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Métapo infos - Page 586

  • Les snipers de la semaine... (189)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Rage, Dern, à travers l'exemple des adaptations télévisuelles à venir de l'univers du Seigneur des Anneaux, prend dans son viseur les groupes de pression progressistes, contempteurs du "patriarcat", qui veulent réécrire à leur manière les "œuvres culturellement datées"...

    Lady Gandalf, la refonte d’œuvres « culturellement datées »

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    - sur Idiocratie, des Idiots allument le Collectif Contre l'Islamophobie en France (CCIF)...

    Le CCIF et l'islamophobie : de la victimisation considérée comme un des Beaux-Arts

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  • Feu sur la désinformation... (257)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans son nouveau format, un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      A Rennes, des militants violents d’extrême gauche ont attaqué un groupe d’étudiants participant à la rédaction de L’Etudiant libre.
    • 2 : #NousToutes… ou presque ! Des féministes de droite exclues de la manif
      Ce dimanche, à Paris, avait lieu la marche contre les violences faites aux femmes. Un événement largement relayé par des médias béats.
      Durant la manifestation, des féministes de droite ont été éjectées du cortège pour avoir parlé du profil des agresseurs sexuels.
    • 3 : Revue de presse
      Le service public en roue libre sur les migrants… Un ancien présentateur de BFM qui rejoint le Rassemblement national… Nous reviendrons ensemble sur la semaine médiatique.
    • 4 : Mali : le traitement médiatique d’un drame
      Si les médias ont quasi-unanimement communié autour du drame terrible survenu au Mali, ils ont préféré occulter le fait que de très nombreux extra-européens se sont réjouis de la mort de 13 soldats français sur les réseaux sociaux.
    • 5 : Coup de chapeau
      Wikileaks a révélé que le rapport de l’OIAC sur l’attaque chimique au chlore attribuée à Bachar Al-Assad avait été largement remanié malgré les doutes des experts mandatés par l’organisation.

     

                                           

     

     

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  • Comment nous sommes devenus ce que nous sommes...

     « Je partage la crainte que les découvertes génétiques puissent être mal utilisées pour justifier le racisme. Mais, en tant que ­généticien, je sais aussi qu’il n’est (…) plus possible d’ignorer les différences génétiques moyennes entre les ­“races”. » David Reich, The New York Times, 23 mars 2018

     

    Les éditions Quanto viennent de publier un essai de David Reich intitulé Comment nous sommes devenus ce que nous sommes. Biologiste et généticien américain, pionnier mondial de l'analyse de l'ADN ancien, David Reich est professeur à la faculté de médecine de l'Université Harvard à Boston et spécialiste des études comparées sur le génome humain, des chimpanzés et des hommes préhistoriques.

     

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    " Ce qui était encore impensable il y a peu est devenu réalité : il est aujourd'hui possible, grâce aux récents et fulgurants progrès des technologies génétiques, d'extraire et d'interroger l'ADN de restes fossiles. Les archéologues et les paléontologues ne sont plus les seuls à écrire l'histoire : il faut désormais compter avec les spécialistes de l'ADN ancien, et ce qu'ils nous révèlent bouleverse l'idée que nous nous faisions de nos origines. Faire parler l'ADN ancien, c'est lever le voile sur des vagues de migration incessantes et oubliées, et sur les innombrables ascendances dont nous sommes aujourd'hui les héritiers. Le généticien David Reich, dont l'équipe a été à l'avant- garde de ces découvertes, expose dans ce livre événement tout ce que la génétique dit de nous et de nos surprenants ancêtres. Enterrant définitivement tout fantasme de pureté raciale, l'ADN fossile dévoile pourtant de profondes et surprenantes inégalités entre populations, sexes et individus ; des différences biologiques bien réelles, et qui sont autant d'occasions de tordre le cou aux stéréotypes habituels et insidieux. Dans Comment nous sommes devenus ce que nous sommes, David Reich raconte l'histoire immémoriale de notre espèce, telle que l'ont vécue nos ancêtres, et telle qu'elle subsiste aujourd'hui encore au plus profond de nous. David Reich est américain, biologiste et généticien, pionnier mondial de l'analyse de l'ADN ancien. Il est actuellement Professeur à la faculté de médecine de l'Université Harvard à Boston (Massachusetts), spécialiste des études comparées sur le génome humain, des chimpanzés et des hommes préhistoriques. Il a été salué en 2015 par Nature comme l'une des "10 scientifiques qui comptent". En 2017, il a reçu le prix Dan David en Archéologie et Sciences naturelles pour ses travaux qui ont mis en évidence les croisements entre l'Homme de Néandertal et les humains modernes. "

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  • La chute du modèle républicain ?...

