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michel audiard

  • Un drôle de chabanais !...

    « Le Bébert, c'était bel et bien l'oiseau de mauvais augure, le vrai danger public, le genre qui attire les emmerdes comme le colombin les mouches.»

    « Ce qu'on veut, c'est éviter un bain de sang, une nouvelle Saint Barthélémy, version Pigalle, si tu vois ce que je veux dire. »

     

    Les éditions Dargaud viennent de publier Un drôle de chabanais, le premier tome de la nouvelle série de Matz (scénario) et  Fred Simon (dessin) intitulée Le Grizzli. Les amateurs des romans de Simonin ou de Boudard, des films d'Audiard et de la bande-dessinée de Tillieux, Gil Jourdan, ne doivent pas s'abstenir !    

     

    Matz_Simon_Le grizzli 1.jpg

    " Ancien boxeur, le Grizzli doit son surnom autant à sa carrure qu'à sa pilosité ! Avec ses copains Toine et Jo, c'est à la vie et à la mort, leur passé tumultueux n'y est pas pour rien. Désormais rangés, ils semblent mener leur petite vie, peinards. Alors, quand un affreux surnommé Bébert-la-Gambille, fraichement sorti de prison, veut régler ses comptes avec Jo pour une sombre histoire d'argent, les trois amis s'entraident. "

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  • Voici venu le temps des loups...

    Le 25 novembre 2022, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Olivier Maulin à l'occasion de la publication de son nouveau roman, Le temps des loups (Le Cherche Midi, 2022).

    Anar de droite, tendance Rabelais, critique littéraire à Valeurs actuelles, alsacien et roi de Montmartre, Olivier Maulin est l'auteur de romans truculents et païens, comme Les Lumières du ciel (Balland, 2011),  Le Bocage à la nage (Balland, 2013), Gueule de bois (Denoël, 2014) ou La fête est finie (Denoël, 2016), mais aussi d'un recueil d'articles polémiques revigorant, Le populisme ou la mort (Via Romana, 2019). Les éditions de La Nouvelle Librairie ont récemment réédité sa Trilogie royale qui regroupe trois merveilleux romans, En attendant le roi du monde, Les évangiles du lac et Petit monarque et catacombes, d'une drôlerie et d'une vitalité réjouissante, qui étaient devenus difficilement trouvables.

     

                                            

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  • Le rêveur blessé...

    Les éditions Déterna viennent de rééditer un livre de souvenirs de Christian de la Mazière intitulé Le rêveur blessé.

    Journaliste, puis imprésario et responsable d'une agence de relations publiques, Christian de la Mazière avait témoigné de son engagement de jeunesse dans la division Charlemagne dans le célèbre film de Marcel Ophüls, Le Chagrin et la Pitié (1971), puis dans son récit Le rêveur casqué.

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    " Un soir, chez Castel, trois jeunes gens qui avaient l’habitude de se retrouver dans cette boîte à la mode de la Rive Gauche devisaient agréablement autour d’un whisky. Le premier s’appelait Charles De Gaulle, et il était le petit-fils de qui vous savez. Le deuxième s’appelait Paul Thorez, et il était le fils de… qui vous savez aussi ! Le troisième s’appelait Christian de La Mazière, et nul ne pouvait ignorer qu’il avait servi dans la Waffen SS durant la guerre.

    Telle est la France, imprévisible et diverse, querelleuse et amicale.

    Le témoignage de Christian de La Mazière, dans le film de Marcel Ophüls d’abord, Le Chagrin et la Pitié, puis dans un livre à succès, Le Rêveur casqué, fut une surprise pour beaucoup. Pour la première fois, un des rares rescapés de la fameuse Division Charlemagne racontait l’aventure de ces jeunes Français qui, au nom d’un idéal anticommuniste, allèrent combattre sur le front de l’Est sous l’uniforme allemand.

    Avec la même franchise, sur le même ton direct, sans forfanterie, sans provocation non plus, Christian de La Mazière évoque le reste de sa vie. Revenant en arrière, il nous dépeint une enfance et une adolescence nourries des idées de l’extrême droite.

    Puis les multiples péripéties, parfois imprévues jusqu’au cocasse, qui, dans les années cinquante, au sortir de la prison où l’avait conduit son engagement, l’amenèrent à devenir un personnage « bien parisien », connu dans tous les milieux du cinéma et du show-business, ami de Jean Gabin, de Michel Audiard, de René Clair, de et de tant d’autres – sans oublier les deux grandes artistes dont il partagea quelque temps la vie, Juliette Gréco et Dalida. "

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  • Mort d'un pourri...

