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violences - Page 3

  • Faits divers de l'Europe envahie...

    Nous reproduisons ci-dessous une tribune libre de Flavien Blanchon, cueillie sur Novopress et consacré à l'importance du faits divers comme révélateur de l'état de la société...

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    Faits divers de l'Europe envahie

    Le fait divers marche. Apportant depuis deux ans, pour les informations étrangères, ma modeste contribution à Novopress, j’observe que les violences, délits, crimes commis par des immigrés, a fortiori si ces immigrés sont musulmans, intéressent toujours. Les articles de ce genre, que je ne fais guère que traduire de l’anglais, de l’allemand, de l’italien surtout, sont vus, « aimés », « tweetés », repris sur d’autres sites beaucoup plus que le reste de ma production. Je ne m’en réjouis certes pas – je préférerais, par vanité d’auteur, que l’intérêt se portât sur des textes qui m’ont coûté un peu plus de temps et de réflexion –, mais je le constate.

     

    Ces articles nous valent régulièrement aussi, depuis qu’il est possible de commenter sur Novopress, des commentaires peu amènes, y compris de la part de lecteurs qui ne semblent pas être des maniaques ou des salariés de l’antiracisme. « Ce genre de fait divers n’apporte strictement rien à votre ligne éditoriale… »« Hé bien, Novopress ne s’arrange pas ! les faits divers du Parisien libéré. Bravo les gars, vous allez faire triompher les idées d’enracinement comme cela ! »

    Pareilles protestations sont d’abord une réaction de classe. Le fait divers est traditionnellement associé à la presse populaire. Le terme même, qui n’a pas d’équivalent littéral dans les autres langues, apparut en français sous le Second Empire – on parlait jusque là de canards –, en même temps que Le Petit Journal, le premier quotidien français à un sou, spécialisé dans le sang à la une. Jusqu’au milieu du XXème siècle voire plus récemment encore, un journal de faits divers, c’était ce qu’on appelait dédaigneusement un « journal de concierge », tandis que les quotidiens bourgeois donnaient les vraies informations : les débats à la Chambre des députés, les cours de la Bourse, le carnet mondain…

    Mais nous n’en sommes plus là. Les historiens, qui l’avaient longtemps méprisé avec les autres, ont découvert l’intérêt du fait divers, à la fois en lui-même et par la mystérieuse fascination qu’il exerce. Il y a déjà trente ans, en 1983, que les Annales ESC, comme elles s’appelaient alors, une des plus prestigieuses revues historiques françaises, publiaient un numéro spécial, « Fait divers, fait d’histoire ». Marc Ferro soulignait en introduction : « Le fait divers constitue un objet d’histoire privilégié. Comme révélateur, il signale les crises du tissu social, économique, politique, ou du système des valeurs. Il joue le rôle, en quelque sorte, d’un indicateur de santé ». Le fait divers de l’immigration révèle, tout simplement, que les sociétés européennes sont malades de l’immigration. Perçant un instant le voile de mensonge persévéramment tissu par les politiciens, les journalistes et les archevêques, il donne à voir ce que vivent tous les jours les autochtones, les injures, les agressions, les viols, les lois qu’on refuse à dessein d’appliquer, le racisme anti-blanc, les capitulations toujours plus abjectes et jamais suffisantes devant les revendications islamiques : bref, la chronique de l’invasion.

    Les « littéraires », qui se sont penchés sur le phénomène avant les historiens, ont analysé la « structure du fait divers » – titre d’un célèbre article de Barthes, repris dans ses Essais critiques de 1964. Ils ont montré que le fait divers suppose deux termes, entre lesquels la relation normale, régulière, raisonnable est dérangée ou inversée. Les journalistes anglo-saxons parlent de man-bites-dog items : il y a fait divers quand l’homme mord le chien, quand il y a antithèse, paradoxe, disproportion, rapprochement de deux contenus qui devraient être séparés, inversion des moments et des lieux. Quelques exemples de Barthes : une femme met en déroute quatre gangsters, un juge disparaît à Pigalle, des pêcheurs islandais pêchent une vache, le chef de la Police tue sa femme. Les faits divers, dit de son côté Georges Auclair (Le Mana quotidien : structures et fonctions de la chronique des faits divers), ne font jamais « que noter un écart par rapport à la norme sociale, morale ou naturelle ».

