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consommation

  • Jean-Paul Brighelli : « l’Education nationale fabrique des consommateurs »

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné au mois de février 2023 par Jean-Paul Brighelli  à Livre noir pour évoquer la faillite de l’Éducation nationale en France et proposer quelques pistes de changement.

    Normalien et agrégé de lettres, ancien professeur de classes préparatoires, Jean-Paul Brighelli est un polémiste de talent auquel doit déjà plusieurs essais comme La fabrique du crétin (Folio, 2006), A bonne école (Folio, 2007), Tableau noir (Hugo et Cie, 2014), Voltaire et le Jihad (L'Archipel, 2015), C'est le français qu'on assassine (Blanche, 2017) ou  La fabrique du crétin - Vers l'apocalypse scolaire (L'Archipel, 2022).

     

                                                  

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  • Capitalisme moderne et société de marché...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier, dans leur collection Longue mémoire, patronnée par l'Institut Iliade, un essai de Guillaume Travers intitulé Capitalisme moderne et société de marché.

    Professeur d'économie, Guillaume Travers est chroniqueur à la revue Éléments et a déjà publié Pourquoi tant d'inégalités ? (La Nouvelle Librairie, 2020), un petit essai de réfutation des thèses de l'économiste Thomas Piketty, ainsi que Économie médiévale et société féodale (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

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    " Le fait peut-être le plus saillant de notre époque que tout s’achète et tout se vend. Les anciennes relations communautaires se sont dissoutes pour ne plus laisser place qu’au libre déploiement des intérêts individuels. Tous les biens qui nous entourent ne sont plus que des marchandises disponible pour la consommation. Le hiérarchie de valeurs ne sont plus que des hiérarchies d’argent. Ce sont là quelques­-unes des manifestations de ce que l’on nomme «capitalisme», dont les origines et la dynamique ont ici décrites. Ce capitalisme moderne appelle de critiques fondamentales, qui sont également étudiées. "

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  • Comment le capitalisme uniformise le monde ?...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier un court essai de Werner Sombart intitulé Comment le capitalisme uniformise le monde ? . Économiste, historien et sociologue connu dans le monde entier, disciple de Marx dans sa jeunesse, Werner Sombart (1863-1941) a exercé une influence profonde dans les années 1920 sur une partie des auteurs conservateurs révolutionnaires. Plusieurs de ses œuvres, dont Le socialisme allemand et Le Bourgeois, ont été traduites en français.

     

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    Werner Sombart fut le plus grand économiste de son temps. Sa magistrale analyse du capitalisme moderne n’a pas perdu une ride. Dans ce texte bref, il voit venir avec un siècle d’avance tout ce que nous avons aujourd’hui sous les yeux : la consommation effrénée de biens, jetés à peine achetés, le tourbillon frénétique des hommes dans les magasins, l’uniformisation des comportements et des modes de vie et… le rôle des femmes dans ce processus.

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  • Un populisme vertueux...

    Les éditions Michalon viennent de publier, dans leur collection de poche Le Bien commun, un essai de Renaud Beauchard intitulé Christopher Lasch - Un populisme vertueux. Renaud Beauchard est professeur associé à l'American University Washington College of Law à Washington.

     

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    " Peu de sujets de l'actualité contemporaine ne sauraient trouver dans l'œuvre de Christopher Lasch des explications de fond. Son analyse est d'une puissance critique inégalée parce qu'il évite l'écueil de ceux qui critiquent le capitalisme contemporain tout en présentant ses dégâts comme le prix du progrès matériel et moral. Chronique de la rencontre programmée entre la fuite en progrès, c'est-à-dire la destruction méthodique au nom du principe de plaisir de tous les piliers de l'ordre bourgeois et la rationalisation de tous les aspects de la vie par la dynamique du capitalisme, la critique du progrès de Lasch est fondée sur l'étude de la personnalité dominante produite par le capitalisme avancé : Narcisse ou le moi minimal.
    Au travers des grands thèmes qui traversent la pensée de Lasch – l'ascendance du moi narcissique, le mirage d'une « science pure de la société », la construction d'un État thérapeutique, la substitution de la méritocratie à l'idéal d'une société sans classe en tant qu'incarnation du rêve américain – l'ouvrage présente un panorama des diagnostics toujours justes de Lasch sur son temps et sur la catastrophe anthropologique du capitalisme de consommation. Il expose aussi la philosophie de l'espérance que Lasch a articulée au travers de l'exploration d'une tradition civique américaine dont la redécouverte offre des pistes au monde entier afin de faire en sorte que la volonté de construire une société meilleure demeure vivace sur les décombres encore fumants de la social-démocratie. "

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  • Critique de la déraison touristique...

    Nous vous signalons la parutions aux éditions L'échappée d'un essai de Rodolphe Christin intitulé L'usure du monde - Critique de la déraison  touristique. Sociologue et anthropologue, Rodolphe Christin est déjà l'auteur d'un Manuel de l'antitourisme (Yago, 2010) et a, par ailleurs dirigé l'ouvrage  Le tourisme : émancipation ou contrôle social (Croquant, 2011).

     

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    La puissance d’enchantement de l’industrie touristique repose sur sa capacité à faire oublier son caractère précisément industriel, par conséquent soumis aux règles d’un productivisme et d’un consumérisme sans frontières. Afin d’étendre le marché, la massification du désir touristique s’appuie sur la diffusion d’un puissant imaginaire dans lequel la mobilité est devenue le modèle comportemental dominant. On a vendu partout l’« évasion » et créé des infrastructures dédiées à cet effet, sans voir que ce processus de commercialisation détruisait la dimension symbolique du voyage. 

