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Métapo infos - Page 842

  • Thésée et l'imaginaire athénien...

    Les éditions La découverte viennent de rééditer un essai de Claude Calame intitulé Thésée et l'imaginaire athénien - Légende et culte en Grèce antique. Professeur de langue et littérature grecques et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales à Paris, Claude Calame est notamment l'auteur de Mythe et histoire dans l’Antiquité grecque (Payot, 1996).

     

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    " Le mythe, le rite, constituent deux objets privilégiés de l’anthropologie culturelle et sociale, deux concepts dont l’origine est censée remonter aux Anciens. Si, de fait, il n’en est rien, en revanche les Grecs se sont montrés de véritables maîtres dans la création et la manipulation, d’une part, des récits héroïques que nous, modernes, identifions comme des mythes, d’autre part des pratiques cultuelles que nous dénommons rites. Mais, en régime polythéiste, ce qui importe ce sont les rapports pratiques entre ces productions d’un même processus symbolique ; il est animé par de grands poètes et des cités puissantes, et ses manifestations, dans leurs dimensions historique et politique, constituent un domaine d’enquête foisonnant.
    Dès la fin du VIe siècle avant notre ère, à l’aube de l’âge supposé être celui de la démocratie et de la raison, ne voit-on pas les Athéniens s’approprier la figure du jeune Thésée pour en faire, sous les apparences du néo-initié, le modèle du futur citoyen ? Assorti d’autres « travaux », le célèbre épisode du combat du jeune héros contre le Minotaure est dès lors recentré sur Athènes. Présentées comme des gestes premiers, civilisateurs, les actions du jeune héros permettent non seulement de reformuler le sens des rituels offerts aux divinités tutélaires de la cité, mais elles légitiment aussi une politique d’expansion économique et maritime, soutenue par un désir de domination culturelle. Se dessine ainsi un nouvel espace fait de réalité historique et façonné par l’imaginaire, marqué par des actions héroïques fondatrices et habité par des gestes rituels qui entretiennent les relations avec les dieux.
    À partir de textes et d’images, la saga de Thésée nous offre un terrain privilégié d’enquête à la fois sémio-narrative et anthropologique pour explorer un florissant travail de production symbolique, à visée pratique. "

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  • Un héritier des chevaliers...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 27 mars 2018 et consacrée à la mort du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame au cours de l'opération contre le terroriste islamiste du supermarché de Trèbes...

     

                                          

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  • A la (re)découverte de Michel Mohrt...

    Le vingt-cinquième numéro de la revue Livr'arbitres, dirigée par Patrick Wagner et Xavier Eman, est en vente avec notamment un dossier consacré à Michel Mohrt...

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel ainsi que sur Krisis diffusion.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    Plaisirs solittéraires

    Coup de cœur

    Souvenirs d'un gandin

    Nouveautés

    L'homme surnuméraire

    Le roman d'une génération

    Un certain F-H Désérable

    Portraits

    Bakhytjan Kanaplanov

    Simon Liberati

    Dossier

    Michel Mohrt

    Biographie

    La Dame à la svastika

    Essais

    Barbey d'Aurevilly journaliste

    Écologie, à droite toute !

    Lucrèce

    Dictionnaire

    Assoulne, un écrivain d'avant-garde ?

    Entretien avec Christian Authier

    Les mondes de Michel Déon

    Correspondance

    Une main en vaut deux

    Journal

    Le jeune Moabite

    Réédition

    Au nom de Dieu, du tsar et de la patrie

    In memoriam

    Bernard de Fallois

    Roger Grenier

    Carnet de route

    Journal de l'alpiniste errant

    Peinture en prose

    La nuit étoilée

    Carte postale

    Libreville

    Nouvelles

    Le Débat par Jacques Aboucaya

    Au parc du cinquantenaire par Thierry Marignac

     

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  • Sus à la Russie !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Richard Dessens, cueilli sur Eurolibertés et consacré à la nouvelle victoire de Vladimir Poutine aux élections présidentielles en Russie et aux réactions qu'elle a suscitées en Occident.

     

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    Sus à la Russie !

