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Métapo infos - Page 844

  • Police de la pensée et dictature des minorités...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, l'équipe de la revue, autour d'Olivier François, évoque, à l'occasion de la sortie du nouveau numéro, l’épidémie victimaire, la dictature des minorités visibles et les nouveaux Gardes rouges de l’antiracisme, mais nous livre aussi ses coups de cœur du moment et pousse quelques coups de gueule, dont un, réjouissant, sur l'"appropriation culturelle" ! On trouvera sur le plateau François Bousquet (en noir et blanc), rédacteur en chef, David L’Épée, Thomas Hennetier et Christophe A. Maxime.

     

                                    

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  • La Torche et le Glaive...

    Les éditions Dualpha viennent de rééditer La Torche et le Glaive, un recueil d'articles de Jean Mabire devenu introuvable. Décédé en 2006, Jean Mabire, qui était un des grands écrivains de l'aventure, qu'elle soit historique, mythologique ou politique, a aussi été un combattant pour la cause de l'identité des peuples européens.

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    " Cet ensemble de chroniques politiquement incorrectes (ou quand l’écrivain politique ne peut se séparer du militant politique) – qui s’étendent sur trente années du XXe siècle – constitue en quelque sorte le parfait condensé des opinions de Jean Mabire, homme de culture et de mé­moire.

    La subtilité, la richesse de ses analyses, ses références littéraires et historiques, surprendront sans doute ceux qui ne le connaissent qu’à travers ses livres de guerre !

    Sans tabous, mais avec beaucoup de finesse, Jean Mabire traite des sujets les plus divers et notamment des identités régionales charnelles et de l’Empire européen qu’il nous reste à construire, d’écologie, de la façon dont on est passé d’une fracture activistes/conservateurs à la situation politique plus complexe qui ne favorise plus que les forces capitalistes internationales, mondialistes et cosmopolites.

    Jean Mabire tire les leçons du passé et offre des clés pour l’avenir à qui est prêt à trouver les bonnes serrures. Ce recueil est une référence pour celui qui cherche un corpus à la fois simple et rigoureux et déjà… archéo-futuriste. "

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  • Zakhar Prilepine : « On demande aux Russes d'avoir honte de leur existence »...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Zakhar Prilepine à Eugénie Bastié pour Figaro Vox. Journaliste, combattant et publiciste, Zakhar Prilepine est également un des écrivains russes actuels les plus célèbres. Une partie importante de son œuvre est disponible en traduction française, dont ses romans San'kia (Actes sud, 2009), Le Péché (Syrtes, 2009), Une fille nommée Aglaé (Actes sud, 2015), son récit tiré de son expérience en Tchétchénie, Pathologies (Syrtes, 2017), ou encore son Journal d'Ukraine (La Différence, 2017) et, dernièrement, Ceux du Donbass (Syrtes, 2018).

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    Zakhar Prilepine : « On demande aux Russes d'avoir honte de leur existence »

    FIGAROVOX.- Que pensez-vous de la réélection triomphale de Vladimir Poutine?

    Zakhar PRILEPINE.- Je respecte le choix du peuple. À l'heure actuelle il n'existe pas en Russie un membre de l'opposition qui puisse contrebalancer ce choix. Un ex-membre des services secrets français a dit un jour que Poutine était un animal politique. Apparemment, ça plaît au peuple russe. Mais je crois que la Russie reste un pays démocratique. On regarde toujours les quatre mandats de Poutine: mais Merkel aussi entame son quatrième mandat. Aux États-Unis, il y a des dynasties présidentielles: Bush père et fils, les Clinton!

    «Je n'aime pas beaucoup le pouvoir soviétique. Simplement, ceux qui ne l'aiment pas du tout appartiennent à un type d'individus qui, en général, me révulsent» écrivez-vous dans L'Archipel des Solovki. Êtes-vous dans la nostalgie de l'URSS?

