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  • La France, nouvelle province de l'Empire ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un excellent point de vue de Jérôme Leroy, cueilli sur Causeur et consacré à la soumission de la France à l'Empire...

    Auteur talentueux de polars d'anticipation, Jérôme Leroy vient de publier Dernières nouvelles de l'enfer aux éditions de l'Archipel, un recueil de nouvelles, et son dernier roman, Le Bloc, devrait être réédité en format poche, dans la collection Folio, à la rentrée.

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    La France, nouvelle province de l'Empire

    Je n’ai aucune sympathie particulière pour Edward Snowden. Si on regarde un peu sa biographie, ce n’est jamais qu’un geek libertarien, avec un fort tropisme néoconservateur. Cela fit de lui un soutien enthousiaste de la politique étrangère de Bush en Irak, au point d’avoir eu autour de ses vingt ans les désirs typiques des garçons qui ont trop joué en ligne : rejoindre les forces spéciales. Ayant davantage le physique de Woody Allen que de Chuck Norris, il ne put accomplir ce « rêve héroïque et brutal ».
    On le félicitera tout de même de s’être découvert une vocation tardive de Winston Smith face au totalitarisme panoptique et « panauditif » de la NSA qui est d’ailleurs celui de tous les services secrets, comme l’avait si bien vu Guy Debord dans ses Commentaires sur la société du spectacle (1988) : « Les services secrets étaient appelés par toute l’histoire de la société spectaculaire à y jouer le rôle de plaque tournante centrale ; car en eux se concentrent au plus fort degré les caractéristiques et les moyens d’exécution d’une semblable société. Ils sont aussi toujours davantage chargés d’arbitrer les intérêts généraux de cette société, quoique sous leur modeste titre de « services ». Il ne s’agit pas d’abus, puisqu’ils expriment fidèlement les mœurs ordinaires du siècle du spectacle. Et c’est ainsi que surveillants et surveillés fuient sur un océan sans bords. »
    Après tout, dans cet « océan sans bords », les libertariens comme Snowden ont leurs bons côtés quand ils sont cohérents. Ils ne se montrent pas seulement favorables à l’idée que les pauvres aient le droit de vendre leurs organes ou que n’importe quel citoyen puisse s’équiper à l’armurerie du coin et avoir la puissance de feu d’un porte-avions pour nettoyer par le vide la première école primaire qu’il rencontre. Non,  ils sont aussi persuadés que l’Etat est une menace constante pour les libertés individuelles.  Que ce soit en créant une sécu ou en espionnant la vie privée de ses citoyens avec des barbouzes à grandes oreilles.
    Du coup, voici notre Snowden devenu une nouvelle icône pour toute une belle jeunesse, d’Occupy Wall Street à Notre-Dame-des-Landes en passant par les Anonymous.  C’est un peu paradoxal, mais après tout, à cheval donné, on ne regarde pas la monture et quand on pense que Mélenchon est capable de voir en Kerviel un nouveau Dreyfus, la France pouvait bien accorder l’asile à Snowden.
    Et c’est là que le bât blesse. On avait cru comprendre que si on n’accordait pas l’asile à Snowden, c’était qu’il ne nous l’avait pas demandé. Mais que s’il l’avait demandé, bien entendu, la patrie des droits de l’homme le lui aurait donné illico presto. Seulement, ce qui s’est passé le 2 juillet a prouvé le contraire de manière éclatante.
    Ce jour-là, la France s’est complètement déshonorée en interdisant de survol du territoire national l’avion d’un chef d’Etat étranger qui avait peut-être à son bord Snowden comme passager. L’avion était celui d’Evo Morales. Evo Morales est le président de la Bolivie, élu dans la foulée de Chavez au Venezuela et de Correa en Equateur. Il revenait de Moscou après une conférence sur les pays exportateurs de gaz. Oui, Morales a nationalisé son gaz, ce qui fait de lui, avec quelques autres chefs de l’Etat de la région regroupés dans l’Alba1, le cauchemar vivant du nouvel ordre mondial : imaginez un peu, un sous-sol qui appartiendrait aux citoyens vivant dessus. Imagine-t-on plus atroce aberration ?
    Si l’on en croit les détails, ce refus de survol aurait même pu occasionner une catastrophe, l’avion d’Evo Morales s’étant posé les réservoirs pratiquement vides à Vienne. L’Italie, à peine moins lâche que la France, voulait bien que Morales se posât à condition d’accepter une fouille de l’appareil. Il aurait fait beau voir qu’il fasse le malin, l’Inca cryptomarxiste avec son poncho style El condor pasa.
    On pouvait espérer que la France, celle de de Gaulle et des communistes s’opposant à l’Amgot en 44, allait éviter de devancer le désir de ses maîtres. On pouvait espérer que la France, même après cinq ans de sarkozysme qui marquèrent, plus encore que sous Giscard, le summum de la servilité atlantiste, garde le souvenir du discours de Villepin à l’ONU sur notre grandeur de « vieux pays » comme disait l’inénarrable Rumsfeld qui ne  se rendait pas compte du compliment. Eh bien non ! François Hollande, décidément,  ne nous aura rien épargné.  Une certaine idée de la France, comme disait l’Autre, vient d’être niée, encore une fois, au nom de notre soumission totale, absolue au libre échangisme comme horizon indépassable de notre avenir radieux.
    C’est croire que François Hollande est un lecteur résigné de Toni Negri et qu’il  a accepté que la France devienne une simple province de ce nouvel Empire défini ainsi par le philosophe italien : « L’Empire englobe la totalité de l’espace. Aucune frontière ne le limite. Il se présente non pas comme un régime historique qui tire son origine d’une conquête, mais comme un ordre qui suspend le cours de l’Histoire et le temps, fixe l’état présent pour l’éternité et la manière dont les choses sont et seront pensées.”
    Cet Empire contre lequel luttent, avec l’énergie du désespoir et chacun à leur manière, Evo Morales et Edward Snowden.

