Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

allemagne

  • Son Amérique à lui...

    Les éditions Via Romana viennent de publier un recueil de textes de Pierre-Antoine Cousteau sous le titre de Mon Amérique à moi - De la prohibition à l'après-guerre.

    Pilier de l'hebdomadaire Je suis partout, Pierre-Antoine Cousteau (1906-1958), journaliste, écrivain et polémiste, est le coauteur de Dialogue de vaincus (Berg international, 1999) avec Lucien Rebatet, et l’auteur de Intra Muros (Via Romana, 2017), son journal de prison.

     

    Cousteau_Mon Amérique à moi.jpg

    " Ces textes consacrés à l’Amérique couvrent la période 1930-1958, du début dans le grand journalisme de Pierre-Antoine Cousteau (1906-1958), à celle de sa mort. Ils représentent cinq périodes de sa découverte de l'Amérique – mais aussi des turbulences du nouveau maître du monde.
       Les premiers sont des reportages. PAC ayant vécu, à 14-15 ans, une année de scolarité à New York, une deuxième année à 23 ans, en 1928-29, parlait non pas l’anglais mais l’américain, accent et argot inclus. C’est donc lui, bien que non encore grand reporter et encore moins rédacteur en chef, qui fut chargé, notamment par Je suis partout mais pas seulement (Candide, L’Homme…) de reportages made in USA. C’est la première partie de ce livre : lynchage des Noirs de Scottboro, Ku Klux Klan, la prohibition, la police, Al Capone, Dillinger…
       Les deuxièmes restent des reportages mais prennent une tournure plus personnelle ; on le sent libre d’écrire ce qu’il pense avec son cœur : Roosevelt, Ford, la presse de Hearst, la guerre de Sécession…
       Les troisièmes, années 1940, sont devenus politiques. Il se passe des choses en France, en Allemagne, dans le monde. Finis les reportages, c’est le rédac-chef, le polémiste qui parle.
       Les quatrièmes, écrits à Clairvaux, n’ont été publiés que dans son Journal de prison, Intra Muros.
       Les cinquièmes sont ceux d’après sa libération, 1954-1958. Articles polémiques hebdomadaires, ainsi que quelques « interviews bidon » signées Alcide Jolivet.
       Un quart de siècle d’Amérique vu par un grand esprit français à la plume caustique et incisive. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Allemagne : la répression contre les patriotes s’accentue...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Lionel Baland, cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré à la répression qui s'abat en Allemagne sur les organisations et les personnes appartenant à la mouvance patriote.

    Verbot der Afd.jpg

     

    Allemagne : la répression contre les patriotes s’accentue

    Le système politique allemand, mis en place après la Seconde Guerre mondiale par les Alliés occidentaux et étendu dans l’Est de l’actuelle République fédérale d’Allemagne lors de la réunification survenue en 1990, présente la particularité d’être installé entre des « rails ». En conséquence, les individus et les structures qui développent des idées et des activités qui sont, sur la gauche ou sur la droite, à l’extérieur de ces « rails » sont soumis à diverses mesures de surveillance et de répression. Si ces dernières ont touché dans le passé essentiellement des éléments politiques radicaux, le rejet de l’immigration de masse, à la suite de l’ouverture des frontières par la chancelière démocrate-chrétienne CDU Angela Merkel en 2015, conduit à ce que des formations politiques qui disposent désormais d’un soutien important parmi la population se trouvent elles aussi dans le collimateur.

    Surveillance et infiltration

    Ainsi, l’État fédéral et chacun des seize États fédérés disposent d’Offices de protection de la Constitution qui jouent le rôle de services secrets. Les Offices de protection de la Constitution de chacun des États fédérés n’étant pas soumis à celui de l’État fédéral, chacune de ces structures agît de sa propre initiative et est en relation avec le ministère de l’Intérieur et le Parlement de l’entité qu’elle représente.

    Les Offices de protection de la Constitution classent des groupements qu’ils examinent en trois catégories : « objet d’observation », « cas suspect » et « extrémiste avéré  ». Les groupes qui sont mis dans les deux dernières d’entre elles font l’objet d’interceptions des communications (téléphoniques, par courriels, …) et d’infiltrations par des agents de renseignement. 

