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  • Rousseau contre le siècle des Lumières...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Rémi Soulié, pour évoquer la figure de Jean-Jacqus Rousseau, reçoit :

    - Alain de Benoist, philosophe et historien des idées, qui vient de publier Un autre Rousseau (Fayard, 2025)

    - Michel Maffesoli, professeur émérite à la Sorbonne et membre de l’Institut universitaire de France, qui vient de publier Apologie - Autobiographie intellectuelle (Cerf, 2025) ;

    - Pierre Le Vigan, urbaniste et philosophe, auteur de Comprendre les philosophes (Dualpha, 2021) et de La Planète des philosophes (Dualpha, 2023).

     

                                                 

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  • Alain de Benoist : « Rousseau s’oppose à angle droit aux thèses des Lumières »...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Alain de Benoist au Journal du Dimanche pour évoquer son dernier essai intitulé Un autre Rousseau - Lumières et contre-Lumières (Fayard, 2025).

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021), L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021), L'exil intérieur (La Nouvelle Librairie, 2022), Nous et les autres - L'identité sans fantasme (Rocher, 2023) et, dernièrement, Martin Buber, théoricien de la réciprocité (Via Romana, 2023).

     

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    « Rousseau s’oppose à angle droit aux thèses des Lumières, il ne croit pas au progrès et est même hanté par la décadence »

    JDD. La publication de votre nouveau livre chez Fayard relance les controverses autour de votre œuvre. Estimez-vous avoir été victime d’une forme de censure ?

    ALAIN DE BENOIST : Il n’y a jamais eu de « controverses », mais plutôt tentative d’ostracisme et de marginalisation. Dans le monde actuel, il suffit de couper l’accès aux micros et aux haut-parleurs pour condamner à la mort sociale. Comme je suis un adversaire de l’idéologie dominante, je ne m’en afflige pas outre-mesure : après tout, c’est le prix de la liberté. Mais il est vrai que j’ai parfois la nostalgie des règles de l’ancienne disputatio, où l’on commençait par exposer honnêtement les idées de ses adversaires avant de tenter de les réfuter. J’ai publié une centaine de livres et des milliers d’articles dans le domaine de la philosophie politique et de l’histoire des idées, je n’ai pas souvenir de la moindre tentative de réfutation. Dans un climat de soupçon général, entretenu par l’extrémisation et l’hystérisation des rapports sociaux, le « débat » ne porte plus sur ce que l’on dit, mais sur ce que l’on voudrait vous faire dire – et que l’on ne dit pas !

    JDD. Regrettez-vous de ne pas avoir eu plus d’influence sur le jeu politique ?

    ALAIN DE BENOIST : Certains m’ont crédité de « stratégies » compliquées, ce que je trouve un peu risible. Pour un intellectuel, la meilleure stratégie est de n’en avoir aucune, c’est-à-dire de dire ce qu’il pense. Ce sont les hommes politiques qui ont des stratégies. Or, je n’ai jamais été un acteur de la vie politique, seulement un observateur. De façon plus générale, je crois que les partis politiques sont très peu réceptifs aux idées, non seulement parce qu’un grand nombre d’hommes politiques sont incultes en matière idéologique, philosophique ou théorique, mais parce que seules les intéressent les idées qu’ils peuvent instrumentaliser. Les politiques veulent rassembler, les idées divisent.

    JDD. Pourquoi avoir voulu, dans ce nouveau livre, réhabiliter Rousseau ?

    ALAIN DE BENOIST : Je n’ai pas tant cherché à le réhabiliter qu’à en proposer une nouvelle lecture. Comme bien d’autres auteurs, Jean-Jacques Rousseau est surtout lu aujourd’hui d’une manière anachronique, sans restituer sa pensée dans le contexte de son temps. L’anti-rousseauisme se résume trop souvent à des critiques ad hominem, assorties de formules toutes faites qu’on répète comme des mantras : « l’homme naturellement bon », « le bon sauvage », etc. Quand on va y voir plus près, on s’aperçoit que Rousseau a dit tout autre chose que ce que l’on dit de lui.

