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Métapo infos - Page 1485

  • Campagnes de Russie...

    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n°60, mai - juin 2012).

    Le dossier central est consacré aux campagnes de Russie. On peut y lire, notamment,  des articles de  Jean Tulard ("Causes et ambiguïtés de la campagne de 1812"), de Philippe Conrad ("La Russie : un empire édifié face aux conquêtes"), de Philippe Masson ("1941-1942 - De Barbarossa à Stalingrad"), de Dominique Venner ("L'espoir assassiné du général Vlassov"), de Pascal Gauchon ("Géopolitique de la nouvelle Russie") et de Xavier Moreau ("L'identité russe au miroir du cinéma").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, deux entretiens avec Jean Raspail et Javier R. Portella et des articles de Bruno Colson ("Hervé Coutau-Bégarie : l'historien qui a pensé la guerre") et de Norbert Multeau ("Pierre Schoendoerffer : la saga des soldats oubliés").

     

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  • Le vrai vote révolutionnaire ?...

    Nous reproduisons ci-dessous, en ce jour de la Fête du Travail, une analyse très lucide de Françoise Fressoz, éditorialiste politique du quotidien Le Monde.

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    La guerre des deux Fronts

    Une des façons de prendre la mesure du bouleversement politique qui s’est produit dimanche, au soir du premier tour de l’élection présidentielle est de se souvenir des ambitions de Jean-Luc Mélenchon .

    Après avoir ressuscité les communistes et attiré vers lui une bonne partie de l’extrême gauche, le leader du Front de gauche avait clairement désigné l’adversaire : il voulait vaincre Marine Le Pen dont il dénonçait "l’odieuse présence" et qu’il qualifiait de "semi-démente".

    Son but était de se placer devant elle au premier tour et même largement devant. Et c’est elle qui a emporté la bataille en obtenant 17,9 % des suffrages soit 6,3 millions de voix alors qu’il n’en a capitalisés que 11,1 % soit 3,9 millions.

    La campagne de Jean-Luc Mélenchon visait les perdants de la mondialisation. Le candidat  promettait de rompre avec l’Europe libérale mais refusait toute stigmatisation de l’étranger. Son projet était d’abord social : la réforme fiscale, le smic à 1 700 euros, la fin de l’emploi précaire, l’accès au logement pour tous, la restauration des services publics…

    Ses troupes agitaient les drapeaux rouges comme aux grandes heures du communisme. La révolution, c’était lui ! Et bien non. Dans l’électorat populaire, Jean-Luc Mélenchon arrive très loin derrière Marine Le Pen.

    Il ne recueille que 12 % du vote ouvrier alors qu’elle en attire 29 %. Chez les employés, il fait dix points de moins qu’elle  (12 % contre 22 %) et ne la rattrape que dans les professions intermédiaires où il prend un léger avantage (15 % contre 12 %).

    La conclusion est dérangeante. Pour l’électorat populaire, ce n’est pas le vote Mélenchon qui est révolutionnaire mais le vote Le Pen, autrement dit l’extrême droite et non plus l’extrême gauche.

    Quelques chercheurs comme Alain Mergier ou François Miquet-Marty avaient vu monter le phénomène ; ils ont réalisé ces derniers mois des entretiens dans un électorat particulièrement fragilisé par la crise économique.

    Ils avaient vu se nouer de façon inextricable la question sociale et la question identitaire, la peur de la mondialisation et le rejet de l’islam, la contestation de l’euro et la préférence nationale.

    Ils avaient noté à quel point Marine Le Pen adaptait son discours pour devenir non seulement la candidate du rejet mais aussi celle du recours .

    Il n’a pas fallu beaucoup de jours pour mesurer les bouleversements politiques que cela entraîne. Nicolas Sarkozy a comme perdu la boussole. Il court derrière le Front national et rompt les digues, sous les yeux d’une partie de la droite horrifiée et pourtant silencieuse.

    Il se noie, laissant sur les épaules de François Hollande le poids d’une alternative républicaine qui a peu de moyens pour réussir mais  aucun droit à l’erreur.

    Françoise Fressoz (Le Monde, 27 avril 2012)

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  • Religion ?... Monothéisme ?... Polythéisme ?...

    La revue Krisis d'Alain de Benoist sort coup sur coup deux numéros consacrés au fait religieux. Intitulés respectivement Monothéisme ? / Polythéisme ? (n°36) et Religion ? (n°37), ces deux numéros, forts de 200 pages, sont d'une grande richesse. On pourra notamment lire des entretiens avec Michel Maffesoli et Tariq Ramadan ainsi que des articles de Philippe Forget, d'Emile Poulat et de Pierre Le Vigan. Deux numéros à ne pas manquer qu'il est possible de commander sur le site des de la revue Éléments.

