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  • Comment meurt une civilisation...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier Les derniers jours - La fin de l'empire romain d'Occident, un livre de Michel De Jaeghere. Directeur du Figaro Histoire, l'auteur entreprend une relecture des événements dans la lignée de celle des travaux de l'historien britannique Bryan Ward-Perkins, dont l'essai intitulé La chute de Rome (Alma, 2014) a été récemment traduit.

     

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    " Sans doute l'effondrement de la civilisation romaine n'eut-il ni l'uniformité, ni la fulgurance dont se plut à le parer l'imagerie romantique. La disparition de l’empire d’Occident n’en fut pas moins le résultat d’une submersion violente du territoire romain par des populations qui désiraient jouir de ses richesses sans adopter ses disciplines. Elle se traduisit, pour ses contemporains, par un désastre comme l’histoire en offre peu d’exemples.
    Au fil d’un récit plein de drames, de fureurs, de retournements, d’où émergent les grandes figures de Théodose, de Stilicon, d’Alaric, de Galla Placidia, d’Attila, d’Aetius, Michel De Jaeghere fait revivre le siècle décisif qui sépare l’irruption des Goths, en 376, de la déposition, cent ans plus tard, de Romulus Augustule. Brossant le portrait de la société et des institutions de l’antiquité tardive, comme celui des peuples barbares qui se pressaient alors aux porte de l’empire, il analyse sur la longue durée le processus qui vit la montée en puissance des populations germaniques à l’intérieur du monde romain, en ne négligeant ni l’histoire militaire, ni les circonstances politiques, économiques et sociales qui réduisirent les autorités romaines à l’impuissance.
    Il inscrit, surtout, l’ensemble de son livre dans une double réflexion sur la grandeur et les limites de la civilisation antique et sur les causes de la mort des empires. "

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  • Je suis le Libanais...

    Les éditions Métailié viennent de publier Je suis le Libanais, un polar de Giancarlo de Cataldo, qui vient compléter le dyptique que formaient Romanzo criminale (Métaillié, 2006) et La saison des massacres (Métailié, 2008). L'auteur nous plonge dans la Rome bouillonnante des années 70 entre bandes délinquantes, mafieux, flics, services secrets et militants radicaux. On a tiré de Romanzo Criminale un excellent film (2005), réalisé par Michele Placido, ainsi qu'une série encore meilleure, en deux saisons (2008-2010), dont seule la première est disponible en français.

     

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    " Années 70. Dans la cour d'une prison, un garçon de vingt-cinq ans sauve la vie d'un autre jeune homme, objet d'une tentative d'assassinat. La victime est le neveu d'un chef mafieux. Pour le sauveur, "Le Libanais", c'est le départ d'une fructueuse carrière criminelle. Le "boss" lui offre de participer à un trafic de drogue mais, pour cela, le Libanais va devoir trouver de l'argent... Dans sa quête de fonds, il va tomber amoureux d'une belle bourgeoise gauchiste, Giada, à laquelle il cache le buste de Mussolini qui orne son appartement. À la tête de sa bande de toujours, ce groupe d'enfants des rues avec lesquels il a grandi, il se lance dans un enlèvement...
    Situé, dans la chronologie romanesque, avant Romanzo criminale, ce bref et vigoureux récit permet à ses très nombreux lecteurs de retrouver Dandy, le Buffle et tous les autres personnages de la grande saga du crime à Rome.
    Le magistrat De Cataldo s'appuie sur une connaissance approfondie du roman vrai de la criminalité romaine et, grâce à ses talents de feuilletoniste hors pair, il en tire de la vraie littérature. "

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  • Rome en héritage...

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    Le numéro d'avril 2014 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque. 

    Le dossier est consacré à ce que l'Europe doit à la Rome impériale fondée par Auguste. On pourra y lire, notamment, des articles de Frédéric Valloire ("D'Octave à Auguste"), de Marie d'Armagnac ("Dans l'intimité d'un géant"), d'Alexandre Grandazzi ("Le culte des origines"), d'Eric Branca ("L'empire du droit") et d'Alain de Benoist ("Le modèle impérial").

    Hors dossier, on pourra aussi lire, notamment, des articles de François Bousquet ("La gloire de Pagnol"), d'Arnaud Guyot-Jeannin ("Eternel Eric Rohmer") et de Laurent Dandrieu ("Lubitsch, l'orfèvre de la légèreté"). Et on retrouvera aussi  les chroniques de Bertrand de Saint-Vincent ("Bons baisers d'Afrique"), de François d'Orcival ("La semaine sanglante de Kiev"), de Patrice de Plunkett ("Le local et le mondial") et d'Eric Zemmour ("La vérité sur l'affaire Buisson").

