Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 1506

  • La société pornographique...

    Les éditions Bourin viennent de publier La société pornographique, un essai de Jean-Paul Brighelli. Normalien, professeur agrégé de Lettres, Jean-Paul Brighelli est l'auteur de plusieurs essais sur l'éducation et l'école, comme La fabrique du crétin : la mort programmée de l'école (Jean-Claude Gawsewitch, 2005). Il dénonce, en particulier, les dégats dramatiques provoqués par la mise en application de la Nouvelle Pédagogie développée par Philippe Meirieu et ses épigones.

    la société pornographique.jpg

    "La pornographie assigne, impose, ordonne. Elle est la taylorisation de l’individu. L’érotisme est son exaltation. L’une est libérale, l’autre est résolument libertaire – ou libertin.
    La société pornographique met l’homme et la femme à la chaîne, en feignant de les libérer. Elle les segmente, en évitant de garder la tête – le sexe lui suffit. Elle tue le désir en prétendant le combler. Elle fait le vide. Elle fait le rien.
    Le monde libéral est d’essence pornographique. L’économie a trouvé sa transcription libidinale, et le désir s’exprime en termes de marché.
    L’obscène est sur la Toile, il est aussi dans les discours des politiques, les comportements des industriels, les prétentions des artistes. La Société pornographique est l’analyse globale d’un monde où l’Avoir s’est substitué à l’Être – et l’a éliminé."

     

     

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La Syrie, le pacifisme, la ville... : la bande-annonce d'Éléments !

    Vous pouvez regarder ci-dessous la bande-annonce du nouveau numéro de la revue Éléments (n°143, avril - juin 2012). Ce numéro est d'ores et déjà disponible en kiosque, mais vous pouvez aussi le commander ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

    Lien permanent Catégories : Multimédia, Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • Les snipers de la semaine... (41)

    Chacal.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Médias, Bernard Lugan flingue les journalistes incultes et le panurgisme galopant...

    Pour le rétablissement des duels en matière de presse !

     

    Bernard Lugan.jpg


    - sur Causeur, Luc Rosenzweig dézingue le mélenchonisme mondain, dernière mode du moment...

    Derrière Mélenchon, le printemps des staliniens

    staline mélanchon.jpg

     

     

    Lien permanent Catégories : Snipers 0 commentaire Pin it!
  • Ne vous abstenez pas !...

    Nous vous signalons la parution du nouveau numéro du mensuel Causeur (n°46, avril 2012), dans lequel vous trouverez, notamment , les bonnes feuilles de Mémoire vive, le nouveau livre d'Alain de Benoist à paraître début mai aux éditions Bernard de Fallois.

    Le magazine Causeur est disponible par abonnement ou à l'achat au numéro sur le site Causeur.fr.

     

    causeur,elisabeth lévy,alain de benoist,françois cheng,françois hollande,jean-luc mélenchon,laurent bouvet,nicolas sarkozy,marc cohen,jérôme leroy

    Ne vous abstenez pas !

    Quoique nous échappions fort heureusement aux normes de campagne tatillonnes du CSA, et que nous sortions volontiers nos griffes quand on nous parle de quotas, toute idée d’équité ne nous est pas étrangère. À preuve, après avoir mis François Hollande en couverture le mois dernier, il était légitime que nous offrions le même insigne privilège à Nicolas Sarkozy. N’ayez crainte, cependant, si le président sortant occupe la couverture, il ne la tirera pas à lui. Et si certains de nos auteurs et contributeurs, tel le primo-votant Charles Consigny, souhaitent de tout cœur sa réélection, d’autres font un autre choix ou plutôt d’autres choix. On ne sera qu’à moitié surpris que Jérôme Leroy vote Jean-Luc Mélenchon, on le sera plus que le chrétien moyennement progressiste Théophile le Méné, déçu par une droite qui a abandonné le sacré pour le marché, fasse son outing mélenchoniste.

