Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

gaule

  • La Gaule devant César...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier un essai historique de Michel Reddé intitulé La Gaule devant César.

    Normalien, agrégé de lettres classiques, ancien membre de l’École française de Rome, Michel Reddé est directeur d’études à l’École pratique des Hautes Études et a dirigé les fouilles franco-allemandes d’Alésia.

     

    Reddé_La Gaule devant César.jpg

    " La Guerre des Gaules a longtemps été la seule source de ce qui était considéré comme la première page de « notre » histoire nationale. Or, depuis plus d’un quart de siècle, la recherche archéologique est venue apporter un grand nombre d’informations nouvelles sur l’état réel du pays annexé par Rome, sur les grands sites de la conquête, sur les conséquences du conflit.
    Le récit ne peut donc plus être écrit comme le faisait Camille Jullian, à l’aube du XXe siècle. Ce n’est pas dire qu’il faille opposer les différentes sources dont nous disposons et négliger l’oeuvre de César, mais qu’il est impératif de la lire avec un regard neuf et informé.
    Cet ouvrage reprend donc un dossier réputé connu, mais qui réserve encore beaucoup de surprises et garde bien des zones d’ombre que l’archéologie permettra (peut-être) d’éclaircir un jour.
    Il retrace d’abord le contexte politique romain de la conquête, l’atmosphère d’affrontement pour le pouvoir dans laquelle les Commentaires ont été rédigés et qui impliquait une guerre des mots, parallèle au conflit armé. Il esquisse en outre l’état de nos connaissances actuelles sur cette Gaule chevelue dont une bonne partie était déjà, de fait, dans l’orbite politique et économique de Rome, au moment où les légions y pénétraient. Enfin et surtout, il fait le point sur les traces matérielles qui subsistent de cette guerre, en passant bien sûr par Gergovie, Alésia, Uxellodunum, mais aussi par d’autres sites récemment découverts. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Lugus et le panthéon gaulois...

    Les éditions PHAE viennent de publier un essai de Patrice Lajoye intitulé Lugus et le panthéon gaulois - Petit essai de mythologie.

    Docteur en histoire des religions comparées, Patrice Lajoye est l’auteur de nombreux ouvrages comme  Perun, dieu slave de l’orage (Lingva, 2015), Fils de l’orage - Un modèle eurasiatique de héros ? (Lingva, 2017) et Mythologie et Religion des Slaves païens (Les Belles Lettres, 2022).

    Lajoye_Lugus et le panthéon gaulois.jpg

    " Même si l’on connaît des centaines de noms divins gaulois, le panthéon des Celtes de l’Antiquité est encore mal connu. Beaucoup de divinités ne sont plus que des noms connus par des inscriptions latines. Les auteurs grecs et romains nous ont laissés quelques vagues fragments mythologiques. Aussi, ce livre n’a pas la prétention d’être une synthèse globale sur la religion gauloise, mais on y trouvera des dossiers sur certaines divinités, majeures comme mineures ou locales, qui montrent qu’il a existé entre les Pyrénées et le Rhin une mythologie aussi riche que les autres mythologies indo-européennes mieux connues, et sans doute axée sur une grande figure divine : celle du dieu Lugus. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le dernier général de la Rome antique...

    Les éditions de L'Atelier Fol'Fer, diffusée par Francephi, viennent de rééditer un livre de Gilbert Sincyr intitulé Aetius, le vainqueir d'Attila - L'épopée du dernier général de la Rome antique.

    Officier dans les commandos de chasse en Algérie, puis ingénieur, Gilbert Sincyr (1938-2014) a également été un des animateurs de la Nouvelle droite pendant les années 80/90. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques.

     

    Sincyr_Aetius.jpg

    " Les principales causes de la chute de l’Empire Romain d’Occident sont bien identifiées. Elles se résument à quatre points principaux : La dégradation du Politique en dictature. La disparition du sens civique, sous la démagogie. La perte des repères identitaires, dans le cosmopolitisme. Et enfin le coup de poignard de l’Église, pour un objectif de théocratie universelle.

    Cependant, comme l’écrit Ferdinand Lot dans sa Fin du monde antique, « Le monde romain a vu passer sur le trône, une succession de souverains comme l’histoire n’en a plus guère offert l’équivalent ». Parmi ces grands noms, certains nous reviennent en mémoire : Auguste, Aurélien, Dioclétien… Face à eux, apparaissent les empereurs de la décadence : Héliogable, Caligula, Honorius… Mais l’un des plus indignes fut Constantin, le « parrain » du christianisme qui ouvrit le concile de Nicée. Non seulement il va arracher Rome à Rome, pour la transplanter à Byzance, mais son cerveau enfiévré qui lui faisait voir la croix du christ dans le ciel, était aussi celui d’un tueur sanguinaire. Sur une période de quinze ans, le « fils aimé de l’Église, celui que Dieu a mis à la tête de son peuple et qui règne grâce à lui » va successivement assassiner : son beau-père Maximin en 310, le fils aîné de Maxence en 312, son gendre Bassianus en 314, son beau-frère Licinius en 325, son neveu Lucinianus en 326, son fils Crispus toujours en 326, et sa seconde femme Fausta encore en 326. Mais il ouvre les portes de l’Empire au christianisme en l’étatisant, et pour cela sera décrit par le chrétien Eusèbe comme « plein d’amour pour l’humanité ».

