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armée française

  • Feu sur la désinformation... (459) : Ces oligarques milliardaires qui possèdent les médias...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Lucas Chancerelle.

     

                                            

    Au sommaire cette semaine :

    L’image de la semaine : le traitement médiatique de la réélection de Vladimir Poutine avec le complotisme autorisé.

    Dossier du jour : une analyse des quelques milliardaires oligarques qui possèdent les médias français.

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    Pastilles de l’info :

    1) Décryptage : L’armée française en guerre contre la Russie ?
    2) Désintox : Violences à Marseille et émeutes à la Courneuve
    3) Carton rouge : un jeune militant RN tabassé
    4) La novlangue : Dati veut transformer un chien en kebab ?

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Bruce Toussaint.

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  • La vérité sur la guerre au Mali...

    Le 22 mars 2021, Olivier Frèrejacques recevait, sur TV libertés, Bernard Lugan pour évoquer avec lui la guerre du Mali, dans laquelle l'armée française est engagée depuis huit ans.

    Historien et africaniste, Bernard Lugan est l'auteur de nombreux ouvrages, dont  Osons dire la vérité à l'Afrique (Rocher, 2015), Histoire de l'Afrique du Nord (Rocher, 2016), Algérie - L'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2017), Heia Safari ! - Général von Lettow-Vorbeck (L'Afrique réelle, 2017), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018) et Les guerres du Sahel (L'Afrique réelle, 2019).

    Il vient également de publier un essai de combat  intitulé Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021).

     

                                                

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  • Communautarisme, radicalisme: l’armée française est-elle aussi vulnérable que la police ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un article d'Edouard Chanot, cueilli sur Sputnik et consacré à la question du communautarisme au sein des armées françaises.

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    Communautarisme, radicalisme: l’armée française est-elle aussi vulnérable que la police ?

    Devant lui, une vingtaine de candidats à la réserve se tiennent au garde-à-vous. Treillis impeccables, rangers cirées, ils sont prêts à recevoir leur première instruction au tir au fusil d’assaut. Pourtant, dans ce régiment du génie, l’un d’entre eux détonne. Sa barbe islamique et des propos prosélytes tenus les derniers jours font craindre le pire au sous-officier instructeur. Dans quelques minutes, l’individu aura dans ses mains un Famas chargé de 27 cartouches de 5,56 mm. Dans l’esprit du sous-off’, le scénario du pire. Il tranche alors: le candidat tirera seul et les 19 autres candidats devront reculer derrière un blindé!

    Aujourd’hui, l’ancien sous-off raconte cette anecdote en riant, ajoutant avoir gardé «sa main sur la crosse de son pistolet pendant tout l’exercice». Mais quand on lui demande s’il regrette d’avoir succombé à la paranoïa, son rire s’interrompt: «non, je ne regretterai jamais d’avoir pris une telle décision!», avant d’expliquer: «c’était en 2013. Aujourd’hui [après Charlie Hebdo ou le Bataclan, ndlr], un type pareil ne passerait sans doute pas la sélection».

    Il est vrai, l’armée française a serré la vis et n’a pas attendu d’attentat en son sein. Alors que la Police subissait une attaque dans son Saint des Saints le 3 octobre dernier, la question de la vulnérabilité de l’armée française semblait déjà réglée. La Grande muette, déployée à la fois en OPEX (opération extérieure) contre des mouvements djihadistes et dans l’Hexagone pour protéger les civils et les lieux à risque, aurait d’ores et déjà maîtrisé la radicalisation, avec une efficacité toute militaire. Vraiment?

    Des soldats musulmans refusent de combattre «leurs frères»

    Cet l’été 2019, les députés Éric Poulliat (LREM) et Éric Diard (LR) se sont voulus rassurants dans leur rapport sur la radicalisation au sein des services publics. Malgré le contexte, les forces armées seraient «globalement étanches» à la menace: «par essence, l’institution militaire est peu permissive, ne laissant ainsi que peu de place à des comportements incompatibles avec le service de la Nation et les valeurs républicaines», écrivaient-ils. La Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense (DRSD) suivrait ainsi une cinquantaine de cas, et tiendrait donc la baraque. «La proportion de suspicion de radicalisation est évaluée à 0,05%», indique le rapport, pour près de 115.000 militaires et 24.000 réservistes. Ainsi les dossiers seraient-ils donc «en nombre très limité» et ne présenteraient que «des signaux faibles»: «comportement vestimentaire, mode de vie, pratique religieuse, relations, prosélytisme ou fréquentation de certaines mosquées».

    Le problème est que ce rapport indiquait par ailleurs que la Police et la Gendarmerie étaient aussi, de leur côté, «préservées dans l’ensemble de toute radicalisation significative». Une affirmation qu’est venue contredire Mickaël Harpon. Certes, l’Armée de terre a mis en place une chaîne des officiers de protection du personnel, triant les informations concernant d’éventuelles radicalisations, qui informent la DRSD. En amont, lors du recrutement, une enquête de sécurité est systématiquement réalisée en vue «d’écarter tout candidat présentant des signaux, même faibles, de radicalisation».

