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complot

  • La main cachée...

    Les éditions Perrin viennent de publier une étude historique d'Edmond Dziembowski intitulée La main cachée. Professeur d'histoire moderne à l'université de Franche-Comté, spécialiste de l'histoire politique et culturelle de la France et de la Grande-Bretagne au XVIIIe siècle, Edmond Dziembowski est notamment l'auteur de La guerre de sept ans (Perrin, 2015). 

     

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    " À la faveur de la démultiplication prodigieuse de l'information, le monde connaît aujourd'hui une obsession conspirationniste d'une ampleur inédite. Cette propension à interpréter les faits à l'aide d'une grille de lecture faisant fi de la réalité n'a cependant pas attendu notre temps pour prendre forme. Les grands traits du complotisme contemporain prennent en réalité naissance pendant la Révolution française, époque d'une richesse remarquable en matière d'intrigues avérées mais aussi, et surtout, imaginaires. Dès les premiers mois de 1789, ont surgi plusieurs explications alternatives des événements. Pour certains témoins, qu'ils soient favorables ou non à la Révolution, les faits observables à l'œil nu sont un leurre. Les vraies causes du grand bouleversement politique sont à trouver ailleurs. Sur le banc des accusés figurent les philosophes, les protestants, les francs-maçons, les illuminés de Bavière ou encore l'Angleterre.
    La première partie du livre est consacrée aux multiples facettes de cette fièvre complotiste, dont l'incarnation littéraire prend la forme fascinante d'un roman d'aventures ayant pour principaux héros le duc d'Orléans, Jacques Necker, Adam Weishaupt, Voltaire et William Pitt. Dans la seconde partie, l'auteur propose un éclairage particulièrement brillant de cette obsession de la main cachée. Pour ce faire, il nous entraîne dans les tréfonds de l'imaginaire politique de l'Ancien Régime et des années révolutionnaires jusqu'à son inquiétant avatar du XXIe siècle. Un sujet plus actuel que jamais traité par un de nos meilleurs historiens actuels. "

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  • Sur les conspirations, les sociétés secrètes et la guerre occulte...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier la traduction d'un essai d'Alexandre Douguine intitulé Conspirologie - La science des conspirations, des sociétés secrètes et de la guerre occulte.

    Théoricien politique influent, un moment proche d'Edouard Limonov, Alexandre Douguine est la figure principale du mouvement eurasiste en Russie. Outre L'appel de l'Eurasie (Avatar, 2013), le texte d'une longue conversation entre lui et Alain de Benoist, plusieurs  de ses ouvrages ou recueils de ses textes sont déjà traduits en français comme La Quatrième théorie politique (Ars Magna, 2012), Pour une théorie du monde multipolaire (Ars Magna, 2013), Le Front de la Tradition (Ars Magna, 2017), Les mystères de l'Eurasie (Ars Magna, 2018), Le retour des Grands Temps (Ars Magna, 2019) ou Les templiers du prolétariat (Ars Magna, 2021).

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    " La conspiration est une chose trop sérieuse pour la laisser aux conspirationnistes, telle est la thèse qu’Alexandre Douguine développe dans Conspirologie, la science des conspirations, des sociétés secrètes et de la guerre occulte.

    Après avoir, dans un premier temps, étudié les différents types de conspirations étant apparus au cours de l’histoire, il expose, dans un second, les théories des conspirationnistes contemporains les plus connus. Enfin, il s’interroge pour savoir si la seule conspiration véritable ne serait pas celle des continents, toute l’histoire du monde étant à cette aune marquée par une lutte souterraine entre l’Ordre eurasien et l’Ordre atlantique.

    Ce livre en surprendra plus d’un, il fera réfléchir et il permettra de parler de « la conspiration » en toute connaissance de cause. "

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  • Islamo-collabos : pas conquis, déjà soumis ?...

    Le numéro 36 du mensuel conservateur L'Incorrect est arrivé en kiosque. On peut découvrir à l'intérieur deux dossiers, l'un consacré aux islamo-collabos et l'autre à la fabrique du faux, des entretiens avec David Goodhart, Emile Brami ou Jean-Pierre Montal notamment, et les rubriques habituelles "Politique", "Monde" "Essais", "Culture", "Envers et contre-cool" et "La fabrique du fabo"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

     

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  • Complots : en voir partout ou n’en voir nulle part ?...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°181, décembre 2019 - janvier 2020) est en kiosque !

    A côté du dossier consacré à l'identité, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, des entretiens, notamment avec le politologue Jérôme Sainte-Marie, l'écrivain Renaud Camus, le philosophe Eric Werner, et les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Ludovic Maubreuil, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers et d'Yves Christen...

