Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 1672

  • Autopsie d'un meurtre de masse...

    Les éditions du Seuil viennent de rééditer, dans la collection de poche Point histoire, L'ivrogne et la marchande de fleurs - Autopsie d'un meurtre de masse, un ouvrage de Nicolas Werth consacré aux grandes purges de 1937-1938 en Union soviétique. Nicolas Werth est un des co-auteurs du Livre noir du communisme (Robert Lafont, 1997) et a, notamment, écrit une étude sur le stalinisme intitulée La terreur et le désarroi (Perrin, 2007).

     

    Autopsie d'un meurtre de masse.jpg

    "Eté 1937 : les grandes purges de l’armée et des dirigeants politiques initiées par Staline battent leur plein en Union soviétique. Mais ces exécutions bien connues masquent en fait un événement bien plus considérable, que Staline a programmé dans le plus grand secret. Le 30 juillet 1937 s’ouvre une vague de terreur sans précédent qui fait 750 000 victimes en moins d’un an : ex-koulaks, nobles, prêtres, asociaux, étrangers, jusqu’aux « enfants de moins d’1 an socialement dangereux »… sont fusillés comme « ennemis du peuple ». Bientôt, la machine s’emballe et les exécuteurs zélés partent à la chasse aux victimes pour augmenter leurs chiffres. Nul n’y échappe, pas plus un simple ivrogne accusé d’avoir cassé une bouteille qu’une marchande de fleurs condamnée pour haute trahison. Tout en analysant les causes de cet incroyable meurtre de masse, véritable crime administratif, Werth brosse les portraits dramatiques des acteurs de la persécution et de leurs victimes anonymes. Et met au jour les rouages d’une répression de masse conçue avec l’implacable rigueur d’une entreprise d’ingénierie sociale."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Tant qu'il y aura des bulles...

    Nous reproduisons ci-dessous l'éditorial de François Bousquet, directeur de la rédaction du Choc du mois, publié dans le numéro de février 2011.

     

    Bulle.jpg

     

    Tant qu’il y aura des bulles

    Chaque civilisation a développé sa forme propre, laquelle nous en dit beaucoup sur la façon dont les hommes conçoivent le monde. Les Egyptiens avaient les pyramides, les Romains les aqueducs et les arcs de triomphe, les Arabes les figures géométriques. Nous, on a les bulles et leur création de valeur virtuelle. Ça gonfle et puis ça fait pschitt, du Coca-Cola au chewing-gum, en passant par l’immobilier et même la BD. C’est comme un phénomène contagieux, bulle spéculative, bulle Internet, bulle législative, bulle migratoire, bulle climatique, etc., etc. Tout est dans tout et la bulle est partout, jusque dans l’obésité, bulle calorique cette fois-ci.