    Parmi les sections du parti patriotique Alternative für Deutschland (Alternative pour l’Allemagne – AfD) ayant atteint le plus haut niveau dans ce classement figurent trois sections d’États fédérés de l’Est du pays. Une autre, également de l’Est, et l’AfD au niveau fédéral sont aussi placées dans cette catégorie, mais ce classement est suspendu dans les deux cas pour des raisons stratégiques en attendant que les recours juridiques introduits par l’AfD soient traités par les instances appropriées.

    Menaces d’interdiction

    L’AfD, première dans l’Est du pays et deuxième formation politique d’Allemagne dans les sondages, est sans cesse menacée de faire l’objet d’une procédure d’interdiction au niveau fédéral, même si la probabilité que celle-ci puisse aboutir sur le long terme reste faible.

    En effet, au cours de l’histoire de la République Fédérale d’Allemagne, seules deux formations politiques ont été interdites : le parti national-socialiste Sozialistische Reichspartei (Parti socialiste de l’Empire – SRP) en 1952 et le parti communiste Kommunistische Partei Deutschlands (Parti communiste d’Allemagne – KPD) en 1956.

    Les tentatives de prohibition visant le parti ultranationaliste Nationaldemokratische Partei Deutschlands (Parti national-démocratique d’Allemagne – NPD) ont échoué dans le passé, la Cour constitutionnelle fédérale estimant que, ce parti étant infiltré par des informateurs de l’Office de protection de la Constitution, il n’était pas possible de déterminer si les propos et les actes considérés comme anticonstitutionnels émanaient ou non d’informateurs – certains de ceux-ci exerçant même de hautes fonctions au sein du parti – et aussi que, au vu de ses résultats électoraux, le NPD ne représentait pas réellement une menace pour le système en place.

    Gouvernement illégitime

    Lors des élections législatives du 23 février 2025, le parti de gauche anti-immigration Bündnis Sahra Wagenknecht – Für Vernunft und Gerechtigkeit (Alliance Sahra Wagenknecht – Pour la raison et la justiceBSW) a raté à moins de 14 000 voix près le seuil électoral des 5 % permettant de siéger à la Chambre fédérale des députés. Après des recomptages partiels dans l’un ou l’autre endroit du pays, ce nombre est tombé à moins de 10 000 voix. En conséquence, les extrapolations permettent d’affirmer qu’en cas de nouveau comptage dans l’ensemble de l’Allemagne, le BSW atteindrait les 5 % nécessaires. Or, si le BSW siégeait à la Chambre fédérale des députés, le gouvernement actuel, dirigé par Friedrich Merz et regroupant les démocrates-chrétiens de la CDU, les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU et les sociaux-démocrates du SPD, n’y disposerait plus d’une majorité des sièges.

    Le BSW a introduit une demande de recomptage auprès de la Cour constitutionnelle fédérale. La juridiction a décliné la requête. Le BSW désire s’adresser à la commission adéquate de la Chambre des députés afin de déposer la même sollicitation, mais trois mois après le scrutin celle-ci n’est toujours pas constituée.

    Vote de l’ancienne Chambre

    Après les élections législatives, l’ancienne Chambre des députés a voté, à la majorité des deux tiers, une réforme de la Constitution portant sur l’assouplissement du « frein à la dette », car au sein de la nouvelle Chambre des députés, une majorité des deux tiers en faveur de cette modification n’aurait pu être dégagée. Afin que cette mesure soit adoptée par les écologistes, une promesse d’attribuer une partie des fonds à l’environnement a été faite ainsi que celle de proposer le ministre écologiste sortant des Affaires étrangères Annalena Baerbock au poste de présidente de l’Assemblée générale des Nations unies, fonction que cette dernière exerce désormais.