    Ce n'est pas le pouvoir soviétique qui compte en ce moment pour les Russes, il est écrasé, pitoyable, renié. Les gens font leur choix en grande partie par nostalgie. Ils réagissent à un antisoviétisme qui a viré à la russophobie chez certains. Les Occidentaux ont tendance à penser que les Russes ne regrettent pas le pouvoir soviétique, mais c'est pourtant le cas. Dans les années 1990, nous avons détruit le pays, anéanti l'économie, supprimé l'idée de gauche. Nous avons écrit des centaines de livres, de films, où il était question de haine à l'égard de l'union soviétique. On nous demande de nous sentir coupables, honteux de ce passé, de notre existence.

    On accuse les Russes d'être partout, de truquer les élections. Pensez-vous qu'il existe une russophobie en Occident?

    Je pense que la russophobie existe dans l'élite politique, mais qu'elle ne touche pas la plupart de la population. Je suis venue en France au moins 25 fois, et je n'ai jamais eu de conflits avec les lecteurs. La France est le seul pays européen à avoir accepté d'éditer mon livre «Ceux du Donbass». En revanche, les récits de ceux qui combattent côté ukrainien sont édités partout.

    Que pensez-vous de la décision d'Emmanuel Macron de boycotter le pavillon russe au Salon du Livre de Paris où vous étiez présent?

    Poutine n'aurait jamais fait ça en Russie. Ce n'est pas un geste contre la Russie de Poutine, mais un geste contre la littérature russe, qui est peut-être ce qu'il y a de plus européen en Russie. La littérature reste, tandis que les présidents passent.

    Dans Ceux du Donbass (éd. des Syrtes, 2018), vous racontez les chroniques de votre guerre en Ukraine. Pourquoi vous êtes-vous engagé dans le Donbass?

    Parce que je suis pour la démocratie. Les gens qui expriment le désir de vivre dans un espace culturel et politique souverain en ont parfaitement le droit. Les ambassadeurs occidentaux se sont déplacés place Maïdan où il y avait 300.000 personnes qui manifestaient contre le régime de Ianoukovitch (NDLR: président renversé par un mouvement anti-corruption et pro-UE en 2014), mais ils auraient dû aussi se déplacer dans le Donbass où des centaines de milliers de personnes manifestaient contre le régime de Porochenko [NDLR: président ukrainien depuis 2014]. Que les Européens m'expliquent quelle est la différence entre la liberté revendiquée à Kiev et celle revendiquée dans le Donbass? Pourquoi n'auraient-ils pas les mêmes droits?

    Comment jugez-vous la manière dont les médias occidentaux ont traité le conflit?

    La presse européenne ne s'intéresse pas à présenter les événements de manière objective. Le 2 mai 2014 a lieu à Odessa un incendie criminel de la Maison des syndicats par des rebelles pro-Maïdan, qui a coûté la vie à 42 manifestants anti-Maïdan. Ce massacre a été sous-traité par les médias occidentaux. Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.

    Nous allons fêter cette année le centenaire de la naissance de Soljenitsyne. Votre Archipel des Solovki s'inspire de L'Archipel du Goulag. Quelle place tient-il dans votre filiation littéraire?

    Soljenitsyne est une figure immense, qui est à mon avis beaucoup plus politique que littéraire. Le texte de L'Archipel du goulag comporte énormément d'imprécisions et d'erreurs, ce qui peut se comprendre étant donné que Soljenitsyne n'a jamais eu la possibilité de consulter les archives à l'époque. Dans les années 1980, Soljenitsyne a écrit des textes assez nombreux qui parlaient de la perestroïka comme d'une énorme catastrophe pour la Russie. Ce ne sont pas les plus connus.

    Vous situez-vous comme lui dans une tradition slavophile?

    Non, car Soljenitsyne, à la différence de moi, avait l'idée d'une union des trois pays slaves: la Russie, l'Ukraine, et la Biélorussie. Je pense pour ma part que la Russie est un pays beaucoup plus complexe. Il y a une population musulmane, une population bouddhiste. Nous sommes plus proches aujourd'hui de certains pays asiatiques, comme la Chine, que d'autres pays slaves, comme l'Ukraine. Comme le disait Poutine, «si l'Europe ne veut pas entamer de dialogue avec nous, nous allons nous tourner vers la Chine et l'Inde».

    La Russie ne fait pas partie de l'Europe?