    Oui, décidément, les bulles nous fascinent, tant elles sont éthérées, flottantes, plus légères que l’air. C’est comme si elles avaient le pouvoir de nous libérer de la dure loi du réel : la pesanteur, la matérialité des choses, le poids du monde. Précurseurs en chaque chose, les Américains ont très tôt compris la fonction déréalisante et ludique des bulles. Quand ils débarquèrent en 1944, pareils à des dieux irrésistibles, comme provenant d’une planète plus avancée, ils apportèrent avec eux, outre les Lucky Strike, les rasoirs Gilette et le swing, la gomme à mâcher, de loin leur arme la plus redoutable. C’est grâce à elle qu’ils ont gagné la guerre, elle et la fission nucléaire. Depuis, ils ont conquis le monde.
    Nos ancêtres avaient mis plus d’un siècle à adopter la pomme de terre. En quelques semaines à peine, le chewing-gum allait s’imposer. Une vraie révolution digestive. L’ère des bulles commençait, en Europe comme ailleurs. Plus rien ne l’arrêterait. Cette bullomanie rappelle la tulipomanie qui s’empara des Pays-Bas dans la première moitié du XVIIe siècle, où les oignons de tulipe pouvaient se négocier au prix d’une maison de maître, jusqu’au jour où ils ne valurent plus rien. Mais les bulles ont depuis longtemps quitté leur étroit domaine horticole pour soumettre le monde entier. Elles constituent désormais notre destin. Or, le destin des bulles est d’éclater, comme la grenouille dans la fable de La Fontaine qui s’enfla si bien qu’elle creva.
    Et c’est ainsi que, de bulle en bulle, on en arrive à la bulle des bulles, la bulle-monde. C’est le capitalisme qui veut cela. Si le communisme était un boulet, la théorie économique chère à Adam Smith et Alain Minc affectionne, elle, les bulles, la lutte finale s’étant muée ici en bulle finale.
    En deux siècles de marche en avant ininterrompue, le libéralisme économique a acquis la conviction étrange qu’il allait pouvoir faire grimper les courbes jusqu’au plafond. Et ce qui vaut pour la finance vaut pareillement pour la démographie, l’immigration, les échanges commerciaux et quantité d’autres domaines. Dans la vision capitaliste du monde, la croissance est illimitée, les marchés éternellement haussiers et les richesses inépuisables. Le monde a beau être fini, on a décidé une fois pour toutes d’en user comme s’il était infini. Ou substituable (le jour où il sera fini). Icare, avant sa chute, ne raisonnait pas autrement. Mais rien n’est éternel, les bulles moins que le reste, dont John Maynard Keynes disait qu’elles étaient pareilles aux arbres : il ne leur est pas donné de pouvoir grimper jusqu’au ciel, même si elles peuvent parfois donner l’impression de le toucher.
    Quand, en 1720, la Compagnie des mers du Sud s’effondra à la suite d’un krach vertigineux, le Parlement anglais vota le Bubble Act, la première loi sur les bulles. On demanda au maître de la Monnaie d’alors, Isaac Newton lui-même (autre temps, autres mœurs, autres gens), ce que cette affaire lui inspirait. Il répondit poliment qu’il pouvait « calculer les mouvements des corps célestes, mais pas la folie des gens ». Nous non plus. C’est pourtant elle qui fonde notre monde.
    Autant dire qu’il est aussi instable que les Twin Towers avant leur effondrement et la tour de Babel avant sa dispersion, car il en va des bulles économiques comme des bulles migratoires. Ça gonfle et ça fait pschitt. In bullo veritas, c’était écrit d’avance.

    François Bousquet (Le Choc du mois, février 2011)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 1 commentaire Pin it!
  • Fontenoy ne reviendra plus...

    Les éditions Stock viennent de publier Fontenoy ne reviendra plus, ouvrage de Gérard Guégan consacré à Jean Fontenoy, journaliste, aventurier et romancier des années 30, passé du communisme au fascisme, qui s'est suicidé à Berlin en avril 1945, désespéré par la défaite de l'Allemagne.

    L'auteur, qui a créé les éditions Champ libre avec Gérard Lebovici, est une des figures de l'ultra-gauche des années 70 et est, notamment l'auteur de Debord est mort, Le Che aussi. Et alors ? Embrasse ton amour sans lâcher ton fusil (Librio, 2001).

    Fontenoy.jpg

    "« Comme je viens d’une époque, voire d’un monde, où chacun jurait de rester éternellement fidèle à ses convictions, je me suis souvent demandé pourquoi tant de figures énergiques avaient ensuite, et sans trop tarder, tourné la page de leur jeunesse. Cette question – qu’est-ce qui pousse un homme à changer de camp, à passer, par exemple, de la gauche la plus enragée à la droite la moins clémente ? – a fini par m’obséder. J’aurais pu en tirer la matière d’un pamphlet si ce n’est que je voulais toucher au-delà du cercle des convaincus. Aussi ai-je ressuscité un écrivain du siècle dernier, Jean Fontenoy, qui, pour reprendre le mot de Malraux, fut partout où cela comptait, tout du moins dans ses 20 ans : la Grande Guerre, Dada, Octobre, Maïakovski, Lénine et Trotski, Moscou et Shangai, etc. Or, lui qui était né pauvre, que l’école de la République avait su distinguer et dont les livres avaient séduit aussi bien Kessel que Colette, Blanchot que Céline, voilà que, contre toute attente (il avait dénoncé le nazisme dès 1933), il se fit soudain fasciste. Quelques années plus tard, non sans logique (et aussi par haine de la lâcheté), il ne lui resterait plus qu’à partir se suicider dans Berlin assiégée par l’Armée rouge. 
    Reste que je n’ai écrit Fontenoy ne reviendra plus que pour comprendre de quoi nous sommes faits et à quoi tiennent nos destinées. Et nos refus. » Gérard Guégan

