Macron au Panthéon pour célébrer les cent cinquante ans de la République...
Sécession. Et pourquoi pas ?
Un récent sondage IFOP pour Charlie Hebdo montre qu’une fracture, de plus en plus large, se creuse entre Français et musulmans de France.
Ainsi, peur sur la ville, une partie de ces derniers ne « serait pas Charlie », tout comme ils ne partageraient pas « les valeurs de la République », tandis qu’une petite minorité confesse carrément comprendre les islamistes qui ont massacré la rédaction de Charlie Hebdo.
D’un côté, il y aurait donc « les bons Français républicains », de l’autre « les méchants islamistes ». Les choses sont-elles aussi simples ? Est-on obligé vraiment de choisir entre la République et l’islamisme ? Sûrement pas.
Car nous sommes sans doute de nombreux individus à ne pas avoir une quelconque appétence pour la cause islamiste, à avoir en horreur ce qui a été commis avec une lâcheté sans nom au sein d’une rédaction n’ayant qu’une plume et des stylos pour se défendre, tout en rejetant profondément et radicalement la religion républicaine.
N’était-ce pas le chanteur Renaud qui, dès les années 70, chantait « Votre République, moi j’la tringle, mais bordel, où c’est que j’ai mis mon flingue ? ».
Vous conviendrez que ces paroles, à une époque où les militants bretons faisaient sauter quelques symboles de la République (perceptions, préfecture…) ont eu le don de parler à une génération qui n’était ni barbue, ni folle d’Allah.
Vous conviendrez aussi qu’entendre toute la classe politique venir s’offusquer (s’indigner dit-on maintenant) en réclamant « l’expulsion de ceux qui ne respectent pas les valeurs de la République » a quelque chose de malsain.
Car au juste, qu’est ce que c’est les valeurs de la République ? Ce sont celles qui font de Monsieur Camavinga, milieu de terrain du Stade Rennais, un membre de l’équipe de France à part entière quelques mois après sa naturalisation ? Ce sont celles qui permettent à Madame Obono de niquer la France (et de détester les Blancs), quelques années seulement après qu’on lui a transmis une carte d’identité, la même que la vôtre et que la mienne ?
Les valeurs de la République, sont-ce encore ces nouvelles tables de loi que l’on enseigne à vos enfants dès le plus jeune âge sous le joli nom « d’éducation civique », cours qui a fait de la morale républicaine une alternative à la morale chrétienne que l’on enseignait jadis ?
Exit les paraboles, place à la lutte contre le racisme, contre le sexisme, contre la « haine anti-LGBT », contre l’antisémitisme, pour l’égalité hommes/femmes. Voilà ce que sont les « valeurs de la République ». Des concepts totalement creux pour mieux remplacer ceux qui ont déterminé ce qu’est notre civilisation, depuis plusieurs millénaires.
Les valeurs de la République, c’est de permettre à toute l’Afrique de débarquer sur notre terre en se proclamant réfugié homosexuel ou climatique, tout en stigmatisant nos frères et nos cousins hongrois ou polonais parce qu’ils votent mal.
Les valeurs de la République, c’est la volonté de détruire par l’assimilation, par le métissage imposé, par le grand remplacement, nos identités, régionales, nationales, européennes, nos valeurs spirituelles, nos modes de vie.
Les valeurs de la République, c’est par ailleurs l’incapacité constante de l’État à faire respecter le seul droit qui devrait pourtant sceller notre « vivre ensemble », c’est-à-dire notre droit, à tous, à la sécurité, partout sur notre territoire.
Les valeurs de la République, ce sont celles qui vous imposent l’obligation de faire vacciner vos enfants avant l’âge de 2 ans, celles qui entendent vous dicter comme vous devez vous comporter y compris dans votre propre domicile.
Ce sont des valeurs qui entendent pénétrer les cerveaux de vos enfants, au quotidien, via la mal nommée « Éducation nationale », pour en faire demain des robots, prêts à servir des intérêts n’ayant plus rien à voir avec ceux de la Nation.
Les valeurs de la République, ce sont ces valeurs qui permettent à des flics de la pensée de vous dénoncer pour un écrit mettant en cause l’histoire officielle, ou pour d’autres décrivant de manière un peu trop réaliste la réalité de certains quartiers, de nos prisons, de notre quotidien à tous.
Des valeurs qui conduisent des juges à vous mettre en prison pour vos idées, et à des contrôleurs fiscaux de vous faire rendre gorge dans la foulée, avant que « la société républicaine » ne décide de vous achever par une mise au ban et par une mort économique dont vous ne vous relèverez pas.
Je vous passe les massacres commis au nom des valeurs républicaines, durant des siècles, mes ancêtres vendéens et chouans s’en souviennent encore, eux qui ont été massacrés par la Gueuse.
Il serait peut-être temps de ne plus se laisser manipuler. Il est urgent de faire sécession d’avec la République française. Et pas besoin d’être un islamiste assoiffé de sang pour cela.
Il suffit de penser à ces générations qui, durant des siècles et des siècles, ont bâti nos châteaux forts et cathédrales, n’ont eu de cesse d’innover, d’inventer, pour faire de notre civilisation européenne celle qui régna et inspira le monde entier jusqu’à ce que justement « les valeurs de la République » n’agissent en métastases dans toutes nos contrées et finissent par mettre notre Civilisation aujourd’hui presque à genoux.
Alors qu’est-ce que vous préférez pour demain ? « Les valeurs de la République », la République des antiracistes, des LGBT, et des enfants devenus poneys, ou bien la Civilisation européenne, la sécurité pour tous, le bien, le beau, le vrai ?
Je crois que la question elle est vite répondue…
Julien Dir (Breizh-Info, 12 septembre 2020)