    Jérôme Leroy (Causeur, 9 juillet 2013)

     

    1 Alliance  Bolivarienne pour les Amériques comportant huit états opposés à la zone de libre échange avec les USA.

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  • Dans la toile de l'empire américain...

    Nous reproduisons ci-dessous, un point de vue d'Oskar Freysinger, cueilli sur le site suisse Les Observateurs et consacré à l'impérialisme américain et à ses conséquences... Député de l'Union du Centre au Conseil national suisse, Oskar Freysinger est à l'origine du référendum d'initiative populaire « Contre la construction de minarets » qui a recueilli une large majorité en 2009.

     

     

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    Dans la toile de l'empire US

    L’Empire tient financièrement en otage la planète entière. Il exige sa dîme partout, se comporte en seigneur planétaire de l’économie et cherche à affaiblir ou détruire toute fortune concurrente.

    Les empires sont à la politique internationale ce que l’égoïsme et l’avarice sont à l’individu. Un empire comme les USA ne considère jamais les pays du vaste monde comme une fin en soi, mais seulement comme un moyen. Certains de ces pays étant serviles et soumis, il les qualifie « d’amis ». D’autres lui étant utiles sans être totalement à sa botte sont appelés des « alliés ». Il ne reste que quelques états, généralement des empires concurrents, qui résistent et s’opposent à la toute-puissance messianique de l’oncle Sam et sont donc qualifiés « d’empires du mal ». Le reste forme une énorme masse grise de nations changeant de statut au gré des intérêts de l’Empire.

    Le troisième cercle

    L’Empire est construit sur la base trois cercles concentriques : le premier, le « homeland », patrie des hommes ventrus au bermuda portant casquette de baseball et mâchant d’énormes chewing-gum «bazooka », est considéré par les habitants de l’Empire comme le centre du monde, la patrie des seuls hommes libres de la planète. Autour, il y a la zone grise que les agents de l’Empire manipulent à souhait. Plus loin, dans le troisième cercle, c’est la zone de guerre où règnent la destruction et le chaos.

    L’empire ressemble à un cyclone : Rien ne bouge dans son l’œil, mais autour, le monde est en perpétuel mouvement. Le Vietnam, jadis, s’est trouvé dans une telle tempête de feu. L’Ex-Yougoslavie, l’Irak, l’Afghanistan, la Lybie et la Syrie ont suivi. Mais l’empire a appris la leçon, depuis sa déconvenue vietnamienne. Désormais, il n’envoie plus ses hommes au sol, il se contente de contrôler les airs et envoie les troupes spéciales qataries, des mercenaires formés par la CIA, pour faire le sale boulot sur le terrain. Ainsi, les cadavres sur le sable chaud sont-ils toujours bien bronzés et arabes.