     

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  • Rome, ville éternelle...

    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 67, juillet - août 2013). A la suite de la mort de Dominique Venner, c'est Philippe Conrad qui reprend le flambeau et assure la direction de la revue.

    Le numéro s'ouvre, bien évidemment, par l'hommage que rendent à Dominique Venner de nombreux écrivains, historiens et journalistes.

    Le dossier central est consacré à Rome. On peut y lire, notamment,  des articles de Philippe Conrad ("Aux origines de l'Urbs, de la légende à l'histoire"), de Jean-Louis Voisin ("L'héritage de Rome"), de Dominique Venner ("Comment l'Empire est devenu chrétien"), de Bernard Fontaine ("La papauté romaine au Moyen Âge"), de Jean-Joël Brégeon ("La Rome de la Renaissance", "1527 : le sac de Rome"), de Martin Benoist ("La papauté face au défi de l'unité italienne"), de Michel Ostenc ("La Rome de Mussolini") et de Philippe d'Hugues ("De Rome à Cinecitta") ainsi que des entretiens avec Yann Le Bohec ("Le miracle romain") et Jean Delumeau ("La seconde gloire de Rome").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec la sinologue Anne Cheng ("La Chine d'hier et d'aujourd'hui") ainsi que des articles de Dominique Venner ("De la gauche au capitalisme absolu"), de Jean-Jacques Langendorf ("Jomini l'incompris") ou de Francis Bergeron ("Henri Béraud, l'épuré qui n'avait pas collaboré ") et la chronique de Péroncel-Hugoz.

     

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  • Celui qui fit trembler César...

    Les éditions Ellipses viennent de publier Vercingétorix - Celui qui fit trembler César, un ouvrage de Danielle Porte, dans leur collection Biographies et mythes historiques. Professeur d'histoire et de civilisation romaine à la Sorbonne, Danielle Porte est l'auteur de nombreuses études historiques et est aussi une ardente défenseur d'une localisation jurassienne d'Alésia.

     

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    " Alésia, 52 av. J.-C. Un pays se soulève à l’appel d’un jeune homme. Moins de dix mois de lutte. La réussite, si proche… et la célèbre reddition du vaincu.
    Les études sur Vercingétorix et César sont nombreuses. Pourtant la controverse actuelle sur l’emplacement d’Alésia pourrait remettre en cause bon nombre d’idées reçues sur le jeune Arverne. Entre les tenants de l’Alésia bourguignonne (Alise-Sainte-Reine) et les défenseurs d’une Alésia jurassienne, une âpre guerre s’est déclenchée.
    Il ne s’agit pas là d’une simple affaire de spécialistes car l’appréciation que l’on peut porter sur Vercingétorix est intimement, absolument, irrévocablement liée à la question de l’emplacement d’Alésia. Dès lors qu’il n’est plus gibier mais chasseur, Vercingétorix acquiert une autre envergure, ses desseins une autre profondeur, sa lutte juvénile et généreuse une plus grave autorité. Et ce nouveau personnage mérite la découverte.
    Dans un style alerte et savoureux, l’auteur examine une à une les pièces du dossier, en commençant par une relecture attentive de la Guerre des Gaules confrontée à des observations géographiques, archéologiques et stratégiques. Elle nous livre la biographie d’un Vercingétorix audacieux, énergique et fin stratège, qui aurait pu vaincre Rome. "

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  • Le déclin ?...

    Les éditions du Toucan publient cette semaine un essai de David Engels intitulé Le déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine. Belge, David engels est titulaire de la chaire d’histoire du monde romain à l’Université Libre de Bruxelles.

     

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    "L’Union européenne est en crise, une crise non seulement économique et institutionnelle mais aussi identitaire. Et les années à venir seront décisives pour sa survie en tant qu’acteur politique majeur.
    Qui parle de « crise identitaire » parle automatiquement de racines culturelles et religieuses. Dans le cas de l’Union, avoir les idées claires exige de remonter un passé plus que millénaire.
    C’est dans cette perspective que ce livre s’inscrit en analysant l’importance de la république romaine tardive pour l’identité européenne du XXIème siècle.  David Engels propose est une comparaison rigoureuse entre les événements du monde romain du Ier siècle av JC et l’Europe actuelle.
    Plus simple d’accès que la grande étude d’Oswald Spengler (Le Déclin de l’Occident, Gallimard), cette comparaison se révèle stupéfiante et renferme certaines clés importantes pour comprendre de nombreux problèmes actuels."

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