    Le 18 mars, la Russie a réélu Vladimir Poutine pour la quatrième fois, non consécutive, à la Présidence de la Fédération de Russie. Avec plus de 75 % des voix et une participation de près de 70 %.

    Si son élection était prévisible, un faible taux de participation était attendu comme le symbole espéré d’un désaveu. Les commentateurs ont été encore déçus.

    Vladimir Poutine s’adresse à ses partisans à l’extérieur du Kremlin.

    D’ailleurs que n’a-t-on pas entendu de la part de l’ensemble de ces commentateurs français unanimes : candidats « fantoches » d’après le Huffington Post, élections truquées, méthodes « à la soviétique », dictature grossièrement camouflée, tous nos intellectuels, officines de politologues, professeurs à Sciences Po, chercheurs au CNRS, autant d’opinions objectives comme chacun sait, se sont déchaînés sur toutes les ondes radios et les chaînes d’information, BFM en tête. Aucune analyse même un peu différente n’a été exprimée. Liberté d’expression donc.

    D’autant que cette élection s’est déroulée sur le fond de l’affaire de l’empoisonnement au Novitchok, substance mystérieuse, de l’ancien agent russe Serguei Skripal à Londres. Et de nous rappeler qu’il est le quatorzième en dix ans éliminé de manière suspecte à Londres, après entre autres Alexander Litvinenko, un autre transfuge du KGB, empoisonné, lui, au polonium.

    Cette affaire opportune a permis de relancer une nouvelle campagne anti-Poutine. Cet environnement de retour à une guerre froide larvée n’a certainement pas été étranger à la mobilisation des électeurs pro-Poutine, exaspérés par les attaques incessantes de l’Occident contre la Russie. Réflexe national et identitaire somme toute bien compréhensible. Notons que le vote des Russes à l’étranger, et notamment en France, a été encore plus massivement favorable à Poutine. De quoi inquiéter les esprits chagrins !

    Après la Géorgie, la Tchétchénie, la lutte des russophones d’Ukraine, la réintégration de la Crimée dans le giron russe – dont c’était d’ailleurs l’anniversaire le 18 mars – le soutien à la Syrie, la Russie est mise au ban de la bonne conscience démocratique occidentale.

    La Russie lutte contre l’islamisme, tente de retrouver son rôle de nation majeure dans le monde en rééquilibrant les rapports de force jusqu’alors au bénéfice exclusif de l’Occident, autant de positions inadmissibles pour les bonnes consciences. Les mêmes bonnes consciences qui ont mis à feu et à sang l’Irak, la Libye, la Tunisie, fait ou laissé assassiner leurs chefs d’État, relancer la poudrière israélo-palestinienne, pour des raisons bien peu glorieuses et bien peu… démocratiques. Mais, là, en toute impunité. Finalement l’Occident n’a rien à envier à la Russie…

    Quant au mépris du score de Poutine, de « république bananière » a-t-on pu entendre de la part de nos grands intellectuels, Macron a bien été élu avec 66 % des voix face aussi à des candidats « fantoches » ! Quant à la dénonciation des médias russes totalement inféodés à Poutine, non crédibles et diffuseurs de fake news permanentes, on pourrait sourire de parallèles avec la France par exemple et ses médias dont le pluralisme des opinions saute aux yeux et la « compréhension » pour Macron est la ligne de conduite.

    Il n’y a qu’à voir ou écouter l’unanimisme des commentaires sur tous les sujets. Mais rien à voir avec la Russie bien sûr. Chez nous tout est plus « nuancé » dans la forme. Démocratique quoi…

    Alors on évoque les vieux démons de l’URSS, du parapluie bulgare aux empoisonnements d’agents qui ont trahi leur pays. On imagine que les « services » de l’Occident, CIA en tête, n’ont jamais procédé à des éliminations physiques de traîtres, d’opposants ou de transfuges. C’est évidemment impensable dans nos démocraties.

    Tout cela est d’une hypocrisie sans limite mais à la finalité politique et surtout géopolitique bien claire. Alors l’Occident sanctionne avec des accents de moralité indignée.

    Emmanuel Macron a boudé jeudi 15 le pavillon officiel de la Russie, pays invité d’honneur du Salon du livre à Paris. Sanction symbolique infantile. De minimis non curat praetor semble sourire Poutine.