    La loi du plus fort

    Lié à la maison Saoud par le pétrodollar, l’Empire tient financièrement en otage la planète entière. Il exige sa dîme partout, se comporte en seigneur planétaire de l’économie et cherche à affaiblir ou détruire toute fortune concurrente. La Suisse en fait la cruelle expérience depuis quelques années, puisque l’Empire cherche à détruire sa place financière sur la base de règles qui n’ont d’autre morale que celle du plus fort, comme dans la fable du loup et de l’agneau. Hélas, au lieu de se défendre bec et ongles, la Suisse a d’entrée de jeu cédé aux appétits étatsuniens qui, encouragés par tant de mollesse, sont devenus dévorants depuis.

    En Lybie, zone de guerre où l’empire n’est intervenu qu’en coulisses, la guerre civile continue à fleurir et le pétrole coule à flots et à bon marché pour permettre de produire les « bazookas » de l’homme aux bermudas qui promène sa graisse insouciante entre les MacDo et les Kentucky Fried Chicken de toutes les Amériques. Quant à la Syrie, elle pourrait bien devenir le point de départ d’un conflit mondial qui aura pour seule vertu de remettre les compteurs de l’abyssale dette américaine à zéro.

    La ceinture verte

    Partout, l’Islam fondamentaliste progresse, cette ceinture verte qui finira par étrangler le monde encore plus ou moins libre. Considérant certains descendants du prophète comme des alliés économico-politiques de l’Empire, oncle Sam cède des parts de marché grandissants aux barbus. Ainsi, le Kosovo est-il peu à peu dominé par l’économie et les intérêts turcs, tout en servant de plateforme à la vente de la drogue afghane, la prostitution et le trafic d’armes en occident. Y règne un régime de façade apparemment démocratique avec à sa tête un ex-criminel de guerre que l’on tient par son passé, et derrière, les clans mafieux s’en donnent à cœur joie.

    Tout le monde voulant plaire aux maîtres du monde et leur impérieuse emprise, les Suisses, pourtant la plus vieille et seule vraie démocratie au monde, se sont hélas empressés, les premiers, à reconnaître l’amputation d’un Etat de Droit de l’une de ses provinces historiques devenue depuis une énorme base américaine et destinée, demain, à devenir la tête de pont d’un nouvel Empire ottoman lorgnant vers les Balkans.

    Car l’Empire US, comme tous les Empires avant lui, aime la fluctuation des frontières, le jeu des contrastes, le clair-obscur. C’est devant les phares de sa lumière aveuglante qu’il fait danser les ombres agitées du monde, c’est dans le diffus qu’il règne et manipule. Partout, il distribue les bons et les mauvais points, définit le bien et le mal, récompense où punit, redécoupe et redéfinit, en fonction de ses intérêts propres. Aucune mission civilisatrice là-derrière, aucune raison idéologique, car le pouvoir de l’Empire n’est pas au service de l’humain, il ne se suffit qu’à lui-même. L’œil du cyclone est vide. C’est un œil de verre privé d’émotions que viennent laver les larmes du monde afin que son regard reste perçant comme celui de l’aigle prêt à fondre sur sa proie.

    Hier, c’était le ciel de la Serbie qu’obscurcissaient les ailes de l’aigle US.

    Et demain ?

    Oskar Freysinger (Les Observateurs, 2 novembre 2012)

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  • Les deux Grèce...

    Nous reproduisons ci-dessous le point de vue souverainiste européen de Philippe Milliau, cueilli sur Novopress, à propos de la crise grecque et de ses rebondissements.

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    Les deux Grèce

    La première, dont ne parle pas ou plus assez, la Grèce antique, berceau des humanités, de la philosophie, des sciences, des rythmes culturels et religieux européens avec les récits d’Homère ; la mère, la bonne mère de notre magnifique et parfois contradictoire civilisation.
    Quoi de plus beau qu’une prière sur l’Acropole, au centre de cet ensemble architectural et sacré inégalé, face au soleil invaincu ? Oui, il faudra de nouveau apprendre aux lycéens de chez nous le rôle fondateur de cette Grèce là pour ce qu’ils sont,ce que leurs pères étaient, et ce que leurs fils seront.