    Le 27 novembre 2019, Pierre Bergerault recevait sur TV libertés Michel Maffesoli et Hélène Strohl pour évoquer la parution de leur essai La faillite des élites (Lexio, 2019). Penseur de la post-modernité, Michel Maffesoli a publié récemment Être postmoderne (Cerf, 2018) et dernièrement La force de l'imaginaire - Contre les bien-pensants (Liber, 2019). Hélène Strohl a été inspectrice des affaires sociales et a publié, avec Michel Maffesoli, Les nouveaux bien-pensants (Editions du Moment, 2014).

     

                              

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  • Bloc contre bloc !...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de Jérôme Sainte-Marie intitulé Bloc contre bloc - La dynamique du Macronisme. Spécialiste de l'opinion publique, fondateur de la société d'études et de conseil Polling Vox, Jérôme Sainte-Marie enseigne à l'université Paris-Dauphine.

     

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    " Quel « Nouveau Monde » a véritablement instauré l’élection d’Emmanuel Macron ? Pourquoi, en emportant le traditionnel clivage gauche-droite, a-t-elle ravivé des oppositions disparues ? Comment la rupture des équilibres politiques anciens a-t-elle entraîné de nouvelles fractures sociales ? En quoi le triomphe du bloc élitaire, étendant son pouvoir sur l’entière société, a-t-il rouvert une grave période de tension et de violence ? Et le rejet de ce libéralisme autoritaire désormais dominant peut-il provoquer, en 2022, la victoire d’un bloc populiste unifié ?

    C’est à toutes ces questions cruciales que répond ici, Jérôme Sainte-Marie. En expert reconnu des études d’opinion et du conseil politique, convoquant l’histoire et l’actualité, le décodage des idéologies et le décryptage des sondages, l’examen critique des appareils administratifs, financiers, médiatiques et des mouvements militants ou contestataires, il montre, recourant à Marx comme à Tocqueville, que loin de s’atomiser, la société française se polarise.

    Jamais la montée aux extrêmes entre les élites et le peuple n’avait été explorée comme ici, dans toute sa profondeur.

    Un exercice pénétrant de lucidité sur aujourd’hui. Une indispensable leçon d’anticipation sur demain. Un essai sur la France contemporaine sans précédent, pour tous ceux qui veulent comprendre et prévoir. "

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  • Les misérables : une si belle unanimité médiatique...

    Nous reproduisons ci-dessous une analyse de l'accueil réservé au film Les misérables, réalisé par Ladj Ly, qui se déroule à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, et qui a, selon le très macroniste Journal du dimanche, « bouleversé par sa justesse » notre président de la République, grand connaisseur, comme chacun sait, de la vie dans les banlieues de l'immigration...

     

                                     

    Les misérables : une si belle unanimité médiatique

    En 1995, Mathieu Kassovitz réalisait le film « La haine ». Un film brut sur la violence et la désespérance sociale dans les cités. Les émeutes en banlieue en 2005 ont montré que le film n’a pas produit de choc salutaire auprès de l’opinion publique, et surtout auprès de la classe politique.

    Il semble en aller autrement en 2019. Le réalisateur du film en a envoyé un DVD au Président selon Libération. Le message a été reçu 5 sur 5. Après avoir vu le film « Les misérables », le Président Macron aurait demandé au gouvernement de se dépêcher pour trouver des idées et agir pour améliorer les conditions de vie dans les quartiers selon Le JDD.

    Les médias unanimes

    Le film primé au festival de Cannes (prix du jury) met en scène des policiers de la Brigade Anti Criminalité (BAC) en action en Seine-Saint-Denis. Une mission qui n’est pas sans risques, surtout quand un policier commet une bavure comme on le voit dans le film. Tant les policiers que les jeunes sont montrés selon les médias « sans fards » et avec justesse. C’est un véritable concert de louanges auquel on assiste :

    C’est le « film de la semaine » pour Euronews. En Seine-Saint-Denis, « le film ne laisse personne indifférent » selon Le Parisien. L’Obs s’interroge : « Ladj Ly sera-t-il le Diderot de Macron ? ».

    C’est « un film remarquable…qui nous commande de faire aimer la France » pour Le Figaro. C’est un film « coup de poing dont la France avait besoin » selon Mademoizelle.com. Même Valeurs actuelles y va de sa critique positive « un tableau effrayant de la déliquescence des banlieues, avec une indéniable force », etc.