    Laurent Bouvet souhaite pour sa part que François Hollande emporte la présidentielle. Mais pas n’importe comment. Si l’auteur inspiré de l’essai le plus réchauffant de cet hiver (Le sens du Peuple, Le Débat/Gallimard) a la dent dure avec les velléités ouvriéristes du président sortant, il ne donne pas quitus pour autant à son challenger socialiste, virilement tancé pour être plus attentif au babil des twittos qu’aux souffrances des prolos. Allez vous étonner, après ça que l’électorat populaire taraudé par un persistant sentiment de cocufiage risque de faire de l’abstention délibérée le vrai troisième homme de ce premier tour. Pour Elisabeth Lévy, cette désertion est compréhensible : « Ne voter pour personne, explique la cheffe, c’est la garantie de ne pas être trahi» avant de nuancer aussitôt son propre constat – on ne la refera pas- en rappelant que l’abstention, c’est aussi la garantie de ne pas être représenté. Ce qui n’empêchera pas Georges Kaplan de rester chez lui ce 22 avril, au nom du droit à se gouverner soi-même. On ne sera pas complet sans citer Antoine Menusier, qui verrait bien , quel que soit le président, François Bayrou à Matignon, Laurent Dandrieu, pour qui les promesses du candidat président sont aussi biodégradables que le papier sur lequel elles sont imprimées, et François Miclo, qui avec la complicité de Babouse, taille dix shorts biens ajustés. Pas de jaloux, le CSA sera enchanté.

    Last but not least, dans un registre, disons, métapolitique l’incorrigible Cyril Bennasar, dresse un parallèle aussi plaisant que peu complaisant entre vie érotique et vie politique et pour vous allécher, je vous en livre un extrait pour la route : « Les femmes à qui on ne la fait plus finissent par exiger des gages au prétexte qu’il n’y aurait pas d’amour sans preuves d’amour. Je pourrais en arriver là. Finirai-je par croire qu’il n’y a pas de politique, qu’il n’y a que des preuves de politique et par me ranger derrière un candidat solide, sincère et fiable, au programme réaliste mais aussi alléchant qu’un contrat de mariage ? J’en doute… »

    Sinon, comme à l’accoutumée, ce numéro 46 – publié sur 80 pages !- vous fera voyager : Agnès Poirier nous emmène en un Royaume désuni ou chaque classe sociale veut son école à elle, Jean-Robert Raviot nous explique que le “Printemps russe” annoncé à longueur de gazette se résume pour l’instant à la fronde des “moscobourgeois” qui rappellent furieusement nos élites mondialisées, tandis que Jean-Luc Gréau, Luc Rosenzweig et Philippe de Saint-Robert auscultent, chacun à leur façon, une Europe pas vraiment en top forme.

    À cela, on ajoutera pour faire bonne mesure une longue interview de François Cheng par Gérard de Cortanze, une autre de Patrice Gueniffey par Isabelle Marchandier sur Les Adieux à la reine, les bonnes pages, publiées en exclusivité par Causeur, de Mémoire vive, où Alain de Benoist raconte 40 ans d’aventure intellectuelle.

    Enfin, comme on élit pas son président de la République tous les jours, Causeur a décidé de faire une fleur à ses lecteurs : un supplément gratuit (à condition de payer le reste du journal, hein) mitonné par Basile de Koch et Les Jalons, son gang des pastiches, intitulé « Qui Choisir ». On y trouvera entre autres l’ultime crash test Sarkozy/Hollande, une interview de Laurence Parigot sur la nécessaire délocalisation en Inde dés élections présidentielle et législatives et un dossier exhaustif sur le vote hétéro, dont nous vous livrons (toujours gratuitement) les premières lignes : « La montée en puissance d’un fort sentiment identitaire hétérosexuel, avivé par les sarcasmes de la majorité morale gay et féministe au pouvoir, pourrait être une des clés de l’élection présidentielle. » Bref comme le dit Basile dans son édito « chacun trouvera, dans ce numéro spécial de Qui choisir, les éléments nécessaires pour procéder, en connaissance de cause, à son tri électif ».

    Marc Cohen (Causeur, 13 avril 2012)

    Pour pouvoir profiter de tout cela, vous avez comme chaque mois le choix entre l’achat au numéro (papier ou numérique), la souscription à l’offre Découverte (le dernier n° + les deux prochains pour seulement 12,90 €) ou l’abonnement 1 an (papier ou numérique). Dans ces conditions, ce serait vraiment trop bête de s’abstenir.

