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Métapo infos - Page 1125

  • Géopolitique et voyages de Tintin...

    Les éditions de l'Atelier Fol'Fer viennent de publier un essai de Francis Bergeron intitulé Hergé, le voyageur immobile. Journaliste, Francis Bergeron est déjà l'auteur d'une biographie de Hergé dans la collection Qui suis-je des éditions Pardès. Il a également publié dans la même collection des biographies  de Saint-Loup et de Maurice Bardèche.

     

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    " Georges Remi, issu de la petite bourgeoisie catholique de Belgique, aura mené une vie modeste, discrète et lisse, qui ne fut guère marquée que par trois événements : le scoutisme, une nuit passée en prison, le 11 septembre 1944, et son divorce.

    Hergé, quant à lui, est le « fils » de l’abbé Norbert Wallez. C’est l’abbé Wallez qui identifie le talent de ce jeune employé du service des abonnements du Vingtième siècle, le quotidien catholique de Bruxelles.

    Et voici Tintin. Il est le fruit d’une imagination. Et même de plusieurs : celle de l’abbé Wallez, d’abord. Mais aussi celle du dessinateur Hergé. C’est grâce à l’abbé que Tintin n’a pas les oreilles de Mickey ou une truffe à la façon des chiens de Benjamin Rabier. Alors, de qui a-t-il la tête ? Du Belge Léon Degrelle, certainement, et du frère de Georges Remi, Paul, de cinq ans son cadet.

    Autant Georges Remi fut le plus bruxellois des Belges, et Hergé le plus sédentaire des dessinateurs, autant Tintin aura parcouru l’Europe et le monde, jusqu’à la lune !

    C’est cet étonnant contraste que raconte ce livre. "

     

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  • Droit d’asile, Etat de droit et souveraineté...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue tranchant et essentiel d'Eric Delcroix, juriste et ancien avocat, cueilli sur le site de Polémia. A lire et à faire circuler...

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    Droit d’asile, Etat de droit et souveraineté

    Le spectacle de masses issues du tiers-monde et se lançant à l’assaut d’une Europe moralement pantelante illustre le roman prophétique de Jean Raspail, Le Camp des saints (1973). Rien n’y manque : ni l’arrogance des envahisseurs (V de la victoire, etc.), ni la trahison des militants humanitaires ainsi que des élites politiques et religieuses.
    C’est que les envahisseurs disposent d’une arme absolue contre l’Occident, à savoir notre dégradante pitié.

    De la licence souveraine à l’Etat de droit

    Dans les temps modernes, le droit d’asile n’en était pas un à proprement parler. Il ne s’agissait que d’une licence à la discrétion du gouvernement, en principe soucieux de sa souveraineté.

    La Deuxième Guerre mondiale et ses suites (1944-1947) ont provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent en Europe, avec le gigantesque nettoyage ethnique dont ont été victimes les populations allemandes des territoires de l’Est et la fermeture du Rideau de fer.

    Un véritable droit a alors été créé au profit de ces seules populations et au regard de ces seuls événements : ce fut la Convention de Genève de 1951. Ce droit s’est généralisé ensuite avec le Protocole de New-York de 1967 et l’élargissement de la Convention en 1971, au nom de la morale et de l’humanité.

    Les législations nationales se sont adaptées en conséquence, quittes à en rajouter à l’envi. Les prétendus réfugiés ont gagné des droits subjectifs qu’ils peuvent opposer devant les juridictions nationales ou internationales à l’Etat qui a ainsi abdiqué son pouvoir souverain. N’importe quel déserteur de n’importe quelle guerre exotique peut réclamer, exiger, tout en étant pensionné, soigné et sans dire merci. Le mythe de l’Etat de droit, transcendant l’Etat national souverain petit à petit depuis 1945, et le nouvel ordre moral subséquent ont abouti à notre impuissance publique et à une dangereuse propension à la culture de la pleurnicherie.