    Ni récit ni biographie, le nouveau livre de Gérard Guégan est porté par une figure si romanesque au destin si tragique qu’il ressemble et se situe avant tout en littérature. C’est le roman de Fontenoy. Ses engagements, ses amours, ses obsessions, ses déguisements, l’histoire d’un homme qu’on rêverait tout à la fois de rencontrer et de fuir, d’aimer et de quitter, comme il n’aura cessé de se quitter lui-même. 
    C’est sans doute bien Brice Parain qui aura donné avant Gérard Guégan sur Fontenoy le sentiment le plus juste : « Il y a eu Jean (Fontenoy). Je n’ai pas eu d’autre ami parce que les autres que j’ai connus étaient ou sont moins honnêtes que lui, je veux dire plus arrangeurs au fond. Arrangeur, il l’était comme vous le dites, mais il n’a pas triché avec la littérature, ou la poésie, comme vous voudrez, il a préféré devenir une crapule plutôt qu’un protégé de Paulhan, c’est tout de même beaucoup. »"

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Halte à la diplomatie émotionelle !...

    Nous reproduisons ci-dessous un communiqué d'Aymeric Chauprade, publié ce jour sur le site Realpolitik et consacré à l'affaire Florence Cassez... 

     

    Florence-Cassez-1.jpg

    Affaire Cassez : halte à la diplomatie émotionnelle !

    Le président de la République et sa ministre des Affaires étrangères ont choisi de sacrifier ala relation entre la France et l’un des pays les plus importants d’Amérique Latine, le Mexique, officiellement au nom de « l’innocence d’une Française », en réalité au nom d’une pitoyable stratégie de communication émotionnelle à usage purement intérieur.

    L’instrumentalisation du sentiment s’est désormais complètement substituée, dans tous les domaines (sécurité, justice, économie…), à la vraie politique, laquelle consisterait à traiter en profondeur la racine des problèmes. Nos gouvernants ne savent plus que larmoyer, devant des micros, tout en s’agrippant aux caméras des familles de victimes.

    Attardons-nous un instant sur le fond de cette lamentable affaire Cassez. En décembre 2005, l’arrestation d’Israel Vallarta Cisneros et de sa compagne française, Florence Cassez, sonne le glas d’un terrible gang de kidnappeurs, « Los Zodiacos » lequel s’est rendu coupable de dizaines d’enlèvements, d’assassinats, de tortures et de viols. Plusieurs victimes, hommes, femmes et enfants témoignent et accusent Florence Valdez d’avoir participé aux séquestrations d’otage (qui se passaient dans le ranch où elle vivait avec son compagnon).

    Voici un extrait du témoignage écrit de la dernière victime du clan « Los Zodiacos », paru dans la presse mexicaine et bien sûr occulté par la presse française :

    « Mon nom est Cristina Rios Valladares. J’ai été victime d’une prise d’otage, aux côtés de mon époux Raul et de mon fils Christian qui avait 11 ans (…) Nous avons appris la nouvelle de la peine de prison que Florence Cassez méritait, cette femme dont j’avais écouté la voix à maintes reprises pendant ma captivité. Une voix d’origine française qui bourdonne encore aujourd’hui dans mes oreilles. Une voix que mon fils reconnaît comme celle de la femme qui lui a pris du sang pour l’envoyer à mon époux, avec une oreille qui lui ferait penser qu’elle appartenait à mon fils (…) Maintenant j’apprends que cette Florence réclame justice et clame son innocence. Et moi j’entends dans ces cris la voix de la femme qui, jalouse et furieuse, hurlait sur Israel Vallarta, son petit ami et chef de la bande, que s’il recommençait à s’approcher de moi, elle se vengerait sur ma personne ».

