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écologie - Page 7

  • La vision biorégionale...

    Les éditions Wildproject viennent de publier un essai de Kirkpatrick Sale intitulé L'art d'habiter la terre - La vision biorégionale. Kirkpatrick Sale est un essayiste et écologiste américain influent, théoricien de l'idée d'"échelle humaine" et tenant d'une certaine forme de décroissance.

     

    Sale_L'art d'habiter la terre.jpg

    " Imaginons un monde structuré par la diversité écologique et culturelle, plutôt que par des paramètres économiques et nationaux. 

    Le biorégionalisme est un mode d’organisation alternatif de la société, à des échelles de territoires écologiquement salubres (celles des bassins-versants), avec des communautés attentives aux modes d’habitat et des systèmes économiques renouvelables. 

    Cet ouvrage invite au développement réaliste de ces communautés biorégionales et des lieux où elles sont établies, afin de mettre en place une société qui cesse de détruire la vie.

    Publié en 1985, L’Art d’habiter la terre est unanimement considéré comme l’ouvrage de référence du mouvement biorégionaliste – dont d’autres figures sont Peter Berg et Gary Snyder.

    Le contexte de cette traduction française tardive est celui d’un regain d’intérêt actuel de nombreux chercheurs pour le mouvement biorégionaliste.  "

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  • Ecologie et national-socialisme...

    Les éditions du Lore viennent de publier un essai d'Anna Bramwell intitulé Walther Darré - Le Blut und Boden et l"écologie hitlérienne. Historienne, spécialiste de l'écologie, Anna Bramwell a occupé un poste de chercheur au Trinity College d'Oxford.

     

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    " Ricardo Walther Darré, Ministre de l’Agriculture et Chef Paysan de 1933 à 1942, mit sur le devant de la scène les vertusécologiques dans l’Allemagne nationale-socialiste avecsouvent la même sémantique utilisée actuellement par ceux qui se posent comme les seuls défenseurs de la planète.

    Acquis au racialisme scientifique, il popularisa le concept du Blut und Boden (Sang et Sol), espérant abolir une société industrielle fermée au monde des affaires afin de la remplacer par une société organique prenant sa base sur un système de nobilité agreste héréditaire.

    Condamnant l’incorporation au Reich de la Bohême et de la Moravie et décrivant Himmler comme étant « un jésuite chargé de garde prétorienne », il fut désavoué par Hitler entre 1940 et 1942. Dès lors, son rêve nourri par l’idée d’une nation constituée de petits fermiers semblait appartenir au passé.

    Peut-on accorder crédit et sérieux à un ministre du IIIème Reich, qui plus est racialiste ? Cela ne rend-t-il pas ses idées inacceptables ? Quels sont les liens entre le « parti écologiste » d’Hitler et la popularité des politiques écologiques aujourd’hui ?

    Cet essai de grande valeur, tant par la méthode de recherche approfondie que par une forte opinion indépendante, quoique mesurée, de l’auteur doit être lu au XXIe siècle.

    Quiconque souhaite s’informer convenablement sur l’agriculture, la politique et l’écologie à notre époque ne peut faire l’économie d’ignorer les découvertes du Dr. Bramwell. "

     

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  • Se battre pour sauver l'Europe !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Julien Rochedy à Sunrise au cours duquel il aborde quelques grandes questions métapolitiques qui conditionnent l'avenir de l'Europe. Publiciste et essayiste, Julien Rochedy est une figure montante de la mouvance conservatrice révolutionnaire.

     

                                          

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  • Feu sur la désinformation... (243)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Emeutes algériennes : le silence coupable des médias
      Les violences ont été très nombreuses en France après la victoire de l’Algérie lors de la Coupe d’Afrique des nations. Et les médias ont été extrêmement complaisants.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Aux Etats-Unis, la folie politico-médiatique anti-Trump est telle que plusieurs jeunes américains ont été choqués d’apprendre que la politique migratoire d’Obama avait été plus dure que celle de Trump.
    • 3 : Sainte Greta en France : les médias en adoration
      Greta Thunberg, l’étudiante en grève contre le climat, était en France pour parler devant les députés. Les médias ont adoré !
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Le nombre de Français qui font confiance aux médias est en chute libre. Rien de vraiment étonnant pour les habitués d’I-Média !
    • 5 : Nadine Morano, résistante face au politiquement correct
      Accusée de racisme depuis plusieurs par de nombreux hommes politiques et journalistes, Nadine Morano tient bon !

     

                                        

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  • Ce que veut le peuple français...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Romain Sens, cueilli sur L'Incorrect et consacré aux quatre grands thèmes sur lesquels la réponse aux attentes du peuple français doit s'articuler.

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    Ce que veut le peuple français

    Le Grand Débat voulu par Emmanuel Macron s’est donc finalement achevé, sans qu’une fois encore, les véritables sujets chers aux Français aient pu être mis en lumière. Identité, Europe, Ecologie, Social, quatre thèmes pourtant primordiaux qui n’ont pas pu être traités sans les sempiternels tabous imposés par le système libéral-libertaire. 