    Et puis la seconde dont on parle trop, beaucoup trop au moment présent. Issue des périodes tragiques du second conflit mondial,prolongé par une guerre civile atroce (près d’un grec sur dix y périt), puis du régime dit« des colonels », son entrée dans la communauté européenne fut une récompense, un paquet cadeau ; était elle prête à recevoir le cadeau ?

    Bien sûr que non ; instrumentalisée par les Anglo Saxons depuis 1941, c’est comme par un extraordinaire hasard sans doute que ses comptes macro économiques furent maquillés avec la complicité de la trop célèbre banque Goldman Sachs ; c’est cette consciente tricherie qui lui permit d’intégrer la monnaie unique.
    Ce furent aussi plus de 100 milliards de fonds communautaires dilapidés en quelques années, une classe politique en dessous de tout, une évasion hors du pays de toutes les vraies fortunes, une administration fiscale incapable de percevoir l’impôt sur les particuliers comme sur les entreprises. Une montée en flèche des déficits publics, de la dette publique alors même que l’Euro apportait au pays d’incroyables facilités (trop sans doute).

    L’on sait la suite : ce pays tiers mondisé renoue avec l’anarchie politique et sociale.

    Parlons vrai

    Qui gagne dans l’affaire en cours ? Les U S A qui, focalisant l’attention sur la Grèce font oublier leurs collectivités locales en banqueroute les unes à la suite des autres, ainsi que leur situation globale, bien plus périlleuse encore que celle de l’Europe. Les grandes fortunes qui ont quitté un pays « dangereux » pour elles pour s’abriter dans des paradis fiscaux qu’il faudra bien reconquérir. Les spéculateurs qui en profitent pour prêter à des taux pharaoniques (un comble pour des grecs !) tout en se couvrant par des assurances ad hoc. Politiquement la Grèce parait donner raison aux tenants du souverainisme étriqué, celui de l’impossible recours aux états nations alors que nous sommes à l’ère des nations continents.

    Qui va perdre ? Le peuple grec, c’est certain, quelle que soit l’issue ; l’Europe entière qui va devoir payer, contribuables en tête.

    Quel est le risque majeur ? La spirale de la fin de l’Euro, de l’éclatement de l’Europe, un nouveau champ de ruines économiques, morales, politiques, sociales et pourquoi pas un jour militaire sur notre terre d’Europe.

    Deux choix sont cohérents, mais chacun comporte des conditions amères :

    Choix No 1 : nous, européens divorçons avec la Grèce. Retour à la drachme, fin aussi de la présence dans l’Union. Une certitude de perte de la quasi-totalité de nos créances, mais la fin du fardeau. Pour les Grecs, une faillite complète, un redémarrage à quasi zéro, avec la « chance » du tourisme : la Thaïlande au mieux, Cuba au pire…. Et une misère considérable pendant des décennies. Et qu’on ne vienne pas nous parler d’Argentine et de son redressement comme modèle : c’est confondre la crise de la dette et celle de la monnaie. L’Argentine avait un problème : sa dollarisation, pas sa dette, pas sa croissance.

    Choix No 2 : plan de sauvetage sur plan de sauvetage. Peut être une chance ; deux conditions nécessaires, la mise sous tutelle du pays avec une européanisation des systèmes fiscaux et sociaux, mais aussi une taxation de la spéculation, un rapatriement des capitaux. Le peuple grec paiera dans la douleur ; on ne peut pas lui demander d’accepter que les gros capitaux ne participent pas au redressement. Sinon, on va vers la guerre civile, et une nouvelle situation sans issue.

    Souveraineté

    On le sent bien dans tous les cas, c’est un problème de souveraineté. Ou retour à des souverainetés de petites nations, vulnérables, et qui n’auront que les faux attributs d’une autonomie que les démagogues leur font miroiter. Et en tout cas aucune puissance.
    Ou une vraie souveraineté Européenne, capable de protéger, de taxer les mouvements de capitaux et d’en bloquer la fuite ; capable aussi de s’approprier les deux instruments clef du pouvoir moderne : la monnaie et le réseau de satellites.

