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Métapo infos - Page 1511

  • Nos enfants ne sont pas à vendre !...

    Les éditions Les Arènes viennent de publier Nos enfants ne sont pas à vendre, un essai de Joël Bakan. Professeur de droit à l'université de Colombie-Britannique, Joël Bakan est déjà l'auteur d'un premier essai, publié en France en 2007 et intitulé La corporation - La soif pathologique de profit et de pouvoir ( Editions Transcontinentales, 2007).

     

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    "Nos enfants sont devenus la cible la plus lucrative du business : ces vingt dernières années, un système global s’est mis en place qui permet aujourd’hui aux entreprises de les exploiter sans que nous nous en rendions compte. La manipulation des enfants est devenue la règle du business. Il est
    temps de réagir. Les jeux vidé os (Grand Theft Auto IV, Call of Duty, World Warcraft) les plongent dans un monde virtuel où l’addiction est programmée par les concepteurs. La violence et l’imagerie sexuelle incontrôlée ont des effets désastreux sur leur fonctionnement psychologique. Facebook : avec les réseaux sociaux, les enfants deviennent eux-mêmes des agents de marketing, la publicité
    s’infiltre dans le contenu au lieu de s’y superposer : c’est la « perfection du pouvoir » décrite par Michel Foucault. Les médicaments : depuis 1980, les enfants sont de plus en plus nombreux à prendre des psychotropes dangereux, influencés par les laboratoires pharmaceutiques. La mal bouffe et la pollution domestique : les problèmes de santé chroniques des enfants (asthme, cancer, autisme, malformations congénitales), augmentent. Les grandes sociétés déversent par milliers de nouveaux produits chimiques dans l’environnement et les vêtements (les phtalates, les perfluocarbures et le plomb, etc.)."

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  • Quelques chiffres incroyables sur l'économie américaine...

    Nous reproduisons ci-dessous des données concernant l'économie américaine cueillies sur le site du Manifeste pour un débat sur le libre-échange et sur l'euro. Edifiant... Mais cela n'empêche pas pour autant Tim Geithner, le secrétaire américain au Trésor de venir sermonner les chefs d'états européens à l'occasion des sommets consacrés à la crise...

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    29 chiffres incroyables sur l'économie américaine

    Enfance

    #1 Aujourd’hui 1 américain sur 7, et 1 enfant sur 4, dépend de l’aide alimentaire.

    #2 Approximativement 57% des enfants des USA vivent dans des foyers à « faible revenus » ou sous le seuil de pauvreté.

    #3 Le nombre d’enfants sans-abris aux États-Unis est désormais 33% plus élevé que ce qu’il était en 2007.

    #4 Tristement, la pauvreté infantile a littéralement explosé partout aux États-Unis. Selon le « National Center for Children in Poverty », 36.4% des enfants vivants à Philadelphie vivent dans la pauvreté, 40,1% à Atlanta, 52,6% à Cleveland et 53,6% à Detroit.

     

    Pauvreté

    #5 Le pourcentage d’américains vivant dans l’extrême pauvreté (6.7%) a atteint un nouveau record.

    #6 Selon Paul Osterman, environ 20% des adultes travaillent pour une rémunération au niveau du seuil de pauvreté.

    #7 Une étude a montré qu’approximativement 41% des actifs avaient des problèmes à payer leurs factures de santé ou ont actuellement un emprunt pour y faire face.

    #8 48% des américains sont considérés comme ayant de « faibles revenus » ou vivant dans la pauvreté.

    #9 Depuis Décembre 2007, le revenu médian aux USA a diminué de 6,8% compte tenu de l’inflation.

     

     

    Inégalités

    #10 Les six héritiers du fondateur de Wall-Mart, Sam Walton, ont un capital net presque équivalent à celui des 30% des américains les plus pauvres.

    #11 Selon Paul Osterman, environ 20% des adultes travaillent pour une rémunération au niveau du seuil de pauvreté.

    #12 Selon une étude qui vient de paraître, les revenus des PDG des plus grosses entreprises américaines ont augmenté de 36,5% sur les 12 derniers mois.

    #13 Selon une analyse des données du Census Bureau, faite par le Pew Research Center, le capital médian des ménages de plus de 65 ans est 47 fois plus important que le capital médian des ménages de moins de 35 ans.

