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  • JO : la grande distraction en attendant le naufrage ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy cueilli sur Polémia et consacré aux Jeux Olympiques.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021)  et dernièrement Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

     

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    JO : la grande distraction en attendant le naufrage

    À en croire nos médias et nos « ministres démissionnaires », les Français ne vivraient plus qu’au rythme des JO. Ainsi les caméras officielles montrent-elles à l’envi des supporteurs enthousiastes qui agitent des drapeaux tricolores. Il y a même des journalistes qui en pleurent d’extase… Une France qui gagne, unie dans le « sport », l’inclusion et la diversité, quel beau spectacle ! Car il s’agit bien aussi d’un spectacle, qui nous cache malheureusement une réalité qui promet d’être nettement moins réjouissante. Une distraction utilisée sans vergogne pendant que l’oligarchie avance son agenda.

    Pendant les JO, les magouilles vont bon train

    Pendant qu’on compte nos médailles, Emmanuel Macron poursuit ses magouilles politiciennes en vue de confisquer les résultats des élections européennes et législatives.

    On a des médailles mais on a déjà aussi de nouveau Mme Braun-Pivet comme présidente de l’Assemblée nationale et Mme von der Leyen comme présidente de la Commission européenne. Et M. Attal est toujours Premier ministre de fait.
    Mais qui donc disait « élections piège à c… » dans les années 1960 ? Ceux qui aujourd’hui sont justement au pouvoir et n’entendent pas le lâcher.

    Après les JO, bientôt les vraies épreuves

    Pendant qu’on glose sur la pureté de l’eau de la Seine, la France fait l’objet, de la part de la Commission européenne, d’une procédure pour déficit excessif. Une procédure qui implique que notre pays présente en septembre un plan de redressement pour y remédier, d’autant que nous avons plus de 3 100 milliards d’endettement.
    Après la fête, on va donc vite nous présenter l’addition car ce sont les Français – c’est-à-dire la France périphérique et les classes moyennes – qui la paieront, pas les richissimes sponsors des JO. Le grand reset fiscal est pour bientôt et n’attend plus qu’un Premier ministre pour le mettre en œuvre.

    Pendant qu’on regarde les « épreuves » sportives, des épreuves nettement plus graves nous attendent donc, et la crise financière, nourrie de la récession aux États-Unis, se développe dans un profond silence médiatique.
    Mais il ne faut pas gâcher la magie des JO, n’est-ce pas ?

    La guerre nucléaire, mais pour nous seulement

    Pendant qu’on célèbre nos « Bleus », les États-Unis ont annoncé, à l’issue du dernier sommet de l’OTAN, l’implantation de missiles nucléaires à portée moyenne en Europe, enterrant définitivement l’accord signé en 1985 entre Reagan et Gorbatchev. L’Allemagne vassale a bien sûr donné son accord.

    Ainsi la guerre nucléaire redevient possible en Europe, mais épargnera les États-Unis, comme les sanctions contre la Russie… Pour mémoire, une guerre nucléaire en Europe ferait, selon l’université de Princeton, environ 90 millions de morts… Cela ferait beaucoup de sportifs en moins.

    Mais où sont passés les pacifistes d’autrefois qui refusaient les missiles Pershing en RFA ? Sans doute regardent-ils aussi les JO, pendant que les foyers d’affrontement se multiplient dans le monde.
    Mais, chut ! Ne jouons pas les « peine-à-jouir », comme dirait Mme Hidalgo.

    Vous allez adorer la France post-JO

    Pendant qu’on célèbre nos nageurs et nos judokas, la Commission européenne réclame une nouvelle censure des réseaux sociaux, et notre « ministre démissionnaire » de l’Intérieur promet que les leçons de la sécurisation de Paris pour les JO seront retenues pour la suite. Et tout le monde de saluer nos « forces de l’ordre » qui sont, il est vrai, le dernier soutien de la macronie.

    Vous avez aimé les voies du périphérique fermées, les rues grillagées, les QR codes, les policiers armés dans les rues et les décisions de l’ARCOM ?
    Vous allez adorer la France post-JO.