    Contrairement aux partis dominants qui, à l’unisson, semblent vouloir faire de Florence Cassez un nouveau Dreyfus, nous ne voulons pas être définitifs sur cette affaire. La reconstitution spectaculaire devant les caméras de la télévision mexicaine, au lendemain de l’arrestation, en 2005, obéissait sans doute à une volonté de la part du gouvernement mexicain de médiatiser son action de répression de ce qui est un véritable fléau au Mexique : les enlèvements de personnes privées avec demande de rançon et mutilations. N’oublions pas que le président mexicain est confronté à des gangs criminels et des cartels qui, depuis 2006, ont fait plus de 30 000 morts dans ses forces de sécurité. Il s’agit d’une véritable guerre, et c’est la raison pour laquelle le petit caprice émotionnel du Tout-Paris n’impressionne guère les Mexicains. Il n’en demeure pas moins que cette reconstitution a contribué à ternir la procédure judiciaire mexicaine ; mais il faut raison garder : elle ne doit pas en effacer le contenu.

    La vérité, c’est que le Mexique, grand pays membre de l’ALENA, et puissance importante de l’Amérique Latine, dispose d’un vrai système judiciaire, et que les faits sont accablants pour Florence Valdez. Les témoignages sont là, et il est difficile par ailleurs (simple remarque de bon sens) de faire croire que Florence Cassez ait pu vivre pendant autant de temps dans un ranch où s’activaient une bande de tueurs, avec des armes et des munitions partout, des otages cachés et souvent torturés, ceci sans n’avoir jamais rien remarqué ! On la sent en tout cas beaucoup moins naïve depuis qu’elle s’occupe de sa défense et que, de derrière les barreaux et depuis son téléphone mobile, elle dicte au Président de la France la politique qu’il faut suivre.

    Au moment où la diplomatie française semble définie par la famille Cassez, il convient de remarquer que celle-ci n’a pas toujours dit la vérité. Ainsi, les parents de Florence Cassez ont-ils affirmé à la presse française qu’ils ne connaissaient pas le compagnon de Florence, Israel Vallarta. Manque de chance, la presse mexicaine a publié les photos de Bertrand Cassez, le père, en train de trinquer avec Israel Vallarta dans le ranch Las Chinitas, à 29 km de Mexico !

    Cette affaire me fait penser à celle des deux Françaises, Sarah Zaknoun et Cécile Faye, emprisonnées en 2008 en République dominicaine pour trafic de drogue, et graciées en décembre 2009 par le président dominicain à la suite d’une campagne médiatique puis politique, depuis Paris. Je suis personnellement bien placé pour savoir que dans cette affaire, le même impératif médiatique et émotionnel faisait office de politique et écrasait le fonds du dossier. Heureusement pour les deux gentilles « vacancières », le Président dominicain voulait faire plaisir à la France et à son président. Mais la justice dominicaine n’avait pourtant pas été prise d’hallucination collective, pas plus que celle du Mexique et des victimes qui ont témoigné !

    Il semble donc que dans notre pays, il y a des théories du complot autorisées et d’autres qui ne le sont pas. Il est par exemple autorisé et même encouragé de penser (reprenez les chroniques de pseudo-experts de la Russie après le récent attentat de l’aéroport de Moscou) que les Russes s’infligent des attentats tout seul, comme il est manifestement souhaitable de penser qu’une Française puisse être victime d’un gigantesque complot hier dominicain, aujourd’hui mexicain. Décidément, ne sont pas forcément xénophobes ceux que l’on croit. A lire la presse aujourd’hui, l’Amérique Latine c’est Tintin chez les Picaros ou l’Oreille cassée, au choix. Ah ces Mexicains, tous des « sergents Garcia » corrompus !

    Je pense aussi à l’affaire Cesare Battisti, ce terroriste italien d’extrême-gauche, que les médias français s’étaient mis en tête de faire libérer, au mépris de la justice italienne et des relations avec ce pays ami. On y a retrouvé les traditionnelles leçons de morale française, le mépris pour nos voisins et amis, le déni de justice et de souveraineté d’un partenaire de l’Union européenne.

    Je pense aussi à la gestion de l’affaire Bettancourt (la première, celle d’Ingrid), qui fut lamentable pour nos relations avec la Colombie.

    Nous avons tout faux dans ces affaires ! Non seulement, à chaque fois, il est beaucoup plus probable que nous nous préoccupions de coupables que d’innocents, mais qui plus est, nous affichons devant le monde entier une arrogance sans nom, un mépris pour la justice et la souveraineté de ces pays, comme si d’ailleurs notre justice et notre démocratie étaient exemplaires !