    C'est un espace eurasien, c'est à la fois l'Europe et l'Asie. Mais notre culture, elle, reste européenne. Dans une certaine mesure, la Russie garde la tradition européenne.

    Pourquoi la Russie sécrète-t-elle de si grands écrivains?

    C'est un pays très vaste à l'histoire complexe. Sans vouloir vous flatter, vous avez une littérature aussi bonne que la nôtre! Je pense que la francophilie russe qui existe depuis longtemps a eu un impact important sur la littérature russe. Lorsque la Russie est critiquée en France, les Français devraient se rendre compte que c'est eux-mêmes qui ont apporté beaucoup de choses à la Russie. Moi par exemple, on me reproche mon militarisme, mais je prends exemple sur Guillaume Apollinaire, Romain Gary et Antoine de Saint-Exupéry, avec qui j'ai grandi!

    «Notre différence tient dans le fait que nous nous punissons très vite et de nos propres mains - nous n'avons pas besoin pour cela des autres peuples.» écrivez-vous dans L'Archipel

    Il existe un masochisme russe, c'est vrai. Nous nous donnons nous-mêmes le fouet, mais parfois nous aimons que d'autres y participent. Prenons l'exemple de la Seconde Guerre mondiale: les pertes subies ont été énormes, 19 millions de personnes. Elles sont mortes en majeure partie en 1941-1942, tuées par l'Allemagne et ses alliés. Personne ne parle de ces millions de Russes sacrifiés pour vaincre le nazisme. Cette ingratitude et cet oubli blessent les Russes.

    Vous vous êtes rapproché récemment de l'Église orthodoxe. L'orthodoxie est-elle un pilier de l'identité russe?

    J'ai été baptisé en 1975, à l'époque soviétique. Nous avions des icônes et la Bible à la maison. Je ne suis pas un fervent croyant, toutefois je crois que Dieu existe, et que la religion orthodoxe fait partie de notre tradition culturelle. Mais en Europe, les gens exagèrent l'impact de l'église orthodoxe sur la politique russe et la population. Il y a plus de pratiquants dans les pays scandinaves ou en Grande-Bretagne qu'en Russie !

    Zakhar Prilepine, propos recueillis par Eugénie Bastié (Figaro Vox, 20 mars 2018)

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  • La dictature victimaire...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°171, avril-mai 2018) est disponible en kiosque, avec une magnifique couverture consacrée à Sylvain Tesson.

    A côté du dossier consacré à l'idéologie victimaire, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, de nombreux entretiens, les chroniques de Xavier Eman, d'Hervé Juvin, d'Olivier François, de Ludovic Maubreuil, de Laurent Schang et d'Yves Christen et l'anti-manuel de philosophie de Jean-François Gautier...

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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    Éditorial           

    L'espace et le temps, par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    Dans les pas de Sylvain Tesson, propos recueillis par Alain de Benoist, François Bousquet et Pascal Eysseric

    Cartouches

    Le regard d’Olivier François : Un faune impatient de culbuter les nymphes

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Le carnet géopolitique d’Hervé Juvin : L’Europe en congé de l’histoire

    Journal d’un cinéphile, par Ludovic Maubreuil

    Champs de bataille : Patton perd son pari à Metz, par Laurent Schang

    Musique : Mingus, moins qu’un chien, plus qu’un homme, par Armand Grabois

    Bestiaires : l’intelligence des corbeaux, par Yves Christen

    Sciences

    Le combat des idées

    Le Sacré-Ricœur de Macron, le philosophe et le président, par Fabrice Moracchini

    La Catalogne et le destin de l’Espagne, par Javier Portella

    N’ayez pas peur des autonomistes !, par Francis Van den Eÿnde

    Poutine : entretien avec Héléna Perroud, propos recueillis par Slobodan Despot et Alain Lefebvre

    Zakhar Prilepine sur tous les fronts, propos recueillis par Michel Thibault et Christophe A. Maxime