    L’identité, ce grand questionnement des peuples du XXIe siècle, exacerbé par la mondialisation et les flux migratoires croissants, est le sujet fondamental à traiter lors des prochaines échéances présidentielles, sous peine d’être à nouveau confrontés à une élection pour rien, à un quinquennat pour rien. Cette identité, nationale, puisqu’il est bien question avant tout de l’identité française, est le tabou suprême imposé par la classe médiatique depuis que l’homogénéité européenne de ce peuple français a commencé à être remise en question. Pour preuve, le fameux « débat sur l’identité nationale » souhaité par Nicolas Sarkozy il y a dix ans de cela, a été immédiatement honni, conspué, censuré, voué aux gémonies, par tout ce que la classe médiatique et la gauche politique et intellectuelle compte d’opposants à la préservation du peuple français sous sa forme européenne. De ce débat confisqué, il n’est donc rien resté. Sauf une colère sourde du petit peuple français qui, une nouvelle fois dépossédé par les décideurs de la possibilité d’utiliser son droit à la liberté d’opinion et d’expression, ne put défendre sa volonté de rester ce qu’il est.

    Patrick Buisson, fort décontenancé par le peu de courage politique dont avait fait preuve le président de l’époque avait malgré tout réussi à identifier là où le bât blessait. L’identité est bien devenue la cause du peuple. Son suprême combat. Son ultime rempart face à la déferlante mondialisée. Refuser de travailler et d’assumer une position ferme et claire sur cette question essentielle ne peut conduire qu’à de futures incompréhensions, désillusions, déceptions et frustrations qui porteront en elles un déchaînement de violences. Cité par Alain Peyrefitte, le Général de Gaulle, dernier père de la France d’avant, donnait sa définition de l’identité française en affirmant que « nous sommes avant tout un peuple de race blanche, de culture grecque et romaine et de religion chrétienne » et qu’« il peut bien sûr y avoir des Français noirs, des Français jaunes, des Français bruns mais que ceux-ci ne devaient rester qu’une petite minorité sinon la France ne serait plus la France ». Une majorité de Français se rassemblerait probablement derrière cette vision de notre identité. Quoi qu’il en soit, débattons maintenant pour éviter de nous battre demain.

    L’Europe a été le sujet décisif des débats qui se sont tenus lors de la dernière élection présidentielle. Et une grande incompréhension là encore en a résulté. Le Front national, représentant le camp que souhaitait lui faire incarner Florian Philippot, celui des souverainistes. En Marche porté par Emmanuel Macron et l’ensemble du reste de la classe politique se sont auto-proclamés « européens ». Las, les Français étant favorables dans leur très grande majorité (plus de 7 sur 10) à la poursuite de la construction européenne, Emmanuel Macron après avoir avantageusement orienté le débat sur ces sujets a remporté la mise. L’erreur majeure qu’ont commise les patriotes a été de se laisser présenter comme anti-européens. Même si toutes les dérives de l’Union Européenne et de ses dirigeants, réalisant un projet allant à l’encontre des intérêts des peuples européens, étaient bien évidemment critiquables, notre discours a été bien trop perçu comme caricatural et manquant de nuance.

    Alors même que les soi-disant « pro-européens » Macron et Merkel en tête, travaillent chaque jour à la destruction de la civilisation européenne, en laissant celle-ci être submergée par une immigration extra-européenne massive. Notre devoir désormais, est de nous présenter pour ce que nous sommes réellement : des Alter-Européens. Contre l’Europe des marchés, de l’Argent-roi, des idéaux libéraux-libertaires, nous, Européens enracinés, devons nous montrer les garants de la préservation de cette civilisation Européenne. Que ce soit sous la forme d’une Fédération, d’une Confédération, d’une Union Européenne, d’une Union des Nations Européennes, la forme doit importer moins que le fond. Ce fond est bien le substrat, le germen, le ciment de notre Europe, à savoir, la grande famille des peuples européens. Face aux flux extra-européens massifs qui pénètrent notre continent avec l’aval de nos chefs, les peuples doivent se réveiller. Les résultats des dernières élections européennes ont confirmé ce réveil civilisationnel. À notre tour désormais de clamer haut et fort : oui nous sommes Français et Européens et nous comptons bien le rester.