    Le séditions Gallimard viennent de rééditer Mort d'un pourri, de Raf Vallet, un classique de l"anarchisme de droite (cf. l'essai de Pascal Ory, L'anarchisme de droite, Grasset, 1985), adapté au cinéma par Georges Lautner et Michel Audiard, avec Alain Delon dans le rôle du personnage principal. Journaliste, Raf Vallet, de son vrai nom Jean Laborde (1918-2007), a été chroniqueur judiciaire à France-soir.

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    " L'assassinat d'un promoteur immobilier et la disparition d'un précieux cahier dans lequel il notait tout un tas de petits secrets mettent le gotha politico-financier sur les dents : ceux qui craignent pour leur avenir comme ceux qui voudraient assurer le leur en mettant la main sur ce trésor.Puis, un député véreux et suspect numéro un est liquidé à son tour.La fille du promoteur et le bras droit du politicard feraient de parfaits coupables, mais ni l'un ni l'autre n'ont l'intention de servir de boucs émissaires...Ce roman, à l'humour grinçant, emblématique du polar français des années 70, a été porté à l'écran par Lautner et Audiard, et a réuni Alain Delon, Stéphane Audran et Ornella Muti. "

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  • Lucky Lux, flic et anar de droite...

    " Ceux-là mêmes qui hurlent au « fascisme » à tout bout de champ, sont les parfaits descendants de ces ordures de coupeurs de têtes de la révolution, des raseurs de gamines à la libération, des tortionnaires de la Guépéou, des pires criminels du bolchévisme, les meilleurs pourvoyeurs de mort, ces lèche-cul nommés kapos dans les camps ! Et ce sont ces gens-là qui vous serinent et déclinent à l'envi les obligations et notifient les diktats des « droits-d'l'homme »... "

    Les éditions Erick Bonnier viennent de publier La cuisse racée de Potemkine, un polar réjouissant de Jean-Claude Sacerdot. Ancien policier, journaliste, parachutiste, l'auteur se situe quelque part du côté de Frédéric Dard, de Michel Audiard ou d'A.D.G. Bref, c'est talentueux et décapant !

     

    Sacerdot_La cuisse racée de Potemkine.jpg

    " Lucky Lux, " ou plutôt Michel Hoffmann, commissaire divisionnaire, patron du DSAR, se promet d'acheter un boulier chinois pour compter les morts qui lui tombent dessus comme à Gravelotte. Ce n'est plus une hécatombe, c'est l'Apocalypse. Un nom revient tout au long de son enquête : " Potemkine ! ". Il ne s'agit pas du cuirassé mais d'une ombre... Une ombre maléfique jamais vue, jamais prise et pourtant Potemkine semble accompagner la mort partout où elle frappe. Elle frappe souvent et... fort ! Pour Lucky Lux, la chasse est ouverte. Mais attention, le loup peut sortir du bois et que dire de la louve ! Les rats eux, comme à leur habitude, sortent des égouts ! "

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (36)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Comme chaque année à la date anniversaire de la manifestation du 17 octobre 1961 orchestrée  par le FLN à Paris, les militants « anticolonialiste » commémorent une tuerie qui n’existe que dans leur imagination saturée d’ethnomasochisme. Ce que l’africaniste Bernard Lugan nomme un « massacre  sans cadavre »   :

     
    Le journal quotidien de Tv-Libertés fait sa une sur cette même manipulation avec un entretien avec Bernard Lugan  :
     
     
    L’Ojim (Observatoire du journalisme) consacre une vidéo de 16 minutes à la personne du désinformateur tranquille et célébré André Marie Paul Mouchard alias Laurent Joffrin :
     
     
    Comment les médias s’y prennent-ils pour relayer une information concernant la décision du président Macron d’accueillir 10000 migrants supplémentaires ? Tout se passe comme si pouvoirs politiques et médiatiques avaient entériné le fait que les migrations seraient devenues la norme. Une prétendue norme jamais interrogée et surtout jamais soumise à la décision souveraine des autochtones qui en subissent sans trop broncher les conséquences désastreuses et toujours tues :
     