    Chine : la Révolution culturelle, par David L’Épée

    Socialismes asiatiques : l’Orient est-il toujours rouge ? , par Pascal Eysseric

    Voyage en Corée du Nord, par Thomas Gerber

    Jean-Marie Le Pen nous ouvre sa bibliothèque, propos recueillis par Maxime Dalle

    Expurgeons ces prétendus classiques ! par Bruno Lafourcade, Slobodan Despot, Jean-Jacques Langendorf, Patrice Jean et Michel Marmin

    Matzneff, le plus complice de tous nos maîtres, par Patrice Jean

    Hartmut Rosa et l’homme compressé, par Thomas Hennetier

    Dossier

    Les folies de l’épidémie victimaire

    Les nouveaux Gardes rouges du multiculturalisme, par François Bousquet

    Comment les médias façonnent un monde virtuel, par Alexandre Zinoviev

    Faux crimes de haine, enquête dans les campus américains, par James Littel, notre correspondant aux États-Unis

    Extension du domaine de l’exclusion, par Pierre Fouques

    L’ubuesque concept d’appropriation culturelle, par François Bousquet

    Le décryptage de Jean-Yves Le Gallou. Traque aux fake news : Kafka revisité par la Silicon Valley, propos recueillis par François Bousquet et Patrick Péhèle

    Entretien avec Marc Laudelout. À quand l’autodafé des livres de Céline ? , propos recueillis par François Bousquet

    La Cinémathèque au banc des accusés, par Ludovic Maubreuil

    Fake news : l’exemple de l’attentat de la rue Copernic, par Pascal Eysseric

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Série télé : South Park contre le politiquement correct, par David L’Épée

    Un païen dans l’Église : la cathédrale de Quimper, par Bernard Rio

    Philo : Pourquoi la vie n’est pas un objet scientifique, par Jean-François Gautier

    L’esprit des lieux : Syracuse, par Kostas Mavrakis

    C’était dans Éléments : Pourquoi j’aime l’Allemagne, par Jean Cau

    Éphémérides

     

     

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  • Prisons, tout le monde dehors ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous L'Hebdo politique de TV Libertés, présenté par Élise Blaise, qui, le 10 mars 2018, recevait Maître Frédéric Joachim, avocat au barreau de Paris, pour dresse un premier bilan des propositions présidentielles en matière de réforme de la justice pénale...

     

                                 

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  • Le gai savoir de Nietzsche...

    Les éditions du CNRS viennent de publier un essai d'Olivier Ponton intitulé Le gai savoir de Nietzsche - Une manière divine de penser. Professeur de philosophie en classes préparatoires et spécialiste de Nietzsche, Olivier Ponton est notamment l'auteur de Nietzsche, philosophie de la légèreté (Walter de Gruyter, 2007).

     

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    " 1882 Nietzsche publie Le Gai savoir, un texte joyeux, ironique.
    Après Choses humaines, trop humaines et Aurore, c’est l’œuvre d’un convalescent qui retrouve toutes ses forces. Il suffit de lire le titre du prologue : « Plaisanterie, ruse et vengeance », ou celui de l’appendice : « Chanson du prince Hors-la-loi ».
    C’est dans ce livre de la maturité que sont « lancées » la mort de Dieu (aphorisme 125) et l’éternel retour (aphorisme 341), deux pensées des plus importantes et des plus énigmatiques auxquelles le nom de Nietzsche demeure attaché.
    Si Dieu est mort, et qu’on ne croit plus en lui, pourquoi faut-il encore l’annoncer à des incroyants ? Si je dois revivre ma vie éternellement à l’identique, est-ce avec le souvenir de l’avoir déjà vécue ? Et quelle différence, si je la revis ?
    Ce livre tente de comprendre la logique et la fonction de ces deux pensées. Convoquant d’autres auteurs (Pascal, Freud, Foucault, Bourdieu, Castoriadis, Jankélévitch) pour mieux éclairer l’expérience que Nietzsche s’efforce également de susciter en nous, Olivier Ponton reconstitue la cohérence si singulière du Gai savoir, ce chef-d’œuvre d’écriture aphoristique. Est ainsi mise en lumière une conception originale de la pensée, dont le pouvoir, moins théorique que pratique, est d’abord un pouvoir d’institution : institution du sens et de la valeur de la vie. "

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