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russie - Page 68

  • Tour d'horizon... (31)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Nations Presse.Info, Jean Géronimo analyse avec lucidité les enjeux de la crise syrienne...

    La Syrie au coeur de la guerre tiède ? D'une désinformation médiatique à une intervention programmée

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    - sur Atlantico, Christian Combaz revient sur François Hollande, le président normal...

    C'est d'exception qu'a besoin la France, pas de normalité

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  • La nouvelle Grande Russie...

    Les éditions Ellipses viennent de publier La nouvelle grande Russie, un ouvrage de Xavier Moreau qui revient sur le formidable effort de redressement entrepris depuis 1998 par les dirigeants russes. Saint-Cyrien et ancien officier parachutiste, Xavier Moreau est un spécialiste des questions géopolitiques et a, par ailleurs, fondé une société de conseil en sûreté des affaires qui travaille essentiellement dans les pays de l'ex-Union soviétique.

     

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    "Ce manuel est une authentique analyse géopolitique du redressement politique et économique de la Russie pourtant héritière de l'Union soviétique, déroulant ses dates clés sur les vingt dernières années. Il entreprend avec originalité de faire comprendre au lecteur comment de superpuissance déclinante elle est devenue un acteur clé du monde multipolaire tel qu'il se dessine aujourd'hui et pour les années à venir. En reprenant à chaque date les mêmes rubriques de la collection « Les dates clés »(intérêt ; contexte ; document ; commentaire), l'auteur garantit au lecteur de ce manuel un outil lui laissant toute liberté dans la façon de l'utiliser pour augmenter ses connaissances et se forger une opinion sur l'épopée la plus dense et la plus surprenante de l'après-guerre froide ainsi qu'un commentaire particulier et original des étapes de la reconstruction de l'État russe."

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  • La guerre à venir...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Claude Bourrinet, cueilli sur Voxnr et consacré à la guerre qui vient...

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    La guerre à venir et la civilisation
     
    Les périodes qui précèdent les grands conflits, ceux auxquels le XXe siècle nous a habitués, qui ne laissent espérer presque aucun refuge, sont des moments étranges, où la vie semble continuer comme toujours, et, où, tout en sachant, l’on ne prend pas conscience de l’arrivée imminente de l’orage, comme s’il était relégué dans quelque création romanesque, à l’état de fiction, entre un Jules Vernes et un Pierre Benoît. A cette singulière cécité lucide s’allie, dans une improbable promiscuité, une aussi délirante confiance en soi, qui s’incarne dans le mirage de la guerre fraîche et joyeuse, la sensation de se trouver dans une vacance de l’Histoire. Comme le faisait remarquer Céline, la malédiction de l’homme, c’est qu’il n’a pas assez d’imagination pour penser son propre cadavre. Ou peut-être en a-t-il trop, pour ne pas saisir la pesanteur rude du réel, qui ne laisse aucune concession.

    Si, en 14, les chapeaux melons et les ombrelles ont pu faire bon ménage avec le gaz moutarde et la grande tranchée sanglante du désastre, si, en 39, les congés payés et le music hall ont croisé la ruée des panzers et les stukas, en attendant mieux, de nos jours, ce sont les embouteillages estivaux, l’odeur huileuse des plages, la rumeur olympique et des tripatouillages de tweeter qui entortillent, agrémenté des inévitables publicités tapageuses, cet objet visible et invisible à la fois, aussi cousu de gros fil qu’une série américaine, mais qui, comme un refoulé, ne doit pas, ne veut pas être vu, pensé, accepté. La parade festive et rieuse sur un volcan donne encore l’illusion que même la catastrophe appartient au scénario haletant du parc d’attraction planétaire.
    Or, le grand conflit mondial, le troisième, peut-être le dernier, a débuté dès les années 90. Les guerres du Golfe, le dépeçage de la Yougoslavie, les diverses « révolutions colorées », les attaques destructrices de l’Afghanistan, de la Libye, l’instrumentalisation du terrorisme, la mise au pas des « alliés » par l’hyperpuissance américaine (laquelle, jusqu’à maintenant, n’a jamais reçu en retour les désastres qu’elle avait prodigués aux autres), l’aide décisive des grandes monarchies pétrolières et de la Turquie, les menaces apocalyptiques d’Israël, l’agression présente contre la Syrie, les bruits de bottes qui se font de plus en plus audibles au Proche et au Moyen Orient, les tentatives de résistance des pays qui sont sur la liste noire, et en particulier de la Russie, qui joue son destin, sa survie, ne laissent guère de doute sur la trame historique qui est en train de se jouer actuellement, et qui est aussi fatale qu’une tragédie grecque. La guerre est inévitable, elle vient, elle est déjà là.
    Depuis la fin du service militaire, la mort sur le champ de bataille paraît une hypothèse surréaliste, comme un archaïsme qu’on ne voit plus qu’au cinéma. La guerre n’est plus, dans les pays développés, qu’un service technique assuré par des professionnels, comme la plomberie ou la gestion de centrales nucléaires. Le citoyen, ou plutôt le consommateur, est en droit, puisqu’il paye des impôts, d’être protégé. D’ailleurs, il bénéficie aussi du sérieux des services spéciaux, de même que des caméras de surveillance et des brigades d’investigation cybernétiques. Les dégâts humains et matériels, Dieu merci, ne sont à déplorer que sur un terrain qui est assez lointain, à quelques heures de charter, pour ne devenir qu’un spectacle inoffensif, assez sublime, si la clarté des explosions et l’esthétisme de la mort habitent de façon assez convaincante les écrans, pour meubler des existences qui, au fond, se noient dans un ennui infini. Les catastrophes n’arrivent qu’aux autres, et tant mieux si ce sont des pauvres, des Arabes ou des « terroristes ».

