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alain de benoist

  • L'État, pour quoi faire ?...

    Pour cette nouvelle édition de Cette année-là, sur TV Libertés, Patrick Lusinchi, avec Daoud Boughezala, Olivier François, Christophe A. Maxime et Rodolphe Cartremonte à 1983 et au numéro qu’Éléments avait consacré à l’État, dans lequel Alain de Benoist et Guillaume Faye défendaient le rôle régulateur d'un État souverain dans l’économie, bien différent de l’État nounou que nous connaissons aujourd'hui...

    Au menu également : l’éternel retour de la bourgeoisie louis-philipparde, de Jacques Delors à Emmanuel Macron.

     

                                                  

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  • Ce n’est pas toujours la faute à Rousseau !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean Montalte, cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré à Rousseau.

    Pour aller plus loin dans ces réflexions on pourra se reporter :

    - à un article d'Alain de Benoist, intitulé «Relire Rousseau ? », publié dans la revue Études et recherches (n°7, 1989) ;

    - au dossier de la revue Éléments (n°143, avril 2012) consacré à Rousseau;

    - ou encore à un article d'Alain de Benoist , intitulé «Rousseau contre les Lumières », publié dans le numéro de Nouvelle École de l'année 2016.

     

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    Ce n’est pas toujours la faute à Rousseau !

    Littérature et politique. Maurras, à la fois penseur politique et critique littéraire, associait ces deux disciplines pour les fondre dans un même processus de pensée visant à dégager les lignes de force qui innervent le monde moderne. Dans son texte à la fois court et dense consacré à la Révolution et au Romantisme, il s’emploie à montrer l’étroite solidarité de la décadence littéraire et de la décadence politique. Il écrit, à rebours de Taine qui attribuait à l’esprit classique l’élaboration de l’esprit révolutionnaire : « Romantisme et Révolution ressemblent à des tiges, distinctes en apparence, qui sortent de même racine. » Sa critique porte principalement sur trois auteurs, à savoir Rousseau, Chateaubriand – faux allié de l’Ancien Régime, anarchiste authentique, toujours selon Maurras – et Victor Hugo, qui sema la zizanie en divinisant le mot, véritable invitation à la déclamation stérile, ignorante des chaînes logiques, garde-fous qu’impose l’esprit classique. Je vais me borner à examiner quelques aspects de la doctrine de Rousseau, eu égard aux griefs qui lui sont traditionnellement adressés. Il ne s’agit pas ici de soutenir que Maurras avait intégralement tort dans sa critique, mais d’apporter quelques nuances et contrepoints.

    Rousseau, le mauvais sauvage

    Parlant du rôle de Rousseau dans la Révolution, c’est-à-dire dans la subversion, Maurras écrit : « La gloire de la France et l’hégémonie de Paris furent employées à répandre les divagations d’un furieux. Ce sauvage, ce demi-homme, cette espèce de faune trempé de la fange natale, avait plu par le paradoxe et la gageure de son appareil primitif. » En somme, Rousseau est un barbare et il vient secouer le joug de la civilisation pour la faire régresser, critiquant les arts, les lettres, la tradition, le passé, la société, les institutions, la religion – « La profession de foi du vicaire savoyard » se passe bien d’une quelconque médiation ecclésiale –, et la morale hétéronome, qui ne jaillit pas directement de la conscience subjective, leçon que Kant retiendra à sa manière quelque peu rigide, sous la forme de l’impératif catégorique.

    Pour neutraliser les aspects corrosifs de la pensée de Rousseau, il fut de bon ton de considérer en lui le seul artiste. Le style de Rousseau est, certes, enchanteur. Il ne faudrait pourtant pas se laisser abuser par son éclat au point de masquer les qualités spécifiquement intellectuelles, qui, au-delà des habiles paradoxes dont il a le secret, font de Rousseau un dialecticien plus subtil qu’il n’y paraît. La finesse et la complexité de sa pensée ne sont pas celles d’un seul sensitif, d’un primitif mal dégrossi qui n’aurait su se dégager du « bourbier barbare » dont l’art de la dialectique a justement pour tâche, selon Platon, de nous extirper. Quant à faire de lui l’ennemi de toute civilisation, l’apôtre du bon sauvage, il n’est pas inutile de rappeler ce texte décisif où l’auteur évoque le passage de l’état de nature à l’état social, tiré du Contrat social, tant les préjugés ont la vie dure : « Quoiqu’il se prive dans cet état civil de plusieurs avantages qu’il tienne de la nature, il en regagne de si grands, ses facultés s’exercent et se développent, ses idées s’étendent, ses sentiments s’ennoblissent, son âme tout entière s’élève à tel point que si les abus de cette nouvelle condition ne le dégradaient souvent au-dessous de celle dont il est sorti, il devrait bénir sans cesse l’instant heureux qui l’en arracha pour jamais, et qui, d’un animal stupide et borné, fit un être intelligent et un homme. »

