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animaux

  • Les sociétés animales...

    Les éditions Armand Colin viennent de publier un essai de Florent Kohler intitulé Les sociétés animales - Un regard sociologique. L'auteur est anthropologue et maître de conférences à l'université de Tours. 

     

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    " Et si les « sociétés animales » étaient des sociétés comme les autres ?
    La société comme système organisé et pérenne, et les faits sociaux qu’elle recouvre, transcende la barrière des espèces.
    La profondeur temporelle, l’historicité de sociétés ancrées dans un espace donné, et des concepts tels que ceux de parenté et d’alliance, empruntés à l’anthropologie, de pression normative et de ligne de conduite, empruntés à la sociologie, sont autant d’instruments permettant de réduire l’incommensurabilité supposée entre les mondes humains et non humains.
    Fondé sur des exemples humains et non-humains, ce livre systématise et expose clairement les enjeux d'une approche nouvelle : celle d'une sociologie animale.
    Il s’adresse aux étudiants et à qui se passionne pour ceux qui partagent notre planète. "

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  • Les fondements de l'éthologie...

    Les éditions Flammarion viennent de rééditer un essai de Konrad Lorenz intitulé Les fondements de l'éthologie. Biologiste et zoologiste autrichien, prix Nobel de physiologie, Konrad Lorenz (1903-1989), est l"auteur notamment de L'Agression, une histoire naturelle du mal (Flammarion, 1977), de L'envers du miroir : une histoire naturelle de la connaissance (Flammarion, 1975) et de L'Homme dans le fleuve du vivant (Flammarion, 1981). 

    Pour découvrir, la pensée et l’œuvre de Konrad Lorenz, on pourra utilement faire appel au court essai d'Yves Christen intitulé Konrad Lorenz - Un biologiste au chevet de la civilisation (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

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    " Ce livre est l’œuvre maîtresse de l’un des principaux pionniers de l’éthologie, cette science née de la volonté d’appliquer au comportement animal et humain les interrogations propres à la recherche en biologie.
    Un tel objectif exige une méthodologie qui statue sur les compétences requises pour la recherche et sur les différentes modalités expérimentales : la perception comme moyen de connaissance, l’observation des animaux en liberté, en captivité ou simplement apprivoisés, etc.
    On a souvent reproché à Lorenz d’appliquer un peu trop rapidement à l’homme les résultats de ses recherches. Mais n’y a-t-il pas une foule de comportements plus anciens que les nôtres, qui existent en nous et jouent un rôle considérable dans nos actes et dans l’exercice de nos facultés cognitives ? L’édifice lumineux mais fragile de notre rationalité, nous avertit-il, repose sur un terrain d’instincts primordiaux que nous partageons avec des créatures bien plus primitives dans l’échelle de l’évolution et avec qui nous devons compter. "

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  • Comment la nature fait science...

    Les éditions Wildproject viennent de publier un essai de Kinji Imanishi intitulé Comment la nature fait science.

    Ecologiste, anthropologue et primatologue japonais, mort en 1992, Kinji Imanishi est l'auteur d'une théorie écologique de l'évolution. Le même éditeur a déjà publié deux autre de ses essais, Le monde des êtres vivants (2011) et La liberté dans l'évolution (2015).

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    Dans ce livre-testament, Imanishi appelle – contre les sciences occidentales – à l’émergence d’une véritable science naturelle, qui rende justice à la vie concrète des êtres vivants et à leur créativité.

    « Écosystèmes », « populations », « communautés »… : les notions fondamentales de l’écologie décrivent mal, selon lui, la réalité de la vie sur Terre. À la fin de sa vie, ce pionnier mondial rompt avec ce qu’est devenue l’écologie scientifique – et esquisse les principes d’une autre science, basée sur le terrain et l’intuition, qui appréhende la nature de l’intérieur.

    Par sa « sociologie du vivant », il a élevé le rang des animaux en montrant leur qualité de sujet et leur créativité. Par-delà le morcellement croissant des sciences, il forge ici de nouvelles
    notions – dialoguant avec Charles Darwin, Arthur Tansley, Eugene Odum, Carl Gustav Jung, Lao Tseu et d’autres encore.