    Délit d’expression

    En Allemagne, à l’instar d’autres pays d’Europe occidentale, diverses opinions sont réprimées, mais également l’utilisation de symboles et de slogans anticonstitutionnels. Ainsi, Björn Höcke, qui est le chef de file de la tendance nationaliste de l’AfD et le codirigeant de l’AfD en Thuringe, ainsi que le président du groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement de Thuringe, a été condamné au pénal à une peine de 13 000 euros pour avoir déclaré « Tout pour l’Allemagne ! » eu sein de la phrase « Tout pour notre patrie, tout pour la Saxe-Anhalt, tout pour l’Allemagne !», puis, une autre fois, à 16 900 euros pour avoir dit « Tout pour … », attendant que le public réponde « … l’Allemagne ! »

    Des écrivains et des éditeurs aussi visés

    La Nouvelle Droite allemande participe au combat métapolitique et influe fortement sur les idées de l’AfD. Sa principale structure se trouve à Schnellroda dans l’Est du pays, où l’éditeur Götz Kubitschek s’est implanté et subit les persécutions de l’Office de protection de la Constitution de Saxe-Anhalt et de l’Office fédéral de protection de la Constitution.

    Sa maison d’édition Antaios est placée sous surveillance et est classée en tant que « avérée d’extrême-droite », alors que la « fabrique d’idées » Institut für Staatspolitik (Institut pour la politique d’État – IfS) siégeant au même endroit s’est auto-dissoute en 2024, par crainte d’une interdiction par les autorités.

    Interdiction professionnelle

    Dans le plus pur style des systèmes politiques totalitaires, l’écrivain patriote John Hoewer est officiellement empêché d’avoir accès au stage ouvrant la voie vers la profession d’avocat, de juge ou de procureur à cause d’écrits qu’il a réalisés et de son rôle au sein des deux organisations classées « avérées d’extrême droite » Ein Prozent et Junge Alternative, qui est l’organe de la Jeunesse de l’AfD.

    Le système liquide ses propres valeurs

    En étant de plus en plus contraint de renoncer à ses propres principes basés sur l’affirmation de la démocratie et de la liberté d’expression, le système politique en place en Allemagne montre qu’il se sent de plus en plus menacé par des partis qui le contestent.

    Si, naguère, le rejet du système était extrêmement limité grâce à la qualité et au niveau de vie dans l’Ouest du pays et à la promesse et à l’espoir pour la partie orientale d’atteindre dans le futur les standards de vie de l’Allemagne occidentale d’autrefois issus du miracle économique de l’après-guerre, une partie importante de la population ne se reconnaît plus dans les partis du système ; la mondialisation, l’immigration de masse incontrôlée, ainsi que les mesures écologistes et la guerre en Ukraine soutenue par les partis du système qui engendrent une augmentation des coûts énergétiques, décrédibilisent de plus en plus le régime qui se cabre et tente de se protéger en violant ouvertement ses principes fondamentaux.

    Pour le système en place, la roche Tarpéienne n’est plus loin du Capitole !

    Lionel Baland (Site de la revue Éléments, 13 juin 2025)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Evola et la doctrine fasciste de la race...

    Les éditions Le Tocsin blanc, diffusée par Akribéia, viennent de publié un ouvrage de Julius Evola intitulé Introduction générale à la doctrine fasciste de la race. Le texte de l'ouvrage est précédé d'une longue introduction de Bruno Cariou consacrée aux activités d'Evola en Allemagne de 1930 à 1943.

    Penseur essentiel du traditionalisme révolutionnaire, écrivain au style clair et puissant, Julius Evola est notamment l'auteur de Révolte contre le monde moderne (1934), Les Hommes au milieu des ruines (1953) et Chevaucher le tigre (1961).

    Evola_Introduction générale à la doctrine fasciste de la race.jpg

    " Publié par la maison d’édition berlinoise Edwin Runge en 1942 ou 1943, Grundrisse der faschistischen Rassenlehre fut présenté par Julius Evola comme la traduction de Sintesi di dottrina della razza (1941), tentative de formulation d’une doctrine de la race d’après la notion traditionnelle de l’homme comme être tripartite, c’est-à-dire composé de trois éléments : l’esprit, l’âme et le corps. En réalité, il s’agit d’une version remaniée du texte original, dont il diffère par des suppressions, des additions et des variations relativement nombreuses. L’annexe photographique elle-même est sensiblement différente. Le texte est précédé d’une présentation de cent cinquante pages qui retrace l’activité paradiplomatique que l’auteur italien mena en Allemagne du début des années 1930 à 1943, tout en mettant en lumière tous les aspects de son œuvre qui témoignent de l’influence d’auteurs germanophones sur sa pensée. Cette introduction se veut une synthèse de tout ce qui a été écrit sur le sujet en italien, en allemand et en anglais depuis la publication de Julius Evola nei documenti segreti del Terzo Reich par la Fondazione Julius Evola en 1986 et contient des informations biographiques sur Evola inédites en français. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Céline et l'Allemagne...