    Pour conclure sur ce point, Ernst Cassirer écrit dans son ouvrage Le problème Jean-Jacques Rousseau : « On s’est obstiné à l’accuser de vouloir détruire les sciences, les arts, les théâtres, les académies et replonger l’univers dans sa première barbarie, et il a toujours insisté au contraire sur la conservation des institutions existantes, soutenant que leur destruction ne ferait qu’ôter les palliatifs en laissant les vices et substituer le brigandage à la corruption. »

    Il faut cependant noter qu’il fut le premier à transporter la question classique de la théodicée, à savoir la présence du mal en dépit de la toute puissance et de l’infinie bonté de Dieu, dans le domaine social. En effet, niant que le mal tirât son origine de Dieu ou de l’homme, ce qui est l’alternative traditionnellement posée, il les dédouane tous deux pour accabler la société seule. Ce qui laisse une brèche ouverte à une critique de la société en tant que telle, jusque dans sa légitimité à exister. De là à en faire l’ancêtre des social justice warriors, c’est une audace herméneutique dont nous nous dispenserons. Il n’en reste pas moins que cette critique n’est pas le dernier mot de Rousseau sur cette question et que, s’il prête le flanc à des interprétations anarchisantes, c’est à condition d’occulter une part essentielle de sa pensée.

    La maître et ses (faux) disciples

    Goethe a cette fameuse formule : « Avec Voltaire un monde finit, avec Rousseau, un monde commence. » Rousseau, ayant conscience d’avoir pour tâche d’édifier sur les ruines éboulées à venir d’un monde qui chancelle, déroute par l’originalité de sa pensée. Ernst Cassirer, encore : « En morale, en politique, en religion, en littérature comme en philosophie, Rousseau renie et brise les formes inscrites qu’il y découvre – au risque de laisser le monde sombrer à nouveau dans l’état originaire et informel, l’état de “nature”, et ainsi de le livrer en un certain sens au chaos. Mais c’est au sein de ce chaos, qu’il invoque, que s’affermit sa propre force créatrice. »

    C’est ici que je risquerais une analogie avec la peinture de Tuner qui nous offrait une nouvelle vision du monde à l’ère romantique, dont l’apparent chaos n’était que le reflet d’une nouvelle naissance à son stade inchoatif. John Ruskin l’exprime en toute clarté par ces mots : « Au point de vue technique, toute la puissance de la peinture repose dans notre capacité à retrouver cet état que l’on pourrait nommer l’innocence de l’oeil, c’est une sorte de vision enfantine qui perçoit les taches colorées en tant que telles sans saisir leur signification – tout comme un aveugle les verrait si la vue lui était soudainement rendue. » Au fond, tout grand artiste devrait avoir pour ambition de nous faire assister à la naissance du monde. Et Rousseau fut l’exact contemporain de la gestation d’un nouveau monde. Quoi d’étonnant à ce que l’expression de sa pensée prenne des apparences embrouillées, contradictoires et chaotiques ? C’est une pensée en mouvement, une odyssée dans un monde dont les assises sont en passe d’être ébranlées, où le couchant se distingue malaisément du levant, comme dans tout crépuscule. Rousseau, malgré les tares d’humanité qu’il a lui-même documentées, était conscient de la nécessité d’une refondation. S’il a finalement échoué, et c’est la thèse du grand historien de la philosophie Alexis Philonenko, il n’en a pas moins contribué à exposer les forces contradictoires qui se livreraient bataille au cœur de la sensibilité moderne. Un travail de synthèse intellectuelle qui résorberait ces contradictions est toujours à accomplir. Un Hegel, un Musil n’y ont pas suffi et nous sommes toujours tributaires des apories soulevées par l’auteur de l’Émile, tant elles collent si bien à l’esprit moderne lui-même, dont nous n’avons pas loisir de nous déprendre si facilement, quand bien même le désir en serait vif.