    Le fait divers de l’immigration porte cette incongruité au carré. Qu’une mère morde sa fille, qu’un homme viole un chien, qu’un dealer soit surpris par la police en train de vendre de l’héroïne derrière une église, qu’un plat à la sauce bolognaise provoque une émeute, ce sont typiquement des faits divers. Mais cette mère est une immigrée musulmane qui a attaqué à coups de dents, à côté de Rome, sa fille « trop occidentale ». Ce violeur de chiens est un immigré clandestin, déjà connu des services de police pour des faits de vols et de violences. Ce trafiquant de drogue est un Tunisien à peine débarqué de Lampedusa et qui venait d’obtenir un « permis de séjour à but humanitaire ». Cette émeute est le fait de familles musulmanes, installées en priorité, au détriment des Italiens, dans un camp pour sinistrés en Émilie-Romagne, et auxquelles des volontaires de la Protection civile venaient servir un repas chaud. Vous avez des faits divers de l’immigration. Le plus anormal, le plus aberrant, le plus absurde, ce n’est pas ce que font tous ces gens mais qu’ils le fassent chez nous : c’est qu’on les ait laissé rentrer et qu’on ne les mette pas dehors, c’est le déferlement de l’Afrique, c’est l’Islam en Europe.

    Le fait divers de l’immigration, en dernière analyse, raconte la folie de l’immigration extra-européenne de masse. Il est la vignette du grand renversement de tout ordre et de toute raison, du suicide collectif imposé aux peuples d’Europe. Voilà bien pourquoi les séides du Système ne sauraient raconter le moindre fait divers sans le « normaliser », sans inverser l’inversion : Jihad (qui éblouissait avec un laser les pilotes d’avions à Orly) devient Sébastien, l’assassin Souleymane Vladimir, le massacre sauvage d’un petit Blanc par une bande ethnique, une bagarre entre « jeunes » qui a mal tourné.

    Ces procédés ont un précédent. Marc Ferro, en 1983, à l’époque où l’URSS existait encore, relevait qu’il n’y avait pas de faits divers en URSS. « Dans la réalité sociale, ils persistent sans doute, mais le régime, en contrôlant la presse, les nie, les efface de la chronique ». « Le silence est opaque sur les accidents, sur les catastrophes, celles notamment dont le système pourrait être considéré comme responsable ». On a « recours à un vocabulaire banalisé : on parle de hooliganisme ».

    Si l’antiracisme, selon la formule fameuse, est le communisme du XXIème siècle, il n’est pas surprenant qu’il déteste lui aussi les faits divers, comme, du reste, les faits tout court. L’Italie est, pour l’instant, un peu moins avancée sur cette voie que la France, mais il est révélateur que les campagnes toujours plus virulentes qu’y mènent les politiciens et les médias du Système « contre le racisme sur Internet », visent en priorité le site « Tous les crimes des immigrés », qui ne fait rien d’autre que donner des liens vers les journaux locaux : Tartuffe-Riccardi, ministre de la Coopération internationale et de l’intégration de feu le gouvernement Monti, lui vouait une haine dévote toute spéciale. Le temps n’est sans doute pas loin où, partout en Europe, la censure aura entièrement aboli le fait divers de l’immigration. En attendant, nous en parlons.

    Flavien Blanchon (Novopress, 28 février 2013)

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  • Sécurité nationale : retour aux fondamentaux...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur le site du Nouvel Economiste et consacré à la nécessité d'une réaction ordonnée et forte de l'Etat face à l'explosion de la délinquance, en particulier étrangère...

     

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    Sécurité nationale : retour aux fondamentaux

    Une mise en ordre du “continuum pénal” s’impose à l’Etat, qui doit reprendre en main son appareil de sécurité

    Lors d’un début de cycle, début 2013 donc, retour aux fondamentaux, vitaux pour pouvoir bâtir sur un socle solide. En matière de sécurité, les Français vivent encore dans un Etat-nation, communauté de destins dont l’objet même est d’assurer qu’un territoire (ici, la France) vit “respecté à l’extérieur, en paix à l’intérieur”, selon la brillante formule de Raymond Aron. Telle est la mission fondamentale, la raison d’être de cette lourde et coûteuse machine. Qui ne fut pas fondée pour fixer la date des soldes ou le salaire de nuit des infirmières, mais pour que ceux qui l’entretiennent – et parfois meurent pour elle – vivent sans crainte de l’étranger, ni du chaos intérieur.

