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Métapo infos - Page 509

  • Un mauvais maître...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier dans leur collection Crime&Châtment un roman de Frédéric Rouvillois intitulé Un mauvais maître.

    Professeur de droit public à l’université Paris-Descartes, Frédéric Rouvillois est l'auteur de plusieurs ouvrages d'histoire des idées comme Histoire de la politesse (2006), Histoire du snobisme (2008),  tous deux disponibles en format de poche dans la collection Champs Flammarion, L’invention du progrès (CNRS éditions, 2010), Être (ou ne pas être) républicain (Cerf, 2015) ou Liquidation - Emmanuel Macron et le saint-simonisme (Cerf, 2020). Il a également dirigé avec Olivier Dard et Christophe Boutin, le Dictionnaire du conservatisme (Cerf, 2017) et le Dictionnaire des populismes (Cerf, 2019). Enfin, il a publié récemment un roman, Les fidèles (Pierre-Guillaume de roux, 2020).

     

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    " Le commissaire Lohmann mène l’enquête dans le monde feutré des agrégés des facultés de droit et des docteurs ès sciences juridiques. Un club sélect où l’on n’entre pas sans peine, pour n’en jamais plus ressortir, sauf les deux pieds devant. On y croise des professeurs de droit un peu tordus, des collectionneurs de livres anciens, des mises en scène macabres, des femmes abandonnées, des rivalités académiques, des sectes fantaisistes, des assassins trop convaincants, des coupables trop idéaux. Autant d’ingrédients rares qu’Un mauvais maître assemble non sans brio. D’une plume légère, Frédéric Rouvillois signe un polar réac et raffiné qui caresse et qui griffe tour à tour. À lire calé dans un fauteuil. "

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  • Soljenitsyne avait tout prévu !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Philippe Bilger, cueilli sur Justice au Singulier et consacré au déclin du courage dans la France d'aujourd'hui. Ancien magistrat, Philippe Bilger est notamment l'auteur de récits ou d'essais comme 20 minutes pour la mort (Rocher, 2011) ou Contre la justice laxiste (L'Archipel, 2014).

     

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    Soljenitsyne, vous aviez tout prévu !

    Dans son discours de Harvard en 1978, Alexandre Soljenitsyne (AS) avait énoncé cette pensée forte : "Le déclin du courage est peut-être ce qui frappe le plus un regard étranger dans l'Occident d'aujourd'hui".

    Qu'aurait-il dit alors de la France de 2020 ?

    On me pardonnera de me glisser tout petit dans l'ombre de ce géant mais cela fait des années que dans toutes mes interventions, spontanément ou en réponse, je souligne que le manque de courage, singulier et/ou collectif, est la plaie fondamentale de notre pays, de ses pouvoirs et de sa démocratie.

    Je laisse évidemment de côté l'admirable courage de nos militaires qui risquent leur vie sur des terrains d'opérations où leur présence est nécessaire et, par décence républicaine, indiscutée.

    Même avec cette exclusion, il reste tant d'exemples de ce déclin pressenti par AS que je vais me livrer à un inventaire disparate mais qui peu ou prou sera à chaque fois caractéristique d'une faillite de cette vertu capitale.

    Un mot sur les mille épisodes de la vie sociale, de la sphère privée où l'invocation de la politesse, de la considération d'autrui et de la tolérance n'est que le masque qui sert à déguiser la faiblesse de la personnalité, son inaptitude à user d'une forme courtoise pour exprimer un fond vigoureux. Il y a une manière, dans nos existences, de dénaturer la courtoisie en la prenant comme prétexte à l'insignifiance.

    Mais le vrai, l'authentique courage est de ne pas hurler avec les loups après ou, avant, quand on est assuré d'un soutien majoritaire.

    Il est de ne pas systématiquement rétracter son opinion, sa conviction de la veille parce que la polémique, aussi injuste qu'elle soit, vous donne mauvaise conscience et qu'on préfère avoir tort avec beaucoup que raison tout seul.

    Il n'est pas d'avoir une liberté à géométrie variable et de l'adapter à la qualité et et à l'importance des contradicteurs, à l'intensité médiatique, à l'emprise de la bienséance, au souci moins de la vérité que de la décence imposée par d'autres.

    Il n'est pas de se sentir tenu par l'obligation impérieuse et lâche, pour justifier l'absence de crachat sur le RN, de révéler qu'on ne votera jamais pour lui ou, pour avoir le droit de parler librement de Vichy, de Pétain et de l'Histoire de cette période - comme Eric Zemmour récemment - de montrer patte blanche en précisant, ce qui va de soi pour lui, qu'on n'est ni négationniste ni révisionniste. Le courage est d'oser exister sans filet de sécurité.

    Le courage n'est pas de flatter la Justice en la persuadant qu'elle a la moindre légitimité pour trancher les controverses historiques en apposant sur elles les gros sabots d'une législation ayant sacrifié les nuances et la complexité.

    Il n'est pas non plus de haïr la personne au lieu de combattre ses idées et de se vautrer dans le sommaire d'un langage appauvri pour massacrer une civilisation du dialogue, de ressasser l'humanisme pour faire l'impasse sur ses exigences concrètes.

    Le courage n'est pas de dévoyer le "en même temps", de le faire passer d'un moyen de plénitude intellectuelle à la déplorable rançon d'un esprit qui ne sait pas assumer ses choix et leurs conséquences.