    Les éditions de la Société des lecteurs de Céline viennent de publier une nouvelle édition revue et augmentée de l'ouvrage d'Alain de Benoist intitulé Céline et l'Allemagne 1933-1945.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021), L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021), L'exil intérieur (La Nouvelle Librairie, 2022), Nous et les autres - L'identité sans fantasme (Rocher, 2023) et, dernièrement, Martin Buber, théoricien de la réciprocité (Via Romana, 2023).

    De Benoist_Céline et l'Allemagne.jpg

    " Les polémiques à caractère politique dont Céline a fait (et continue à faire) l’objet, ainsi que les accusations maintes fois portées contre lui, conduisent à s’interroger sur l’accueil que l’auteur de Voyage au bout de la nuit reçut en Allemagne entre 1933 et 1945 et sur les relations qu’il entretint avec les Allemands à cette époque. Curieusement pourtant, à quelques rares exceptions près, les biographes de Céline semblent s’être peu préoccupés jusqu’à présent du problème de sa « réception » outre-Rhin.
    Dans cette nouvelle édition, largement augmentée par rapport à celle réalisée par Le Bulletin célinien en mai 1996 et maintenant épuisée, Alain de Benoist, dont l’érudition célinienne en surprendra plus d’un, fait ici le point de la question. "
    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le mythe grec allemand...

    Les éditions des Presses universitaires de Rennes viennent de rééditer un essai d'Anthony Andurand intitulé Le Mythe grec allemand - Histoire d'une affinité élective. Anthony Andurand, docteur en sciences de l'Antiquité de l'université Toulouse 2-Le Mirail, où il est assistant de recherche.

    Andurand_Le mythe grec allemand.jpg

    " En passe de s’affirmer comme le centre mondial de la production des savoirs sur l’Antiquité, l’Allemagne devint aussi, à la fi n du XVIIIe siècle, la patrie d’un mythe tout à fait singulier, auquel certains ont donné le nom de « mythe grec » allemand. Les Allemands – telle est l’idée qui préside, dans l’Allemagne savante et littéraire d’alors, à la formation du Griechenmythos – sont reliés aux anciens Hellènes par une « affinité élective », une parenté spirituelle idéale, qui fait d’eux les Grecs de l’époque moderne. Ce motif, qui perdure jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, instaure un dialogue, multiforme et sans cesse reconduit, entre le passé grec que l’on ambitionne de reconstituer et le présent de l’Allemagne, cette nouvelle Hellade que l’on aspire à édifier. Il revêt, dans le même temps, une place et une signification essentielles dans l’imaginaire de la communauté des hellénistes. Laboratoire où se forme et se réinvente, de l’époque néo-humaniste jusqu’à la fi n de la période nationale-socialiste, la croyance en l’affinité gréco-allemande, la science de l’Antiquité fait du mythe grec le miroir de son originalité et le support de ses ambitions idéales.

    Menée dans la perspective d’une histoire culturelle de la réception de l’Antiquité, la présente enquête vise à retracer, dans le temps long des traditions savantes qui relient l’époque de Wilhelm von Humboldt à celle de Werner Jaeger, l’histoire croisée du Griechenmythos et de l’Altertumswissenschaft, dans une démarche attentive à l’entrelacement de l’écriture des savoirs sur le passé grec et de la fabrique du mythe. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Allemagne : un système verrouillé...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 11 avril 2025 et consacrée au verrouillage du système politique allemand...

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de trois essais traduits en français, Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? - Vivre avec le déclin de l'Europe (La Nouvelle Librairie, 2024) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                             

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!