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Métapo infos - Page 487

  • L’Europe décadente de Julien Freund...

    Dans son émission vidéo Fenêtre sur le monde, Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de la revue Conflits vous amène sur les chemins de la philosophie politique pour évoquer l’Europe, la démocratie et la politique au travers de l’œuvre de Julien Freund avec ses trois invités, Chantal Delsol, Michel Maffesoli et Markus Kerber.

     

                                     

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  • Comment dominer le ciel demain ?...

    La revue Conflits, dirigée par Jean-Baptiste Noé, vient de sortir en kiosque son onzième numéro hors-série consacré à l'aviation comme outil de puissance.

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    ÉDITORIAL

    Aviation, incontournable sujet de défense, par Jean-Baptiste Noé

    STRATÉGIE

    La puissance aérienne face au droit international : les enjeux de l’après-guerre froide, par Pascal M. Dupont

    L’aérien, un rôle central à intégrer à l’appareil militaire, par Vincenzo Camporini

    L’OTAN vu de l’Europe la rénovation d’une puissance, par Olivier Kempf

    L’OTAN vu des États-Unis des Européens parasites ?, par Paul Coyer

    La défense européenne maintenant ou jamais, par Louis Gautier

    L’avion de chasse : horizon 2050. Un siècle de combat à la vitesse du son et de l’électronique, par Philippe Wodka-Gallien

    Les commandos parachutistes, indispensable troupe d’élite, par Jean-Marc Tanguy

    ARMEMENT

    L’élargissement du spectre d’emploi des drones : des progrès technologiques aux conflits futurs, par Océane Zubeldia

    Missiles balistiques et défense anti-aérienne, par Jérôme Pellistrandi

    Europe : de nombreux constructeurs européens, par Olivier Kempf

    Le F-35, plug-in de souveraineté américaine dans la connectique alliée, par François Brévot

    L’emprise territoriale du Rafale. Cartes conçues par Jean-Marc Holz

    Airbus, modèle industriel pour l’Europe de la défense ?, par Thomas Schumacher

    Ces chasseurs russes et chinois qui défient l’Occident, par François Brévot

    La redistribution de la puissance aérienne et l’avenir de notre liberté d’action, par Jérôme de Lespinois

    DÉBATS

    Quelle défense pour quelle Europe ?, par Jérôme Rivière

    Le drone, symbole d’un combat juridico- économique entre l’UE et les États-Unis, par Ysens de France

    Entretien avec le général Jean Fleury. L’aviation : quel avenir pour un fleuron français ? Propos recueillis par Étienne de Floirac

    Peut-on bâtir une politique de défense en Europe ?, par Lucio Caracciolo

    L’Europe de la défiance, par Hadrien Desuin

     

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  • Vers la montée de la décivilisation et du chaos ?...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque la question de l'ensauvagement de la société. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019) et La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020).

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    Alain de Benoist : « Les garde-fous qui contenaient autrefois la violence sociale ont sauté les uns après les autres ! »

    Après les « sauvageons » de Jean-Pierre Chevènement, voilà maintenant qu’on évoque, en haut lieu, l’« ensauvagement de la société ». Le fait que ce terme, employé par , ministre de l’Intérieur, ait été emprunté au vocabulaire du Rassemblement national vous paraît-il significatif ?

    Comme Chevènement, Darmanin a visiblement voulu frapper les esprits. Mais il n’est pas exact de dire qu’il s’est inspiré du Rassemblement national. Marine Le Pen, à partir de 2013, a effectivement employé ce terme à plusieurs reprises, sans doute à la suite de Laurent Obertone qui avait publié, la même année, un livre intitulé Enquête sur un sujet tabou : l’ensauvagement d’une nation. Mais Obertone ne l’avait lui-même pas inventé. En 2005, la politologue Thérèse Delpech avait publié, chez Grasset, L’Ensauvagement : le retour de la barbarie au XXIe siècle. Beaucoup plus tôt encore, on retrouve le mot sous la plume de l’écrivain et poète martiniquais Aimé Césaire, selon qui la colonisation a « instillé dans les veines de l’Europe » le « progrès lent, mais sûr, de l’ensauvagement du continent » (Discours sur le colonialisme, 1950). De son côté, l’historien George Mosse, évoquant la « culture de la guerre » née dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, a employé le mot de « brutalization », que l’on a traduit en français par « ensauvagement ». Nous sommes donc devant un terme auquel on peut donner des significations bien différentes.

    Personnellement, le mot ne me plaît qu’à moitié. Pendant des siècles, on a traité de « sauvages » des cultures « primitives » qui étaient en fait, tout simplement, des cultures traditionnelles. Le mot « sauvage » (du bas latin salvaticus, altération du latin classique silvaticus) est, à l’origine, quasiment synonyme de « sylvestre » : il désigne l’homme qui vit dans les bois ou qui s’est exilé dans la forêt. Ce n’est qu’à partir du XIIe siècle que le terme prendra une connotation péjorative, pour désigner notamment les peuples germaniques : « la pute gent sauvage » dans la « Chanson des Saisnes ». Mais nous voilà loin de Gérald Darmanin !

    Le second vocable relève d’un registre autrement plus grave que le premier. Cela signifie-t-il que la situation se soit aggravée ? Et comment définiriez-vous cet « ensauvagement » ?