    Les États-Unis ont annoncé ce même jeudi 15 mars une série de sanctions contre la Russie mais en réponse à l’ingérence de Moscou dans l’élection présidentielle américaine de 2016 et plusieurs cyberattaques. Comme par hasard. On évoque d’autres sanctions financières. Mais dimanche 18, Trump et Poutine échangent par téléphone pendant 45 minutes. Pour dire quoi ? Va-t-on vers un nouvel équilibre mondial, une redistribution du jeu international, avec une Chine de plus en plus conquérante, exigeante et inquiétante ?

    Le Kremlin annonce préparer « des mesures de représailles » proportionnelles. Quoi de plus normal dans un contexte d’agressions permanentes contre sa politique qui décidément dérange le monopole européo-américain. Mais Trump, entre rodomontades anti-Poutine et discussions discrètes parallèles, a-t-il autre chose en tête ?… À suivre.

    Et dans cela, quid de notre « Union » européenne ? Une sorte de silence attentiste et relativement prudent finalement de la part des États qui tranche avec les cocoricos de l’UE et les déchaînements agités de Theresa May. Les relations Russie (ou Union soviétique) Grande Bretagne ont toujours été sulfureuses et Londres le champ des règlements de compte entre agents secrets et de toutes les trahisons dans les deux sens (souvenons-nous des affaires Burgess, Mac Lean, Philby, Fuchs aux USA et combien d’autres moins connues…). Rappelons enfin plus récemment l’affaire Snowden, réfugié à Moscou et dans la ligne de mire de la CIA. Mais là, c’est normal. C’est démocratique…

    Richard Dessens (Eurolibertés, 26 mars 2018)

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  • Olivier Maulin au Brésil...

    Les éditions Rue Fromentin viennent de publier Histoire des cocotiers, le journal tenu par Olivier Maulin au cours des années 1997-1998. Anar de droite, tendance Rabelais, critique littéraire à Valeurs actuelles, alsacien et roi de Montmartre, Olivier Maulin est l'auteur de plusieurs romans truculents et païens, comme En attendant le roi du monde (L'esprit des péninsules, 2006), Les évangiles du lac (L'esprit des péninsules, 2008), Petit monarque et catacombes (L'esprit des péninsules, 2009), Les Lumières du ciel (Balland, 2011),  Le Bocage à la nage (Balland, 2013), Gueule de bois (Denoël, 2014) ou La fête est finie (Denoël, 2016).

     

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    " En 1997, le romancier Olivier Maulin débute un journal intime.. Il s'agit tout d'abord d'un récit de voyage car Maulin s'expatrie au Brésil. Ses notations de Français perdu au Brésil sont à la fois drôles, justes et touchantes. Il s'agit aussi d'un texte sur la littérature et d'une réflexion sur l'air du temps étrange de la fin des années 1990.

    Auteur de douze romans (Les évangiles du Lac, Les Lumières du ciel, Le bocage à la nage ou Les retrouvailles), Olivier Maulin a créé un univers unique à la fois satirique et sensible. Ses romans décrivent comme nuls autres des personnages de paumés en prise avec le progrès et la modernité.
    Avant de de venir l'un des auteurs les plus drôle de France, Olivier Maulin a tenu un journal à partir de l'année 1997.
    Dans ce premier tome, couvrant les années 1997-1999, le jeune auteur s'interroge sur sa vocation d'écrivain, sur les différents événements de la fin des années 1990, sur son évolution politique. Il part prendre du recul au Brésil et livre un portrait réaliste, à la fois dur et tendre, de ce pays fascinant. "

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  • Xavier Raufer : « Dans le monde du numérique, tout est falsifiable ! » ...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien avec Xavier Raufer réalisé le 21 mars 2018 pour Boulevard Voltaire, et consacré au piratage des données de cinquante millions d’utilisateurs Facebook par la société Cambridge Analytica au profit de la campagne électorale de Donald Trump. Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a récemment publié Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et a également coordonné l'ouvrage collectif intitulé La première cyber-guerre mondiale ? (Eska, 2015).

     

                                   

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