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  • La République romaine et son empire...

    Les éditions Armand Colin viennent de publier un ouvrage de Michel Humm intitulé La République romaine et son empire. Professeur d’histoire romaine à l’Université de Strasbourg, Michel Humm dirige l’Institut d’histoire romaine.

     

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    " La République romaine commence son histoire vers 509 av. J.-C. par l’expulsion du « roi » Tarquin le Superbe. S’en suivit la mise en place d’un gouvernement de type oligarchique qui laissa le pouvoir à quelques grandes familles aristocratiques. Cinq siècles plus tard, les déchirements politiques qui divisèrent son aristocratie précipitèrent la fin de la République après l’avoir entraînée dans des conflits sociaux et des guerres civiles interminables. Entre temps, la « république » avait constitué un « empire » qui s’est étendu à l’ensemble du monde méditerranéen ainsi qu’à ses territoires périphériques grâce à des institutions politiques et sociales lui permettant d’associer un peuple de citoyens à son aristocratie.
    Cette profonde solidarité d’intérêts au sein de la société romaine favorisa une expansion territoriale exceptionnelle tant d’un point de vue historique que géographique. Toutefois, l’expansion impérialiste finit par révéler l’inadéquation entre les structures institutionnelles et l’univers socio-culturel d’une cité-État, et le mode de gestion d’un empire aux dimensions exceptionnelles. L’incapacité à surmonter cette contradiction mit un terme au régime aristocratique qui définissait la nature de la République romaine. "

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  • Ostracisme du RN : réaction nobiliaire à l'Assemblée nationale...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Philippe Fabry cueilli sur Figaro Vox et consacré à l'ostracisme dont est victime le Rassemblement national à l'Assemblée nationale. Philippe Fabry est historien des institutions et des idées politiques, et avocat. Il a publié entre autres Le Président absolu, la Ve République contre la démocratie (Scripta Manent, 2022).

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    «Ostracisme du RN : réaction nobiliaire à l'Assemblée nationale»

    Quoique spectaculaire, la grève de bienséance qu'on a pu observer à l'Assemblée nationale de la part des députés du Nouveau Front populaire ne fût guère surprenante : le théâtre antifasciste est un classique depuis quarante ans, et au-delà une tradition de la gauche française.

    Mais en vérité, cette récente progression est moins un argument de plus au soutien du droit du RN à disposer de postes qu'une raison supplémentaire pour Ensemble d'avoir fait ce choix de l'ostracisation ; c'est précisément la progression du RN qui est insupportable au centre macronien, non tant pour des raisons idéologiques – le passé récent montre, encore une fois, que ce n'était pas le problème – que pour des raisons sociologiques : cette irruption rapide d’un parti populiste dans les cercles de pouvoir est inadmissible pour les élites traditionnelles de la République.

    Plus étonnant a été de voir se prêter à cet exercice de mépris des bonnes manières républicaines une ministre sortante, pur produit du macronisme, Agnès Pannier-Runacher. L'anecdote serait sans doute de peu d'intérêt si elle n'illustrait la vraie surprise de ces deux journées de session de la nouvelle Assemblée : la décision par Ensemble de poursuivre au sein du Parlement la politique du «cordon sanitaire» en excluant le Rassemblement national de tous les postes-clés de l'Assemblée nationale.

    Cette soudaine crispation des centristes face à la montée rapide du Rassemblement national évoque la réaction nobiliaire qui marqua les dernières années de l'Ancien Régime, et qui fut une des multiples causes de la Révolution. Nul n'ignore combien, en construisant l'Etat royal, la monarchie s'était régulièrement appuyée sur les forces vives du royaume, les roturiers enrichis, les intégrant dans son système par l'anoblissement. Naturellement ce mouvement créait une concurrence toujours plus forte pour l'accès aux hautes fonctions de l'Etat, en particulier au détriment de la vieille et haute noblesse. Celle-ci, dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, et en particulier sous le règne de Louis XVI, joua de son influence politique pour tenter de restreindre l'accès des hommes nouveaux aux postes de pouvoir, notamment dans l'armée (édit de Ségur, 1781) en obligeant les candidats officiers à justifier de quatre générations d'appartenance à la noblesse. Crise identitaire d'une caste peinant à se distinguer encore des roturiers enrichis et éduqués, ce réflexe de repli sur soi provoqua une grave rupture sociologique et politique entre la bourgeoisie montante et la noblesse installée, alors que jusque-là elles avaient été reliées par une forme de continuité via les possibilités d'anoblissement et les mariages. Cette rupture favorisa l'émergence de la figure de l'aristocrate arrogant, désormais ennemi de la roture enrichie plutôt que partenaire éventuel de son ascension, et précipita la Révolution en donnant à la bourgeoisie le sentiment que la poursuite de cette ascension ne passait plus par la coopération, mais par la confrontation.