     

     

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    Au sommaire du N°36 :

    Jean Soler : Pourquoi le monothéisme ?

    Thibault Isabel : Dieu, l’Un et le Multiple. Réflexion sur les deux formes fondamentales de religion

    • Entretien avec François Flahault : La conception de l’homme et de la société chez les chrétiens et chez les païens

    • Document : Walter F. Otto / La sacralisation de la nature dans le polythéisme hellénique (1929)

    Geneviève Béduneau : Païens et chrétiens. La question du désenchantement du monde

    Frédéric Dufoing : Christianisme et écologie. Retour sur les critiques écologistes du christianisme et la réappropriation chrétienne du débat sur l’environnement

    • Entretien avec Michel Maffesoli : Vers un nouveau polythéisme des valeurs

    • Entretien avec Philippe Simonnot : La vie économique des religions

    Thibault Isabel : La philosophie religieuse de Maître Xun. Culture, spiritualité et pensée cosmogonique au temps de Confucius

    • Document : Louis Ménard / Le sacerdoce en Grèce ancienne (1863)

    • Le texte : Kostas Axelos / Héraclite et le Divin

     

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    Au sommaire du N°37 :

    Emile Poulat : Laïcité, qu’est-ce à dire ?

    • Débat : Philippe Forget : Laïcité et souveraineté civique

    • Débat : Thibault Isabel : Plaidoyer contre l’intolérance laïque. Penser la pluralité dans un monde en perpétuelle recomposition

    • Entretien avec Tariq Ramadan : Considérations sur l’islam, la religion et la société moderne

    • Entretien avec Raphaël Liogier : La mondialisation du religieux

    Paul Masquelier : La religion comme facteur de développement historique. Retour sur la pensée de Jacob Burckhardt

    Geneviève Béduneau : Vivante orthodoxie. L’opposition entre essentialisme et existentialisme au sein de la chrétienté

    • Entretien avec Bernard Hort : Le bien, le mal et le monde. Réponses d’un auteur croyant à certaines attaques contre le christianisme

    • Document : William James : La valeur psychologique de la religion (1902)

    • Document : Carl Gustav Jung : La religion comme réalité psychique (1959)

    Julie Higaki : Péguy, « athée » de quels dieux ? Entre unité et pluralité, altérité et communion

    Pierre Le Vigan : Walter Benjamin et le fait religieux

    • Le texte : Bertrand Russell : Qu’est-ce qu’un agnostique ? (1953)

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  • Prendre de l'altitude !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue éclairant de Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, consacré au choix offert aux Français pour le deuxième tour de l'élection présidentielle qui se déroulera dimanche 6 mai 2012...

     

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    Le 6 mai je prendrai de l'altitude !

    Le 6 mai le spectacle présidentiel prendra fin.

    Enfin ! Après six mois de simulacre démocratique, de tyrannie médiatique et de scénarisation théâtrale.

    Avec son vrai-faux duel annoncé à l’avance, en forme de prophétie auto-réalisatrice, par les vrais maîtres : les médias et les agences de communication.

    Avec la promotion d’un histrion révolutionnaire de carton-pâte et son vrai-faux suspense autour du « troisième homme ». Un vrai-faux suspense permettant de protéger les deux grands duellistes du Système. Et surtout d’empêcher une femme de devenir le deuxième homme !

    Avec des médias accordant les deux tiers de leur temps de parole, jusque fin mars, à deux candidats et à deux seuls, au nom de… « l’équité » ; avant de réduire à presque rien les émissions politiques, pendant la campagne officielle, pour contourner la règle d’égalité.

    Avec des « petits candidats » volés de leur campagne et scandaleusement traités par les grands seigneurs des médias au mépris aussi extravagant que leurs salaires.

    Avec les deux favoris trahissant leurs promesses électorales… avant même l’élection : avec François Hollande annonçant une accélération du retrait des troupes françaises d’Afghanistan et envoyant immédiatement un émissaire à Obama pour apaiser ses inquiétudes ; ou le même Hollande dénonçant la finance à Paris avant d’aller rassurer la City à Londres ; avec Nicolas Sarkozy fustigeant urbi et orbi le halal avant d’expliquer en catimini aux autorités musulmanes et juives qu’il s’opposerait à tout étiquetage de l’abattage rituel !

    De qui se moque-t-on ? De l’électeur pardi !

    L’électeur n’est pas là pour choisir le président de la République. Il a simplement pour rôle d’apporter une légitimité démocratique à un candidat jugé acceptable par la superclasse mondiale pour représenter ses intérêts en France.

    Il y avait de vrais choix au premier tour. Il n’y en a plus au second tour.