     
    Les souvenirs truculents de Michel Audiard sur la libération de Paris et la rage des tondeurs FFI de la vingt-cinquième heure, le plus souvent, mais couverts néanmoins de médailles, de galons et de brassards. Eux aussi auront connu leur extase warholien  : 
     
     
    Les souvenirs identiques de Jean Rochefort contés avec l’émotion propre à ce grand artiste sans la touche truculente de Michel Audiard mais avec une gravité qui interroge la névrose des masses vengeresses abandonnées à leur vil ressentiment. Sur tout cela, on lira avec profit les deux livres de Patrick Buisson « 1940-1945. Années érotiques » parus au Livre de Poche :
     
     
    Michel Marmin qui a brillamment illustré les grandes heures de la nouvelle droite publie aujourd’hui ses mémoires. Il y relate avec un talent non dénué d’ironie 50 années d’engagement intellectuel qui l’ont mené successivement de Valeurs Actuelles au Figaro et à Éléments pour y écrire sur le cinéma, l’art, la musique et la littérature :
     
     
    Les saines remarques de Mathieu Bock-Côté dans une émission d’Éric Brunet. Autant Bock-Côté est doté d'un panache communicatif autant on peut se dispenser du babil libéral-poujadiste de l’animateur : 
     
     
    Selon Pierre-André Taguieff il y aurait une continuité logique entre l’islam quiétiste (et laïco-compatible), l’islamisme ordinaire et l’islamisme criminel qui tous se fonde sur les mêmes textes canoniques et intangibles. En effet l’islam, s’il n’est contenu ni par la raison, ni par un cadre politique contraignant est par nature guerrier. L’intelligentsia occidentale est particulièrement pointée du doigt pour le déni qu’elle opère sans cesse du caractère religieux des massacres que takfiristes et islamistes violents exécutent partout dans le monde.
    Pierre-André Taguieff, « L’islamisme et nous : penser l’ennemi imprévu » CNRS édition 2017 :
     
     
    Ingrid Riocreux si elle dénonce n’adhère pas, mais pas du tout à la campagne d’hystérie collective qui enjoint à chacune (et à chacun) de balancer son porc (et d’acheter le dernier album de Bertrand Cantat, quand même). Cette mode tapageuse de corbeaux victimisés et héroïsés aux allures revanchardes nous vient évidemment d’Amérique comme tant de choses déplaisantes aux âmes bien nées. Le Délathon, comme le dit Elisabeth Lévy, ne passera assurément pas par elle :
     
     
    Dans un point de vue tout de décence et de délicatesse, Bérénice Levet revient sur l’affaire précédente en faisant assaut de citations tirées de notre patrimoine littéraire. Elle aussi résiste à l’injonction du pénal et proclame que l’émancipation ne peut passer par la délation :
     
     
    Bérénice Levet était l’invitée d’Elise Blaise dans son émission « La semaine Politique » à propos de la campagne de lynchage publique intitulée avec beaucoup d’élégance « Dénonce-ton-porc ». Cette curée qui risque de décrédibiliser les véritables victimes tout en bousculant la mixité sexuelle dont la France est le théâtre depuis de long siècles est aussi une manière, sans doute inconsciente, de condamner les hommes blancs hétérosexuels tout en faisant l’impasse sur ces trop nombreux représentants des cultures intrinsèquement machistes, elles, dont les heureux titulaires semblent protégés, chez nous, par les féministe les plus intransigeantes.
     
     
    Dans l’émission hebdomadaire d’Elisabeth Lévy sur RCJ, Alain Finkielkraut s’en prend résolument à la campagne « balance ton porc ». Ces milliers de dénonciations anonymes vont-elles remplacer la justice sensée rendre des jugements fondés sur la preuve ? Elle traduit aussi une extension du domaine du harcèlement comparable à celle de l’extension du domaine du racisme. Tant qu’il y aura des hommes, dit-il, il y aura des tordus sur la terre mais la croisade puritaine ainsi engagée ne risque-t-elle pas de nous priver de la sublime mixité homme-femme qui faisait le charme de la France d’autrefois ? Le fond de l’affaire consiste bien comme il le montre à privilégier la philosophie libérale du contrat sur les rapports tacites et troubles entre les sexes jusqu’à nous contraindre à devenir collectivement une province de l’Amérique néo-puritaine, raisonnement déjà exprimé par Régis Debray :
     