    Lien permanent Catégories : Infos, Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • C'est jeune et ça vote mal !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Aimée Joubert, cueilli sur Causeur et consacré au succès que rencontre Marine Le Pen dans les sondages auprès des jeunes...

     

    fnj vague rebelle.jpg

    C'est jeune et ça vote mal

    C’était un temps ancien. Les étudiants arboraient des autocollants anti-fachos sur leurs sacs à dos. Ils reprenaient en chœur le refrain des Bérus expliquant que la « jeunesse emmerde le Front National » et ledit FN était rebaptisé F-Haine par des politologues en culottes courtes qui luttaient avec leurs mots à eux contre la bête immonde.

    En ce temps-là, vers 1993-1995, on combattait l’extrême droite en scandant des slogans et on avait honte d’avoir un tonton marseillais ou meusien qui votait Jean-Marie et ne manquait jamais une occasion de gâcher les réunions de famille en n’ayant même pas peur de le dire à table.

    L’étudiant, et par extension le jeune idéal, était le fer de lance de la lutte contre l’obscurantisme, la haine de l’étranger, le repli national. La mondialisation était son élément, l’Autre son ami. Le phénomène était planétaire : à l’époque, ce credo du « Tout ce qui est différent est forcément bon » fût férocement moqué par Tim Burton dans Mars Attacks !

    Mais nous voici en 2012, et ne voilà-t-il pas que le jeune est tenté par le vote Front National. Alors, le nouveau jeune serait-il raciste, xénophobe, frileux, nationaliste, bref déjà moisi ? En tout cas, un sondage CSA, publié dans Le Monde lundi 9, est venu foutre le bordel dans une image de la jeunesse cajolée par la gauche, qui en fait le fer de lance de la lutte contre le président sortant. 24% des 18-24 ans sont tentés par un vote pour Marine Le Pen à la présidentielle. Un score jamais atteint dans ces proportions par son père.

    Immédiatement la machine à explications officielles s’est mise en route : les jeunes les plus pauvres, les moins diplômés, les plus menacés par la mondialisation sont désespérés et donc votent pour l’extrême droite dans un mouvement de rejet. Les partis traditionnels, qui pourtant sortent l’artillerie lourde (le permis quasi gratuit, l’allocation autonomie, et bientôt la semaine des quatre mercredis) n’arrivent pas à les fixer. François Hollande est d’ailleurs, selon ce sondage, celui qui a perdu le plus chez les 18-24 ans.

    Alors, où est le problème avec les jeunes ? Et bien le problème, une fois de plus, c’est ces salauds de pauvres. Ainsi le magazine l’Etudiant brandit son propre sondage qui montre que ceux qui vont à l’université, poursuivent leurs études longtemps, eux, votent Sarkozy, Bayrou et Hollande et ne sont pas « extrémistes », même s’ils sont à une courte majorité à droite. François Hollande rassemblerait 30% de leurs intentions de vote, Nicolas Sarkozy est à peine derrière, captant 28% de leurs voix. François Bayrou n’obtiendrait, lui, que 11%.L’étudiant peut donc être de droite, surtout dans les grandes écoles, et vote PS ou Mélenchon en fac de Lettres. Mais ne vote pas Marine Le Pen.

    La vitesse avec laquelle les organisations de jeunesse (sous-entendu de gauche) sont montées au créneau après la publication du sondage, montre bien l’idée que des jeunes puissent voter à l’extrême droite les terrifie, les dégoûte. La stupeur journalistique devant le titre du Monde montre aussi que le jeune reste un inconnu, sauf quand il use ses fonds de Levis 501 à Louis-le-Grand, Dauphine ou Sciences-Po. Un jour sur deux, le media convoquera l’autre figure obligée du 18-25 le djeun de banlieue, de préférence né dans une famille immigrée, lequel sera potentiellement délinquant pour la droite, et honteusement discriminé pour la gauche.