    La soudaine crispation du centre politique face à la montée en puissance parlementaire du Rassemblement national tient sans doute du même genre de réaction : désormais ce peuple qui avait été exclu du Parlement durant des décennies y est fortement présent, et sa présence n'est plus marginale ou seulement minoritaire : un moment, on a cru qu'il pourrait prendre le pouvoir. Aux postes à responsabilité à l'Assemblée ces deux dernières années, il ne s'est pas montré moins compétent que les élites habituelles, et a par conséquent largement effacé la distinction qui existait précédemment. Cela provoque chez les élites en place une crainte de la dépossession et une crise identitaire, et par conséquent un besoin de réaffirmer leur singularité et de poser les bornes de leur pré carré.

    Ce cordon sanitaire n'est donc plus idéologique, il est sociologique : il s'agit pour la noblesse de la République de refuser l'irruption du peuple dans son lieu de vie et de pouvoir.

    Dans ce cas, demandera-t-on, pourquoi ne pas faire preuve de la même rigidité avec le Front Populaire, voire, comme Agnès Pannier-Runacher, le rejoindre dans son refus du contact physique avec le RN ? C'est qu'il existe deux peuples pour la noblesse de la République, l'un acceptable, et l'autre inacceptable. Comme toute élite, elle considère noble ce qui lui est familier, et ignoble ce qui lui est étranger. L'idéologie de toute élite est avant tout une simple glorification de son mode de vie naturel, d'où ses multiples contradictions, déstabilisantes pour ceux qui prennent son discours au pied de la lettre, et pensent à tort la mettre en difficulté en les pointant ; le bobo écolo qui va travailler en vélo et prend l'avion pour partir loin en vacances ne souffre pas de la contradiction puisque les deux éléments soulignent sa supériorité sociale : il peut aller travailler en vélo parce qu'il a les moyens de vivre intra muros, et il peut prendre l'avion pour se rendre dans les îles. L'idéologie écologiste lui permet surtout de condamner le Français périphérique qui doit utiliser sa voiture pour aller travailler, c'est-à-dire a un mode de vie ignoble au sens premier du terme. La question des émissions de CO2 n'est qu'un vernis moral sur un mépris social.

    Ainsi, pour la noblesse de la République, le peuple acceptable est celui qu'elle fréquente usuellement et qui fait partie de son mode de vie : le prolétariat immigré ou d'origine immigrée qui lui sert de domesticité et sans lequel elle «serait dans la m… pour faire son ménage» (selon le mot de Dupond-Moretti à Zemmour). Elle n'est pas gênée par le «peuple de gauche», elle y est habituée : ce sont ses femmes de ménage, ses nounous issues de l'immigration, mais aussi les enseignants de ses enfants, les intermittents qui jouent dans les spectacles qu'elle va voir. Elle ne les considère certainement pas comme ses égaux, mais est accoutumée à leur présence, qui fait partie de son mode de vie ; leur présence familière est même un miroir de la supériorité morale nobiliaire : elle permet de se convaincre que l'on a une conscience sociale, de prétendre qu'on n'est pas déconnecté du peuple. Mais le Français de province, indépendant, le fils d'artisan, de commerçant ou d'ouvrier qui n'appartient à aucune domesticité bourgeoise de grande ville, lui est un corps à la fois radicalement étranger et d'une insolente autonomie puisque, ne lui étant pas subordonné dans son travail, il prétend encore à l'égalité civique.

    À travers le «barrage républicain», la noblesse de la République a utilisé le Nouveau Front populaire comme sa domesticité, sa clientèle. Tous deux ont fait ensemble, aux trois derniers scrutins, leurs meilleurs résultats dans les métropoles. Il demeure que la noblesse entend rester le vrai maître et a vite renvoyé, passé l'élection, la domesticité dans ses quartiers. Mais elle a pu compter sur elle pour l'aider à maintenir les gueux du RN, impudemment sortis de leur périphérie, hors du Bureau de l'Assemblée.

    Pour combien de temps ? Ce genre de crispation de classe est plutôt un comportement de fin de régime qu'un signe de bonne santé. La réaction nobiliaire, on s'en souviendra, n'a pas porté bonheur à l'aristocratie française : la roture ne trouvant plus chez elle le partenaire de son ascension opta par la suite pour son anéantissement.

    Pour l'heure, la première conséquence de cette manœuvre au Bureau de l'Assemblée est que la noblesse de la République s'y retrouve minoritaire, la domesticité ayant profité du désordre pour s'y installer. Cela n'annonce pas un destin beaucoup plus favorable que celui de son ancêtre d'Ancien Régime.