    Les personnes qui pourraient véritablement aspirer à l’asile politique, dans la tradition antérieure et souveraine, tels Edward Snowden (notre bienfaiteur) ou Julian Assange sont évidemment hors jeu. Terminé. On fait dans l’humanitaire et la bien-pensance…

    Volonté politique et héroïsme de l’immoralité

    Les propos reprochés à Jean-Marie Le Pen, en avril, pour la « réconciliation des Français », y compris pétainistes, et la nécessité de « sauver l’Europe boréale et le monde blanc », ne relèvent que d’un nationalisme benoît, par rapport au discours que les opposants à l’invasion humanitaire devraient assumer.

    Et de fait, aucun parti, aucun personnage politique en vue, n’ose promouvoir tout simplement la dénonciation, par la France et les pays européens, de la Convention de Genève de 1951 et de la Convention européenne des droits de l’homme. Subsidiairement, aucun responsable politique français n’ose proposer au moins la suspension de tout asile politique pour les personnes issues du tiers-monde, par exemple pour un moratoire de un à cinq ans.

    Nos nations, nos ethnies, nos natures propres sont menacées de dissolution et on n’entend qu’un discours sirupeux de chaisières et bonnes sœurs, puissamment relayé par les médias et les juges caporalisés.

    Le pape François est allé nous faire la leçon en se rendant à Lampedusa, avec l’approbation quasi générale. Mais le Vatican, aussi vaste que Lampedusa, n’a pas signé la Convention (pas folle la guêpe !). Au lieu de repousser les embarcations des immigrants indésirables, toutes les flottes européennes vont au secours de l’envahisseur. Nos Mistral perdants, s’ils sont repris au rabais par l’OTAN, ne devraient-ils pas être baptisés Mère Theresa et Sœur Emmanuelle ?

    Des crétins, par anticommunisme, se sont réjouis quand, symboliquement, l’Allemagne réunifiée a condamné quelques gardes-frontières de la défunte RDA – au nom du mythe l’Etat de droit, bien sûr (car ils étaient en règle avec leur législation), et de la théorie dite des « baïonnettes intelligentes » (cf. Nuremberg). On ne peut plus tirer sur un adversaire qui viole une frontière, pourvu qu’il ait pris la précaution, paradoxalement belliqueuse en ces temps de décadence, de ne pas s’être armé… Et alors ? A mains nues contre des fusils d’assaut ? En Europe c’est peinard !

    Quel responsable héroïque aura le courage de l’immoralité salvatrice en demandant que l’on tire et « qu’un sang impur abreuve nos sillons » frontaliers ? Hubert Védrine tout de même (Le Monde, 13 mai) a eu le courage de déclarer : « Un recours à la force sera à un moment ou à un autre inévitable ».

    Comme dans l’épilogue du Camp des saints, ce sera sur lui que l’on tirera et les baïonnettes de l’adage sauront être serves.

    Eric Delcroix (Polémia, 29 août 2015)

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  • 1985-1991 : la fin de l'illusion soviétique...

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    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 80, septembre - octobre 2015).

    Le dossier central est consacré à la fin de l'Union soviétique. On peut y lire, notamment,  des articles de Jean Kappel ("L'URSS de Staline à Gorbatchev" ; "La Russie d'Eltsine à Poutine"), de Pascal Cauchy ("L'état des lieux en 1985" ; "Les scénarios imaginés pour la fin de l'URSS..."), de Jean-Pierre Arrignon ("Andropov pouvait-il sauver l'Union soviétique" ; "Le regard russe sur la fin de l'URSS"), de Christophe Reveillard ("1975-1991. Un contexte international incertain"), de Philippe Conrad ("La dissidence et ses limites")de Gaël Moullec ("Le KGB en 1985. Le sommet avant la chute" ; "Gorbatchev engage la perestroïka" ; "Tchernobyl : un accident soviétique"), de Tatiana Zazerskaïa ("La perestroïka et l'indépendance des Pays baltes"), de Tigrane Yégavian ("La Transcaucasie face au défi de la perestroïka") et de François Bousquet ("Révolution conservatrice au Kremlin").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec Didier Le Fur ("François Ier. Le cinquième centenaire") ainsi que des articles d'Emma Demeester ("Cicéron ou la fin de la République romaine"), d'Anne Bernet ("Du bon usage de la politesse"), de Nicolas Vimar ("Les Suisses au service de la France"), d'Yves Morel ("Vichy et la réforme de l'école") et de Gérard-François Dumont ("Christianisme et islam au milieu du XXIe siècle").