    Les JO du Titanic

    Bien sûr, c’est l’été et, à défaut de vacances, puisque la fréquentation touristique est en baisse à peu près partout en France (ce qui n’intéresse pas non plus nos médias), nos concitoyens se délassent comme ils peuvent en soutenant leurs sportifs.
    On peut le comprendre même si cela ressemble un peu à l’orchestre du Titanic jouant jusqu’à la fin pour égayer l’inéluctable naufrage.
    Mais la façon dont le système politico-médiatique se sert des JO pour nous ahurir et nous endormir n’en est pas moins profondément perverse.

    Michel Geoffroy (Polémia, 10 août 2024)

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  • Feu sur la désinformation... (476) : Les médias et l'attentat contre Trump ?

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Lucas Chancerelle.

     

                                            

    Au sommaire cette semaine :

    L'image de la semaine :  le cliché déjà historique de Trump se relevant le poing levé après la tentative d’assassinat contre lui.

    Dossier du jour :   le rôle joué par les médias dans la montée de la violence contre l’ancien président américain et les théories du complot entourant les circonstances de l’attentat.

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    Pastilles de l’info :

    1) L’extrême gauche assume et revendique le grand remplacement
    2) Le vol du patrimoine des Français pour rembourser la dette ?
    3) Cérémonie des JO : ça promet !
    4) Le gouvernement allemand censure un magazine patriote !
    5) Groupe Canal : l'inquisition de l’Arcom

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Céline Pigalle.

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  • Feu sur la désinformation... (467) : La décadence occidentale

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Lucas Chancerelle.

     

                                                 

    Au sommaire cette semaine :

    L'image de la semaine : les émeutes racistes anti-blancs en Nouvelle-Calédonie.

    Dossier du jour : la propagande LGBT et trans avec les JO et l’Eurovision.

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    Pastilles de l’info :

    1) Décryptage : L’attaque d’Incarville
    2) L’idiot du village global : Bide du livre d’Omar Sy malgré la propagande médiatique
    3) Ça décoiffe : La cérémonie du 9 mai
    4) Désintox : Les Gaulois existent-ils ?

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Natasha Polony, alors que le journal Marianne serait en passe d’être racheté par le milliardaire patriote Pierre-Edouard Stérin.

     

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  • Jeux olympiques de Paris : un risque de chaos sécuritaire ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Xavier Raufer à Elise Blaise sur TV Libertés dans lequel il évoque les menaces sécuritaires qui pèsent sur les Jeux Olympiques de Paris...

    Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014), Le crime mondialisé (Cerf, 2019) et, tout récemment, Jeffrey Epstein - L'âme damnée de la IIIe culture (Cerf, 2023).

     

                                          

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  • Aya Nakamura : n’entrons pas dans la fausse polémique macronienne...

    Nous reproduisons ci-dessous un salutaire point de vue de Michel Geoffroy cueilli sur Polémia et consacré aux polémiques sociétales utilisées par Macron et sa bande pour détourner l'opinion des vrais sujets...

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021)  et dernièrement Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

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    Aya Nakamura : n’entrons pas dans la fausse polémique macronienne

    Avec Aya Nakamura, la macronie lance une nouvelle opération de diversion, activement soutenue par les médias mainstream et aussi, hélas, par les gogos de droite. Car, dans l’affaire Aya Nakamura, tout est faux, comme la perruque blonde, les faux cils et les faux ongles de la chanteuse. Ne serait-ce que parce que la polémique a été lancée alors qu’aucune décision n’a été prise, semble-t-il. Alors, n’entrons pas dans la manipulation.

    L’art de la diversion macronienne

    La technique de la diversion macronienne est toujours la même : d’abord, on fait une annonce provocante – ici, la désignation d’une chanteuse franco-malienne au français douteux pour la cérémonie d’ouverture des prochains Jeux olympiques – destinée à jouer, vis-à-vis de l’opinion, le rôle de chiffon rouge.

    Cette annonce permet alors de rassembler le camp progressiste autour du gouvernement qui lance le projet et de dénoncer le camp rétrograde. De son côté, la « droite », elle, se divise toujours entre ceux qui sont pour, ceux qui sont contre ou ceux qui s’abstiennent par peur de la diabolisation, et elle perd donc l’initiative.

    Et pendant qu’on concentre « l’info » et les débats autour de l’annonce, on ne parle évidemment pas des sujets qui fâchent le pouvoir.

    Ce scénario fonctionne depuis au moins la présidence Hollande et réside au cœur des réformes sociétales : fabriquer des oppositions factices, horizontales, pour diviser les Français de façon à neutraliser l’opposition verticale et radicale entre le peuple et les élites. Pendant que les polémiques sociétales permettent aussi de faire oublier la question sociale pour le plus grand profit du pouvoir économique.