    Malgré une pareille décadence, des romains au courage exceptionnel continueront à donner leur vie pour Rome. Parmi eux, Aetius fut le dernier, et l’un des plus grands. Otage des Wisigoths à 16 ans. Otage des Huns à 23 ans. Il devient Général en chef de la Gaule à 29 ans. À partir de là, il va consacrer sa vie à sauver l’Empire malade. Repoussant les invasions barbares, luttant contre les Bagaudes, maîtrisant les expansions wisigothiques, contrariant les ambitions de Constantinople, dénonçant les complots des Chrétiens, il va s’épuiser à la tâche. Sa victoire héroïque sur Attila aux Champs Catalauniques, alors que tous le donnaient vaincu, sera la gloire de trop. Valentinien III, décadent, jaloux et manipulé l’assassinera à 59 ans.

    Après Aetius, l’Empire Romain d’Occident s’écroulera, mettant un terme à la plus grandiose civilisation que l’Europe ait connue.

    Il était le « Dernier des Romains »."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Quand la géographie parle gaulois !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une vidéo de Jacques Lacroix consacrée aux noms gaulois des hauteurs qui restent présents dans nos noms de lieux.

    Professeur agrégé, docteur ès Lettres et Civilisations de l'université de Bourgogne, Jacques Lacroix est spécialisé dans l'étude des noms d'origine gauloise et a publié un ensemble d'ouvrages et d'articles sur l'héritage linguistique des Gaulois, liant toponymie , histoire et archéologie, dont, en deux tomes, Les frontières des peuples gaulois (Yoran, 2021) et Le Grand héritage des Gaulois (Yoran, 2023).

     

                                          

    Lien permanent Catégories : Multimédia, Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Le monde secret des Gaulois...

    Les éditions Flammarion viennent de publier un livre de Laurent Olivier intitulé Le monde secret des Gaulois - Une nouvelle histoire de la Gaule.

    historien et archéologue, Laurent Olivier est conservateur en chef du patrimoine au musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Le pays des Celtes (Seuil, 2018).

     

    Olivier_Le monde secret des Gaulois.jpg

    " Grâce à l'archéologie, la Gaule se dévoile peu à peu, offrant une vision inattendue du monde gaulois, brillante et différente des récits transmis par les Grecs et les Romains. Tout au long des cinq siècles d'une histoire interrompue par la conquête de César et la défaite de Vercingétorix, les Gaulois ont développé une pensée politique et sociale originale, encore bien ignorée. Dans ce livre neuf, l'auteur croise les approches de l'histoire, de l'archéologie et de l'anthropologie pour dégager le fonctionnement et les aspirations des sociétés gauloises, à l'image de leur art dont on découvre aujourd'hui tout le raffinement et la subtilité. Laurent Olivier redonne vie aux individus et aux collectivités des nations gauloises, et montre les ententes et les rapports à la vie et à la mort, les hiérarchies. Une histoire qui rend toute sa singularité à cette culture disparue et s'affranchit des présupposés dont nos humanités ont été nourries, en même temps qu'elle s'inscrit dans un courant de recherche en plein développement sur l'Europe avant la colonisation romaine. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Les armées gauloises et celtiques...

    Les éditions Ellipses viennent de publier une monographie d'Alain Deyber intitulée Les armées gauloises et celtiques.

    Ancien officier, docteur d’État en histoire, Alain Deyber est spécialiste d’histoire militaire et l'a enseigné aux Écoles de Saint-Cyr – Coëtquidan. Il est notamment l'auteur d'un Vercingétorix (Ellipses, 2023).

     

    Deyber_Les armées gauloises et celtiques.jpg

    " Si les armées grecques et romaines sont connues, il n’en va pas de même des armées gauloises et celtiques qui ont fait l’histoire de l’Europe, jusqu’à ce que Rome impose sa domination.

    Afin de restituer la réalité de ces armées, ce livre, essentiellement thématique, étudie les caractéristiques propres à ces armées et l’environnement dans lequel elles ont vécu. Les institutions militaires celtiques sont soigneusement analysées depuis leur origine jusqu’à leur disparition. L’ouvrage s’intéresse aux hommes qui composaient ces armées : les simples guerriers d’abord, leurs chefs ensuite, les prêtres enfin sans lesquels rien ne se faisait, sans oublier les non-combattants qui assuraient la survie du système.

    Le quotidien du guerrier est abordé depuis sa mobilisation jusqu’à son entrée dans la bataille en passant par toutes les étapes de la vie militaire. L’auteur s’est appuyé sur les sources et une nombreuse documentation archéologique enrichie depuis dix ans par des découvertes majeures comme le site de la bataille d’Orange. Au fil des chapitres apparait un monde particulier avec ses conceptions, usages et traditions, très différent de celui de Rome qui ne l’a pas compris. Ces hommes connaissaient les principes de la guerre et les paramètres de la manœuvre et ils furent pendant près de six siècles maîtres du champ de bataille grâce à leur façon de combattre. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!