à une enquête intitulée  «Qu'est-ce qu'être français aujourd'hui ? ». »

     

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    La patrie trahie par la République

    J'ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d'un colis piégé. Difficile de l'aborder de front sans qu'il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C'est pourtant l'interrogation capitale. J'ai hésité. D'autant plus qu'en 1973, en publiant Le Camp des saints, j'ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n'ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites.

    Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu'« ils sont chez eux chez moi » (Mitterrand), au sein d'une « Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes » (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu'au basculement définitif des années 2050 qui verra les « Français de souche » se compter seulement la moitié la plus âgée de la population du pays, le reste étant composé d'Africains, Maghrébins ou Noirs et d'Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l'islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer.

    La France n'est pas seule concernée. Toute l'Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas rapport de l'ONU (qui s'en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment , mais ils sont systématiquement occultés et l'Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l'Europe des Quinze est l'un des phénomènes les plus sidérants de notre époque. Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l'incurie des « gouvernances » et qu'il lui faudra affronter dans son âge d'homme...

    Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l'homme, de « l'accueil à l'autre », du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite enfance au « métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France plurielle » et à toutes les dérives de l'antique charité chrétienne, n'auront plus d'autre ressource que de baisser les frais et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050. Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu'on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français et pas nécessairement tous de race blanche qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s'obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu'elles nous ont été transmises de génération en génération. Cela ne leur sera pas facile.

    Face aux différentes « communautés » qu'on voit se former dès aujourd'hui sur les ruines de l'intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c'est nous qu'on intègre à « l'autre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s'agira en quelque sorte je cherche un terme approprié d'une communauté de la pérennité française. Celle-ci s'appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.

    Cela ne plaira pas. Le clash surviendra un moment ou l'autre. Quelque chose comme l'élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés. Et ensuite ?

    Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l'ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d'une espèce à jamais disparue qui s'appelait l'espèce française et n'annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus est déjà amorcé.

    Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu'en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c'est que les derniers isolats résistent jusqu'à s'engager dans une sorte de reconquista sans doute différente de l'espagnole mais s'inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus. Ce n'est pas moi qui m'en chargerai, j'ai déjà donné. Son auteur n'est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j'en suis sûr...

    Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c'est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d'hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n'ose dire cyniquement, à l'immolation d'une certaine France (évitons le qualificatif d'éternelle qui révulse les belles consciences) sur l'autel de l'humanisme utopique exacerbé. Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l'Etat (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces « intelligents » qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l'organisme encore sain de la nation française.

    Même si je peux, à la limite, les créditer d'une part de sincérité, il m'arrive d'avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot renégat, mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République. Les « valeurs républicaines » se déclinent à l'infini, on le sait jusqu'à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d'abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n'est qu'une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d'idéologie, idéologie avec un grand « I », l'idéologie majeure. Il me semble, en quelque sorte, qu'ils trahissent la première pour la seconde.

    Parmi le flot de références que j'accumule en épais dossiers à l'appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l'étendue des dégâts. Elle est extraite d'un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d'une jeune Française issue de l'immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République... »

    Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure : « Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d'êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974.)

    Et celle-là, tirée du XXe chant de l'Apocalypse : « Le temps des mille ans s'achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. »

    Jean Raspail (Le Figaro, 17 juin 2004)

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  • La guerre des races est-elle déclarée ?...

    Le 25 février 2020, Pierre Bergerot recevait, sur TV libertés, Anne-Sophie Nogaret et Sami Biasoni à l'occasion de la publication de leur ouvrage intitulé Français malgré eux - Racialistes, décolonialistes, indigénistes : ceux qui veulent déconstruire la France (Toucan, 2020). Normalien, Sami Biasoni est professeur à l'ESSEC. Anne-Sophie Nogaret, professeur de philosophie, a publié Du mammouth au Titanic (Toucan, 2017).

     

                                        

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  • La République est devenue un poison pour la France...

    Le 6 février 2020, Pierre Bergerot recevait, sur TV libertés, Paul-François Paoli à l'occasion de la récente publication de son ouvrage intitulé Aux sources du malheur identitaire français (Toucan, 2020). Journaliste et chroniqueur au Figaro, Paul-François Paoli est l'auteur de plusieurs essais comme La tyrannie de la faiblesse (Bourin, 2010),  Pour en finir avec l'idéologie antiraciste (Bourin, 2012), Malaise de l'occident (Pierre-Guillaume de Roux, 2014), Quand la gauche agonise - La République des bons sentiments (Rocher, 2016) ou L'imposture du Vivre-ensemble de A à Z (Toucan, 2018).

     

                                        

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