    L’armée, «globalement étanche» à l’infiltration djihadiste?

    Le Centre National des Habilitations défense, dépendant de la DRSD est chargé de ce premier contrôle. En aval et depuis mars 2018, l’armée est mesure de radier les soldats en voie de radicalisation après une enquête administrative présidée par un membre du Conseil d’État. Mais ces filtres sont analogues à ceux de la Police nationale. Ils restent imparfaits face à la dissimulation et face à la radicalisation ou à la conversion postérieure à l’entrée dans la police ou l’armée.

    Force est de constater que des précédents existent. En 2008, un fantassin du 1er régiment d’infanterie refusait de partir en Afghanistan pour ne pas combattre «ses frères musulmans». Deux autres du 501e régiment de chars de combat de Mourmelon déclinaient de même. L’un d’entre eux sera puni par 40 jours d’arrêt et la résiliation de son contrat d’engagé volontaire. «On choisit de s’engager, on ne choisit pas sa mission», dit-on dans l’Armée. «Moins de cinq cas par an», avait-on dit à l’époque. Mais quelques années plus tard, un ancien membre des forces spéciales, passé par le très prestigieux 1er RPIMa de Bayonne, rejoignait les rangs de Daesh, en 2015. Une dizaine d’anciens militaires français, dont les unités n'ont pas été dévoilées, auraient fait de même.

    Les parachutistes du prestigieux 1er Régiment Parachutiste d"Infanterie de Marine (RPIMa): l"élite de l"élite. Un ancien de cette unité des forces spéciales a pourtant rejoint Daesh en 2015.

    Ces cas sont-ils isolés ou la face immergée de l’iceberg? Du côté de l’état-major, on se veut rassurant. Mais le précédent historique existe: durant la guerre d’Algérie, de nombreux rebelles avaient été formés au sein de l’armée, de même durant celle d’Indochine. La menace ne peut être sous-estimée: l’armée de Terre reste l’endroit parfait pour que des djihadistes en puissance y apprennent à tuer.

    L’armée, creuset d’assimilation ou de tensions intercommunautaires?

    Impossible de connaître le nombre de soldats de confession musulmane. Mais une chose est sûre: leur situation a évolué et les Français issus de l’immigration sont une part grandissante des soldats du rang et des sous-officiers. S’il y a deux décennies, les musulmans pouvaient ne pas se sentir à leur place dans l’armée de Terre, les rations hallal depuis 2011 et la présence d’aumôniers musulmans depuis 2005, dans la foulée de la création du Conseil français du culte musulman, ont changé leur situation.

    Alors l’armée est-elle le creuset de l’assimilation ou est-elle traversée de tensions, comme le reste de la société française?

    Face aux polémiques, les militaires ont tendance à serrer les rangs et à protéger l’institution. Ces arguments apaisants se fondent en effet sur certains exemples criants: les Français de confession musulmane qui servent sous les drapeaux sont des cibles pour les terroristes, comme Mohammed Merah en mars 2012. Celui qui avait déclaré aux négociateurs du RAID «aimer la mort autant que vous aimez la vie» avait en effet ciblé délibérément et exécuté trois militaires français d’origine maghrébine avant d’assassiner trois enfants juifs. Et les cas de soldats musulmans au comportement remarquable au feu, en Afghanistan comme au Mali, sont nombreux. 

    Des unités plus exposées que d'autres

    Pourtant, certains témoignages remontent. Plutôt qu’un exemple d’assimilation, et malgré la discipline qui en fait un cas à part, l’armée française semble refléter les tensions de la société française contemporaine. Ainsi, un ancien sous-officier parachutiste nous a-t-il rapporté sa gêne, à la vue du coran sur le bureau de son supérieur: «si cela avait été une bible, qu’aurait-on dit?», souffle-t-il avant d’ajouter que le vin et la viande de porc avaient, la plupart du temps, disparu des pots de départ, au grand regret de certains. Les soldats auraient aussi tendance à se regrouper selon leurs communautés d’origine, au risque de fracturer l’esprit de corps. Un officier commando-parachutiste d’une autre unité, qui a accepté de nous répondre sous anonymat, précise la situation:

    Une distinction entre régiments de soutien peu attractifs et de mêlée plus prestigieux qui semble probante, à en croire un officier chasseur alpin qui nous a commenté, lapidaire: «Ah oui, c’est la soupe là-bas… une annexe de Pôle emploi!» En cause donc, le recrutement, comme le sous-entend aussi l’officier commando parachutiste: 


    En effet, l’armée entend développer son recrutement dans les zones dites sensibles. «Un vivier très intéressant qui reste à conquérir», selon le Lieutenant-colonel Olivier Destefanis, cité dans Le Parisien en juin 2019 à l’occasion de l’ouverture d’un centre de recrutement à Saint-Denis. À n’en pas douter, et ce depuis la fin de la conscription annoncée par Jacques Chirac en 1996, l’armée peine à atteindre ses objectifs de recrutement. Elle n’arrive notamment pas à compenser les départs à la retraite des sous-officiers, des cadres indispensables comme le savent les militaires. L’objectif de recrutement annuel est de l’ordre de 15.000 soldats. Paradoxalement, la fin de la conscription avait pour ambition une armée professionnelle, mais la réalité fait craindre un recrutement au rabais, des volontaires choisissant l’armée moins par vocation que pour y trouver un simple emploi.