     

    Dettes des ménages

    #14 1 américain sur 7 possède au moins 10 cartes de crédit

    #15 Selon une étude récente, menée par BlackRock Investment Institute, le ratio dette des ménages sur revenus des ménages est de 154%.

    #16 En 2011, l’économie a ralenti et le nombre de mariages avec. Selon Pew Reserch Center analysis, seuls 51% des américains majeurs sont actuellement mariés. En 1960, ils étaient 72%.

     

    Retraites

    #17 La crise des retraites aux USA continue à empirer. Selon le Employee Benefit Research Institute, 46% des actifs ont moins de 10 000$ d’épargne pour leur retraite, et 29% des actifs ont moins de 1000$ d’épargne retraite.

     

    Chômage Emploi

    #18 En 1969, 95% des hommes entre 25 et 54 ans avaient un emploi. En Juillet 2011, seulement 81.2% des hommes de cette tranche d’âge avaient un emploi. Soit un taux de chômage réel de 2% en 1969 et 16% en 2011.

    #19 Un sondage effectué cette année a montré qu’environ 20% des américains ayant un emploi se considèrent comme sous-employés.

    #20 La durée moyenne de chômage entre 2 emplois pour un actif américain est de 40 semaines.

    #21 Une étude récente a montré que 1 américain sur 3 serait incapable de payer la mensualité de son emprunt immobilier ou le loyer du mois prochain s’il perdait soudainement son emploi.

     

    Immobilier

    #22 Si vous arrivez à y croire, le prix moyen d’une habitation à Detroit est maintenant de 6 000$ seulement.

    #23 La construction d’habitations neuves aux USA est sur le point d’atteindre son plus bas niveau historique.

    #24 Selon le US Census Bureau, 18% des habitations de l’Etat de Floride sont vacants. C’est 63% de plus qu’il y a 10 ans.

    Déficit commercial

    #25 Les USA dépensent environ 4$ en produits et services chinois pour chaque dollar que la Chine dépense en produits et services américains.

    #26 La prévision pour le déficit commercial des USA en 2011 est de 558 milliards de dollars.

    Banques

    #27 Aujourd’hui, les banques « too big to fail » (trop grosses pour faire faillite) sont plus grandes que jamais. Le total des actifs des 6 plus grandes banques américaines a progressé de 39% entre le 30 septembre 2006 et le 30 septembre 2011.

    Aides sociales

    #28 En 1980, les prestations sociales représentaient 11,7% des revenus. Aujourd’hui elles représentent plus de 18% des revenus

    #29 48,5% des américains reçoivent des aides du gouvernement. En 1983, seulement 30% en bénéficiaient.

    Sources : Olivier Berruyer (Les-crises.fr) et Manifeste pour un débat sur le libre échange

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  • Bardèche, l'impénitent...

    «Je crois que le monde moderne est une entreprise de dénaturation de l'homme et de la création. Je crois à l'inégalité parmi les hommes, à la malfaisance de certaines formes de la liberté, à l'hypocrisie de la fraternité. Je crois à la force et à la générosité. Je crois à d'autres hiérarchies que celle de l'argent. Je crois le monde pourri par ses idéologies. Je crois que gouverner c'est préserver notre indépendance, puis nous laisser vivre à notre gré.»

     

    Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection «Qui suis-je ?», un Bardèche, sous la plume de Francis Bergeron. Beau-frère et ami de Robert Brasillach, professeur de littérature et balzacien éminent, Maurice Bardèche est devenu après la guerre la figure de l'intellectuel fasciste. Francis Bergeron, déjà auteur de plusieurs ouvrages dans cette collection -  Béraud (2003), Léon Daudet (2007), Monfreid (2009), Saint-Loup (2010), Hergé (2011) - revient sur ce personnage au parcours singulier...