    Mondialisation, libéralisme, Union européenne : de gré ou de force, l’Etat-nation européen évolue – plutôt dans la bousculade et sous la contrainte. Mutant cahin-caha en Etat-marché, l’Etat-nation hérite ainsi d’une contrainte nouvelle et transversale, nationale et internationale à la fois : assurer la fluidité optimale des flux humains, marchands, financiers, traversant son espace.

    A cet effet, l’appareil d’Etat doit maîtriser quelques cruciales capacités : prévoir, comprendre, déceler (c’est-à-dire, en fin de compte : nommer), puis prévenir ou sanctionner (ce qui dans un Etat de droit signifie : juger). Ceci rappelé, venons-en à notre prévision criminologique, concernant la sécurité intérieure.

    Dans la France du début 2013, cette sécurité intérieure est mauvaise – et tout montre hélas qu’elle ne saurait s’améliorer bientôt, sans une profonde révision des doctrines et pratiques du présent gouvernement. Au-delà de toute chicane sur la valeur des chiffres, leur mode de collecte, etc. – même grossiers et flous, ceux-ci montrent une indéniable augmentation des violences physiques, vols et fraudes diverses. Et puisqu’on parle désormais de sécurité des flux, une explosion des vols et actes violents commis sur le réseau ferré et sur ceux des autobus.

    Cambriolages en rafale, rapines et petits braquages en série : depuis 2011, la France périurbaine et rurale est mise au pillage systématique ; même la campagne profonde n’y échappe désormais plus.

    La police, la gendarmerie sont-elles fautives ? Ont-elles démissionné ? Non. Nos forces de l’ordre sont efficaces et affûtées – preuve : l’importance des interpellations et affaires résolues. Mais à elles seules, ces forces ne suffisent pas : la sécurité intérieure d’un Etat moderne forme un continuum débutant par une décision politique et continuant par le renseignement, puis par l’action policière de terrain. Viennent ensuite la justice, et enfin, le travail social ou le pénitentiaire. Ces divers éléments sont les régiments d’une armée : leur entente, leur coordination, sont cruciaux pour gagner la bataille. Or, depuis 2012, cette armée-là est désunie, on y tire à hue et à dia – pire, on y entend parfois que tout va bien et qu’il n’y a pas lieu de se battre.
    Pourquoi ? Reprenons nos deux termes cruciaux.

    Nommer: formidable est le pouvoir la nomination : “Le nom fait faire connaissance… Nommer dévoile… Par la vertu de l’exhibition, les noms attestent leur souveraineté magistrale sur les choses” (Martin Heidegger). Or le “politiquement correct” interdit de nommer le problème ou l’adversaire. En médecine, ne pas nommer une maladie grave condamne le patient ; en stratégie, ne pas nommer la menace condamne celui qui est attaqué. Refouler toute nomination aveugle l’Etat en lui interdisant la prévision ; met en péril ceux qui le servent, les empêche in fine d’accomplir leurs missions. Car le plus vite, le plus précisément possible le fauteur de violence est nommé et désigné – donc le diagnostic fait -, le plus tôt et le plus chirurgicalement possible ce malfaiteur est interpellé, le mieux cela vaut – et c’est justement cette voie que le “politiquement correct” condamne.

    Observons maintenant la criminalité qui ravage la France : vols à la tire, explosion ; vols en bande organisée dans les résidences principales et secondaires, explosion ; vols par effraction dans les commerces, explosion. De partout, villes, syndicats de transports et de commerçants crient à la “suractivité de la délinquance roumaine et bulgare”.

    Mais là, des dirigeants politiques prosternés devant les Tartuffes médiatiques, étouffés par le politiquement correct et l’idéologie gnan-gnan-abbé-Pierre, s’interdisent de nommer, désigner, dire.