    Attendons-nous au pire, nous ne serons pas surpris

    En vérité, le choix d’Aya Nakamura dans le rôle d’Édith Piaf ne saurait surprendre que les imbéciles.

    Il est en effet à l’aune d’un pouvoir qui a pris le parti de mépriser l’identité nationale et de ridiculiser les Français en toute occasion.

    Alors, pour les Jeux olympiques, attendons-nous au pire, nous ne serons pas surpris !

    La cérémonie d’ouverture verra le remake inclusif [1], antiraciste et woke de celle du bicentenaire de la Révolution française : sauf qu’à l’époque on avait fait appel à la cantatrice soprano Jessye Norman. Aujourd’hui, on semble choisir Aya Nakamura, ce qui permet de mesurer la chute de notre pays depuis 1989 et le niveau culturel de nos décideurs actuels…

    Il s’agira de « briser les codes », annonce le site Internet des JO. Nous voilà avertis.

    Nous aurons donc, sans doute, des défilés d’athlètes transgenres, si possible de toutes les couleurs, et peut-être demandera-t-on à Volodymyr Zelensky de chanter La Marseillaise. Ou à Mme von der Leyen de brandir, en maillot arc-en-ciel, le drapeau de l’UE sous les ponts de Paris.

    N’en doutons pas, les bobos vont exulter, à l’instar d’Amélie Oudéa-Castéra qui se pâme déjà devant le talent d’Aya, et c’est l’essentiel puisque les Français seront de toute façon exclus du programme tant par le prix des billets que par les mesures de police ou les interdictions de circulation. Un Paris Potemkine sans beaufs, sans voitures, et vidé pour la circonstance de ses migrants, sinon de ses rats : le rêve de la gauche bourgeoise [2].

    Soyons plus « Djadja »

    Alors n’entrons pas dans la fausse polémique du moment.

    Si l’on vous interroge sur Aya Nakamura, demandez plutôt à votre interlocuteur d’évoquer par exemple le bilan diplomatique, économique et sécuritaire catastrophique d’Emmanuel Macron, son dangereux bellicisme, son isolement sur le plan international, ou encore la réduction continue des libertés publiques dans notre pays.

    Ce sera nettement plus « Djadja »…

    Michel Geoffroy (Polémia, 21 mars 2024)

    [1] À la condition, bien sûr, de faire disparaître toute croix chrétienne de l’affiche des JO.
    [2] Pléonasme français.

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  • Leni Riefenstahl, la cinéaste d'Hitler...

    Les éditions Tallandier publient cette semaine Leni Riefenstahl, la cinéaste d'Hitler, une biographie signée par Jérôme Bimbenet. Historien du cinéma, Jérôme Bimbenet est notamment l'auteur de Histoire et cinéma (Armand Colin, 2007).

     

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    " Danseuse, actrice fétiche des films de montagne, cinéaste révolutionnaire, photographe remarquable, plongeuse hors pair, Leni Riefenstahl (1902-2003) est, aux yeux du monde, la cinéaste qui s’est fourvoyée en se mettant au service du nazisme.

    En 1932, sa rencontre avec Adolf Hitler change son destin. C’est un coup de foudre réciproque. Dès son accession au pouvoir, elle accepte la direction artistique du film du Congrès du Parti nazi à Nuremberg en 1934, Le Triomphe de la volonté, l’archétype du film de propagande. Puis elle réalise en 1936 le film officiel des Jeux olympiques, Les Dieux du stade, qui devient un succès mondial.

    Après la guerre, échappant à la dénazification, Leni Riefenstahl est souvent détestée. Néanmoins, son héritage est immense et les plus grands cinéastes, de Steven Spielberg à George Lucas, reconnaissent aujourd’hui son influence. Seuls l’art et l’esthétique ont compté pour elle, et c’est bien ce reproche qui encombre sa mémoire et obscurcit sa postérité.

    Sans l’aduler ni la condamner, Jérôme Bimbenet perce le mystère de la « douce amie du Führer » qui n’a jamais connu la moindre once de remords, de compassion, de culpabilité ou de conscience politique. Jusqu’à la fin, quand on l’interrogera sur sa responsabilité, elle ne cessera de répondre : « Où est ma faute ? » "

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