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    "Normalien jusqu'au bout des ongles, professeur sans élèves, politique sans militants, fasciste autoproclamé, quand tous les vrais fascistes étaient morts et quand ce qualificatif n'était plus qu'une injure... L'histoire de Bardèche, c'est d'abord l'histoire d'une extraordinaire amitié, d'une amitié littéraire et politique, d'une amitié d'hommes, aussi. Robert Brasillach a littéralement illuminé la jeunesse de Bardèche. Dans la seconde partie de sa vie, Bardèche a en quelque sorte essayé de payer sa dette. Son oeuvre de mémoire et de réhabilitation, c'est la poursuite de cette amitié, d'un dialogue par-delà la mort. Il y a ensuite son travail de type universitaire sur Balzac et Stendhal. Bardèche a renouvelé en profondeur le regard que l'on portait sur ces deux géants de la littérature. Si Bardèche n'avait pas été embarqué par les soubresauts de l'histoire, il ne resterait que cela, mais cela resterait. Enfin, l'aspect le plus controversé : c'est le Bardèche révisionniste. Il serait facile de passer rapidement sur ses pamphlets et de rejeter dans la nuit de l'oubli sa revue Défense de l'Occident. Pourtant, ses exercices de «lecture à l'envers de l'histoire », comme il les appelait lui-même, font partie des points les plus détonants de son discours. Ils démontrent son courage tranquille et ne peuvent que susciter l'admiration. Le scandale, qu'on le veuille ou non, est moins dans les propos et les écrits de Bardèche que dans l'interdiction de pouvoir les tenir, aujourd'hui. Bardèche avait osé braver ces tabous, en son temps, ce qui lui valut la prison."

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  • Silence, on coule !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur le site de Polémia et consacré à la focalisation des médias sur la seule crise financière et à leur silence sur les nombreuses autres menaces qui pèsent sur notre pays en particulier et sur l'Europe en général...

     

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    Silence, on coule ! Les crises dont on ne nous parle pas

    Les médias valorisent dans leur communication la crise financière sous ses différentes formes : crise des dettes souveraines, notation des Etats, solvabilité des banques, déficits budgétaires, etc. Bien sûr, cette crise est préoccupante et on ne doit pas oublier que la grande dépression des années 1930 provenait justement à l’origine d’une crise liée au surendettement qui avait pris naissance aux Etats-Unis avant de se répandre en Europe via l’Allemagne.

    Mais ce biais financier traduit aussi le fait que les journalistes sont des employés de banque comme les autres : car ce sont les grandes institutions financières et les grands groupes qui sont les vrais propriétaires des médias. Les médias traduisent donc prioritairement les préoccupations de ceux qui les emploient.

    Cet accent mis sur le volet financier a pour effet collatéral cependant d’occulter ce qui se passe ailleurs et qui est tout aussi inquiétant. En effet, d’autres crises se déroulent tout aussi graves mais qui ne sont pas médiatisées et en tout cas jamais mises en perspective ni en relation. Mais l’histoire est comme l’herbe, on ne la voit pas pousser…

    L’explosion de la délinquance ou l’implosion de l’Etat légitime

    La crise de la délinquance, d’abord, n’est présentée dans les médias que sous forme de faits divers épisodiques ou pittoresques. La réalité est hélas tout autre : les crimes, les délits, la délinquance explosent dans notre pays. L’Observatoire de la délinquance et de la réponse pénale dénombre en France plus de 5 millions de victimes de crimes, délits et violences en 2010, un chiffre qui ne faiblit pas. En d’autres termes l’Etat, malgré un arsenal répressif sans précédent en temps de paix et sans cesse croissant, n’est plus capable d’assurer en France la sécurité des citoyens : il ne maîtrise plus rien en la matière, sauf la communication ministérielle.

    La médiatisation de certains faits divers a d’ailleurs pour effet – et peut-être pour vocation… – de nous accoutumer à des situations qui auraient pourtant été jugées insupportables et scandaleuses par nos parents et grands-parents : violences systématiques à l’encontre des représentants de l’Etat dans certaines zones du territoire, dégradation de biens publics ou privés notamment par graffitis (voyez nos gares !), présence de militaires armés dans les lieux publics, prolifération des « zones de non-droit », crimes et délits commis par des récidivistes notoires (*), émeutes ethniques, libération immédiate de prévenus dangereux, incapacité à traiter la délinquance de plus en plus violente des mineurs, etc.