    Une question lancinante hante pourtant toute intelligence, si tant est qu’une telle chose soit possible dans un temps de vacarme frivole et de silence pétrifiant (car toute propagande est médusante) : qu’auraient fait les populations si elles avaient connu les désastres et les souffrances incroyables qui allaient survenir à la suite de leur coup de folie ? Et pas seulement les pertes humaines et matérielles, les dizaines de millions de morts et de blessés , les vies brisées, les familles endeuillées, les villes rasées, les œuvres d’art détruites, les territoires dévastés, mais aussi des habitudes de vie, des relations humaines fondées sur une certaine confiance, une courtoisie et une civilité humblement et tenacement construites pendant des siècles, et soudainement volatilisées comme des obus et des bombes. Que signifièrent alors l’existence humaine, une fois que les hommes furent devenus des instruments de la mort universelle, et que la seule appréhension rendue possible fut la défiance et la violence ?

    Qu’on ne s’y trompe pas : la guerre contemporaine mondiale ne peut être que totale. La mobilisation est sa règle, et ce ne sont pas l’ivresse des soldes et les stupidités télévisuelles qui empêcheront que ne nous reviennent, d’une façon ou d’une autre, les germes de mort que nous auront semés. Car si les missiles ne parviennent pas jusqu’ici, dans cette France qui semble dorénavant oubliée par l’Histoire, hypothèse qui semble pourtant exclue si, comme on le pressent, la dynamique de destruction atteint un point de non retour, il est certain que la civilisation va encore une fois se réduire comme peau de chagrin. Tout phénomène économique, social et politique, voire guerrier, depuis l’avènement universel de la modernité, se traduit autant par une emprise extérieure, sur les corps et les objets, que sur une maîtrise complète des esprits et des cœurs. Mais ce qui est encore pire, c’est, en raison de la logique rationaliste, technoscientifique, et marchande de ce que l’on pourrait appelé l’américanisme – lequel ne se réduit pas à l’Amérique-, tout ce qui, au fond de notre être, rendait le monde intéressant, ouvert, sensible et porté vers le beau, c’est-à-dire vivable, se recroquevillera, de contractera encore une fois, en ce semblant de nature humaine, grotesque, caricatural, qui est une sorte d’hybridation entre le chien de Pavlov et ces robots japonais que les journalistes nous vantent avec gourmandise.

    Le problème n'est donc plus de savoir si nous serons ravalés à quelque chose comme l'esclavage, ou l'état de vassal : nous le sommes déjà, même si les habitudes de consommation et l'abject amour du plaisir vulgaire et des vacances (de la vacance intellectuelle) nous voilent la vérité. Le problème est de savoir, désormais, s'il est encore possible de sauver une parcelle de civilisation, à savoir la possibilité, pour l'individu, de savourer gratuitement le monde, de se délecter de sa beauté, et de se vouer à la vie inimitable et singulière d'un amant du bonheur, qui, comme un véritable amant, ne peut déléguer un bonheur par définition unique. Non seulement parce que le monde risque d'être fort laid après la déflagration mondiale, et que la ruine de la deuxième guerre mondiale risque de paraître bénigne par rapport à celle qui s'annonce, mais aussi parce que les cerveaux et les cœurs, par la vertu et la magie de la barbarie contemporaine, ne sont plus réduits qu'à se porter vers tout ce qui est bas et grossier, directement consommable par des estomacs endurcis par le martèlement stupide et bestial de la publicité et de la propagande. Le meilleur des mondes se profile, c'est-à-dire un univers où nous seront enfin débarrassés, libérés, de la tâche ô combien compliquée d’être vraiment vivants.
     
