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Métapo infos - Page 1676

  • Les derniers jours de Mussolini

    Spécialiste du fascisme et déjà auteur d'une excellente biographie du Duce, Pierre Milza revient dans Les derniers jours de Mussolini, publié chez Fayard, sur la fin tragique de celui qui avait été le maître de l'Italie pendant plus de vingt ans. Apportera-t-il des éclaircissements sur les circonstances particulièrement troubles de son assassinat ?... C'est tout l'enjeu d'un tel livre. 

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    "Milan, le 25 avril 1945, 20 heures : le convoi qui emporte Mussolini et ses plus fidèles lieutenants s’ébranle vers une destination incertaine. Trois jours plus tard, à Giulino di Mezzegra, sur la rive ouest du lac de Côme, le Duce et Claretta Petacci sont exécutés.

    Que s’est-il passé au cours de ces trois longs jours ? Comment le dictateur a-t-il été arrêté ? Qui a tiré ? Le Duce et sa compagne on-ils été abattus ensemble ou à plusieurs heures d’intervalle ? Quels ont été les conditions de leur arrestation et les événements qui ont suivi ? Quel a été le rôle des services secrets américains et, surtout, britanniques ? Mussolini a-t-il emporté dans sa sacoche les secrets des tractations avec les Alliés ? Où est passé « l’or de Dongo » ?

    Pierre Milza mène ici son enquête, à la recherche d’une vérité complexe, tant les sources sont contradictoires. En prenant pour objet les quelques jours qui précèdent la mort du Duce et de sa compagne, il met en lumière un événement qui concerne non seulement l’histoire de l’Italie contemporaine, mais aussi celle de la Deuxième Guerre mondiale et de ses prolongements idéologiques et partisans.

    Les trois derniers jours de Mussolini se déroulent à la manière d’un roman d’espionnage sur fond de tragédie, celle du peuple italien, confronté aux horreurs de la guerre civile. A cela près qu’il s’agit d’une histoire vraie et que, soixante-cinq ans plus tard, elle n’a toujours pas livré tous ses secrets…"

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  • La nouvelle malbouffe...

     Dans Toxic food - Enquête sur les secrets de la nouvelle malbouffe, publié chez Flammarion, le journaliste William Reymond a cherché à comprendre comment les multinationales de l'alimentaire réussissait à s'enrichir en nous vendant une nourriture à la fois mauvaise et nocive. Un livre pour essayer de comprendre et de porter un coup d'arrêt à un véritable "processus d'autodestruction anthropologique".

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    "La malbouffe n'est pas seulement ce que vous croyez! Parce que, trompant notre vigilance et nous endormant à coups de fausses promesses et de messages tronqués, l'industrie agroalimentaire a modifié la nature de notre nourriture et colonisé nos assiettes au point de représenter l'essentiel de ce que nous mangeons. Parce que, alors que la toxic food devenait notre pain quotidien, certaines maladies - Alzheimer, cancers - ont connu, parallèlement, une expansion sans précédent. Un lien de cause à effet? De multiples études prouvent que oui. À nous donc de ne pas avaler tout cru, sans savoir, ce qu'on nous incite à gober. Après le best-seller Toxic, qui dévoilait les causes de la crise mondiale d'obésité, William Reymond pousse donc plus loin encore sa plongée dans les eaux troubles et inexplorées des conséquences de l'alimentation industrielle sur la santé. Du cancer du sein touchant des millions de femmes - qui atteint désormais aussi des hommes - aux dégâts de certains ingrédients sur les cerveaux des enfants en passant par les frites cancérigènes et le poulet enrichi aux protéines de porc, Toxic Food enquête comme jamais sur les dangers qui nous menacent à chaque coup de fourchette. Un livre à lire absolument avant d'entamer votre prochain repas."
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  • Les Essais... de Philippe Muray

    Principal éditeur de Philippe Muray de son vivant, Les Belles Lettres publient à la rentrée dans un fort volume intitulé sobrement Essais, un recueil de ses meilleurs textes, notamment les quatres volumes des Exorcismes spirituels et les deux volumes d'Après l'histoire. Une belle occasion, pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, de découvrir ce critique impitoyable de la société, avec sa plume acérée et son humour féroce. 