    Ne disposant plus des souverainetés nationales et pas encore de la souveraineté Européenne, nous voyons, impuissants, le chaos se développer sous nos yeux.

    Un mot sur l’affaire du référendum ; aussitôt proposé, aussitôt retiré : certains populistes ont cru bon crier « ils craignent le verdict du peuple ». C’est une erreur de perspective, me semble-t-il ; Papandréou a tenté un coup de bluff à fort relents démagogiques. Pour faire simple : il crie au secours, demande aux autres de payer bien vite, et lui voulait se couvrir par un référendum un peu plus tard, ce qui lui aurait permis de ne pas engager ni assumer politiquement les nécessaires efforts collectifs des grecs ! Les dirigeants actuels de l’Europe ont réagi, fixant une condition : voir la question posée et donner leur accord. Y a-t-il un seul peuple au monde qui voterait pour plus de travail, de charges, d’impôts et moins de prestations ? Autant solliciter un vote sur la suppression des catastrophes climatiques et des maladies en tous genres ! La réponse des instances européennes apparait donc plutôt légitime. On notera que cette réponse vaut reconnaissance des limites que le savoir faire manipulateur assigne à une supposée souveraineté populaire en fait bien conditionnée par la propagande et la publicité… Répétons le : dans tous les cas, le peuple grec paiera. Ce qui est honteux, scandaleux, c’est que ceux qui ont le plus profité, le plus spéculé, eux se soient mis à l’abri dans des paradis fiscaux qu’il faudra bien arraisonner un jour !

    Et pour conclure, observons ce consensus extraordinaire sur « l’effet domino ». Si la Grèce quitte l’Euro alors ce sera un autre pays européen en péril puis un autre : c’est la fin ! Qu’est ce que cet effet domino, si ce n’est la contagion ? Qui est victime de la contagion ? Le faible ! Exactement la tactique des USA qui adore l’échelonnement des difficultés dans « la vieille Europe » tout en redoutant que tout s’effondre simultanément, les entraînant ainsi dans la chute. Des européens faibles, coupées en tranches et pour partie dollarisés, pour partie anéantis ! La dette est là, dans tous les pays, ou presque ; ce qui change, c’est le regard qui est porté sur la situation. Qui porte le regard ? Les grands médias financiers ; qui les dirige ? Pas la Grèce, ni la Russie, ni même l’Allemagne ou la France, assurément !

    Dotés d’un puissant état fédéral Européen, nous serions libres, libres de porter le regard… sur la situation de quasi-faillite Californienne par exemple.

    Philippe Milliau (Novopress France, 5 novembre 2011)

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  • La civilisation européenne va-t-elle disparaître ?...

    Vous pouvez visionner ci-dessous un débat sur l'avenir de la civilisation européenne, organisé par le site Enquête&débat, entre Oskar Freysinger, député suisse populiste, qui a été à l'origine du référendum sur l'initiative populaire "Contre les minarets", et Alain Soral, polémiste et essayiste, auteur dernièrement de Comprendre l'Empire (Edition Blanche, 2011).

    Slobodan Despot, responsable des éditions Xénia, a consacré un livre d'entretien à Oskar Freysinger, Oskar et les minarets - La Suisse, un "village gaulois" face à l'Islam et à la mondialisation, publié chez Favre en 2010.

     


    Débat entre Alain Soral et Oskar Freysinger par enquete-debat

     

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  • Les snipers de la semaine... (19)

     

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    Au sommaire :

    - sur Investig'Action, le site de Michel Collon, Jean Bricmont allume l'impérialisme humanitaire, à géométrie variable, de l'Occident.

    La Libye face à l'impérialisme humanitaire

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    - sur Voxnr, Christian Bouchet ajuste l'agité de l'Elysée et sa (nouvelle) guerre américaine.

    La grande guerre de Nicolas le petit

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  • Guerre en Libye : les questions qui fâchent...

    Vous pouvez voir ci-dessous un extrait de l'émission Ce soir ou jamais du lundi 21 mars 2011, animée par Frédéric Taddeï et consacrée à la guerre contre la Libye, avec le journaliste Michel Collon, et l'ancien président de Médecins sans frontière, Rony Brauman.

     

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