    En définitive, le problème fondamental de notre diplomatie en Amérique Latine ne tient-il pas au fait que nos gouvernants n’y aient aucune habitude de vacances ? S’ils avaient des villas en Colombie, ou s’ils se doraient sur les plages du Mexique, plutôt qu’en Tunisie ou en Egypte, peut-être feraient-ils preuve de moins d’arrogance ? Avec beaucoup d’humour, Elisabeth Levy suggérait que Florence Cassez avait la chance que le Mexique ne s’intéresse pas à l’avion Rafale, sinon elle serait oubliée depuis longtemps, par le pouvoir… et aussi par les médias !

    Ces opérations médiatiques à usage intérieur, qui visent ici, notamment pour la Ministre des affaires étrangères, à se refaire à bon compte une image émotionnelle positive après l’affaire de Tunisie, ne sont pas dignes du gouvernement de la France. Cette politique émotionnelle, « du coup médiatique », qui contamine jusqu’à notre politique étrangère, est devenue absolument insupportable ; elle finira d’ailleurs pas se montrer contre-productive pour ceux qui en usent. Car si les Français ont des émotions et peuvent tomber dans ce genre de piège, ils comprennent par ailleurs de plus en plus que le pays est gouverné dans l’instant, sans vision stratégique, et que sa tête se pose de moins en moins la question du Bien commun.

    Aymeric Chauprade (15 février 2011)

    Lien permanent Catégories : Géopolitique, Points de vue 1 commentaire Pin it!
  • L'affaire Aldo Moro...

    Les jeunes éditions Vendémiaire viennent de publier Une longue saison de douleur et de mort, ouvrage de Philippe Foro consacré à l'affaire Aldo Moro. L'auteur, professeur d'histoire à l'université de Toulouse et spécialiste de l'Italie contemporaine, revient sur l'enlèvement et l'assassinat, en 1978, du président de la Démocratie Chrétienne, trou noir historique dans les très sombres "années de plomb". Au terme de son exposé, l'auteur n'hésite pas à citer parmi les instigateurs probables de ce crime politique le Mossad israélien et la CIA. Passionnant...

     

    affaire Aldo Moro.jpg

    "Sur l'un des scandales politiques les plus retentissants de la fin du XXe siècle, un récit au jour le jour, vif et très informé, nourri par les témoignages des brigadistes, la correspondance de Moro et les notes des différents protagonistes politiques.
    Le 16 mars 1978, via Fani, à Rome, le président de la Démocratie chrétienne Aldo Moro est brutalement enlevé par un commando armé, et les cinq hommes de son escorte tués. Au coeur de ces années de plomb qui voient se succéder en Italie attentats d'extrême droite et d'extrême gauche, dans un climat de désordre et de guerre civile sans précédent, la revendication de cet acte de terrorisme est rapide : il est le fait des brigades rouges, trois hommes et une femme, qui pendant 55 jours retiendront l'homme d'État séquestré dans un appartement du centre ville. L'affaire va bouleverser le pays, et le monde. Aujourd'hui encore, l'historien se trouve confronté, à chaque page de ce volumineux dossier, à d'inquiétantes zones d'ombres. Services secrets de l'Est et de l'Ouest, organisations mafieuses, loges maçonniques, adversaires et compagnons politiques... Au fond, qui avait intérêt à la disparition d'Aldo Moro ?"

    Aldo Moro.jpg

     

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Pourquoi le capitalisme appauvrit-il les peuples ?...

    guyot-jeannin - de benoist - heu.jpg

    Sur Radio Courtoisie, le prochain Libre Journal des enjeux actuels dirigé par  aura lieu le mardi 15 février 2011, de 21h30 à 23 h 00, et aura pour thèmes : "Pourquoi le capitalisme appauvrit-il les peuples?, Actualité de Spengler, L'homme est-il un animal? ". Arnaud Guyot-Jeannin, l'animateur de l'émission, aura pour invités : Alain de Benoist (Philosophe, directeur des revues Krisis et Nouvelle Ecole, éditorialiste et rédacteur permanent à la revue Eléments) et Pascal-Manuel Heu (Historien du cinéma). L'émission sera rediffusée le jeudi 17 février à la même heure.

    Lien permanent Catégories : Débats, Multimédia 1 commentaire Pin it!