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Métapo infos - Page 443

  • Réflexion sur la politique...

    « Jacques Bainville, un Cassandre si actuel »
    Éric Zemmour  (Le Figaro, 21 avril 2021)

    Les éditions Déterna, diffusée par Francephi, viennent de rééditer un essai de Jacques Bainville intitulé Réflexion sur la politique, avec une préface de Jean Mabire. Journaliste, historien et essayiste influent, Jacques Bainville (1879-1936) a été un des piliers du journal royaliste L'Action française dont il tenait la rubrique "Politique étrangère".

     

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    " Jacques Bainville demeure comme l’une des grandes figures du courant de pensée monarchiste, dans la mouvance de l’Action française, entre les deux guerres. Mais son engagement politique ne nuisait ni à sa lucidité ni à l’élégance de son style ; s’il abordait dans ses articles de multiples sujets, touchant aussi bien à la critique littéraire qu’aux questions financières, sa matière de prédilection restait l’histoire, à laquelle il consacra de nombreux ouvrages.

    Les réflexions réunies dans ce recueil sont toujours d’une saisissante actualité et ont même une valeur quasi prophétique ; en quelques chapitres brefs, l’auteur nous livre des aphorismes sur la politique : gouvernement, états, nations…

    La grande œuvre de sa vie est finalement non d’idéologie, mais de métho­de. Il a démontré, mathématiquement pourrait-on dire, l’en­chaî­ne­ment en Histoire des causes et des effets. Il a osé affir­mer que les réalités sont têtues et se moquent des chi­mères, à commencer par les idées dites « généreuses ».

    Chez Bainville, l’étu­de de l’Histoire n’a d’intérêt que si elle débouche sur une action volon­tariste. "

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  • Pass sanitaire, un étrange silence...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Maxime Tandonnet, cueilli sur son blog personnel et consacré au silence des intellectuels quant à la mise en place du passe sanitaire.

    Ancien haut-fonctionnaire, spécialiste des questions d'immigration, et désormais enseignant, Maxime Tandonnet a été conseiller à l’Élysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Il a donné un témoignage lucide et éclairant de cette expérience dans Au cœur du volcan (Flammarion, 2014).

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    Pass sanitaire, un étrange silence

    Chacun a bien sûr le droit d’être pour ou d’être contre le pass sanitaire mais il est difficile d’y être indifférent. Son caractère désormais obligatoire pour les actes de la vie courante comme se rendre dans un restaurant ou prendre le train bouleverse bel et bien l’ordre des choses.

    Pour la première fois dans la France contemporaine, la nouvelle règle opère une discrimination (hors sanction pénale) entre des citoyens de plein droit et des citoyens privés de certains droits en rapport avec le quotidien, officialisant une forme d’exclusion. Elle viole de plein fouet les promesses réitérées des plus hauts personnages de l’Etat ayant formellement promis à maintes reprises que jamais (« jamais ») une telle mesure – discriminante – ne serait mise en œuvre. Elle procède d’un climat de peur soigneusement entretenu et dont les fondements sont plus que douteux (les victimes déclarées du covid19, en ce moment 45 par jour, sont 7 fois moins nombreuses que celles de l’alcool et du tabac: 323). Elle engendre un monde de contrôle numérique ou chacun se fait le gendarme de tout le monde. Elle sacrifie la liberté individuelle en soumettant nombre d’activités à la détention de ce pass. Son utilité dans la lutte contre l’épidémie est profondément contestable à l’image de l’interdiction aux personnes qui en sont démunies de fréquenter les terrasses en plein air. Elle déchire une fois de plus le pays et divise les Français en ravivant un climat de guerre civile.

    Tout cela devrait passionner, que dis-je, fasciner les intellectuels français prompts à s’enflammer pour toute sorte de micro-polémiques. Or, nous assistons à un silence absolu des grands noms de la littérature, de la philosophie, des médias et autres maîtres-penseurs. Où sont passés les intellectuels? Il en est de même dans le champ politique. Les médias surexposent en ce moment une personnalité isolée et caricaturale (manière de discréditer une sensibilité). Mais pour le reste, les politiques supposés respectables se taisent ou se terrent face à un enjeu de société. Où sont passés les politiques? Leur silence semble d’ailleurs proportionnel à leur ambition: éviter de se compromettre.