    Ils ne peuvent publiquement révéler qu’il ne s’agit en rien de “Roumains” ou de “Bulgares” en général – qui vivent en Roumanie et en Bulgarie – mais de clans nomades criminalisés issus de l’Europe du Sud-Est, dont les infractions précitées constituent la très exacte signature prédatrice. Comment conduire un appareil de l’Etat en lui désignant sa mission, ses “clients”, par des euphémismes de précieuses ridicules, ou des finasseries sémantiques ? C’est bien sûr impossible. Et voilà les forces de l’ordre déjà paralysées, avant même d’avoir pu agir.

    Juger: c’est à l’évidence la mission de la justice. Or en France, sous l’impulsion d’une garde des Sceaux enivrée de “culture de l’excuse”, la justice part en vrille. Là aussi les plaintes affluent, citons celles de la RATP : “De nombreuses affaires transmises à la justice parisienne sont restées en jachère.” Et tandis que des délinquants, voire des criminels, ressortent hilares de tribunaux impotents, la ministre nourrit le rêve pathétique de mettre à des racailles des bracelets électroniques que ceux-ci exhibent ensuite fièrement ; voire de taxer des bandits nomades, ou planqués dans des coupe-gorge où, depuis belle lurette, nul ne paie plus impôts, ni taxes, ni loyers.

    Une mise en ordre du “continuum pénal” s’impose donc à l’Etat, qui doit reprendre en main son appareil de sécurité. Contraindre aussi la DCRI à s’intéresser aux vraies menaces, non aux lubies de son goût. Bref : il doit gouverner. S’il ne le fait pas, et vite, 2013 sera, en termes de sécurité, un annus horribilis par excellence.

    Xavier Raufer (Le Nouvel Economiste, 10 janvier 2013)

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  • Le retour des gueux...

    Les éditions de la Forêt viennent de publier un roman de Claude Perrin intitulé Le retour des gueux - Le réveil des lions. Une anticipation politique sombre qui plonge le lecteur dans une Europe disloquée par les violences communautaires ethno-religieuses...

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    "Comme partout en Europe, l’anarchie s’est répandue sur le territoire où Claude Perrin situe l’action de son roman. Le tsunami de l’immigration-invasion, la décomposition des institutions publiques, la disparition des cadres habituels ont permis à des bandes de pillards de faire régner une terreur sans fin.

    Tel est le cadre dans lequel Claude Perrin place les personnages de son roman : des hommes, une femme qui refusent d’accepter l’inacceptable, la soumission, l’esclavage. Ils choisissent donc de se battre. Et s’organisent en réseaux de solidarité pour survivre et conduire la résistance, afin de préparer, un jour, la reconquête.

    Le lecteur va vivre à leurs côtés des moments intenses, des épisodes hauts en couleur, qui l’inciteront à se préparer mentalement et physiquement à l’avenir, le proche avenir qui s’annonce chaotique.

    On est là dans la veine du Camp des saints de Jean Raspail – mais en plus optimiste, heureusement, puisque Claude Perrin annonce à ceux qui sont capables d’entendre son message que la renaissance est au bout du chemin. Pour ceux qui auront choisi la lutte."

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  • Trop, c'est trop ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un article de Michel Geoffroy, cueilli sur le site de Polémia et consacré au ras-le-bol des classes moyennes et populaires françaises...

     

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    Trop, c'est trop : vers une révolte des Français de souche ?


    1) Trop d’immigrés qui ne manifestent aucune volonté de « s’intégrer » et de devenir de vrais Français par la civilisation et la culture ; trop d’immigrés qui cultivent leurs particularismes d’une façon ostentatoire, et qui affirment de plus en plus leur religion – l’islam – dans l’espace public, au mépris de la laïcité et avec la lâche complicité des pouvoirs publics ; trop d’Africains qui se constituent en communautés.

    2) Trop de culpabilisation et de repentance à l’encontre des seuls Européens et des seuls Français de sang et de souche ; trop de mépris de la nation française et de son histoire ; trop de parti pris en faveur de nombreux allogènes, dont il est interdit de critiquer le comportement même délictueux, sous peine de « racisme » ; trop de discrimination à l’encontre des Français de souche.