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    "L'œuvre de Philippe Muray (1945-2006) est de celles dont on ne se remet pas. Méchante pour certains, quasi prophétique pour d’autres, elle jette sur le monde une lumière si vive que la rétine s’en trouve brûlée, et superpose aux choses une indélébile petite tache d’ironie.
    Car ce qui caractérise notre époque est pour Philippe Muray son sérieux terrible, sa certitude agressive et béate d’être meilleure qu’un avant dont elle ne veut rien savoir et de se diriger vers un avenir aussi paradisiaque et inéluctable que désincarné. Cette dévotion à un Bien qu’on ne peut remettre en question est la source d’innombrables sottises, comme le chemin le plus court vers des formes nouvelles de barbarie.
    Pour la première fois, Les Belles Lettres publient donc, en un seul volume, sept des plus grands textes de Philippe Muray (L’Empire du bien, les deux tomes d’Après l’histoire et les quatre Exorcismes spirituels), afin de permettre au lecteur de saisir toute la puissance de sa vision, mais aussi de goûter à tout le brio de son style. Car si Philippe Muray porte un regard désespéré sur le monde, son désespoir n’est ni triste ni ennuyeux. On s’amuse beaucoup en compagnie d’une vaste galerie de personnages digne des Caractères de La Bruyère, dans laquelle un index permettra de se promener à loisir. Une annotation soignée éclaire également les diverses allusions factuelles.
    Parce que les cibles véritables de cette plume acérée sont toutes les formes de bien-pensances, son extraordinaire liberté de ton, outre l’hilarité qu’elle provoque, procurera à certains un véritable enthousiasme en ces temps souvent sombres."

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  • Insoumission !

    Georges Feltin-Tracol, animateur du site Europe Maxima, a publié en fin d'année 2009, aux éditions d'Héligoland,  sous le titre d'Orientations rebelles, un recueil de ses articles écrits pour internet ou pour les diverses revues auxquelles il collabore. Nous reproduisons ici la recension qui en a été faite par Alain de Benoist dans la revue Eléments.

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    Insoumission 

     

    Georges Feltin-Tracol se flatte à bon droit de participer à la « grande guerre des idées ». Des textes rassemblés dans ce recueil, il dit que ce sont des «armes". Il les définît aussi comme relevant d'une orientation « identitaire, solidaire, patriote et communautarienne ». En quelques mots, tout semble déjà dit. Mais il vaut la peine d'y aller voir dans le détail. Au-delà de quelques références marginales ou « adolescentistes », nombre de ces textes témoignent en effet d'un sens aigu de la synthèse et d'une belle capacité de pensée critique. On citera notamment le chapitre intitulé « l'Occident, voilà l'ennemi! », réquisitoire prononcé au nom d'un sympathique idéal « historial et impérial européen », ou bien encore l'analyse critique du souverainisme (un « combat d'arrière-garde »), sans oublier les fines réflexions consacrées à Georges Darien ou à Thierry Maulnier. De sa culture politique, que l'on constate très vaste, l'auteur tire une multitude de projectiles qu'il tire tous azimuts et qui, le plus souvent, font mouche. « l'esprit rebelle, écrit-il, est vital tant pour nous, vieux peuples d'Europe, que pour tous les peuples du monde, las de subir l'engrenage toujours plus aliénant de la Mégamachine planétaire ». Mais la rébellion est encore insuffisante. C'est un véritable appel à l'insoumission que lance Feltin-Tracol. l'insoumis, souligne-t-i!, est par essence un « rebelle intégral » parce qu'il refuse d' « exécuter l'ordre de route ». Il faut évidemment comprendre qu'il a choisi des chemins de traverse. Dans son beau roman intitulé Indianoak, Christian Laborde signalait qu'« insoumission" se dit en basque insumisioa. Feltin-Tracol reprend ce terme pour en faire un mot d'ordre, car « les Basques sont un peuple rebelle dont il faut saluer la vaillance séculaire ». Ici, il ne s'agit toutefois pas de poser des bombes, mais de semer des idées!

