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Métapo infos - Page 903

  • La revue de presse d'un esprit libre... (35)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Atlantico : les données de la démographie allemande au regard de l’immigration :

    http://www.atlantico.fr/decryptage/deficit-demographique-ou-difficultes-integration-graphique-qui-resume-dilemme-allemand-face-immigration-laurent-chalard-3176002.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter

    Débat sur le modèle américain animé par Edouard Chanot (Radio Sputnik) entre Charles Gave, ancien élève de Milton Friedman, et Thibault Isabel, rédacteur-en-chef de la revue Krisis.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1355&v=F716LO3faQU

    La vente d’Alstom, « une opération de guerre économique ». Le bradage d’une grande affaire française à l’américain General Electrique et à l’allemand Siemens. Écouter l’émission de franceinfo du 26/09/2017 :

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/La-vente-d-Alstom-une-operation-de-guerre-economique-47789.html

    Revisitant l’histoire en privilégiant le rôle de « l’État profond », Lucien Cerise nous donne ici une interprétation décapante de la révolution bolchevique de 1917 dont il sous-évalue manifestement les crimes, ce qui suffit à saisir son entretien avec des pincettes. Il explique en revanche très bien ce que sont les ressorts des sociétés libérales contemporaines :

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Cent-ans-apres-le-coup-d-Etat-bolchevique-47795.html

    Figaro vox publie une critique de Mathieu Bock-Côté du livre des conversations du « conservateur » Alain Finkielkraut et de la « progressiste » Elisabeth de Fontenay « En terrain miné ». Bock-Côté ne dissimule pas son parti-pris pour le premier et se livre à une bonne exploration du surmoi de la gauche fait de pirouettes rhétoriques, seules à même de les maintenir dans l’empire du Bien. À vrai dire, son choix coule de source pour les lecteurs de ce livre bancal :

    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/09/26/31001-20170926ARTFIG00295-finkielkrautde-fontenay-une-amitie-polemique.php

    Extraits de la remarquable descente en flamme d’une « Histoire mondiale de la France » parue sous la direction de Patrick Boucheron par François Bousquet. Elle est parue dans la dernière livraison de la revue Éléments :

    http://blogelements.typepad.fr/blog/2017/09/histoire-mondiale-de-la-france-salauds-de-français-cochons-de-gaulois.html#more

    Julian Assange, un combattant de la liberté d’expression. Portrait tracé par l’OJIM :

    https://www.ojim.fr/portraits/julian-assange-master-hacker/?utm_source=Newsletter&utm_campaign=cdd0b5e8cd-mailchimp&utm_medium=email&utm_term=0_ca15a58a97-cdd0b5e8cd-71451037

    Le journalisme et les belles histoires bien racialisées quand ça arrange l'ethniquement correct. Réjouissante chronique d’Ingrid Riocreux :

    http://blog.causeur.fr/lavoixdenosmaitres/en-langage-de-journaliste-on-ne-dit-pas-quune-femme-est-noire-00602.html#ligne

    La fortune des 500 Français les plus riches a été multipliée par sept en 20 ans. La « discrimination » dont on ne parle pas :

    https://www.les-crises.fr/la-fortune-des-500-francais-les-plus-riches-multipliee-par-sept-en-20-ans-par-aubin-laratte/

     

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  • Feu sur la désinformation... (155)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : AfD au Bundestag : le retour de l’Allemagne nazie ?
      Percée de l’AfD aux élections législatives allemandes. Le parti identitaire récupère 94 sièges au Bundestag et déstabilise Merkel. La presse française va traiter ces élections en reprenant le slogan des anti Afd, et en diffusant une fausse traduction d’une déclaration d'un cadre du parti. Pour les journalistes français, les nazis sont de retour au Bundestag.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média
      La légalisation de la PMA poussée par les médias. Alors que la question de la procréation médicalement assistée a été sortie de l’agenda politique par Emmanuel Macron, la thématique sociétale revient de manière récurrente dans les médias pour « éduquer » les consciences. Sophia Aram, "humoriste" sur France Inter, renie directement les principes démocratiques et réclame une ordonnance sur la PMA pour « s’épargner des débats qui nous fatiguent déjà ».