    3) Trop d’insécurité pour les honnêtes gens, trop de bienveillance pour les criminels et délinquants récidivistes ; trop de délinquants d’origine immigrée ; trop de « zones de non-droit » ; trop de corruption dans la classe politique ; trop de police, trop de radars et trop de juges mais pas assez de sécurité et de moins en moins de liberté pour le citoyen.

    4) Trop de politiquement correct ; trop de répression de la liberté de parole, trop de propagande et de travestissement de la réalité dans les médias ; trop de publicité cynique et agressive ; trop d’américanisation de la culture.

    5) Trop de déni de démocratie ; trop de « minorités » bruyantes, trop de « communautés », trop « d’autorités morales », trop de lobbies qui prétendent imposer leurs préjugés et leurs seuls intérêts à la majorité des Français ; trop de mépris du peuple français de la part de l’oligarchie politico-médiatique ; trop de promesses non tenues par les politiques, qu’ils soient de gauche comme de droite.

    6) Trop de violences et de dégradations à l’école ; trop de maîtres qui capitulent devant les élèves et devant leurs parents ; trop de laxisme éducatif et universitaire ; trop de diplômes qui ne valent plus rien sur le marché du travail.

    7) Trop de chômage, trop de petits boulots, trop de contrats à durée déterminée, trop de délocalisations, trop de désindustrialisation ; trop d’inégalités sociales, trop de profits pour les uns, trop d’insécurité économique pour les autres ; trop de difficultés à se loger lorsqu’on est jeune ; trop d’impôts et de taxes pesant sur les classes moyennes et populaires.

    8) Trop de « réformes » inutiles qui ne s’attaquent pas aux vraies questions qui préoccupent les Français ; trop de services publics « reformés » mais qui ne fonctionnent plus ; trop de fonctionnaires découragés ; trop de fermetures de services publics de proximité.

    9) Trop d’inquiétudes sur l’avenir : trop de dépenses sociales que les actifs ne peuvent plus financer, trop de menaces sur les économies et les retraites ; trop de dettes publiques et privées.

    10) Trop de diabolisation des Français qui respectent les lois, qui demandent que cesse cette situation qui les révolte, qui ne sont ni « racistes », ni « fascistes », ni « d’extrême droite » mais qui veulent enfin être entendus de la classe politique et voir leur opinion représentée dans les médias.

    Michel Geoffroy
    04/10/2011

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  • Flash : l'émission !

    Le magazine Flash lance une émission mensuelle sur internet, A Flash, on peut fumer ! On retrouve autour d'un cendrier ( et d'un verre !) Nicolas Gauthier, Patrick Gofman, Arnaud Guyot-Jeannin, Topoline, Jonathan Gabry et Ignace. Pour cette première émission, on s'échauffe sur la question du féminisme. Une excellente initiative !

     

    A Flash, on peut fumer ! (Juin 2011) from Flash Magazine on Vimeo.

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  • Vote ouvrier et crise criminelle...

    Nous reproduisons ci-dessous ce point de vue de Xavier Raufer paru dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles. Un point de vue intéressant car l'auteur, criminologue de son état, s'adresse à ses "bons amis" les dirigeants de la droite et leur livre une analyse qui souligne cruellement leur échec patent dans la lutte contre la criminalité...

     

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    Vote ouvrier et crise criminelle

    Dans la culture chinoise, la notion de “bon ami” est cruciale car elle permet la vie sociale : entre “bons amis”, on se dit tout, la franchise est de rigueur. Adoptons donc cette culture millénaire et parlons franc, entre bons amis, aux dirigeants de la droite. Qu’à la future élection présidentielle, 36 % des ouvriers disent vouloir voter pour Marine Le Pen – la presse parle même de “plébiscite ouvrier” – n’est pas étonnant.

    Que ces ouvriers voulant voter Le Pen aient plus que doublé depuis la présidentielle de 2007, ne surprend pas davantage.