    Or sur quoi repose la légitimité de l’Etat et celle des juges ? Sur leur capacité à remplir leurs fonctions souveraines et notamment de garantir la loi et l’ordre sur le territoire. L’insécurité fait donc imploser, silencieusement, la légitimité de l’Etat en France.

    Le sous-emploi durable pour tous

    Ensuite, il y a la crise du sous-emploi croissant des Européens, conséquence notamment du libre-échangisme mis en œuvre par l’Union européenne et de la désindustrialisation qui l’accompagne.

    La moyenne de l’Union européenne se situe aux alentours de 9% de la population active (9,6% en 2010, 9,9% au sein de la zone euro en 2010), mais en réalité, si l’on neutralise ceux qui sont titulaires d’un emploi public durable, le taux de chômage concerne une part beaucoup plus élevée de la population. Celle-ci vit de subsides publics, comme dans le bas Empire romain.

    Le taux officiel atteint en outre des chiffres records dans certains pays, comme l’Espagne (20%) par exemple, et frappe en outre plus la population jeune que les autres.

    Certes, la notion de « chômage des jeunes » recouvre deux réalités bien différentes : celui des autochtones et celui des allogènes dont l’appétence pour le travail ne semble pas identique. Il est aussi en France la traduction de l’inadaptation croissante du système d’enseignement qui déverse sur le marché des jeunes gens aux compétences faibles mais aux prétentions élevées.

    Une situation pire que durant la Grande Dépression

    Néanmoins, l’accoutumance aux données statistiques médiatisées sur le chômage nous fait perdre de vue qu’une part croissante de la population ne travaille plus au sens où on l’entendait habituellement et cela dans des proportions jamais atteintes : elle vit d’aides publiques ou familiales, de petits boulots sporadiques, de contrats aidés, elle suit des stages plus ou moins rémunérés ou est purement et simplement en recherche d’emploi.

    Il y avait en France en 1936 – c’est-à-dire au sommet de la crise – 860.000 chômeurs recensés. Il y en a aujourd’hui 2,8 millions (recensés officiellement en novembre 2011), alors que le secteur public est beaucoup plus développé aujourd’hui. En tenant compte de la progression de la population entre ces deux dates (22 millions d’habitants de plus), cela signifie que la proportion de chômeurs a plus que doublé. Le chiffre du chômage en France s’élève aujourd’hui à 4,4 millions en prenant les chômeurs partiels et les personnes dispensées de recherche d’emploi. En clair : 10% des actifs français sont au chômage total ; 15% des actifs français sont au chômage total ou partiel ; 20% des actifs français hors secteurs protégés sont au chômage partiel ou total. Presque toutes les familles sont donc concernées par cette situation.

    En outre, le chômage ne cesse de progresser depuis 30 ans en France alors que les chômeurs des années 1930 avaient retrouvé du travail dès la fin de la guerre et cela malgré le retour des prisonniers.

    L’insécurité économique durable devient donc la règle pour une part croissante de la population, même quand elle travaille, et la récession qui vient va en accentuer les effets.

    La situation est sur ce plan pire que durant la Grande Dépression dans notre pays. Car dans les années 1930, la France était un pays à dominante rurale, encore doté de fortes solidarités familiales et de cadres religieux, moraux et politiques solides.

    Mais aujourd’hui, dans la société des individus dans laquelle nous vivons, où la vie se résume à la consommation, le chômage est beaucoup plus difficile à supporter psychologiquement même s’il est subventionné : il signifie l’isolement, la mort lente, économique et civile.

    La nouvelle crise des minorités

    La crise de l’immigration connaît le même traitement médiatique en mode mineur, avec la circonstance aggravante qu’il est devenu politiquement incorrect et donc pénalement risqué d’aborder le sujet dans notre pays, autrement qu’en termes laudateurs.

    Mais à l’évidence les flux migratoires à destination de l’Europe occidentale et de la France en particulier ne cessent pas et sont en train d’initier un mouvement de changement de population.

    L’Europe n’a plus de frontières et toute tentative, même modeste, de réguler plus fortement les entrées se heurte aux décisions des « juges » européens et aux pressions continues du patronat et des associations. L’immigration n’est donc nullement « choisie », mais en réalité imposée aux peuples européens, qui doivent au surplus se plier de plus en plus aux mœurs exotiques des nouveaux arrivants.