    JDD. Le principal reproche fait à Rousseau est d’être l’inspirateur de la Révolution française. Vous vous élevez contre cette idée.

    ALAIN DE BENOIST : La Révolution française n’a pas été un « bloc ». Ses grands inspirateurs ont été les philosophes des Lumières, Rousseau n’arrive que bien après. Or, Rousseau s’oppose à angle droit aux thèses des Lumières. D’abord, il ne croit pas au progrès. Il est même hanté par la décadence. Il pense que l’homme n’a cessé de se dénaturer depuis l’Antiquité, qu’il admire profondément. « Les anciens politiques, écrit-il, parlaient sans cesse de mœurs et de. Vertu ; les nôtres de parlent que de commerce et d’argent ». Que s’est-il passé ? Telle est la question à laquelle il entend répondre. D’autre part, il n’aime pas les échanges commerciaux, ni l’économie. Alors que les Lumières pensent que l’économie est par définition le lieu de la liberté et que la nature même de l’homme le porte vers les transactions et les échanges qui lui permettent de satisfaire son meilleur intérêt, Rousseau défend au contraire le primat du politique. Réagissant contre l’universalisme d’un Condorcet, il soutient que les institutions doivent être adaptées au caractère spécifique des nations et des peuples, comme en témoignent ses projets de Constitution pour la Pologne et pour la Corse. Dans le même esprit, il oppose le peuple des campagnes aux grandes villes où ne règne que le désir de paraître et l’amour-propre, dont il fait le contraire de l’amour de soi : « Le meilleur mobile d’un gouvernement est l’amour de la patrie, et cet amour se cultive dans les champs ». Considérant la « société générale du genre humain » comme une illusion, il met aussi en garde contre « ces prétendus Cosmopolites, qui se vantent d’aimer tout le monde pour avoir le droit de n’aimer personne ». L’homme en soi, l’homme abstrait, n’existe pas à ses yeux : « Il faut opter entre faire un homme ou un citoyen, car on ne peut faire à la fois l’un et l’autre ».  C’est cet autre Rousseau que j’ai voulu faire apparaître.

    JDD. Néanmoins, contre Hobbes, Rousseau considère que c’est non pas à l’état de nature, mais dans la société de son temps que chacun est l’ennemi de ses semblables, expliquez-vous. Est-ce à dire qu’il suffirait d’éradiquer la société pour susciter une humanité régénérée et une société parfaite ?

    ALAIN DE BENOIST : L’« état de nature » dont parle Rousseau n’est à ses yeux qu’une hypothèse utile à sa démonstration : il va jusqu’à dire qu’il est fort possible qu’il n’ait « point existé ». Son contrat social, qui vise à concilier la liberté et l’obligation sociale, diffère totalement du contrat social de Locke, fondé sur l’intérêt, ou du contrat social de Hobbes, qui n’est qu’un moyen d’échapper à une « guerre de tous contre tous » qui, en réalité, s’est généralisée dans les sociétés modernes. Quant à l’idée d’un « homme nouveau », elle n’est pas nouvelle. On la trouve déjà chez saint Paul ! Ce qui compte pour Rousseau, c’est de faire primer le bien commun sur les intérêts particuliers, idée qui contredit également tout ce que pensent les Lumières, pour lesquelles les nations et les peuples ne sont que des agrégats hasardeux d’individus.

    JDD. Plus encore qu’une critique antilibérale, ce livre n’est-il pas une critique de la droite réactionnaire et conservatrice ?