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  • La chute de la maison France...

    Le 17 mai 2024, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Olivier Maulin pour évoquer avec lui son dernier recueil de chroniques La république des copains (Via Romana, 2024).

    Anar de droite, tendance Rabelais, critique littéraire à Valeurs actuelles, alsacien et roi de Montmartre, Olivier Maulin est l'auteur de romans truculents et païens, comme En attendant le roi du monde, Les évangiles du lac et Petit monarque et catacombes, récemment réédités par La Nouvelle Librairie, ou Les Lumières du ciel (Balland, 2011),  Le Bocage à la nage (Balland, 2013), Gueule de bois (Denoël, 2014) La fête est finie (Denoël, 2016) et dernièrement Le temps des loups (Le Cherche Midi, 2022). Il a également publié un recueil d'articles polémiques revigorant, Le populisme ou la mort (Via Romana, 2019).

     

                                              

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  • Comment rendre la parole au peuple ?...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie, en partenariat avec la Fondation du Pont-Neuf, viennent de publier un nouvel essai de Christophe Boutin et de Frédéric Rouvillois intitulé La proportionnelle ou comment rendre la parole au peuple.

    Christophe Boutin est docteur en sciences politiques et professeur de droit public à l’université de Caen ; Frédéric Rouvillois est professeur de droit public à l’université Paris-Descartes et délégué général de la Fondation du Pont-Neuf. En 2000, ils ont rédigé ensemble un essai prophétique et salué par la presse, Quinquennat ou septennat (Flammarion), sur le raccourcissement du mandat présidentiel. Ils ont récidivé au début de cette année avec Les parrainages ou comment les peuples se donnent des maîtres (La Nouvelle Librairie, 2022).

     

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    " L’idée que les citoyens puissent être représentés au Parlement de façon proportionnée, c’est-à-dire juste, exacte, conforme à la réalité, semble tomber sous le sens. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, De Gaulle lui-même déclarait voir dans le scrutin à la proportionnelle le seul suffrage « honnête », le seul où le résultat – en sièges – correspond à ce que pensent et à ce que veulent les électeurs. Mais les a priori qui s’attachent à ce mode de scrutin sont multiples et tenaces. Nombreux sont encore les partisans du scrutin majoritaire, ceux qui demeurent inébranlablement attachés au préjugé selon lequel la proportionnelle, en multipliant les partis et en divisant le monde politique, rendrait l’État ingouvernable, alors que, de toute évidence, tel n’est plus le cas sous la Ve République. De nos jours, même intégrale, la proportionnelle ne présente plus aucun risque sérieux, tout en étant le meilleur moyen de rendre la parole au peuple. Plus que jamais, comme le disait déjà Jaurès au début du XXe siècle, elle est devenue « la seule issue ». "

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  • Les snipers de la semaine... (212)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Breizh-Info, Julien Dir allume le gouvernement qui sous prétexte de conforter les principes républicains, pour ne pas lutter véritablement contre l'islamisme, s'attaque aux écoles hors contrat...

    Que la République française foute la paix aux écoles hors contrat !

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    - sur Vu du droit, Régis de Castelnau dézingue les juges et les minorités activistes qui s'attaque à la démocratie...

    « L’affaire du siècle » : ce « gouvernement des juges » qui vient

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  • Une seule solution, la secession ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue décapant de Julien Dir, cueilli sur Breizh-Info et consacré à la sécession comme solution de survie face à des "valeurs de la Républiques" de plus en plus nocives...

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    Macron au Panthéon pour célébrer les cent cinquante ans de la République...

     

    Sécession. Et pourquoi pas ?

    Un récent sondage IFOP pour Charlie Hebdo montre qu’une fracture, de plus en plus large, se creuse entre Français et musulmans de France.

    Ainsi, peur sur la ville, une partie de ces derniers ne « serait pas Charlie », tout comme ils ne partageraient pas « les valeurs de la République », tandis qu’une petite minorité confesse carrément comprendre les islamistes qui ont massacré la rédaction de Charlie Hebdo.

    D’un côté, il y aurait donc « les bons Français républicains », de l’autre « les méchants islamistes ». Les choses sont-elles aussi simples ? Est-on obligé vraiment de choisir entre la République et l’islamisme ? Sûrement pas.

    Car nous sommes sans doute de nombreux individus à ne pas avoir une quelconque appétence pour la cause islamiste, à avoir en horreur ce qui a été commis avec une lâcheté sans nom au sein d’une rédaction n’ayant qu’une plume et des stylos pour se défendre, tout en rejetant profondément et radicalement la religion républicaine.