    Il suffit de se promener dans les rues de nos villes pour se rendre compte que l’immigration, notamment africaine, s’installe partout. Or plus le nombre de personnes d’origine immigrée augmente, plus elles ont tendance à se regrouper en communautés : c’est une loi de la nature. L’assimilation fonctionne donc en proportion inverse du nombre de personnes à assimiler.

    La constitution de communautés d’origine étrangère est lourde de conséquences pour la paix civile comme le démontrent d’ores et déjà les émeutes ethniques que les pays européens connaissent épisodiquement et qui se ressemblent toutes dans leur déroulement puisque leur cause est identique. Elle contredit aussi la tradition unitaire de la nation française et de la plupart des nations européennes.

    Avec sa politique migratoire démente, l’oligarchie et ses compagnons de route a donc recréé en Europe un « problème des minorités » qui avait déjà empoisonné la première moitié du XXe siècle et qui a par deux fois conduit à la guerre. Comme si cela ne suffisait pas, l’oligarchie y a ajouté au surplus un problème religieux – celui de l’islam – et un problème noir.

    L’Europe désarmée

    La dernière crise est de nature diplomatique et militaire. Ces questions traditionnellement ne passionnent pas nos compatriotes en temps de paix et elles ne sont pas traitées par les médias sinon sur le registre larmoyant (les méchants « dictateurs ») ou spectaculaire (nos envoyés spéciaux en Libye).

    L’Europe qui se croit jouer les « soft power » sort en réalité de l’histoire car elle a raté la chance historique de sortir de sa dormition après la chute du communisme soviétique. Il faut dire que le grand frère américain ne l’y a pas aidée : il a tout fait, au contraire, pour empêcher l’émergence d’une Europe puissance de l’Atlantique à l’Oural.

    Aujourd’hui le roi est nu mais on le cache aux Européens.

    L’Europe n’a ni frontières ni défense : elle n’est qu’un espace économique ouvert à tous les prédateurs.

    Quand des soldats de l’armée française meurent en Afghanistan, il se trouve un juge pour instruire une plainte contre le commandement militaire. Dans l’Europe décadente et vieillissante, mourir au combat est une incongruité, une sorte d’accident du travail pour lequel il faut sanctionner l’employeur. Les budgets militaires ont partout été rognés en Europe et n’importe quel roitelet arabe ou coréen dispose de plus d’armements modernes que nos forces.

    L’Europe n’a pas non plus vu venir la montée en puissance de l’Asie, de l’Inde et des puissances émergentes. Ses gesticulations politico-militaires au nom des droits de l’homme et de la démocratie n’ont servi qu’à une chose : renforcer l’islamisme partout, en particulier sur le pourtour de la Méditerranée. L’Europe perd chaque jour de nouvelles « marches » et son influence ne cesse de diminuer. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle de l’Empire byzantin.

    L’Europe s’est jetée dans le piège de l’Otan où elle quémande des commandements. La belle affaire : nous ne sommes plus en 1950 ! Les Etats-Unis regardent ailleurs aujourd’hui – vers l’Asie et le Pacifique. Il n’est pas du tout sûr que les « boys », qui sont de moins en moins européens en outre, acceptent une nouvelle fois de venir au secours des Européens, préoccupés de leur petit confort, de leur retraite et de leur « environnement ».

    Autrefois les Européens inspiraient aux autres peuples, par leur génie et leur dynamisme, la peur ou l’admiration. Aujourd’hui ils font rire tout le monde avec leurs cheveux gris, leurs femmes en uniforme et leurs croyances bizarres. Ils n’intéressent qu’en qualité de touristes, à la condition qu’ils soient fortunés. Mais ils ne font plus peur. Ni aux délinquants. Ni aux immigrés qui se sentent chez nous chez eux. Ni au reste du monde.

    L’Europe est devenue une proie, un butin, un pays de cocagne pour qui saura la prendre.

    Mais chut ! il ne faut pas non plus en parler ! Ne réveillons pas la belle endormie. Ce serait gâter la soirée de nos chers téléspectateurs.