    Nicolas Sarkozy et François Hollande sont d’accord sur l’essentiel : sur les règles bureaucratiques de l’Europe de Bruxelles, sur la soumission des lois françaises aux juges des Cours européennes de Strasbourg et de Luxembourg, sur l’intégration militaire à l’OTAN, sur l’acceptation des règles du libre-échangisme mondial voulu par l’OMC, sur l’abandon de la souveraineté monétaire à la Banque centrale européenne. Sur tout cela, Hollande ou Sarkozy, quelle marge de manœuvre ? A part les coups de gueule de l’un et les postures de l’autre, quelle différence ?

    En politique intérieure, Sarkozy et Hollande sont aussi interchangeables aux yeux des grands lobbies financiers ou communautaires : lors de son dîner annuel, tenu en présence des 1000 plus grands oligarques français, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a fait de Sarkozy son invité d’honneur… tout en se préparant à accueillir Hollande l’année prochaine. Où serait le changement ? La présidente du MEDEF a, elle, fait un pas de deux : au final, Hollande lui paraît aussi patrono-compatible que Sarkozy. Et le lobby homosexualiste s’est vu promettre le mariage gay par Hollande dès 2013, pendant que Sarkozy lui demandait simplement d’être un peu plus patient… bref, d’attendre 2014. Quant à l’enseignement de la théorie du genre à l’école, rien à craindre de Hollande : Sarkozy l’a déjà mis en œuvre !

    On me dit aussi que Hollande voudrait donner le droit de vote (aux élections locales) aux étrangers. Mais, sans l’intervention du Raid, le tueur islamiste Mohamed Merah aurait déjà pu voter à l’élection présidentielle puisqu’il était « français » : non par la culture, non par la civilisation, non par le sentiment, mais par les lois acceptées ou votées par Sarkozy !

    Des docteurs de la foi et des adeptes du « vote utile » nous disent qu’il faudrait choisir le « mal » pour éviter le « pire » ! Cela, la « majorité silencieuse » le fait docilement depuis trente ans, avec le succès que l’on sait ! Et le mal devient le pire. Car si le mieux est l’ennemi du bien, le mal est l’ami du pire.

    Le 6 mai prochain, « faire son devoir électoral » reviendrait donc pour moi à cautionner une tromperie.

    En m’abstenant, je refuse d’apporter la légitimité de mon vote à des candidats dont les priorités réelles sont nuisibles aux intérêts du peuple français, à sa substance, à son identité et à sa dignité.

    C’est pourquoi, dimanche 6 mai, je prendrai de l’altitude et j’irai méditer sur les cimes.

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 25 avril 2012)

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  • Pierre Le Vigan : Sarkozy et la stratégie de Patrick Buisson...

    Pierre Le Vigan, essayiste et collaborateur habituel de la revue Eléments, analyse pour Métapo infos la campagne du deuxième tour et, notamment, la stratégie de Nicolas Sarkozy...

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  • Indécence ?...

    L'éditeur belge Mols vient de publier Indécence, un essai de Willy Deweert, qui se veut une dénonciation méthodique de la société actuelle. Ancien professeur de rhétorique reconverti dans l'écriture de polars mystiques, l'auteur a aussi été jésuite...

     

     

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    "Sur fond de dérèglements environnementaux et de maladies du siècle, l'indécence s'est invitée dans toute la culture occidentale. En quelques décennies, ont été balayées des valeurs qui structuraient la personne et la vie sociale depuis des siècles pour laisser place à l'individualisme outrancier, la rentabilité et la jouissance immédiate. L'homme contemporain mondialisé, prisonnier de ses propres technologies, est enfermé dans un présent stérile, hors de l'Histoire. Aveuglé par son ego, dénué de toute interrogation existentielle et inconscient des effondrements qu'il provoque, il n'est plus en mesure de se rendre compte de l'état du monde en danger qu'il laisse aux générations futures. Dans cet essai prophétique, Willy Deweert dénonce sans concession les graves dysfonctionnements de la société dans les secteurs clés de l'économie, de la politique, de l'enseignement, du sport, de la religion, des médias et de l'informatique. " Le pire n'est pas sûr ", écrit Edgar Morin, le célèbre sociologue français, et il devient urgent de prendre conscience du désastre annoncé. Mais l'auteur va plus loin : Il est non seulement temps de s'indigner, mais surtout d'agir pour ouvrir les champs du possible, relancer l'histoire de l'humanité et inaugurer un ère nouvelle. Comment ? C'est aussi l'objet de ce livre. Loin de se contenter de répandre la peur et l'angoisse, Willy Deweert fait le pari que le choc qu'il provoquera sera thérapeutique et aidera à la prise de conscience, notamment chez les jeunes. L'originalité du livre est l'approche sous 7 angles différents de notre société, aboutissant aux mêmes conclusions, c'est-à-dire l'omniprésence des mêmes maux dont elle ne viendra à bout, selon l'auteur, qu'en investissant massivement dans l'éducation."

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