    Il avance notamment l’idée de la « proto-identité » : un sentiment de soi et de son lieu, un « je sens donc je suis » qui nous intègre à tous les vivants.

    « Je dis ‘je sens, donc je suis’. Comme ça, on inclut les animaux. La personne qui dit ‘je pense, donc je suis’ est toute seule. Même si ce n’est pas de l’autisme, cette personne s’aliène de toute société. En revanche, dire ‘je sens, donc je suis’ ouvre un monde, et cela inclut toutes sortes de choses. »

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  • Antispécisme, véganisme et viande de synthèse...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, une partie de l'équipe de la revue, autour d'Olivier François, évoque notamment, à l'occasion de la sortie du nouveau numéro, l'antispécisme, ainsi que l'entretien donné par Marine Le Pen sur la question animale... On trouvera sur le plateau, le directeur de la rédaction, Pascal Esseyric, Christophe A. Maxime, le rédacteur en chef, François Bousquet et Patrick Lusinchi.

                                          

     

                                                 

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  • Bestiaires du Moyen Âge...

    Les éditions du seuil viennent de rééditer en collection de poche un essai de Michel Pastoureau intitulé Bestiaires du Moyen Âge.  Michel Pastoureau est un spécialiste de l'histoire des couleurs, de la symbolique, des armoiries et de l'héraldique. Il est l'auteur de nombreux essais comme L'étoffe du diable (Seuil, 1991), Une histoire symbolique du Moyen-Age occidental (Seuil, 2004), L'ours - Histoire d'un roi déchu (Seuil, 2013) ou Le loup - Une histoire culturelle (Seuil, 2018).

     

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    " Le cerf vit mille ans. Le sanglier porte ses cornes dans sa bouche. Les papillons sont des fleurs qui volent. L'écureuil est un animal diabolique, paresseux, lubrique, avaricieux. La zoologie médiévale n'est pas la zoologie moderne. Plusieurs notions qui nous sont aujourd'hui familières sont alors inconnues : insecte, mammifère, cétacé, domestication, etc. En outre, la frontière est floue qui sépare les animaux réels des animaux chimériques et les animaux domestiques des animaux sauvages.
    Le Moyen Age est très bavard sur l'animal. Et, à cet égard, les bestiaires enluminés en sont de riches témoignages. Agrémenté de 62 illustrations, cet ouvrage s'intéresse à la composition des bestiaires médiévaux et engage une étude thématique des espèces où sont décrites leurs propriétés physiques et morales, leur dimension symbolique et religieuse, mettant en lumière différentes histoires, croyances ou anecdotes les concernant. "

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  • Manières d'être vivant...

    Les éditions Actes sud viennent de publier un essai de Baptiste Morizot intitulé Manières d'être vivant - Enquêtes sur la vie à travers nous. Agrégé et docteur en philosophie, maître de conférences à l'université d'Aix-Marseille, Baptiste Morizot mène un travail singulier de réflexion sur le vivant, nourri des sciences et de sa pratique du pistage de loups. Il a notamment publié Les diplomates - Cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant (Wildproject, 2016) et Sur la piste animale (Actes sud, 2018).

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    " Imaginez cette fable : une espèce fait sécession. Elle déclare que les dix millions d’autres espèces de la Terre, ses parentes, sont de la “nature”. À savoir : non pas des êtres mais des choses, non pas des acteurs mais le décor, des ressources à portée de main. Une espèce d’un côté, dix millions de l’autre, et pourtant une seule famille, un seul monde. Cette fiction est notre héritage. Sa violence a contribué aux bouleversements écologiques. C’est pourquoi nous avons une bataille culturelle à mener quant à l'importance à restituer au vivant. Ce livre entend y jeter ses forces. En partant pister les animaux sur le terrain, et les idées que nous nous faisons d’eux dans la forêt des savoirs. Peut-on apprendre à se sentir vivants, à s’aimer comme vivants ? Comment imaginer une politique des interdépendances, qui allie la cohabitation avec des altérités, à la lutte contre ce qui détruit le tissu du vivant ? Il s’agit de refaire connaissance : approcher les habitants de la Terre, humains compris, comme dix millions de manières d’être vivant. "

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