    Michel Geoffroy (Polémia, 1er février 2012)

    (*) Comme, par exemple, ce délinquant récidiviste, trafiquant de stupéfiants interpellé pour la 50e fois (Le Monde du 31 janvier 2012).

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  • La psychologie des foules...

    Les éditions Terra Mare viennent de rééditer un essai de Catherine Rouvier, intitulé Gustave Le bon - Clefs et enjeux de la psychologie des foules, qui avait été initialement publié en 1986 aux Presses universitaires de France. L'ouvrage bénéficie d'une nouvelle préface de Paul-Marie Coûteaux.

     

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    "Mardi 11 septembre 2001, 16h30.
    En quelques minutes la planète entière, via CNN et les dépêches des agences de presse reprises en boucle par radios et télévisions connait le nom de Ben Laden qui « au vu des premiers indices» semble être l’instigateur de l’attentat du World Trade Center.


    Dimanche 14 Mai 2011, 13h.
    Aux actualités de la mi journée les télévisions du monde entier diffusent l’image du directeur du FMI, accusé de viol, menotté entre deux policiers. Plus personne désormais n’ignorera ni son nom, ni son visage.

    Deux immenses tours en flammes, un « grand» de ce monde menotté… Deux images choc qui, diffusées dans le monde entier, se comprennent sans mots. Les conséquences, quelles qu’elles soient (décisions des dirigeants nationaux et internationaux, guerres, révoltes etc.), seront reçues par des individus à travers le prisme initial de cette image. Tel est le phénomène que Gustave Le Bon, médecin français passionné de science sociale, décrit dès les premières pages du petit livre choc qu’il publie en 1895, Psychologie des foules : «L’orientation des sentiments et des pensées dans un même sens, premiers traits de la foule en voie de s’organiser, n’implique pas toujours la présence simultanée de plusieurs individus sur un seul point. Des milliers d’individus séparés peuvent à un moment donné, sous l’influence de certaines émotions violentes, un grand événement national par exemple, acquérir les caractères d’une foule psychologique…» L’analyse lébonienne originelle continue de constituer un excellent préliminaire à la compréhension de la psychologie politique contemporaine, car la pensée simple et claire de Gustave Le Bon reste, comme le découvrira le lecteur, d’une éblouissante actualité."

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  • La France en danger ?...

    Le samedi 10 Mars 2012, à Paris, se dérouleront les assises de la nationalité, de la citoyenneté et de l’identité, sur le thème « La France en danger », avec la participation de nombreuses personnalités, dont Jean Raspail, Jean Bothorel, Jean-Yves Le Gallou...

    Le samedi 10 mars, à l’espace Charenton, se tiendront les assises « La France en danger », sur le thème de la nationalité, de la citoyenneté et de l’identité. La salle, située au 327 rue de Charenton à Paris, sera ouverte au public et à la presse à partir de 9 h.

    Il sera tout d’abord question, lors de ces assises, d’analyser l’évolution des notions de citoyenneté et de nationalité de l’Antiquité à nos jours, tant en France qu’en Europe. Les intervenants souligneront la dangerosité du droit de vote accordé aux étrangers non communautaires tout comme son incompatibilité avec notre histoire et nos traditions.

    En seconde partie, les personnalités invitées traiteront de la question taboue du « grand remplacement » de population dont l’Europe, et tout particulièrement la France, est la victime.

De la nécessaire refonte du code de la nationalité en France à la construction d’une souveraineté européenne, seront examinées toutes les solutions pour que les Européens reprennent leur destin en main.

    Pour débattre de ces questions, nous avons réuni un plateau regroupant une vingtaine de personnalités de renom tant françaises qu’étrangères.

    Les Assises seront coordonnées par Catherine Blein, présidente de l’association NCI (Nationalité, citoyenneté, identité) et porte-parole du Comité contre le droit de vote des étrangers dont des représentants régionaux seront également présents.

    Nous attendons sur la venue d’un millier de personnes pour cette journée, sans compter les internautes qui seront en mesure de suivre les débats en direct.

    Pour toute demande d’accréditation, merci de contacter l’attachée de presse de l’association, au 06 40 57 03 31 ou par courriel: nationalite.nci@gmail.com

    Catherine Blein, présidente de l’association Nationalité Citoyenneté Identité

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