    Alain de Benoist (Eléments n°134, janvier-mars 2010)

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  • Gil Jourdan, Libellule, Crouton et les autres

    Les éditions Dupuis ont eu la bonne idée de rééditer les aventures du détective Gil Jourdan, du belge Maurice Tillieux. Un régal de retrouver ce héros de la bande-dessinée des années soixante, avec ses compères : Libéllule, un ancien taulard, digne d'un personnage d'Alphonse Boudard, l'inspecteur Crouton et sa moustache, et la secrétaire Queue-de-cerise... A faire découvrir à ses enfants, et à ceux des autres, pour les changer des mangas !

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    "Dans des ambiances à la Simenon et avec des dialogues à la Audiard, le détective Gil Jourdan et son assistant, le cambrioleur repenti Libellule, mènent leurs enquêtes. Aidé par l'inspecteur Crouton, un policier efficace et honnête à l'incroyable moustache rousse, ils affrontent tour à tour trafiquants de drogue, fantômes, régimes dictatoriaux ou saboteurs internationaux.
    Auteur majeur de l'école belge, tour à tour publiciste, romancier, humoriste puis dessinateur et scénariste, Maurice Tillieux a marqué le neuvième art en introduisant l'humour dans la bande dessinée policière."
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  • Gagner la guerre !

    Depuis, notamment, le triomphe du Seigneur des Anneaux au cinéma, le genre littéraire du médiéval-fantastique ou de la fantasy a détrôné la science-fiction dans les librairies et connait un réel succès dans le public. Malheureusement, la production dans ce domaine, pléthorique, et le plus souvent anglo-saxonne, est globalement assez médiocre. Dans ce marais hanté par des clônes fabriqués à la chaîne dans les écoles d'écriture américaine, c'est donc une bonne nouvelle de découvrir un auteur français de talent en la personne de Jean-Philippe Jaworski. Celui-ci a fait des débuts brillants avec Janua Vera, un recueil de nouvelles, publié par les éditions Les Moutons électriques ou disponible en format poche dans la collection Folio, et Gagner la guerre, un roman, toujours aux éditions Les Moutons électriques. Dans ces deux livres, l'auteur nous fait découvrir le Vieux Royaume, un univers moyennageux proche du nôtre, où les nains et autres elfes ne sont plus qu'un lointain souvenir, mais où la magie reste présente... C'est subtil et superbement écrit, et l'auteur, respectant les règles du genre, sait donner l'impression d'un univers foisonnant. A lire, donc ! Et on attend avec impatience les prochains livre de cet auteur. 

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    "Chaque nuit, Leodegar le Resplendissant se réveille en hurlant dans son palais. Quelle est donc l’angoisse qui étreint le conquérant dans son sommeil ? S’agit-il d’un drame intime, ou bien de l’écho multiple des émotions qui animent le peuple du vieux royaume ?

    Désenchantement de Suzelle, la petite paysanne, devant la cruauté de la vie ? Panique de maître Calame, le copiste, face aux maléfices qui somnolent dans ses archives? Scrupule d’Ædam, le chevalier, à manquer aux lois de l’honneur ? Hantise de Cecht, le housekarl, confronté aux fantômes de la forêt ? Appréhension de Benvenuto, le maître assassin, d’être un jour l’objet d’un contrat ? Ou peurs primales, peurs fondamentales, telles qu’on les chuchote au Confident, qui gît au plus noir des ténèbres…

    À travers dix destins se dessine une géographie du vieux royaume, de ses intrigues, de ses cultes, de ses guerres. Et de ses mystères, dont les clefs se nichent, pour beaucoup, dans les méandres du cœur humain."

     

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    "Au bout de dix heures de combat, quand j’ai vu la flotte du Chah flamber d’un bout à l’autre de l’horizon, je me suis dit : « Benvenuto, mon fagot, t’as encore tiré tes os d’un rude merdier. » Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d’écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé. Je me gourais sévère. Gagner une guerre, c’est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d’orgueil et d’ambition, le coup de grâce infligé à l’ennemi n’est qu’un amuse-gueule. C’est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l’art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c’est au sein de la famille qu’on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c’est plutôt mon rayon…"
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