    Quand le président de la République, effrayé par ce qu'il a pourtant initié ou déclaré - par exemple pour l'écologie avec la convention citoyenne, contre la police lors de l'entretien sur Brut - dès le lendemain cherche à se sauver la mise, il est aux antipodes du courage. Le Beauvau de la sécurité, qui pourtant en soi n'est pas une mauvaise idée, est gâché parce qu'il est gangrené par la repentance.

    Par le désir pusillanime de se renier ou de proposer un événement seulement pour atténuer le choc de la démagogie antérieure.

    Le courage n'est pas non plus de prendre, par démagogie, les communautés les unes après les autres - "les jeunes puis le troisième âge..." - et de remplacer l'adresse à la France unie, aussi difficile que soit un verbe rassembleur, par une exploitation de ses "segments" (selon Arnaud Benedetti).

    L'autorité de l'Etat, impartiale et digne de ce nom est aujourd'hui une immense béance parce que les coups de menton sans effet servent une frilosité politique qui n'a pas à s'accommoder du réel, encore moins à combattre ce qu'il a de pire. Le courage a ceci de douloureusement honorable qu'il discrimine, stigmatise, sanctionne et n'attend pas forcément l'estime. Il est le contraire de ce dans quoi notre France, notre monde aiment se lover : l'éthique verbeuse, l'illusion de l'action.

    Je pourrais continuer à égrener, dans tous ces secteurs, social, politique, médiatique, culturel et judiciaire, les signes d'une démocratie qui non seulement n'essaie même pas, dans une tension éprouvante, de se mettre à la hauteur de cette splendide vertu mais la fuit parce qu'elle exige trop de soi, de nous, de ceux qu'on a élus, de ceux qui nous gouvernent, de celui qui préside.

    Soljenitsyne avait tout prévu et je n'ose imaginer la stupéfaction indignée de ce héros du XXe siècle face à l'état de l'Occident, au délitement de la France. 42 années ont passé depuis son discours de Harvard et son pessimisme d'alors est devenu la lumière sombre de notre temps.

    Faut-il, pour toujours, faire son deuil du courage ?

    Philippe Bilger (Justice au singulier, 13 décembre 2020)

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  • Les snipers de la semaine... (208)

    Barry Lyndon.png

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Hashtable, H16 prend dans sa ligne de mire le dispositif de contrôle social que le système a mis en place au prétexte de la crise sanitaire...

    Techniques manipulatoires pour démocratie en déliquescence

    Filet_Piège.jpg

    Sur Figaro vox, Maxime Thiébaut dénonce l'infantilisation des français par le biais de la mise en place d'un dispositif juridique liberticide...

    «Dans cette crise, le Conseil d’État a avalisé l’infantilisation des Français»

    Macron_troupeau.jpg

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  • Feu sur la désinformation... (310)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      La beauté des crèches de Noël traditionnelles ne semble plus intéresser le Vatican...
    • 2 : USA : les médias ont manipulé l’élection
      Les médias américains ont tout fait pour manipuler l’élection présidentielle américaine, notamment en taisant un scandale énorme concernant le fils de Joe Biden.
    • 3 : Revue de presse
    • 4 : Vaccin : je doute donc je suis… complotiste ?
      Et enfin, nous verrons que selon les médias et les réseaux sociaux, le doute sur l’efficacité du vaccin contre le Covid-19 ne semble plus permis...

     

                                            

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  • Les Runes et la Tradition primordiale...

    Les éditions des Amis de la Culture européenne viennent de publier un essai de Paul-Georges Sansonetti intitulé Les Runes et la Tradition primordiale. Spécialiste de littérature et de mythologie, Paul-Georges Sansonetti a été chargé de conférences à l’école pratique des Hautes Etudes. Il est notamment l'auteur d'essais comme Chevaliers et dragons (Porte Glaive, 1995) et Le Graal d'Apollon (Terre & Peuple, 2020).

     

    Sansonetti_Les-runes et la tradition-primordiale.jpg

    " Désignant l’écriture des anciens Germains, le mot rune signifie «secret», «mystère», termes directement évocateurs d’ésotérisme et d’initiation Si, dans leur ensemble, les universitaires concèdent qu’il existe un usage religieux ou magique des runes, il n’entre pas dans leur conception du sacré que cette écriture fasse référence à ce qui, constituant sans doute la plus grande énigme de l’Histoire, appartient aux profondeurs de l’âme européenne.

    S’écartant de la théorie officielle affirmant que les runes furent créées au premier siècle de notre ère à partir de lettres alpines ou nordétrusques, le travail du professeur Paul-Georges Sansonetti propose un tout autre regard sur ces caractères présentant la singularité de privilégier les formes angulaires, comme pour transcrire une géométrie sacrée formatrice des structures mentales d’un être originel en résonance avec l’univers. Conséquemment à cela, le décryptage du système runique apporterait la preuve de l’existence de ce que l’on nomme, depuis René Guénon, la Tradition primordiale, source même des divers domaines initiatiques. "

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  • Ernst Jünger - Carl Schmitt : une passion française...

     

    La revue Éléments et TV Libertés ont organisé un colloque consacré à Ernst Jünger et à Carl Schmitt à l'occasion de la parution de leur correspondance aux éditions Krisis/Pierre-Guillaume de Roux. A cette occasion, une table ronde, que vous pouvez découvrir ci-dessous, a réuni, autour de Thomas Hennetier, Julien Hervier, François Poncet et Alain de Benoist pour évoquer la place de la France dans la relation des deux écrivains.

     

                                           

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