    N’était-ce pas le chanteur Renaud qui, dès les années 70, chantait « Votre République, moi j’la tringle, mais bordel, où c’est que j’ai mis mon flingue ? ».

    Vous conviendrez que ces paroles, à une époque où les militants bretons faisaient sauter quelques symboles de la République (perceptions, préfecture…) ont eu le don de parler à une génération qui n’était ni barbue, ni folle d’Allah.

    Vous conviendrez aussi qu’entendre toute la classe politique venir s’offusquer (s’indigner dit-on maintenant) en réclamant « l’expulsion de ceux qui ne respectent pas les valeurs de la République » a quelque chose de malsain.

    Car au juste, qu’est ce que c’est les valeurs de la République ? Ce sont celles qui font de Monsieur Camavinga, milieu de terrain du Stade Rennais, un membre de l’équipe de France à part entière quelques mois après sa naturalisation ? Ce sont celles qui permettent à Madame Obono de niquer la France (et de détester les Blancs), quelques années seulement après qu’on lui a transmis une carte d’identité, la même que la vôtre et que la mienne ?

    Les valeurs de la République, sont-ce encore ces nouvelles tables de loi que l’on enseigne à vos enfants dès le plus jeune âge sous le joli nom « d’éducation civique », cours qui a fait de la morale républicaine une alternative à la morale chrétienne que l’on enseignait jadis ?

    Exit les paraboles, place à la lutte contre le racisme, contre le sexisme, contre la « haine anti-LGBT », contre l’antisémitisme, pour l’égalité hommes/femmes. Voilà ce que sont les « valeurs de la République ». Des concepts totalement creux pour mieux remplacer ceux qui ont déterminé ce qu’est notre civilisation, depuis plusieurs millénaires.

    Les valeurs de la République, c’est de permettre à toute l’Afrique de débarquer sur notre terre en se proclamant réfugié homosexuel ou climatique, tout en stigmatisant nos frères et nos cousins hongrois ou polonais parce qu’ils votent mal.

    Les valeurs de la République, c’est la volonté de détruire par l’assimilation, par le métissage imposé, par le grand remplacement, nos identités, régionales, nationales, européennes, nos valeurs spirituelles, nos modes de vie.

    Les valeurs de la République, c’est par ailleurs l’incapacité constante de l’État à faire respecter le seul droit qui devrait pourtant sceller notre « vivre ensemble », c’est-à-dire notre droit, à tous, à la sécurité, partout sur notre territoire.

    Les valeurs de la République, ce sont celles qui vous imposent l’obligation de faire vacciner vos enfants avant l’âge de 2 ans, celles qui entendent vous dicter comme vous devez vous comporter y compris dans votre propre domicile.

    Ce sont des valeurs qui entendent pénétrer les cerveaux de vos enfants, au quotidien, via la mal nommée « Éducation nationale », pour en faire demain des robots, prêts à servir des intérêts n’ayant plus rien à voir avec ceux de la Nation.

    Les valeurs de la République, ce sont ces valeurs qui permettent à des flics de la pensée de vous dénoncer pour un écrit mettant en cause l’histoire officielle, ou pour d’autres décrivant de manière un peu trop réaliste la réalité de certains quartiers, de nos prisons, de notre quotidien à tous.

    Des valeurs qui conduisent des juges à vous mettre en prison pour vos idées, et à des contrôleurs fiscaux de vous faire rendre gorge dans la foulée, avant que « la société républicaine » ne décide de vous achever par une mise au ban et par une mort économique dont vous ne vous relèverez pas.

    Je vous passe les massacres commis au nom des valeurs républicaines, durant des siècles, mes ancêtres vendéens et chouans s’en souviennent encore, eux qui ont été massacrés par la Gueuse.

    Il serait peut-être temps de ne plus se laisser manipuler. Il est urgent de faire sécession d’avec la République française. Et pas besoin d’être un islamiste assoiffé de sang pour cela.

    Il suffit de penser à ces générations qui, durant des siècles et des siècles, ont bâti nos châteaux forts et cathédrales, n’ont eu de cesse d’innover, d’inventer, pour faire de notre civilisation européenne celle qui régna et inspira le monde entier jusqu’à ce que justement « les valeurs de la République » n’agissent en métastases dans toutes nos contrées et finissent par mettre notre Civilisation aujourd’hui presque à genoux.

    Alors qu’est-ce que vous préférez pour demain ? « Les valeurs de la République », la République des antiracistes, des LGBT, et des enfants devenus poneys, ou bien la Civilisation européenne, la sécurité pour tous, le bien, le beau, le vrai ?

    Je crois que la question elle est vite répondue…

    Julien Dir (Breizh-Info,  12 septembre 2020)

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