    ALAIN DE BENOIST : La droite contre-révolutionnaire ne peut pas adhérer à Rousseau, parce qu’elle s’oppose à la modernité au nom d’un passé qu’elle espère ressusciter. C’était notamment la position de Joseph de Maistre. Rousseau, lui, est un moderne qui critique la modernité de l’intérieur. Il défend avec force le principe de la souveraineté populaire, que rejettent évidemment les contre-révolutionnaires. Mais sa défense du peuple, dont il dit, comme Carl Schmitt, qu’il doit être politiquement présent à lui-même, le met aussi en porte à faux avec les partis de la gauche actuelle, qui ont abandonné le social pour le sociétal et ont depuis longtemps accepté les principes de la société de marché, ce qui les a amenés à trahir les intérêts des travailleurs. L’œuvre de Rousseau condamne par avance cette gauche qui se moque de la patrie et milite pour la suppression des frontières : « Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher loin dans leurs livres des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d’eux » ! Jean-Claude Michéa dit à peu près la même chose aujourd’hui. On peut aussi penser aux « socialistes patriotes » qu’aimait à évoquer Bernanos.

    JDD. Vous dressez le portrait d’un penseur inclassable, vous voyez-vous en lui ?

    ALAIN DE BENOIST : Ceux qui me trouvent inclassable raisonnent en fonction des étiquettes. Ils vivent dans un monde en noir et blanc qui ignore les couleurs. Tout leur paraît « confus » quand on brouille leurs repères. Autrefois, beaucoup d’homme de droite avaient aussi une culture de gauche, et beaucoup d’hommes de gauche avaient aussi une culture de droite. Je trouve dommage que ce ne soit plus le cas. Personnellement, j’aime les démarches transversales. Au fond, seuls les inclassables sont intéressants. Les autres ne sont que des disques rayés !

    Alain de Benoist, propos recueillis par Aziliz Le Corre (Journal du dimanche, 17 mai 2025)

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  • La pensée unique : tombeau du débat et de la liberté d'expression...

    La revue Éléments publie cette semaine son troisième numéro hors-série, consacré cette-fois-ci à la pensée unique... Il qui propose une anthologie des textes les plus marquants qui lui ont été consacré dans le magazine depuis 50 ans.

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    La pensée unique
    Hors-série n°3

    Le terrorisme intellectuel
    Par Alain de Benoist
    1973

    Le déni du réel
    Par Alain de Benoist
    2016

    Totalitarisme ?
    Par Alain de Benoist
    2020

    Les nouveaux corbeaux
    Par David Barney
    1979

    Contre la pensée unique
    Par Samir Amin, Dominique Jamet, Serge Latouche, Alain Laurent, Michel Mourlet, Claude Rousseau, Charles Champetier
    1997

    Heidegger oracle : « La pensée à voie unique »
    Par Jacques Marlaud
    1997

    Le vide intellectuel
    Par Guillaume Faye
    1983

    L’infréquentable Marcel Gauchet
    Par Thibaut Isabel
    2016

    C’est le sexe qu’on verrouille !
    Par Ludovic Maubreuil
    2001

    Fièvre épuratrice dans l’intelligentsia
    Par Jean-Claude Maurin
    2003

    Aux origines du politiquement correct, par Christopher Caldwell
    Propos recueillis par Ethan Rundell
    2020

    À l’école du lynchage médiatique, par André Perrin
    Propos recueillis par David l’Épée
    2016

    Les nouveaux gardes rouges du multiculturalisme
    Par François Bousquet
    2018

    L’ère de la calomnie
    Par Robert de Herte
    2003

    L’essence antidémocratique du libéralisme
    Par Jean-Louis Bernard
    2018

    Une vie en marge de la censure, par Alain de Benoist
    Propos recueillis par Pascal Eysseric
    2020

    Le rat-taupe contre la pensée unique
    Par Yves Christen
    2021

    Le retour de l’ordre moral, par Pierre Jourde
    Propos recueillis par Olivier François
    2022

    Penser le féminisme hors du politiquement correct
    Par David l’Épée
    2022

    Le wokisme vu de Marx, par Loïc Chaigneau
    Propos recueillis par David L’Épée
    2023

    L’esprit français contre le wokisme, par Bérénice Levet
    Propos recueillis par François Bousquet
    2023

    Woke in progress dans la pub
    Par Daoud Boughezala
    2022

    Le wokisme, un totalitarisme en marche, par Éric Naulleau
    Propos recueillis par Bruno Lafourcade
    2023

     
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  • Nos campagnes en danger !...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°213, juin - juillet 2025) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré à la mort progressive de nos campagnes, on découvrira l'éditorial, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec Pierre-Henri Tavoillot, Christophe Guilluy, Frédéric Saenen, Thomas Hennetier ou Jacques Terpant...

    Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, de Nicolas Gauthier, d'Aristide Leucate, de David L'Epée, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli, d'Ego Non, de Bernard Rio et de Michel Marmin...

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    Au sommaire :

    Éditorial
    Qui jugera les juges ? Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien
    Pierre-Henri Tavoillot: plaidoyer pour une civilisation d’adultes, propos recueillis par Thomas Hennetier

    Cartouches
    Jean-François Davy : scout toujours !, par Michel Marmin

    L’objet disparu: le roman-photo, par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Cinéma: terrorisme sur grand écran, par Nicolas Gauthier

    Un homme, une maison d’éditions : Yoran Embanner, propos recueillis par Gérard Landry

    Curiosa Erotica: le double visage d’Apollinaire, entre érotisme et sadisme, par David L’Épée

    Champs de bataille: au bonheur du fana mili (I/III), par Laurent Schang

    Uranie, la faute (6), par Bruno Lafourcade

    Le droit à l’endroit: le mariage sans la chair, anatomie d’une déconstruction, par Aristide Leucate

    Économie, par Guillaume Travers

    Le tchékiste de Vladimir Zazoubrine, par Olivier François

    Bestiaire: la devise expérimentale des souris, par Yves Christen

    Sciences, par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    Christophe Guilluy: « L’inéligibilité du peuple, jusqu’à quand ? », propos recueillis par Daoud Boughezala et Xavier Eman

    Le regard de Jean-Robert Raviot sur la doctrine Poutine, par Gabriel Piniés

    Peter Turchin: quand l’histoire devient prédictive, par François Bousquet

    Thomas Hennetier: penser la décadence avec la revue Krisis, propos recueillis par Xavier Eman

    Salomon, vous êtes judéo-chrétien ? Un Occident introuvable, par Daoud Boughezala

    Léon Degrelle, la biographie-événement de Frédéric Saenen, propos recueillis par Laurent Schang

    Soviets de table: l’URSS côté cuisine et dépendances, par David L’Épée

    Comment devient-on Simon Leys ?, par Olivier François

    Voyage chez les Kalashs, derniers polythéistes du Pakistan, par Jean-Eudes Gannat

    Karl Kraus, l’anti-journaliste, par Jean Montalte

    Twin Peaks: protégez vos gosses !, par François-Xavier Consoli

    Le vrai Tchang Tchong-jen, l’ombre chinoise de Tintin, par David L’Épée

    Vers un game over du wokisme dans les jeux vidéo, par Thomas Gerber

    Pierre Michon ou l’Iliade intérieure, par Claude Chollet

    Jacques Benoist-Méchin, l’homme qui rêvait d’empire(s), par Thomas Hennetier

    Dossier
    Comment sauver nos campagnes

    Habiter, bâtir, transmettre: le défi rural, par François de Voyer

    Que reste-t-il de ces beaux jours ? Archéologie rurale et populaire, par Christophe A. Maxime

    Charles Stépanoff et les chasses paysannes, une anthropologie du rapport au sauvage, par Guillaume Travers

    Entre passion et désillusion, le paysage contrasté du « retour à la terre », par Xavier Eman

    Jacques Terpant: ce qu’il reste de la civilisation paysanne, propos recueillis par Xavier Eman

    Panorama
    La leçon de philo politique : Penser Heidegger avec Giorgio Locchi, par Ego Non

    L’esprit des lieux: Fiume ou Rijeka, l’élégance craquelée, par Daoud Boughezala

    Un païen dans l’Église: le loup vert de Boscherville, par Bernard Rio

    Il serait temps de lire Senancour, par Michel Marmin

    Esthétiques: Mathieu de ma jeunesse, par Michel Marmin

    Éphémérides

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  • Décadence ?...