    Il lui est souvent attribué des fautes qui incombent uniquement à leurs auteurs directs : d’avoir inspiré tour à tour le régime de la Terreur, d’être l’inspirateur des hippies et des libertaires ; pour d’autres d’avoir formulé avant l’heure une doctrine fasciste d’absorption de l’individu par l’État, d’avoir prôné une éducation laxiste, véritable forgerie en série d’enfants rois. Rousseau n’a-t-il pas écrit : « Savez-vous quel est le plus sûr moyen de rendre votre enfant misérable ? C’est de l’accoutumer à tout obtenir » ?

    Chesterton disait que le monde moderne était rempli de vertus chrétiennes devenues folles, le monde post-moderne est, lui, rempli de vertus modernes devenues débiles. Rendons grâce à Rousseau, entre autres mérites, d’avoir condamné par avance les fraudes idéologiques qui prétendent nous en imposer : « Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher loin dans leurs livres des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d’eux. Tel philosophe aime les Tartares, pour être dispensé d’aimer ses voisins. »

    Jean Montalte (Site de la revue Éléments, 21 février 2024)

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  • Années décisives...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de rééditer un essai d'Oswald Spengler intitulé Années décisives - L'Allemagne et le développement historique du monde, avec une préface d'Alain de Benoist.

    Figure essentielle de la Révolution conservatrice allemande, historien et philosophe, Oswald Spengler est, en particulier, l'auteur du Déclin de l'Occident, fresque historico-philosophique, qui a eu un très fort retentissement en Europe lors de sa publication au début des années 20.

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    " Publié en Allemagne en 1933, traduit en France dès l’année suivante, l’essai d’Oswald Spengler connut un retentissement considérable. Non seulement son auteur y faisait, avec son habituel sens de la synthèse, un vaste panorama des événements qui s’annonçaient dans le monde, mais il exprimait aussi, en termes à peine voilés, son opposition au nazisme naissant.

    Ce texte, rare et épuisé, méritait d’être réédité. Rédigé la veille des tempêtes titanesques qui déferlèrent sur l’Europe, il conserve une singulière actualité, alors que la guerre fait de nouveau rage à nos frontières et que notre civilisation est menacée dans ses fondements. Sans nul doute, ces Années décisives sont aussi les nôtres, tant les parallèles sont troublants. Sur la décadence de l’État, la prédominance des facteurs économiques, la naissance des « nationalismes démocratiques », le déferlement de l’égalitarisme, l’évolution de l’Église, le socialisme « en tant que capitalisme d’en bas », le développement du grand capital financier, la décolonisation et la montée des « peuples de couleur », Oswald Spengler exprime des vues constamment prophétiques. Il faut voir dans les Années décisives un avertissement fondamental. "

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  • La dictature en marche !...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°206, février 2024 - mars 2024) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré aux "communs", on découvrira l'éditorial, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec Denys Arcand, Laurent Obertone, Ghislain Benhessa et Thibault Mercier, Gérard Chaliand, Sami Biasoni,  Brendan O’Neill...

    Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, de Nicolas Gauthier, d'Aristide Leucate, de David L'Epée, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli, d'Ego Non, de Slobodan Despot et de Julien Rochedy...

     

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    Au sommaire :

    Éditorial

    L’Oxydant. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    Denys Arcand : « Quand une civilisation s’écroule, tout s’écroule ». Propos recueillis par Thomas Gerber

    Cartouches

    L’objet disparu : la Facel Vega. Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : le film de cape et d’épée, invention française ! Par Nicolas Gauthier

    Curiosa Erotica : « Une certaine saleté inhérente à l’amour… » Par David L’Épée

    Champs de bataille : Turenne le destructeur. Par Laurent Schang

    Le filousophe (2e partie). Par Bruno Lafourcade

    Le droit à l’endroit : justice et politique, immunité ou impunité ? Par Aristide Leucate

    Économie Par Guillaume Travers

    Christopher Gérard, la littérature comme contrepoison. Le regard d’Olivier François

    Bestiaire : ouistitis identitaires, des primates pas primaires. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées

    Essayez la dictature et vous verrez » : Macron et l’anarcho-tyrannie. Par François Bousquet et Julien Lusinchi

    Laurent Obertone : « La dictature est proche ». Propos recueillis par François Bousquet

    Fermeture de comptes en banque : le casse du siècle contre les dissidents. Par Daoud Boughezala