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

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    Au sommaire :

    Éditorial

    Le déni par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’Entretien

    Jérôme Sainte-Marie : il n’y a pas de plafond de verre pour Marine Le Pen
    Propos recueillis par François Bousquet

    Cartouches

    Portraits de l’Amérique en jeune morte, le regard d’Olivier François

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Sterling Hayden, un Viking à Hollywood, par Ludovic Maubreuil

    Carnet géopolitique : la chute de l’empire des airs, par Hervé Juvin

    Nous n’irons plus à Wagram, par Laurent Schang

    Les leçons de Delphes (2/4) : Apollon et Dionysos, par Fabien Niezgoda

    La bitch, par Bruno Lafourcade

    Économie, par Guillaume Travers

    Bestiaire : À cache-cache, faits comme des rats, par Yves Christen

    Sciences, par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées

    Piketty, un « économiste » surcoté, par Guillaume Travers

    Le dictionnaire du populisme, par François Bousquet

    Quand la culture pop anglaise vote contre Bruxelles, par Christophe A. Maxime, Joséphine Brisset et Nicolas Gauthier

    La crétinisation digitale en marche, par Jean-Henri d’Avirac

    Vers la « brooklynisation » du monde ? par Marie Chancel

    Xavier de Langlais ou l’essence de la Bretagne, par Olivier François

    Élisée Reclus, l’éducateur romain et nietzschéen, par Rémi Soulié

    Renaud Camus : le Petit Remplacement, propos recueillis, par Fabien Niezgoda

    Ni trusts, ni soviets : entretien croisé avec 4 « ex » qui ne regrettent rien, propos recueillis par François Bousquet

    Éric Werner et l’autodéfense intellectuelle, propos recueillis par Slobodan Despot

    Erik L’Homme, un chamane en poésie, par François Bousquet

    Bruno Dumont sur les traces de Péguy, par Ludovic Maubreuil

    Evgueni Zamiatine, le bonheur dans une prison de verre, par Fabrizio Tribuzio-Bugatti

    Sur les traces de l’homme qui voulut être roi, par Fabien Niezgoda

    Paroles corsaires : les cendres de Pasolini, par David L’Épée

    Murray Bookchin, du communisme au communalisme, par Thomas Hennetier

    Dossier

    Complots : en voir partout ou n’en voir nulle part ?

    Oui aux complots, non au complotisme, par François Bousquet

    Dis, raconte-moi un complot s’il te plaît…, par Éric Grolier

    Onze complots : pseudoscience, paranormal et satanisme, par Guillaume Travers et David L’Épée

    Onze complots : pseudo-histoire et magie noire, par Guillaume Travers et David L’Épée

    Onze complots biens réels, par Guillaume Travers et Pascal Eysseric

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : le repli analogique, par Slobodan Despot

    Un païen dans l’Église : l’église Saint-Cibard à Coutures-sur-Dropt, par Bernard Rio

    Séries télé & politique : Succession, par Pascal Eysseric

    L’anti-manuel de philosophie : la vérité dépend-elle de nous ? par Jean-François Gautier

    L’esprit des lieux : à bord du Transsibérien, par Anne-Laure Blanc

    C’était dans Éléments : enquête sur le roman noir, par Jean-Pierre Deloux

    Éphémérides

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  • Plus un geste, vous êtes démasqués !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de François-Bernard Huyghe, cueilli sur Huyghe.fr et consacré à la vision complotiste développé par le président de la République pour expliquer ses déboires avec l'opinion (affaire Benalla, Gilets jaunes,...). Spécialiste de la guerre de l'information, François-Bernard Huyghe enseigne à la Sorbonne et est l'auteur de nombreux essais sur le sujet. Avec Xavier Desmaison et Damien Liccia, François-Bernard Huyghe vient de publier Dans la tête des Gilets jaunes (VA Press, 2019).

     

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    Le Président contre le complot

    Au moment où Mr Nunez déclare que la loi anti-casseurs est destinée à lutter contre les adorateurs de Vichy, le président de la République livre sa version du complot extrémiste des Gilets jaunes

    La thèse se développe ainsi :

    -Il y a « 40 ou 50.000 ultra violents qui veulent abattre les institutions ». Plus que de policers dans les manifs ?
    - Le boxeur emprisonné a été manipulé : « Le boxeur, la vidéo qu'il fait avant de se rendre, il a été briefé par un avocat d'extrême gauche. Ça se voit ! Le type, il n'a pas les mots d'un Gitan. Il n'a pas les mots d'un boxeur gitan.». On notera au passage que le Président sait comment doit s’exprimer un boxeur ou un gitan, individus congénitalement incapables de produire des phrases articulées, et comment s’exprime un baveux bolchevik.