     
    Comme Sarkozy avant 2007, Laurent Wauquiez, dans un entretien donné à l'hebdomadaire Le Point (19 octobre 2017), s’inspire très nettement des intellectuels conservateurs et identitaires dont il reprend dans son entretien des citations in extenso. 
    Le problème n’est pas tant de savoir ce qu’il dit aujourd’hui que de connaitre la façon dont il se comportera une fois parvenu à la tête de ce qu’il reste des Républicains. Sa volonté de réunir 
    la droite et le centre est à elle seule tout un programme. On a en effet besoin de voix de droite pour faire élire des candidats centristes qui sont le plus souvent attirés dans la besace social-démocrate.,L’expérience Sarkozy est révélatrice à cet égard et chat échaudé craint l’eau froide.
     
    Le pied nickelé Logan Alexandre Nisim fait trembler la République. Affirmatif ! Et il est défendu de rire de cette fable rocambolesque qui met en scène un apprenti cagoulard de 21 ans, maigrichon et timide, et sa phalange de cornichons recrutés sur le défouloir de Facebook (sans doute pour échapper aux investigations policières) qui se sont montés le bourrichon afin de nourrir leur fantasme de guerre civile et, effet pervers, de satisfaire la paranoïa du  camp du Bien. Celui-ci pourra dauber sur les « réseaux de l’ultra-droite » sans se priver des amalgames convenus qu’il s’interdit quand il s’agit d’attentats islamistes, bien réels ceux-là.  Alexandre Nisim Logan est-il un « déséquilibré »? C’est la question que personne ne pose et que pourtant les médias de propagande n’hésitent jamais à mettre sur le tapis quand il s’agit d’égorgeurs de « la religion de paix et de tolérance ». De cette histoire totalement bidon qui relève du bobard et empeste la machination barbouzarde le magazine L’Incorrect a dit à sa manière (après Le Monde du19 octobre) tout ce qu’il faut penser :   
     
    Jean-Yves Le Gallou traite précisément de ce sujet en ouverture d’I-média, son émission hebdomadaire de Tv-Libertés :
     
     
    Jean-Yves Le Gallou organise également avec la Fondation Polémia le troisième Forum de la Dissidence à Paris le 18 novembre. Un Plateau de choix pour cette démonstration qui promet de faire date. On y pulvérisera le politiquement correct, expression de la victoire du gauchisme libéral-libertaire qui a posé sur le pays un couvercle de plomb interdisant toute manifestation de la démocratie. Mot d’ordre : baisser les bras serait trahir; résister c’est combattre : 
     
     
    Kafka disait qu’il fallait lire des romans pour briser la mer gelée en nous. On ne lit pas pour se divertir. Milan Kundéra définit l’humour comme l’éclair divin qui découvre le monde dans son ambigüité morale et l’homme dans sa profonde incompétence à juger les autres. L’humour est l’ivresse de la relativité des choses humaines, le plaisir étrange issu de la certitude qu’il n’y a pas de certitude. Le roman est la sagesse de l’incertitude dit-il dans « L’art du roman ». Il y a de tout cela dans les deux romanciers invités d’Alain Finkielkraut lors de son émission Répliques du 21/10/2017. Ces deux hommes qui parlent de la littérature avec passion sont le nostalgique heureux Benoît Duteurtre auteur de « Pourquoi je préfère rester chez moi » (Fayard) et Patrice Jean auteur de « L’homme surnuméraire » (Rue Fromentin Édition) qui suggère, entre mille autres choses, que l’être féminin ne s’est émancipé de la tutelle patriarcale que pour tomber dans les rets du despotisme social. Pascal Eysseric écrivait dans le dernier numéro d’Éléments qu’il était la révélation de la rentrée :
     
     
    • Dans un entretien donné au Figaro (21 octobre 2017), Marcel Gauchet reconnaissant que « l’enseignement scolaire de l’histoire n’imprime plus » déplore que nous soyons passé du roman national à la fable multiculturaliste, troquant une fiction pour une autre et met en garde contre « les dérives d’une histoire pénitentielle et moralisante ». Ces deux conceptions du passé étant hémiplégiques, le problème essentiel que doit affronter l’histoire est « l’ethnocentrisme du présent » et son lot d’anachronisme qui a pour but de mettre le passé à la disposition d'un présent susceptible d’en remodeler à volonté les arcanes, idée qui selon lui est l’essence même du totalitarisme.
     

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