    Ghislain Benhessa et Thibault Mercier : État d’urgence, banalisation de l’exception. Propos recueillis par Daoud Boughezala

    Les habits neufs de Jupiter : quand le roi est nul. Par Anthony Marinier

    Georges Habsbourg-Lorraine : comprendre la Hongrie de Viktor Orbán. Propos recueillis par Laurent Schang

    La maison des Habsbourg : le dernier visage de l’idée impériale ? Par Gérard Landry

    Gérard Chaliand, arpenteur des mondes. Propos recueillis par Hervé Juvin

    Althusius, l’anti-Jean Bodin : vers la souveraineté partagée. Par Alain de Benoist

    Les duellistes : messieurs les souverainistes, tirez les premiers ! Par Xavier Eman et Gabriel Piniés

    Sami Biasoni : comment fonctionne le blanchiment statistique ? Propos recueillis par Olivier François

    Les vérités cinglantes de Brendan O’Neill : un hérétique au Wokistan. Propos recueillis par Thomas Hennetier

    La décivilisation de l’image : de l’urgence d’un nouvel iconoclasme. Par Élie Collin

    L’Univers, mode d’emploi : comment le télescope James Webb remonte le temps. Par Christophe Belleval

    Quand Montparnasse était un phare : le Village Lumière dans la Ville Lumière. Par Olivier François

    Touchez pas à Alphonse Boudard ! L’argot était son patois. Par Thomas Hennetier

    Dossier

    Pourquoi les communs

    Les communs, nouveau paradigme identitaire : un manifeste. Par Guillaume Travers

    Le monde d’après la propriété : la terre n’appartient pas qu’aux vivants. Par Guillaume Travers

    À la découverte d’Elinor Ostrom, la théoricienne des « biens communs ». Par Guillaume Travers

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : Homo Goretexus. Par Slobodan Despot

    La leçon de philo politique : Edmund Burke. Par Ego Non

    L’esprit des lieux : Tolède-Madrid, Versailles-Chantiers del Sur. Par Christophe A. Maxime

    Rochedytorial : Être ou Êntre, telle est la question. Par Julien Rochedy

    Éphémérides

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  • Alain de Benoist, un prophète européen...

    Vous pouvez découvrir un entretien donné par François Bousquet à Jérôme Besnard sur Omerta dans lequel il évoque Alain de Benoist, figure de proue de la Nouvelle Droite depuis plus de cinquante ans, auquel il a consacré son dernier essai intitulé Alain de Benoist à l'endroit - Un demi-siècle de Nouvelle Droite (La Nouvelle Librairie, 2023).

    Journaliste, rédacteur en chef de la revue Éléments, François Bousquet a aussi publié Putain de saint Foucauld - Archéologie d'un fétiche (Pierre-Guillaume de Roux, 2015), La droite buissonnière (Rocher, 2017), Courage ! - Manuel de guérilla culturelle (La Nouvelle Librairie, 2020) et Biopolitique du coronavirus (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

                                             

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  • Alain de Benoist, ennemi du système...

    Le 29 décembre 2023, Pierre Bergerault recevait, sur TV libertés, François Bousquet à l'occasion de la sortie de son essai Alain de Benoist à l'endroit - Un demi-siècle de Nouvelle Droite (La Nouvelle Librairie, 2023).

    Journaliste, rédacteur en chef de la revue Éléments, François Bousquet a aussi publié Putain de saint Foucauld - Archéologie d'un fétiche (Pierre-Guillaume de Roux, 2015), La droite buissonnière (Rocher, 2017), Courage ! - Manuel de guérilla culturelle (La Nouvelle Librairie, 2020) et Biopolitique du coronavirus (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

                                            

    " Rendre à Alain de Benoist ce qu’il nous a donné. François Bousquet, rédacteur en chef de la revue Éléments, publie "Alain de Benoist à l'endroit - Un demi-siècle de Nouvelle Droite". Voilà ce que cet homme a fait, voilà ce qu’il a dit, voilà ce qu’on a dit de lui. Quels risques a-t-il pris ? Comment se distingue-t-il des intellectuels politiques de son temps ? Pourquoi son théâtre d'opération est l'Europe ? Pourquoi s'est-il engagé contre le libéralisme ? Quelle est la doctrine de sa Nouvelle Droite ? Est-il optimiste face à l'avenir ? Au bilan, c’est une entreprise intellectuelle hors norme, tant individuelle que collective. "

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