    • 3 : Ecriture inclusive : novlangue féministe dès le CE2
      L’éditeur Hatier publie le premier manuel scolaire en écriture inclusive. Il s’engage contre « une langue sexiste ou le masculin domine ». Pour Raphael Enthoven, chroniqueur sur Europe 1, « on assiste à une réécriture qui appauvrit le langage exactement comme le novlangue dans 1984 ». La polémique est lancée et la presse est divisée.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Le Monde publie un « manifeste pour un nouveau média citoyen » visant à se positionner à contrepied d’une « idéologie dominante ». Alors que ce média n’existe pas encore, il bénéficie déjà, d’une promotion extraordinaire. A regarder de plus près, ce « nouveau média » ne parait pas si « nouveau » : Il se veut ouvertement immigrationniste et pour le changement des mœurs. Le créneau apparait comme bien occupé !
    • 5 : Portrait piquant de Jonathan Bouchet Petersen
      Nicolas Faure dresse le portrait piquant de Jonathan Bouchet Petersen, chef du service France à Libération… Un journaliste au centre d’un réseau de cooptation médiatico-médiocre.

     

                                        

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  • Sur les décombres des empires...

    Les éditions du Seuil viennent de publier un essai de Robert Gerwarth intitulé Les Vaincus - Violences et guerres civiles sur les décombres des empires 1917-1923. Professeur d'histoire contemporaine à l'University College de Dublin, où il dirige le Centre for War Studies, Robert Gerwarth enseigne également aux Etats-Unis, en Allemagne et en France, et  est l'auteur d'une biographie de Reinhard Heydrich.

     

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    " Pour les habitants de l'Europe occidentale, les années qui ont suivi la Première Guerre mondiale furent des années de deuil, mais aussi de paix et de prospérité retrouvée. Mais pour peu que l'on déplace le regard à l'est du continent, c'est un tout autre paysage qui se dévoile. Sur les terres des empires vaincus, jusqu'en 1923, ce furent des années de cauchemar sans fin.

    Robert Gerwarth reconsidère l'héritage de la Grande Guerre. Pour une large part, ce n'est pas l'hécatombe des tranchées qui s'est révélée la plus dangereuse pour l'avenir de l'Europe, mais ce qui s'est joué dans les années qui ont suivi : révolutions, pogroms, expulsions de masse, guerres civiles et crimes d'une dimension génocidaire. Des millions de civils y trouvèrent la mort.
    Partout, des peuples pleins de ressentiment, avides de revanche, attendaient leur heure pour se venger d'ennemis réels et imaginaires. La violence extrême qui a déferlé sur l'Europe de l'après-Première Guerre mondiale a pavé la voie des conflits génocidaires qui ont suivi : c'est la thèse centrale de ce livre novateur. "

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  • Enquête sur le populisme européen...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Richard Dessens cueilli sur Eurolibertés et consacré à la question du populisme. Docteur en droit et professeur en classes préparatoires, Richard Dessens a notamment publié La démocratie travestie par les mots (L'Æncre, 2010).

     

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    Enquête sur le populisme européen

    Dans l’acception imposée par ses adversaires, le populisme est une injure qui a succédé avantageusement à leurs yeux aux épithètes « nazi » ou « fascisme », un peu éculées. Ses ennemis ont tout de même conservé l’adjonction « extrême-droite » toujours vendeuse, à « populisme ».

    « Populisme » est plus moderne, le terme apparaît plus neuf, tout en étant chargé, en arrière-plan, de relents que l’on veut suggérer nauséabonds de manière subliminale. Tout est dans la finesse… Une finesse toutefois hasardeuse.

    Vouloir donner au populisme la version méprisante du mot « peuple » dont il est issu est déjà une première approche de l’esprit de ceux qui l’utilisent ainsi. On y instille le vieux « populo », ou la « populace », écervelée, en proie à ses pulsions primaires, tellement loin de la hauteur intellectuelle de l’élite – démocratique sans conteste – qui gouverne une grande partie de l’Europe.

    Le peuple, quelle horreur ! s’il n’est pas correctement éduqué par ceux qui savent où est son bonheur. De gré ou de force. À l’image du christianisme, qui au nom de la célèbre parole œcuméniste « allez enseigner toutes les nations », alla en effet « convertir » de gré, mais surtout de force, au prix de millions de morts bêtement attachés à leur religion naturelle, les survivants de ses prêches impératifs.