     

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  • La droite et l'école...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 27 août 2015 et consacrée à la faillite des gouvernements de "droite" dans le domaine scolaire au cours des quarante dernières années. Un utile rappel au moment où les principaux responsables des Républicains clament leur intérêt pour la question...

     


    Éducation nationale : "L'école est la mauvaise... par rtl-fr

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  • S'opposer au multiculturalisme va-t-il devenir illégal ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Mathieu Bock-Côté, cueilli sur Figarovox et consacré à l'interdiction progressive de toute contestation du "modèle" multiculturel...

     

     

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    Multiculturalisme : quand s'y opposer deviendra illégal

    Au mois de juin dernier, le gouvernement du Québec, dirigé par le Parti libéral de Philippe Couillard (fédéraliste) présentait le projet de loi 59 (PL 59), visant officiellement à lutter contre les «discours haineux». On l'aura compris, il s'agissait, plus particulièrement, de lutter contre «l'islamophobie», qui contaminerait apparemment de grands pans de l'opinion publique. Le projet de loi est ces jours-ci examiné en commission parlementaire et suscite une inquiétude de plus en plus marquée, surtout, on s'en doute, chez ceux qui refusent l'aplaventrisme devant l'idéologie multiculturaliste. Ses partisans, quant à eux, brandissent l'étendard d'une société vraiment inclusive.

    Pour l'essentiel, le PL 59 accorderait aux individus le droit de porter plainte non plus seulement en leur nom propre, s'ils se sentent diffamés, mais au nom d'une communauté qu'ils croiraient victime de propos haineux, sans qu'on ne sache comment définir les propos en question. La Commission des droits de la personne et de la jeunesse (CDPDJ), qui est un peu l'équivalent québécois de la défunte HALDE, serait alors responsable d'enquêter pour identifier les contrevenants. Elle pourrait non seulement punir ceux qui s'en rendraient coupables en en leur distribuant des amendes salées, mais établir un registre public des délinquants et censurer les publications qui accueillent un tel discours. La CDPDJ détiendra pratiquement le pouvoir de censurer les médias qui ne se soumettent pas à sa vision.

    La question est vite venue: qu'est-ce qu'un propos haineux? Et qui aura le droit de les définir? Ne risque-t-on pas de donner un pouvoir immense aux radicaux de chaque communauté qui prennent la moindre critique pour une injure? La présence en commission de l'imam Salam Elmenyawi a laissé deviner la suite des choses: il a expliqué qu'on devrait interdire de rire des religions en général et de l'islam en particulier. Samira Laouni, une autre figure reconnue de l'islamisme montréalais, a plaidé quant à elle pour qu'il ne soit plus possible de soutenir qu'une religion entre en contradiction avec les exigences de la société démocratique. Autrement dit, on ne pourra plus se questionner sur la responsabilité de l'islam dans sa difficile intégration aux sociétés occidentales. Chose certaine, ce sont de tels esprits qui s'empareront de cette loi pour faire régner la leur. On devine le sort qu'ils réserveraient à un essayiste décomplexé ou à un journal irrévérencieux: ils le traîneraient devant les tribunaux.

    Certains soutiennent que dans sa forme actuelle, le projet de loi 59 ne va pas jusque-là. Mais nous n'avons aucune raison de les croire. Chose certaine, il conduit naturellement à une société de plus en plus frileuse intellectuellement. Surtout, il illustre bien la tendance contemporaine à imposer des balises de plus en plus étroites à la liberté d'expression au nom du vivre-ensemble diversitaire. La thèse est la suivante et nous vient de la «philosophie de la reconnaissance»: pour assurer la bonne entente entre les communautés, il faut éviter de froisser leurs sensibilités, et de heurter ce qu'elles tiennent respectivement pour sacré. Il y a non plus seulement un droit fondamental à croire ce qu'on croit, mais à obliger les autres à respecter ses croyances. On voudra les blinder juridiquement. L'amour de l'autre devient obligatoire. L'esprit critique n'est plus le bienvenu.