    La «déculturation» des «petits blancs»

    En 2017, le plafond d’emplois avait été fixé à 273.280 et seuls 267.263 postes ont été pourvus. En 2018, la Seine-Saint-Denis 93 fournissait 310 recrues, contre 341 pour Paris ou 161 pour les Yvelines. Si les campagnes d’affichage se veulent multiculturelles, l’armée de terre n’a pas encore suivi le «modèle» britannique. En 2018, un clip de recrutement avait fait grand bruit: on y voit un soldat musulman ôter son casque et ses bottes pour prier durant une mission.

    L’herbe ne serait donc pas forcément plus verte ailleurs et en définitive, «la hiérarchie militaire, sa rigueur nécessaire et ses valeurs traditionnelles fortes font que [l’armée] est l’institution française qui intègre le mieux... sans faire de miracle», vient tempérer l’officier commando-parachutiste.

    À l’écouter, le problème majeur ne serait justement pas les revendications communautaires des Français d’origine étrangère, mais «la déculturation des “petits blancs”»: «Un phénomène plus inquiétant encore, nous dit-il avant de le décrire: fainéantise, absence de volonté de bien faire et d’attache au pays et à ses symboles et traditions.» Si les cas d’insubordination sont minimes, le problème des «cas sociaux en arrêt de travail» s’accompagnent «d’analphabétisme et de musique rap». Et là encore, faudrait-il un miracle?

    Edouard Chanot (Sputnik, 14 novembre 2019)

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  • Regard sur la crise militaire française...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une courte conférence donnée par le colonel Goya, à l'Assemblée nationale, dans le cadre d'un colloque organisé par la revue Défense nationale et le Parti de Gauche (et oui...), sur le thème de la crise militaire française. Expert lucide et praticien des questions militaires, le colonel goya a publié plusieurs ouvrages intéressants et importants, comme La chair et l'acier (Tallandier, 2004), Res militaris  (Economica, 2010), ou Sous le feu (Tallandier, 2014).

     

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  • Lettre aux Français qui croient encore être défendus...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un essai du général Vincent Desportes intitulé La dernière bataille de France - Lettre aux Français qui croient encore être défendus. Si le général Desportes s'est fait connaître du grand public en exprimant son hostilité à l'engagement militaire français en Afghanistan et en étant sanctionné pour ses propos, il est surtout l'auteur de plusieurs ouvrages de réflexion sur la guerre et la stratégie, tels que Comprendre la stratégie (Economica, 2001), Décider dans l'incertitude (Economica, 2004), La guerre probable (Economica, 2008) ou Le piège américain (Economica, 2011).

     

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    " Jamais l'armée française n'a été mobilisée simultanément sur autant de théâtres d'intervention, et cela alors que les moyens budgétaires qui lui sont alloués n'ont cessé de diminuer depuis un quart de siècle. C'est cette contradiction, avec des armées aujourd'hui proches du point de rupture, qui justifie le cri d'alarme du général Vincent Desportes.
    Tandis que les menaces de toute nature se multiplient à l'échelle internationale et que le territoire national est désormais directement menacé, la France peut-elle se permettre de ne plus compter que sur des armées aux capacités très fortement dégradées à cause d'une politique d'économies à courte vue? L'effort budgétaire est nécessaire, mais il ne suffit pas de réclamer des moyens ; il faut en redéfinir la nature et l'emploi. De quelle armée la Nation a-t-elle aujourd'hui besoin? C'est à un profond renouveau de la réflexion stratégique française qu'en appelle l'ouvrage."

     

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  • Que reste-t-il de l'armée française ?...

    La revue Réfléchir et agir publie dans son dernier numéro (n°49 - hiver 2015), disponible en kiosque, un dossier sur l'armée française...

     

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    Au sommaire du dossier :

    De livres blancs en lois de programmation

    Une armée au format stade de France ?

    Harkis des Yankees ? Merci Sarkozy !

    Entretien avec Magnus Martel

    Messieurs les généraux, vous devez parler maintenant !

    Quels ennemis ?

    Entretien avec le colonel Jacques Hogard

    Mourir pour ça ?

    L'armée dernière société féodale

    On trouvera aussi un entretien avec Farida Belghoul, , des articles sur la répression antinationaliste aux Etats-Unis, sur Claude Seignolle, sur les précurseurs de l'écologie politique, sur la folk irlandaise ou sur John Ford, ainsi que de nombreuses notes de lectures et une rubrique musique

     

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