    Comme l’électeur moyen serait un quarantenaire bobo, cadre sup’ séduit par Mélenchon et Hollande, au pire Bayrou et s’informant sur Twitter. A l’instar de la Mémé de Vesoul, certains ont rêvé qu’on pourrait remonter le film électoral en virant du casting le cousin prolo de 22 ans chauffeur poids lourds en intérim, la cousine aide soignante qui travaille de nuit, ou celle qui, bac en poche, ne trouve pas de boulot ou alors comme saisonnière deux mois par an à Palavas-Les-Flots. Ceux-là n’existent pas. Ne sont même pas des vrais jeunes, en fait.

    Pourtant les chiffres sont têtus, beaucoup de 18-24 ans, sont déjà sortis de l’école, sont au chômage ou travaillent. Evidemment, sauf exception, des petits boulots, des CDD, la galère de début de vie professionnelle, l’impossibilité d’avoir un logement à soi, le permis qu’on ne peut pas se payer sans l’aide de papy ou mamie.

    Autant dire que pour ceux-là, la peur du déclassement n’est pas juste une phobie. Dans pas mal de cas c’est une réalité. Alors ils s’énervent et peuvent avoir envie de voter pour ceux qui promettent de rétablir un Etat protecteur, et d’inventer de nouvelles frontières. Il n’est même pas certain qu’ils croient que ça puisse se produire, ils veulent juste donner un peu plus qu’un signe.

    Ces intentions de vote gênent, parce qu’elles renvoient à des jeunes pas propres sur eux, sans carte Amex ni même une banale Gold de base, n’ayant confiance ni dans le marché, ni dans l’Europe. Surtout, ces jeunes malvotants sont le signe que l’opération dédiabolisation menée par Marine Le Pen est peut-être en train de réussir. Les quotidiens, friands de ces nouveaux monstres qui sont allés en interroger leur font dire que « voter Marine c’est plus facile que Jean-Marie » et que sa tolérance de l’homosexualité, son personnage de femme divorcée, son modernisme séduisent. Ces jeunes là sont insensibles au discours crétin (pour rester polie) de Thierry Marchal-Beck le nouveau patron du MJS, ou aux tentatives hilarantes (pour rester gentille) de politique 2.0 des Jeunes Pop de Benjamin Lancar. Somme toute c’est une bonne nouvelle.

    La mauvaise c’est qu’après avoir voté Le Pen une première fois, ils risquent de remettre ça, y compris quand jeunes sera passée. Et finalement les hauts cris, des exégètes autorisés trahissent peut-être autre chose qu’une indignation face à une jeunesse statistiquement décevante. Comme une angoisse que ces futurs ex-jeunes fassent les bataillons puissants à venir du Front National en 2017 et pourquoi pas 2022, oubliant au passage de s’abstenir. Cette fois là, les promesses sur le permis de conduire à un euro ou l’allocation d’autonomie à deux balles ne serviront absolument à rien. On en vient presque à regretter qu’ils ne s’abstiennent pas comme ils le faisaient d’habitude, ces jeunes cons…

    Aimée Joubert (Causeur, 11 avril 2012)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Management circus...

    Les éditions Acte Sud viennent de publier Management circus - Une critique du management à l'époque postmoderne, un essai de Jean-Philippe Desbordes. Journaliste, l'auteur a réalisé de nombreux documentaires pour la télévision.

     

    Management circus.jpg

     

    "Si de récentes flambées de suicides au travail ont ému l’opinion publique et suscité des témoignages de toutes sorte, il reste à comprendre qu’elles sont le symptôme d’un dérèglement plus vaste, plus ancien, qui a commencé d’atteindre le métabolisme social dès le début de l’après-guerre pour ne cesser ensuite de se propager dans le contexte des mutations profondes de la postmodernité. Pour autant, on aurait tort de prêter à ce phénomène un caractère involontaire ou accidentel. Partant d’un terrain d’investigation qu’il a longuement étudié – le nucléaire –, Jean-Philippe Desbordes explore les volontés et stratégies managériales qui, depuis près de cinquante ans, ne cessent d’infiltrer le monde de l’entreprise pour mécaniser l’humain et plier ses “ressources” aux exigences d’un économisme de plus en plus prédateur, jusqu’au sein même de la fonction publique, c’est-à-dire de l’Etat. On trouvera donc ici, au-delà des drames singuliers ou des paroles alarmées, une analyse sur le long terme et des clefs essentielles pour comprendre le processus en cours."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!