    Le projet de loi 59 accorderait ainsi un pouvoir démesuré aux lobbies identitaires voulant définir eux-mêmes ce qu'on a le droit de dire ou non à leur sujet. En quelque sorte, ils parviendraient à inscrire dans le droit leur définition du blasphème et le récit qu'ils proposent de leur propre domination. Cette proposition, on le sait, est portée depuis longtemps par l'Organisation de la coopération islamique. Mais on s'en doute, elle pourrait aisément être récupérée par n'importe quel groupe identitaire voulant se blinder contre la critique ou simplement, contre l'humour abrasif. Le sacré des uns doit devenir celui des autres.

    Une telle proposition fait écho à la volonté souvent exprimée par la CDPDJ d'interdire l'appel public à la discrimination. Derrière ses apparences vertueuses, on paverait ainsi le chemin à un resserrement sans précédent de la liberté d'expression. On voit jusqu'où peut aller cette loi dès qu'il est question des nombreuses réformes sociétales qui prétendent chaque fois abolir une discrimination. Ceux qui s'opposeront à de telles réformes tomberont-ils sous le coup de la loi? Seront-ils accusés de collaborer à un ordre discriminatoire et de chercher à le perpétuer? À tout le moins, c'est un puissant dispositif inhibiteur qui s'installera au cœur de l'espace public.

    Derrière cela, on veut interdire la contestation politique et idéologique du multiculturalisme d'État. Le système médiatique a depuis un bon moment psychiatrisé la dissidence en contexte diversitaire en la définissant par une série de phobies qu'il faudrait refouler dans les marges de la vie publique. De la xénophobie jusqu'à l'europhobie, en passant par l'homophobie et la transphobie, le désaccord est présenté à la manière d'un dérèglement mental contradictoire avec les exigences élémentaires de la raison. Il faudrait les rééduquer. L'école, d'ailleurs, devra moins transmettre une culture marquée par l'intolérance qu'inculquer les nouvelles vertus d'ouverture. On fabriquera un nouveau peuple.

    Ceux qui ne communient pas à la révélation diversitaire étaient déjà disqualifiés moralement. On veut désormais les criminaliser, en faire des ennemis publics à combattre par tous les moyens nécessaires. Il va sans dire qu'un tel projet de loi n'a rien de spécifique au Québec. Dans toutes les sociétés occidentales, aujourd'hui, l'idéologie de la diversité entend redéfinir à sa manière les termes du débat public, en définissant ce qui est acceptable et ce qui n'est pas. Elle veut définir les limites du dicibles, et en finir avec ses contradicteurs, d'autant qu'ils sont de plus en plus nombreux.

    C'est tout un dispositif qui se déploie pour censurer les adversaires du nouveau régime multiculturaliste, qui ne tolère plus qu'on remette en question ses fondements. On ne sera pas exagérément surpris. Pour le dire avec Raymond Aron, «un régime nouveau est toujours impatient d'affermir son autorité en détruisant les fondements du régime ancien». Le multiculturalisme d'État s'impose en diabolisant la société contre laquelle il se construit. Ceux qui ne se reconnaissent pas dans cette vision de l'histoire seront considérés comme des ennemis à éradiquer, comme les fantômes d'un vilain passé venant hanter notre présent émancipé. Et ceux qui lui rappellent son autoritarisme seront persécutés légalement.

    Mathieu Bock-Côté (Le Figaro, 27 août 2015)

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  • Feu sur la désinformation... (55)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : L’attentat du Thalys, le bon fils, opération de diversion médiatique.
    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : Exclusion de Jean-Marie le Pen, les médias demandent d’autres têtes.
    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : Mort d’Emmanuel Ratier, hommage à un grand journaliste.
    • 6 : Le bobard de la semaine.

     

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