    Au service de la consommation du monde, le tourisme suppose, non seulement une sensibilité particulière, mais aussi une réalité organisée autour de lieux modélisés selon des principes gestionnaires. 

    Désinvesti de son territoire d’origine, le touriste nourrit l’espoir confus de trouver ailleurs ce qui lui manque chez lui : le goût de vivre une existence conviviale sur un territoire encore chargé de sens et de vie. Mais par sa présence même, il détruit ce qu’il est venu chercher.

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  • Mondial du Foot : ça suffit !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue décapant de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré au football, comme instrument de manipulation de masse...

    S'agissant du dopage, qu'évoque rapidement l'auteur, on lira avec intérêt un article du quotidien Le Monde, signé par Rémy Dupré  et intitulé La machine bleue tourne à plein régime, qui évoque avec insistance les performances physiques étonnantes des joueurs de l'équipe de France en ce début de compétition...

     

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    Mondial du Foot : ça suffit !

    Le conditionnement par le sport

    L’abrutissement sportif constitue un rouage important du conditionnement des populations occidentales par le Système. Que ce soit par la promotion individualiste du faire-du-sport-pour-rester-en-bonne-santé (mais à condition d’acheter des chaussures Nike et des sacs Adidas, bien sûr) ou par la promotion collectiviste du sport de masse.

    Le sport de masse permet en effet de créer des foules psychologiques, comme disait Gustave Le Bon. Le Mondial vampirise les médias – c’est-à-dire les recettes publicitaires – et donc l’attention de chacun. On soupèse et commente ainsi les moindres faits et gestes des joueurs, comme s’il s’agissait des oracles de notre temps. Un tel a fait un doigt d’honneur, tel autre a donné un coup de boule. Tel joueur a « marqué ». Un autre a plaqué sa petite amie ou bien a insulté son entraîneur. Les médias s’en donnent à cœur joie pour nous « informer », c’est-à-dire pour nous submerger de cette grotesque insignifiance !

    Dans le métro on nous annonce même les résultats des matchs. Pas question de rester indifférent ne serait-ce que l’espace d’un déplacement ! L’indifférence au foot devient suspecte. Presque un signe de fâââchisme…

     

    Le foot mondialisé c’est un patriotisme débile

    On agite les drapeaux comme s’il s’agissait de saluer une victoire militaire ou un grand événement national. Le foot serait-il le dernier refuge du patriotisme ?

    Mais ces héros que l’on nous fait célébrer ne sont que des mercenaires et, leurs combats, des spectacles factices, sinon truqués ou dopés.

    Les supporteurs s’arrogent pourtant le droit de « manifester leur joie » à chaque match en faisant un tintamarre de tous les diables, en hurlant pour chaque but marqué, en bloquant la circulation ou en cassant tout.

    Les municipalités et les préfectures recommandent maintenant aux braves gens de ne plus circuler les soirs de matchs : couvre-feu obligatoire pour les autochtones les soirs de foot ! On voit combien ce « sport » adoucit les mœurs et l’intégration… Le mieux ne serait-il pas finalement de rester scotché devant sa télé en priant sainte Pub ?

     

    La grand-messe du déracinement planétaire

    Le Mondial du foot c’est aussi la grand-messe du déracinement planétaire : celle qui sert à raffermir périodiquement la foi cosmopolite. Voilà pourquoi le foot intéresse tant le Système.

    Le Mondial célèbre le déracinement européen d’abord, puisque nos équipes « nationales » se composent principalement désormais de joueurs cosmopolites, dont beaucoup proviennent d’Afrique. Hier « espagnol », aujourd’hui « français », demain « anglais » peut-être par la magie des contrats en or, le joueur de foot incarne le héros aux semelles de vent, celui qui n’est nulle part chez lui.

    Le Mondial souligne aussi le déracinement immigré, à l’instar de ces supporteurs « franco-algériens » qui sifflent la Marseillaise et ne brandissent que le drapeau de leur vraie patrie : l’Algérie, démontrant par là même qu’ils ne se sentent pas chez nous chez eux.

    Le foot c’est enfin le déracinement programmé pour tous ces petits Africains ou descendants d’Africains que les clubs et les manageurs achètent comme une vulgaire ressource humaine à faire fructifier.

    Et tout cela pour que ce beau monde des « sportifs » achète force maillots, ballons et portraits de ces héros frelatés : les joueurs de foot ! Heureux consommateurs de produits dérivés qui allez enrichir l’oligarchie du sport et des médias, le Système vous remercie !

    Car le sport ne peut plus exister sans publicité ni sans sponsors, c’est-à-dire sans se soumettre à Mammon. Ultime déracinement. Ultime décadence.

     

    Décadence du sport ou sport de la décadence ?

    Les saturnales du Mondial offrent enfin l’avantage de détourner l’attention des tristes réalités du moment.

    Hier, Jacques Chirac s’appropriait la Coupe du monde pour tenter de sauver sa présidence stagnante en vantant les vertus sportives du métissage, en réponse au Front national. Aujourd’hui, François Hollande commente les buts des autres à défaut de commenter son propre désastre.

    Dans la Rome décadente on offrait du pain et des jeux, pour calmer la plèbe de plus en plus agitée. Mais cela n’a pas empêché la chute finale.

    Dans l’Europe décadente et désindustrialisée on offre le foot télévisé aux chômeurs. Cela ne durera pas non plus.

     Michel Geoffroy (Polémia, 23 juin 2014)

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