    Alors, comment expliquer cette démission du monde intellectuel comme du monde politique? D’abord, hélas par l’aveuglement, l’incompréhension de ce qui est en train de se passer: il ne suffit pas de se proclamer « intellectuel », d’être invité sur les plateau de télévision, de disposer de tribunes multiples pour être lucide. Ensuite, par l’opportunisme: attendre de voir comment tout cela va tourner avant de prendre position. De même, par le conformisme: puisque cela vient d’un pouvoir supposé « progressiste », ce ne peut être que bien (que ne dirait-on des mêmes décisions prises par un pouvoir « populiste » ou juste droitier!). Enfin, par une forme de lâcheté, la frousse d’être catalogué « antivax » la nouvelle formule de diabolisation désormais pire que populiste ou complotiste (et mensongère car on peut rejeter le pass discriminant et liberticide tout en étant favorable au vaccin sur une base éclairée et volontaire).

    On sent bien que le pays bouge dans ses profondeurs et qu’une grave explosion se prépare. En revanche, une fois encore, les supposées élites, politiques et intellectuelles ou la France dite « d’en haut », censées représenter les Français et apporter un éclairage à l’opinion, sont aux abonnés absents et largement à côté de la plaque. Et quand elles se réveilleront, il sera trop tard.

    Maxime Tandonnet (Blog personnel de Maxime Tandonnet, 7 août 2021)

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  • Benoist-Méchin, entre l'Europe et l'Orient...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans la collection Qui suis-je un Benoist-Méchin de Thierry Bouclier. Avocat à la Cour, Thierry Bouclier a déjà publié chez le même éditeur un A.D.G. , un Châteaubriant et un Drieu La Rochelle. Il est également l'auteur de deux polars, Le Dernier des occupants (Auda Isarn, 2018)  et Rouge et jaune pour le Hussard (Auda Isarn, 2019).

     

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    " Enfant unique d’une famille bourgeoise, né à Paris le 1er juillet 1901, Jacques Benoist-Méchin se passionne pour la musique, les jardins et la littérature. Mais, au cours de l’occupation militaire de la Ruhr en 1921, il découvre le drame de l’Allemagne humiliée par le traité de Versailles. Cet épisode le persuade de la nécessaire réconciliation européenne.

    Auteur d’une monumentale Histoire de l’armée allemande, il est séduit par la révolution menée outre-Rhin et adhère brièvement au Comité France-Allemagne et au Parti populaire français de Jacques Doriot. Mobilisé en 1939, il reste prisonnier pendant deux mois au cours de l’été 1940.

    Membre des gouvernements de l’Amiral Darlan et de Pierre Laval, il se montre partisan d’une collaboration sans ambiguïté avec l’occupant. Arrêté en septembre 1944, il est condamné à mort le 6 juin 1947, avant d’être gracié par le président Vincent Auriol.

    Libéré en 1953, il poursuit son œuvre d’historien commencée derrière les barreaux. Il publie une fresque chronologique de la bataille de France Soixante jours qui ébranlèrent l’Occident (1956), et devient le promoteur d’une entente entre une Europe unie et un monde arabe en pleine ébullition. Reconnu comme un spécialiste de l’Orient, grâce à des livres comme Mustapha Kémal ou la mort d’un empire (1954), Ibn-Séoud ou la naissance d’un royaume (1955) ou Un printemps arabe (1959), il a été l’invité, l’interlocuteur ou l’ami de nombreux dirigeant arabes de l’après-guerre. Il meurt à Paris le 24 février 1983. "

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  • Comment survivre à la désinformation...

    Le 18 juillet 2021, Pierre Bergerault recevait sur TV libertés Alain de Benoist pour évoquer Survivre à la désinformation (La Nouvelle Librairie, 2021), un recueil d'entretiens donnés à Boulevard Voltaire et consacrés à la mise en perspective de l'actualité.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (Pierre-Guillaume de Roux, 2021) et L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021).

     

                                             

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  • La critique du libéralisme de Juan Donoso Cortès, figure de la pensée contre-révolutionnaire...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une nouvelle vidéo d'Ego Non qui évoque la critique du libéralisme formulée par Juan Donoso Cortés (1809-1853), figure de la pensée contre-révolutionnaire et inspirateur de Carl Schmitt.

    On pourra trouver une présentation de cet auteur dans le livre de Philippe Baillet, Pour la contre-révolution blanche - Portraits fidèles et lectures sans entraves (Akribéia, 2010).