    Le numéro 58 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, avec pour rédacteur en chef Thomas Hennetier, vient de paraître. Cette nouvelle livraison est consacrée à la question de la décadence...

    Vous pouvez commander ce nouveau numéro sur le site de la revue Éléments.

    Bonne lecture !

     

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    Au sommaire :

    Entretien avec Pierre-André Taguieff / « La grande illusion est de croire qu’on ne peut en finir avec le catéchisme progressiste qu’en adoptant le catéchisme décliniste. »

    Jerónimo Molina / Une « banalité oubliée » : la décadence selon Julien Freund.

    Michel Lhomme / La décadence, dernière catin de l’extrême dévastation.

    David Engels / L’Europe du xxie siècle entre Rome et la Grèce, réflexions au sujet du déclin civilisationnel.

    Baptiste Rappin / Heidegger : décadence, nihilisme et commencement.

    Dominique Wohlschlag / René Guénon et le « kali-yuga ».

    Juan Asensio / « Les Français de la décadence » : André Lavacourt vit-il encore dans la plus secrète mémoire des hommes

    Entretien avec Michel Onfray / « La décadence advient quand la mémoire identitaire de la civilisation est perdue. »

    Document : Juvénal / Rome, sauve qui peut !

    Sylvain Gouguenheim / La fin des empires médiévaux.

    Arnaud Imatz / Hégémonie et décadence de l’empire hispanique.

    Juan Asensio / Très brève méditation sur la décadence dans quelques textes de Jean Cau.

    Philippe Barascud / Et « À rebours » fut. Huysmans et la « bible de la décadence ».

    Jacques Bressler / L’idée de décadence chez Gobineau.

    Le Texte : Edward Gibbon / Observations générales sur la chute de l’empire romain dans l’Occident.

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  • La vie aventureuse de Julius Evola...

    Les éditions Ars Magna viennent de traduire La vie aventureuse de Julius Evola, une biographie de l'auteur de Chevaucher le tigre, signée par Antonio Scarabelli. L'ouvrage est complété par une préface d'Alain de Benoist.

    Andrea Scarabelli, diplômé en philosophie, est vice-secrétaire de la Fondation Julius Evola. Auteur et traducteur, il a supervisé la publication de nombreux textes de Julius Evola et a participé à un grand nombre d’études consacrées à sa pensée.

     

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    " Qui est Julius Evola ? À cette question audacieuse, seul l’ouvrage d’Andrea Scarabelli était en mesure d’apporter une réponse exhaustive. Fruit de plusieurs années de recherche, cette enquête biographique s’appuie sur une grande quantité de sources (textes inédits, archives de police, correspondances, témoignages oraux, revues et journaux, entre autres), dressant le portrait d’un homme qui échappe aux catégorisations évidentes, aux louanges autant qu’aux anathèmes. Du dadaïsme international au traditionalisme italien, des établissements de nuit européens aux cimes alpines immaculées, nous découvrons un Evola multiple, parfois déconcertant, toujours fascinant : allergique aux conventionnalismes, sa liberté lui attira les foudres de nombreux adversaires, décontenancés par ses audaces et un métabolisme personnel unique dans l’histoire intellectuelle du XXe siècle. Mais au-delà des critiques, que cette biographie ne néglige nullement, l’œuvre d’Evola se distingue par sa pluralité thématique, la force de ses propositions et l’enthousiasme qu’elle a suscité et qu’elle suscite encore de nos jours. Cette édition française augmentée, préfacée par Alain de Benoist, comporte de nouveaux éléments, lesquels contribueront à jeter une lumière inédite sur une vie aventureuse encore nimbée de clairs-obscurs."

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