    Il se caractérise comme une multiplication et une aggravation des actes de violence sociale : homicides, attaques à main armée, émeutes, cambriolages, harcèlement de rue, attaques au couteau, règlements de comptes entre gangs, etc., mais aussi d’une foule d’incidents plus ou moins graves (parfois même gravissimes), qui généralisent dans la population un sentiment croissant de peur et d’insécurité. Bien entendu, on nous explique que ce sentiment d’insécurité n’a rien à voir avec l’insécurité réelle. Vous remarquerez que les mêmes, en sens inverse, assurent que le simple fait qu’on puisse se sentir « racisé » en France est la preuve de l’existence d’un « racisme systématique » dans notre pays. Sur la réalité de l’insécurité, les chiffres sont pourtant parlants. Je vous renvoie aux travaux de Xavier Raufer, qui me paraissent irréfutables.

    De façon plus générale, il est clair que, dans une société qui n’a plus aucun repère, les garde-fous qui contenaient autrefois la violence sociale dans certaines limites ont sauté les uns après les autres. L’immigration a encore aggravé tout cela, et s’y sont ajoutés également le laxisme judiciaire, les atermoiements des pouvoirs publics et l’omniprésence de la « culture de l’excuse ». Quand on respectait la loi autrefois, ce n’était pas uniquement par peur du gendarme (qui existait, bien sûr), mais aussi parce que de larges fractions de la population donnaient à la loi une valeur et une autorité objectives. C’est cela qui tend à disparaître aujourd’hui. La loi n’a plus de valeur prescriptive, mais seulement indicative, le seul problème qui se pose étant de savoir quel est le moyen le plus économique de la contourner. Et comme l’idéologie dominante nous répète qu’il faut avant tout faire partie des « gagnants » (les « premiers de cordée »), le choix des moyens pour y parvenir devient très secondaire.

    De très nombreux commentateurs, excipant du précédent libanais ou du Camp des saints, le fameux livre de Jean Raspail, n’en finissent plus d’annoncer la guerre civile à venir. Vous y croyez, vous, à cette guerre civile ?

    Je crois à une aggravation de la situation actuelle, à la multiplication des troubles, des émeutes et des attentats. Je crois à la montée de la décivilisation et du chaos. Mais je ne crois pas à la « guerre civile », expression qui, chez ceux qui l’emploient, renvoie à une guerre « raciale » mettant aux prises deux catégories (allogènes et autochtones) de citoyens français (si ce n’était pas le cas, ce ne serait pas une guerre civile mais une guerre étrangère). Je note, aussi, qu’en général, ceux qui la prédisent avec le plus d’assurance sont aussi ceux qui la souhaitent le plus. D’abord, pour qu’éclate une guerre civile, il faut déjà que la police et l’armée soient divisées, ce qui n’est pas le cas. Il faut ensuite que, de part et d’autre, il y ait des dizaines de milliers de personnes décidées à prendre les armes, ce qui n’est pas le cas non plus. Dans un avenir proche, une guerre civile me semble beaucoup plus probable au Liban, qui en a déjà connu, voire aux États-Unis, où les deux principaux camps politiques ont atteint, aujourd’hui, un niveau de détestation mutuelle que l’on n’avait pas connu depuis la guerre de Sécession.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 12 octobre 2020)

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  • On refait l'histoire !...

    Les éditions First viennent de publier un ouvrage collectif dirigé par Claude Quétel et intitulé On refait l'histoire !. Historien, directeur de recherches au CNRS, Claude Quétel a publié de nombreux ouvrages sur l'Ancien Régime, dont Crois ou meurs ! - Histoire incorrecte de la Révolution française (Tallandier/Perrin, 2019).

     

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    " Et si la Bastille n'était pas tombée aux mains des révolutionnaires le 14 juillet 1789 ? Et si Bonaparte avait raté son coup d'État et n'était jamais devenu empereur ? Et si le Débarquement du 6 juin 1944 n'avait été qu'un échec cuisant ?
    L'Histoire semble couler comme un long fleuve tranquille ; " c'est arrivé parce que cela devait arriver ", pense-t-on. Et pourtant, le hasard a souvent bien ou mal fait les choses. Des événements décisifs se sont joués sur un coup de dés. Ainsi, pourquoi n'aurait-il pas pu en être autrement ?
    Dans cet ouvrage entre essai historique et œuvre romanesque, Claude Quétel et son équipe d'historiens revisitent 14 moments incontournables de l'histoire de France, depuis l'Antiquité avec la bataille d'Alésia, jusqu'à la fin du XXe siècle avec l'échec des accords d'Évian. "

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  • Esbrouffe ou véritable politique de rétablissement de la sécurité...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Xavier Raufer à Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque la politique de sécurité du nouveau ministre de l'intérieur.

    Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et, tout récemment, Le crime mondialisé (Cerf, 2019).

     

                                           

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  • Tour d'horizon... (193)

    Désert des Tartares_Perrin.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de la revue Conflits, Laurent Leylekian évoque la catastrophe arménienne comme préfiguration du devenir de l'Europe...

    La catastrophe arménienne comme précurseur de l’expérience européenne

    Arménie_Monastère.jpg

    - sur Thinkerview, Nicolas Meilhan et Philippe Bihouix nous offrent une approche critique des nouvelles technologies numériques...

    Le futur, entre 5G et Amish ?

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