    On notera que plusieurs recueils de textes de Juan Donoso Cortés sont accessibles grâce à la politique de numérisation et de réédition mise en place par la BNF.

    Ceux qui apprécient le remarquable travail d'Ego Non, pourront désormais le retrouver en version écrite dans chaque numéro de la revue Éléments, à la rubrique "La leçon de philosophie politique"...

     

                                            

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  • Le grand retour des espions...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°191, août 2021 - septembre 2021) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré aux espions, on découvrira l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, un échange entre Alain de Benoist et Patrick Buisson et des entretiens, notamment avec le philosophe Michel Onfray, le polémiste et satiriste Xavier Eman, le spécialiste de Tolkien Armand Berger, l'illustrateur Patrick Reytier et l'ancien membre des services spéciaux Patrick Magnificat... Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli et de Slobodan Despot, ainsi que celle d'Ego Non consacrée à la philosophie politique...

     

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    Éditorial

    C’est grave, docteur ? Par Alain de Benoist

    L’entretien

    Michel Onfray : « La destruction de l’art d’être français »

    Cartouches

    L’objet politique : la Peugeot 205 GTI. Sous le capot, la plage. Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : les super-héros ? Une tradition franco-italienne ! Par Nicolas Gauthier

    Carnet géopolitique : La vraie raison économique. Par Hervé Juvin

    Champs de bataille : Dans le ciel de Conches. Par Laurent Schang

    La sexperte. Par Bruno Lafourcade

    Économie. Par Guillaume Travers

    La tragédie de la gauche. Le regard d’Olivier François

    Bestiaire : le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par… le singe. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées

    Patrick Buisson et le meurtre du Père. Par François Bousquet

    Qui voudra mourir demain pour le drapeau arc-en-ciel ? » Une conversation entre Alain de Benoist et Patrick Buisson

    Brevetabilité du vivant : vers un Grand Remplacement de la nature ? Par Guillaume Travers

    Privatisation de l’espace : demain un capitalisme extra-terrestre ? Par Ludwig Steffen Georges

    Le djihad d’atmosphère : naissance de Mohammed Lajoie. Par Olivier François

    Que reste-t-il de Theodore Kaczynski ? Unabomber contre la Mégamachine. Par Pierre Saint-Servant

    Tout le monde il est d’extrême droite. La grande confusion de Philippe Corcuff. Par David L’Épée

    Le recours à la forêt. Les battues sauvages de Pierric Guittaut. Par Alix Marmin

    Xavier Eman : « C’est l’atrocité du constat qui nourrit la volonté d’agir ». Propos recueillis par François Bousquet

    Pourquoi les féministes sont à l’Ouest et les femmes à l’Est. Par David L’Épée

    Entretien avec Armand Berger : Tolkien et ses mondes. Propos recueillis par François Bousquet et Patrick Lusinchi

    Patrice Reytier : piéton de Paris et vagabond planétaire. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    La querelle du X interracial : « porno éthique » contre « porno ethnique». Par David L’Épée

    Rimbaud sur le toit du monde : voyant, voyou, vaurien. Par François Bousquet

    Dossier

    Cinéma, romans, séries télés : le grand retour des espions

    Métaphysique de l’espionnage. Par Slobodan Despot

    James Bond, contre, tout contre le communisme ? Par Pascal Eysseric

    Ursula Andress, Diana Rigg, Mylène Demongeot : où sont les espionnes de jadis ? Par Nicolas Gauthier

    Pourquoi le roman d’espionnage français a presque toujours été de droite… Par Nicolas Gauthier

    Trompe-la-mort et agents doubles : décodage du roman d’espionnage. Par Bruno Favrit

    L’exception Éric Rochant : des Patriotes au Bureau des légendes. Par Nicolas Gauthier

    Entretien avec le général Patrick Manificat : comment décrypter nos adversaires. Propos recueillis par Laurent Schang

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Laisser passer le train. Par Slobodan Despot

    La leçon de philo politique : Nicolas Machiavel. Par Ego Non

    L’esprit des lieux : Possibilité d’une île. Par Anne-Laure Blanc, Christophe A. Maxime et Fabien Niezgoda

    Un païen dans l’Église : le singe cordé de Clermont-Ferrand. Par Bernard Rio

    C’était dans Éléments : Alexandre Dumas avait-il lu Dumézil ? Par Christian Lahalle

    Éphémérides


     

     

     

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