    Claude Bourrinet (Voxnr, 16 juillet 2012)
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  • Le contraste...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Paul Baquiast, animateur du site Europe solidaire, qui souligne le contraste entre les capacités dont dipose encore notre pays (pou combien de temps ?.) et son absence de véritable politique étrangère...

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    Défilé militaire du 14 juillet 2012. Le contraste

    Les images opèrent encore. Ceux qui regardaient les puissants moyens déployés par la République sur les Champs-Elysées, couvrant un vaste domaine d'armes et d'interventions, pouvaient s'imaginer que la France était encore une grande puissance... Ce qui est le cas d'ailleurs quand on la compare aux piètres capacités des autres pays européens, y compris la mirifique Allemagne - pour ne pas mentionner le Royaume Uni, tristement tenu en laisse par les Etats-Unis.
    Or quand on considère la politique étrangère, ou plutôt l'absence de politique étrangère de la France, on mesure le contraste.

    François Hollande, qui applaudissait les troupes, se comporte en fait comme s'il n'avait aucun argument pour élaborer ne fut-ce qu'un semblant de politique étrangère distincte de celle des Etats-Unis.

    Il fait valoir qu'il a décidé de se désengager de la désastreuse campagne en Afghanistan. Mais il n'a guère d'autres raisons pouvant démonter que notre pays ne se comporte pas, comme le fait Royaume-Uni, en fidèle caniche de l'Amérique. Sur tous les théâtres, la France se coule dans les objectifs militaires et stratégiques des Etats-Unis, ceci malgré les signes évidents de la chute accélérée dans laquelle ceux-ci et leurs « alliés » se trouvent dorénavant entrainés.

    C'est le cas en Syrie où la France en rajoute dans l'irréalisme anti-Assad, sans se rendre compte qu'elle pave la voie pour les islamistes de combat. C'est le cas vis-à-vis de l'Arabie Saoudite et du Qatar, que la France n'aurait aucun intérêt à ménager, vu là aussi la contribution de ces deux pays à la propagation du terrorisme islamiste, aucun intérêt sauf celui de complaire aux Etats-Unis et à leur politique pétrolière.


    C'est le cas à propos du BMDE (bouclier européen) que l'Amérique tente d'imposer à l'Otan pour protéger ses propres intérêts, en en faisant supporter le coût aux Européens. A la surprise générale, lors de la dernière réunion de l'Otan, François Hollande a accepté de payer sa part des dépenses, alors qu'il manque d'argent pour renforcer notre propre défense.

    C'est le cas, ce qui est bien plus grave pour l'avenir, dans le domaine des relations avec la Russie. La France de François Hollande, loin de jouer la considérable carte que représenterait, vis à vie de la Russie et plus généralement du BRICS, une diplomatie européenne distincte des Etats-Unis, reprend à son compte les allégations irresponsables de la secrétaire d'Etat Hillary Rodham Clinton, concernant le caractère non démocratique (non soumis) de la politique décidée par Vladimir Poutine.

    Répétons-le, tant que la France, qui pourrait sans doute entraîner avec elle quelques Etats européens où l'atlantisme ne fait plus recette, ne se démarquera pas nettement de Washington, et derrière Washington, de Wall Street et de la City de Londres, elle n'aura rien à espérer en termes de redressement diplomatique. Aussi bien dans ce cas rayer le concept de défense européenne du dictionnaire, renvoyer les militaires français dans leurs casernes et mettre la force de frappe à la casse.

    Jean-Paul Baquiast (Europe solidaire, 14 juillet 2012)

     
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  • La triple guerre...

    Vous pouvez visionner ci-dessous une excellente chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 29 juin 2012 et consacrée à la guerre en Syrie...

     


    Eric Zemmour : "La triple guerre" par rtl-fr

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  • La campagne de Russie (partie 4)...

    Napoléon doit maintenant abandonner Moscou et battre en retraite pour sauver son armée...

    Pierre Le Vigan nous donne ici la quatrième et dernière partie de sa chronique consacrée à la campagne de Russie à l'occasion de la sortie du livre de Curtis CateLa campagne de Russie, en format poche dans la collection Texto, et, surtout, à l'occasion du deux centième anniversaire de cet événement...

    Première partie

    Deuxième partie

    Troisième partie

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