    L’écologie ne doit plus faire débat. Personne ne peut nier que le bouleversement climatique en cours résulte d’une part de l’action de l’homme, d’autre part de sa surpopulation. Si des millions d’êtres humains quittent aujourd’hui leurs terres pour de plus fertiles, bouleversant ainsi des écosystèmes entiers, qu’en sera-t-il dans quelques années quand la population mondiale comptera quatre milliards d’âmes supplémentaires ? Si tous les Chinois, les Indiens et demain les Africains souhaitent, bien légitimement, vivre chacun selon les standards de confort occidentaux, la planète pourrait-elle rester ce trésor naturel que l’Homme a toujours connu ? Il importe tout d’abord que tous, d’un bout à l’autre du spectre politique, reconnaissent la surpopulation humaine comme un problème majeur et s’emploient à le résoudre. Notre Europe ayant largement achevé sa transition démographique, c’est bel et bien aux autres continents ne l’ayant pas encore entamée qu’incombe cette obligation.

    Là où la Chine a su faire preuve d’une spectaculaire volonté en la matière, les pays d’Afrique subsaharienne doivent eux-aussi trouver d’urgence des solutions pour résoudre cette question vitale. A nous Européens de conditionner nos accords de coopération en matière économique ou autres à cet impératif. De même, il nous faut prendre conscience que notre insolent confort matériel dont nous jouissons ne saurait qu’entraîner des conséquences négatives sur l’environnement. Néanmoins, nos cerveaux aguerris à tous les défis que l’histoire de l’humanité a su leur proposer peuvent trouver les solutions adéquates s’ils sont suffisamment stimulés. Appliquons le principe de localisme cher à Hervé Juvin, partout où celui-ci pourra être appliqué. Produire local et consommer local sera la clé d’un développement humain respectueux de la Terre nourricière. Et donnons à nos chercheurs et scientifiques les moyens pour cela en investissant une part bien plus importante de notre PIB dans la recherche et le développement. L’objectif est bel et bien de faire de toute croissance future au cours de ce siècle une croissance verte. La préservation de notre environnement est la cause de tout être humain, soyons à la hauteur de ce défi en faisant de ce sujet un élément charnière d’un programme patriote.

    Nous, France, sommes le pays qui en Europe, a le plus eu le souci du traitement social de ses citoyens depuis que nos États modernes furent formés. Notre caractère de peuple extraordinaire s’incarne encore pleinement dans le mouvement inédit des Gilets jaunes, dont le Rassemblement National se veut le premier soutien. Ne dérogeons pas à nos traditions sociales, enivrés que nous serions par un libéralisme libertaire en marche. Nous sommes le pays d’un Jules Ferry qui a su instituer l’école gratuite, laïque et obligatoire. Nous sommes le pays de Napoléon III qui s’est laissé convaincre par les mineurs d’offrir le droit de grève à tous. Nous sommes le pays de Léon Blum qui a imposé les congés payés. Les affrontements idéologiques entre capitalistes, socialistes et communistes ont su trouver un compromis dans la France d’après-guerre. Le Général de Gaulle a su, dans sa grande intelligence et son souci de rassembler la France faire prévaloir nombre de demandes du Conseil National de la Résistance qui sont devenus aujourd’hui des piliers essentiels de notre État-Nation tels que la sécurité sociale.

    Au-delà des clivages partisans et des oppositions idéologiques, sachons reconnaître qu’il n’est plus acceptable de laisser dormir nos compatriotes dans la rue et de les voir mourir à petit feu sur les trottoirs aux côtés desquels sont garés de luxueuses voitures. Sachons admettre l’évidence qu’un progrès technologique phénoménal ne saurait oublier de mettre en œuvre un progrès social équivalent. Si un robot peut éviter à un être humain de se tuer à la tâche, l’intelligence collective doit permettre à chacun de trouver une place, porteuse de sens au sein de notre société. La France n’est ni adepte du communisme, ni volontaire pour un libéralisme toujours plus mondialisé, toujours plus débridé, qu’on cherche pourtant à lui imposer. C’est bien ce juste milieu, ce compromis intelligent entre la liberté d’entreprendre et la protection par l’Etat de tous ses citoyens qui doit continuer à nous animer.

    La crise des Gilets jaunes toujours en cours comme la forte participation aux dernières élections européennes montrent à l’évidence que les Français sont désespérément à la recherche de solutions à ces problèmes existentiels. Face à ces quatre thèmes essentiels qui s’imposent à nous, le peuple Français saura faire preuve du bon sens et de la grande intelligence qui lui sont propres, pour se construire un avenir meilleur, lorsque demain, des dirigeants soucieux du bien de leur peuple et la possibilité d’un référendum d’initiative populaire lui seront proposés.

    Romain Sens (L'Incorrect, 26 juin 2019)

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  • Pour sauver la planète, faut-il en finir avec la croissance ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un débat entre Serge Latouche et Jacques Sapir, dans l'émission RussEurope Express sur Sputnik France, consacré à la question de la décroissance. Principal penseur français de la décroissance, auteur de nombreux essais sur ce sujet, Serge Latouche vient de publier Comment réenchanter le monde - La décroissance et le sacré (Rivages, 2019). Économiste hétérodoxe et auteur lui aussi de nombreux essais, Jacques Sapir a popularisé l'idée de démondialisation.

     

     

                                     

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