    Le diagnostic est même enfantin à poser : les ouvriers vivent, et sont condamnés à vivre, dans des quartiers toujours plus ravagés par une criminalité sans cesse plus grave – et ils ne le supportent plus. Pour l’essentiel, leur vote est ainsi un pur appel de détresse. Que des socialistes de salon et autres bobos gauche caviar osent ici parler de “repli” est carrément infâme – car il ne s’agit pas d’états d’âme ou de tourments fictifs – mais de peur, pour sa vie et celle des siens.

    Que se passe-t-il en effet dans les fameux “quartiers populaires” ? Ceci : début avril, « quatre hommes cagoulés, habillés de noir et portant des gilets pare-balles investissent un pavillon de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Ils forcent Bilal, 20 ans, à s’agenouiller dans le salon familial, et – devant ses parents – lui tirent deux balles de 9 mm dans la tête ». Dans le même département, les braquages s’enchaînent au quotidien – trois bijouteries en trois jours à la fin avril.

    Le 9-3 n’a pas le monopole des homicides. À la fin avril encore, Nordine (23 ans) est abattu à Chelles (Seine-et-Marne) par un “proche”, pour un motif “toujours inconnu”. Paris n’est pas épargné. Encore à la fin avril, des “gens du voyage”, certes “sédentarisés” mais pas apaisés pour autant, s’entretuent à la Kalachnikov, en plein jour, en pleine rue, dans le populaire XIVe arrondissement : 2 morts, un blessé grave. Dans le même temps, un incendie criminel et prémédité fait 5 morts et 6 blessés graves dans le non moins populaire XIXe arrondissement.

    Cela tous les jours, à longueur d’année, et sans répit, dans ces mêmes “quartiers populaires”. Pourquoi ce déchaînement criminel, qui terrorise les populations ouvrières de toutes origines ? Parce que – quelles qu’en soient les causes et les responsabilités réelles – la justice ne fait plus son travail : de l’aveu même du ministère de la Justice, « 100 000 peines de prison ne sont pas exécutées », les peines prononcées étant « en attente d’exécution ». Traduisons : par dizaines de milliers, des bandits sont dans les rues, libres de voler, voire de tuer. Où cette situation est-elle le pire ? Dans les ressorts de justice de Bobigny, Évry, Pontoise, Marseille, Lille, etc.

    Parce qu’aussi, une partie de la police peine à s’adapter. D’abord, ces propos médiatiques un peu troublants, car montrant un net déficit d’expertise entre enquêteurs « ne négligeant aucune hypothèse » et porte-parole ne tenant pas pour « spécialement privilégiée » la piste d’un règlement de comptes. Certes, la police réagit du mieux qu’elle peut – mais cela suffit-il ? Elle attrape les malfaiteurs qu’elle voit – , mais alors c’est trop tard, le crime est commis. Pour preuve, observons la Seine-Saint-Denis, l’oeil du cyclone criminel. Le préfet court d’une scène de crime à l’autre – il remporte même “le tableau d’honneur en termes de réactivité”. Réagir – réactivité : c’est bien sûr là où le bât blesse. Qui a jamais gagné une bataille en laissant l’initiative à l’ennemi ? En se bornant à réagir ?

    Faute de renseignement criminel pointu et précoce, la situation ne peut qu’empirer. Il faut ici un effort massif – l’État doit en savoir le plus possible et le plus tôt possible sur l’action, les effectifs et les préparatifs des gangs commettant l’essentiel des crimes inquiétant la population. Et ce, pour les surprendre en flagrant délit, les démanteler, les mettre pour de bon hors d’état de nuire. Telle devrait être la mission reine de la Direction centrale du renseignement intérieur. Or on sent cette belle machine policière plutôt absente du combat, pourtant décisif, du renseignement criminel.

    Tel est l’engrenage crucial : pas de renseignement intérieur efficace en matière criminelle, pas de progrès possible dans la lutte contre les gangs – donc reflux toujours plus massif des votes populaires vers ce qui est, à l’instant, la seule posture politique anticriminelle déterminée. Ce problème est d’évidence politique. C’est au sommet de l’État que doit se décider et se conduire la grande bataille préventive anticrime, vouée à pacifier les quartiers populaires. Avec des généraux qui veulent se battre. 

    Xavier Raufer (Valeurs actuelles, 12 mai 2011)

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