    L’élite démocratique, ou prétendue telle, ne tue plus pour convaincre. Elle assassine seulement socialement. La modernité a de ces nuances subtiles et civilisées…

    Les élites ont bien pris garde de ne pas évoquer le terme « démagogues » ou « démagogie », aux connotations de l’Antiquité grecque, et dont la réception dans l’opinion aurait pu être ambiguë. Ces élites ont bien raison car démagogie n’a rien à voir avec populisme d’une part, et, d’autre part, l’accusation de démagogie est déjà très répandue dans l’opinion à l’endroit des hommes politiques en place ! Le terme aurait prêté à confusion ! En outre, si le démagogue prend des décisions qui flattent le peuple, le populiste, lui, fait sienne, la volonté populaire. Ce n’est pas du tout la même chose. Et c’est bien cela qui exaspère les élites européennes.

    En effet, faire sienne la volonté populaire est normalement le but et la finalité même de la… démocratie. Cette démocratie dont les dirigeants et intellectuels sont censés être les champions à l’exclusion de tout autre. Mettre en avant que nos démocraties postmodernes ne sont pas, ou plus, l’expression de la volonté populaire, est impardonnable et inexpiable. Cela déclenche une avalanche de haine et de mépris contre ce « populisme » qui prétend être la vraie démocratie, contre celle, travestie, d’élites dictatoriales, qui veulent le faire taire à tout prix.

    Système électoral, matraquage médiatique univoque, complaisant et complice, mise au ban de la société des « déviants » écartés de toute fonction sociale, associative, culturelle d’importance reconnue : tout cela concourt à ostraciser le populisme et ceux qu’on lui identifie. Car les « populistes » refusent eux-mêmes ce terme, sauf Andrzej Duda en Pologne. Ce sont des démocrates qui sont en communauté d’idées avec la volonté populaire qui ne peut pas s’exprimer correctement dans des élections et à travers un climat qui en faussent la réalité.

    Qu’y a-t-il « d’extrême-droite » dans le fait de s’accorder avec la volonté populaire ? En Pologne, Hongrie, Slovaquie, Tchéquie, des « populistes » ont accédé au Pouvoir. Ailleurs, où les « démocraties » postmodernes sont plus sophistiquées et beaucoup mieux armées pour faire taire leurs opposants, il faudra plus de temps…

    En réalité, ce qui est insupportable c’est que le populisme marche sur les plates-bandes d’une démocratie devenue virtuelle et accaparée par un petit nombre, financiers, médias, intellectuels, arrivistes et opportunistes de tout poil.

    Démocratie rationnelle-légale telle que Max Weber la dépeignait, faite de la traduction de la raison (comprendre l’intelligence supérieure des élites) par la loi, et réservant la violence « légitime » à un tel État, c‘est-à-dire à ses dirigeants et inspirateurs. Remettre en cause ce schéma, le remplacer par un pays légal représentant un pays réel, c’est là le vrai, et nouveau, danger qui inquiète les dirigeants européens. La peur d’être débordés par… la démocratie elle-même, dont le populisme est le fruit, là où ses adversaires atterrés veulent faire croire qu’il est celui de la « dictature ».

    N’est-ce pas la démocratie postmoderne qui est devenue une dictature latente et insidieuse qui a fini par anesthésier ses citoyens-consommateurs ?

    Richard Dessens (Eurolibertés, 26 septembre 2017)

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  • Un gentleman barbare...

    Les éditions Paulsen viennent de publier une biographie intitulée Wilfred Thesiger, gentleman barbare, signée par le journaliste Christophe Migeon. Wilfred Thesiger a sans doute inspiré plusieurs personnages d'Hugo Pratt, qui le fait apparaître dans Les scorpions du désert...

     

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    " Né à Addis Abeba en 1910, Wilfred Thesiger rejoint l’Angleterre à l’âge de 10 ans pour étudier avec la haute société britannique à Eton puis Oxford. Mais l’Europe lui déplait et à la première occasion (le couronnement de Sélassié en l’occurrence) il repart en Afrique. Il a alors 24 ans et entame une vie d’aventurier des déserts, proche des peuples nomades.
    Pendant dix mois, il peut porter la djellaba, boire un cocktail d’eau saumâtre et de pisse de chameau, grignoter une poignée de dattes véreuses, abattre un lion pour rendre service… Et réintégrer, l’espace de quelques semaines, son costume de gentleman à melon et parapluie, capable de se tordre le nez au-dessus d’une tasse d’Earl Grey trop infusée.
    Wilfred Thesiger est un caméléon, à l’aise dans tous les mondes. Mais il ne faut pas s’y tromper : les paysages ne l’intéressent guère. Ce sont les hommes qui l’aiguillonnent. Fiers bédouins du désert, guerriers soudanais nus comme des vers, pasteurs abyssins en peaux de bêtes, imprévisibles nomades afghans, Arabes amphibies de Mésopotamie… C’est à eux qu’il a consacré sa vie, explorant les terres interdites de l’Afrique et de l’Asie, pour sauver de l’oubli le monde barbare et splendide des nomades qu’il admire tant. Thesiger fut le "dernier explorateur du XXe siècle". Sa vie d’aventure le rend admirable. Et admirer Thesiger, c’est admirer le monde. "

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  • Les migrants n’existent pas...

    Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Richard Millet, cueillie sur son site personnel et dans laquelle il évoque le concept politico-médiatique de "migrant"...

    Auteur de La confession négative (Gallimard, 2009) et de Tuer (Léo Scheer, 2015), Richard Millet a publié cet automne aux éditions Léo Scheer un roman intitulé La nouvelle Dolorès.

     

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    Les migrants n’existent pas

    Le migrant migre ; mais plus il migre et se multiplie dans les pays où il n’en finit pas d’arriver, moins il persiste dans son être de migrant : il n’est plus qu’un vocable so chic qui, d’une certaine façon, ne le désigne plus, tout en le rendant médiatiquement envahissant…

    Ainsi les ligues de vertu s’indignent-elles, ces jours-ci, qu’un manuel scolaire ait osé se servir des migrants dans l’énoncé d’un problème d’arithmétique où il est demandé aux élèves, dit la presse, de « compter » ces « pauvres gens », ainsi que les appellent aussi les bobos si soucieux de leur « drame ». Seraient-ils, ces migrants, devenus intouchables ? Doivent-ils demeurer dans l’abstraction du nombre et dans la sacralisation de l’être migratoire qui est devenu la figure obligée, partant impensée, de la figuration politico-médiatico-littéraire de notre temps ? Compter est cependant une de plus nobles activités de l’être humain et il n’est pas de mauvais exemples ; en matière de pédagogie, on peut faire feu de tout bois : seuls les résultats sont bons, ou mal interprétés. D’ailleurs en « comptant « les migrants, on ne fait renouveler, en l’adaptant à l’« actualité », le problème des trains qui se croisent ou des robinets qui fuient. Au demeurant ce n’est là qu’un tribut payé par les migrants aux sociétés dans lesquelles ils « débarquent ».

    Un mauvais esprit murmure, près de moi, que le mot anglo-saxon « migrant » est si proche de « migraine » qu’il lui est doublement intolérable, outre le fait qu’il désigne tout et n’importe qui, du réfugié de guerre au clandestin économique et au djihadiste déguisé. Aussi suggère-t-il que les migrants n’existent pas ; j’avais déjà émis une idée de ce genre en déclarant que les migrants sont un cliché, donc un fait de propagande journalistique : ce mauvais esprit va plus loin en expliquant que les « migrants » ne sont qu’un concept politique destiné à entretenir la fluidité de l’immigration légale, laquelle est tellement massive qu’elle jette les peuples autochtones, ou ce qu’il en reste, dans une dépression qui, depuis qu’il leur est interdit de se compter eux-mêmes de façon « identitaire », est une des raisons de la décadence européenne. En encourageant les clandestins, on détourne ainsi l’attention de l’innombrable, qui, comme tout ce qu’on ne peut pas compter, est un signe du démon.

    Le « migrant » institutionnalisé, c’est donc le droit fictif, détourné, usurpé, contre le Droit lui-même, de la même façon que le « migrant » joue contre l’« immigré » tout en servant les desseins immigrationnistes du capitalisme mondialisé, grâce à un processus doublement mafieux : celui des « passeurs » et celui des journalistes stipendiés (qu’on me pardonne ce pléonasme, employé par vieux souci pédagogique). « Et puisque le mouvement semble irréversible, poursuit mon mauvais esprit, on pourrait valoriser les migrants au cours de grands reality shows – olympiades méditerranéennes, traversées du détroit de Gibraltar ou de la Manche à la nage, Dakar-Paris à pied… On pourrait même instaurer un teste de francisation qui soit une ordalie et faire lire aux migrants la rentrée littéraire française : gageons qu’ils émettraient d’emblée le souhait de rentrer chez eux, surtout devant les romans qui les ont pris comme sujets romanesques…

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 17 septembre 2017)

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