    - Le macronisme est déplorablement inapte à la communication « La communication officielle ou celle de tous les mouvements traditionnels, elle est très peu active, très peu relayée.... Regardez, à partir de décembre, les mouvements sur Internet, ce n’est plus BFM qui est en tête, c’est Russia Today » On les plaint : mais faut-il expliquer ce phénomène par le fait que ce sont les extrêmes manipulateurs qui se font entendre ou par le fait que leur message pro Gilets jaunes convient davantage à une opinion pro Gilets jaunes. La communication, Monsieur le Président, dépend un tout petit peu du récepteur et de son interprétation. La théorie de la seringue hypodermique (celui qui est émetteur fait rentrer ce qu’il veut dans le cerveau du récepteur) est abandonnée en sciences sociales depuis les années 50.

    - « La déconstruction de ce qu’est le mouvement, de ses influences, la déconstruction de ses influences extérieures, ça on l’a très peu entendu. » Mon Dieu, où sont passés les intellectuels - qui devraient naturellement dénoncer et analyser cet horrible complot - ? On ne m’avait pas fait le coup de la déconstruction depuis que j’ai quitté la fac!

    - « Les structures autoritaires nous regardent en se marrant »En effet, notre naïveté est confondante : c’est bête d’être trop honnête comme cela ! Infiltrés partout. Il nous faudrait un bon équivalent contemporain de Joseph Mccarthy pour dresser des listes.

    - Ce mouvement est artificiel « Dans l’affaire Benalla, comme Gilets jaunes, la fachosphère, la gauchosphère et la russosphère représentent plus de 90% du mouvement sur Internet ». Notons d’abord que cette ultra-puissance des bots et des manipulateurs pour faire monter l’indignation ou la reprise de thèmes sur les réseaux sociaux est une légende dont la fausseté a été démontrée. Pour l’affaire Benalla par une étude de D. Liccia démontant la légende de bots faisant artificiellement monter la passion pour le scandale. Quant à d’éventuelles interférences dans la montée des Gilets, nous renvoyons à notre livre Dans la tête des gilets jaunes Affirmation purement arbitraire et recours à la causalité diabolique pour expliquer des phénomènes qui vous échappent (mais pourquoi diable les gens sont-ils choqués par l’affaire Benalla et sont-ils pro Gilets jaunes, alors que moi qui suis si intelligent je pense le contraire ?). Ceci, sans nier le fait évident que les gens réputés pro Russes ou anti-système ont beaucoup plus tendance à refléter ce genre de contenu que des pro-Atlantistes convaincus ou l’électorat des quartiers qui votent Macron à près de 90%.

    Tout serait donc manipulation et subversion, car sinon, pourquoi les gens protesteraient-ils? On voit bien ici s’énoncer une thèse que nous avons appelée « méta-complotiste » : les classes dirigeantes, les libéraux et les élites en général, ont tendance à ne pas comprendre que l’on puisse penser autrement qu’elles, donc elles ne peuvent pas expliquer l’opposition autrement que par la bêtise (les gens ne sont pas assez raisonnables), par la manipulation (ce sont des Russes ou des gauchos qui agissent dans l’ombre sur ces pauvres naïfs) ou par un défaut intrinsèque des médias sociaux (faciles à détourner pour un usage subversif, confirmant volontiers les opinions des analphabètes abreuvés de fake news. Bref le complotisme anti-gouvernemental des déplorables serait un complot notamment étranger. Agissant, sur le faibles, les fragiles, les frustrés. Pas les gens comme nous, quoi !

    Le seul point sur lequel on accordera l’indulgence au Président, c’est lorsqu’il remarque que les médias traditionnels ont perdu leur pouvoir de sélection, de hiérarchie et d’éditorialisation. Mais le Président n’est convaincant que lorsqu’il cesse de parler de lui. Donc rarement.

    François-Bernard Huyghe (Huyghe.fr, 1er février 2019)

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  • Medias et politiques : le duo du complot...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous Le samedi politique de TV Libertés, présenté par Élise Blaise, qui recevait Laurent Obertone, pour évoquer le fonctionnement des médias du système et la sélection des faits divers "utiles"... Journaliste, Laurent Obertone est l'auteur de La France Orange mécanique (Ring, 2013) et de La France Big Brother (Ring, 2015), ainsi que du récit Utøya (Ring, 2013) et du roman Guérilla (Ring, 2016)....

     

                                        

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