    À quelques exceptions près…

    Les critiques réticentes ou négatives sont difficiles à trouver. Parmi celles-ci, Boulevard Voltaire ironise sur le choc du Président Macron après avoir vu le film et son souhait de mesures rapides pour les banlieues. Ceci alors que son premier Ministre avait annoncé quelques jours plus tôt un « plan d’urgence » pour la Seine-Saint-Denis. Cela lui aura échappé, sans doute sous le coup de l’émotion.

    Alors que les critiques ont majoritairement parlé de ce qu’ils ont vu sur l’écran, Jany Leroy souligne qu’il est important de parler également de ce que l’on ne voit pas dans le film mais que l’on constate parfois – trop souvent - dans la réalité.

    « Le réalisateur a épargné la fragilité psychologique de son spectateur élyséen en évitant de montrer des blocs de béton tombant des fenêtres sur des policiers, de voitures de pompiers incendiées sans raison, d’agressions de médecins, de tabassages à mort pour un mauvais regard et autres scènes qui auraient laissé Emmanuel Macron marqué à vie. »

    Le Parisien donne la parole à des policiers. Ils estiment que le film est « caricatural et dangereux », certaines scènes sont « invraisemblables », « le film stigmatise les flics » et les jeunes. Des détails sans doute que n’auront pas relevé les critiques. L’essayiste Barbara Lefevre souligne sur RMC (les Grandes Gueules) que dans le film, « le policier est hargneux, raciste et tire sur tout ce qui bouge » et que ce sont les imams les gentils du film, ceux qui arrivent à la fin à réconcilier tout le monde dans la cité en feu.

    L’insulte et la victimisation en bandoulière

    Comme en écho, le blog du cinéma a interviewé le réalisateur. Si cette interview qui est devenue gênante a disparu du blog, elle est toujours présente en partie sur le site Fdesouche.

    Un bel exercice de victimisation : « on a l’impression qu’il y a une guerre déclarée contre l’islam et j’ai envie de dire, contre les banlieues ». « Les premières ciblées, ce sont les femmes, les femmes voilées ». L’uniformisation du port du voile en banlieue ? « Ce sont les femmes qui s’assument, qui sont libres ». Les femmes forcées à porter le voile ? « Personne ne force à rien ».

    On quitte ensuite les arguments d’autorité du réalisateur, qui pense peut-être qu’ils ont un certain crédit, pour passer au registre ordurier.

    Insultes à gogo du réalisateur

    Outre leurs films sur la banlieue, Mathieu Kassovitz et le réalisateur Ladj Ly ont un point commun : les insultes. Alors que Mathieu Kassovitz a - entre autres joyeusetés - proféré des insultes contre des policiers sur Twitter et a vertement insulté Nicolas Dupont-Aignan pour s’être rallié à Marine Le Pen au 2e tour de l’élection présidentielle de 2017, Ladj Li quant à lui qualifie devant le journaliste du blog du cinéma Zineb El Rhazoui, l’ancienne journaliste de Charlie Hebdo, sous protection policière permanente, de « connasse » et lui conseille d’« aller se faire enculer ». Éric Zemmour se voit gratifié d’un « fils de pute ». Sans parler de considérations politiques tout aussi à l’emporte-pièce. Mais ces propos peu amènes n’empêchent pas que « les misérables est un film rassembleur, qui appelle à l’harmonie »…

    On est loin de la prose ciselée de Victor Hugo. Nous sommes au 21e siècle, la France n’est plus la même, on l’avait remarqué. En tout cas, cela ne fait pas polémique dans les médias. Mais l’essentiel n’est pas là, même si cela pose le personnage.

    Au diable les milliards engloutis dans la politique de la ville depuis des décennies, oublié l’islamisme qui étend son influence dans les cités et fait régner une nouvelle loi. Les imams sont là pour siffler la fin de la récréation quand il le faut. Oublié le juteux trafic de drogue qui gangrène les cités alors que selon notre Président les emplois légaux ne manquent pas puisqu’il faut ouvrir encore plus la France à l’immigration économique via des quotas sans plafond. Oubliées les menaces des « jeunes », même si selon la voix off de la bande son du film, quand ils expriment leur colère (sous-entendu violemment) « c’est le seul moyen de se faire entendre aujourd’hui ». Au diable la représentation à l’emporte-pièce de la police, mise en scène de façon caricaturale selon des policiers eux-mêmes.

    L’important n’est-il pas qu’enfin un banlieusard, et non un « mâle blanc », se soit emparé du sujet de la vie en banlieue, avec une telle justesse semble-t-il que notre Président de la République en a découvert la réalité, sous un concert de louanges dans les médias… On se prend à rêver à l’installation d’un multiplexe à l’Élysée pour parfaire la culture générale de notre jeune Président.

    Observatoire du journalisme (OJIM, 26 novembre 2019)

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