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politiquement correct - Page 11

  • Chronique impertinente du monde judiciaire...

    Les éditions de l'Atelier Fol Fer viennent de publier une Chronique impertinente du monde judiciaire signée par Custos. Ancien haut fonctionnaire, Custos, « celui  qui  veille » ou « celui  qui  garde », est un collaborateur du quotidien Présent.

     

     

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    " Juriste de formation et haut fonctionnaire à la retraite ayant pratiqué les institutions nationales et européennes, l’auteur, à qui l’on doit déjà une étude sur l’état des lieux dans les prisons françaises, pose ici un regard acéré – et impertinent qui tranche avec la dictature du politiquement correct – sur le monde judiciaire et ses dérives.

    Son préfacier, Me François Wagner, écrit : « Refermant le livre, de justiciable vous serez devenu philosophe et vous remercierez Custos de vous avoir ainsi promené dans le temps et l’espace. »

    Tant il est vrai qu’une chronique judiciaire participe largement de la comédie humaine. Dans tous ses aspects. Dans un monde devenu fou, comme enivré de sang et de fureur.

    Au regard des récentes tragédies qui ont frappé et endeuillé notre pays, ces réflexions sans complaisance sur la vie judiciaire en France et sur la situation internationale, sont chargées d’une brûlante – et inquiétante – actualité. "

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  • Retour sur la France orange mécanique...

    Vous pouvez ci-dessous découvrir l'entretien avec Laurent Obertone réalisé le 24 avril 2015 par Élise Blaise pour TV Libertés à l'occasion de la sortie de la nouvelle édition de La France orange mécanique (Ring, 2015). L'auteur revient notamment sur la violente campagne de dénigrement médiatique que le livre a subi au moment de sa première sortie en 2013...

     

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  • Dictionnaire de la langue de con...

    Les éditions de l'Archipel viennent de publier un Dictionnaire de la langue de con signé par Gilbert Collard. Un dictionnaire qui vient, certes, après d'autres du même genre mais qui est loin d'être inutile pour autant. A consulter...

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    " Freud disait que, si l’on cède sur les mots, on finit par céder sur les choses. Depuis des années, la société française flotte, sans s’en rendre compte, sur un bassin sémantique qui contraint chacun – ou presque – à porter autour de la taille la même bouée du conformisme langagier.
    Cette paralysie idéologique du langage frappe notre démocratie. Nous sommes dans un univers construit par des mots le plus souvent issus d’un vocabulaire politiquement correct de gauche. Or, imposer ses mots, c’est imposer ses idées ; c’est ainsi qu’un clandestin n’est pas un clandestin mais un « sans-papier ». Ce poids des mots fait plier dans les têtes la vérité et la réalité, lesquelles sont pourtant intangibles : un homme de ménage cesse-t-il d’être un homme de ménage parce qu’on l’appelle « technicien de surface » ? Une cité de banlieue d’être une cité de banlieue parce qu’on l’appelle « quartier » ? Derrière les mots, le vide des mots, forteresse vide.
    Ce dictionnaire s’attache à recenser et décrypter avec humour ces mots dont le véritable objet est d’imposer une bien-pensance qui piège les citoyens et les empêche de penser. Aux mots couchés, ce livre crie : « Debout les mots ! » "

     

     

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  • Feu sur la désinformation... (38)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Soirée électorale: la grande manipulation.

    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : La campagne sur les dérapages du FN fait un flop.
    • 4 :  Tweets d’I-Média.
    • 5 :  Le CSA se déclare incompétent sur la neutralité des journalistes.
    • 6 :  Le bobard de la semaine.

     

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  • Halte à la tintinophobie !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de François-Xavier Ajavon, cueilli sur le Figarovox et consacré aux accusations de racisme qui visent périodiquement les albums de Tintin, le héros d'Hergé...

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    Halte à la tintinophobie !

    Les polémiques autour de Tintin poussent comme des champignons après la pluie, comme les champignons sur l'Étoile mystérieuse... Dernière péripétie médiatique en date autour du sulfureux reporter à la houppette blonde et au chien parlant: la charge de la communauté amérindienne de Winnipeg (capitale du Manitoba, au centre du Canada) contre la bande dessinée Tintin en Amérique qu'ils voudraient interdire à la vente dans une chaîne de librairies de la ville.

    L'album, publié initialement en 1932 puis réédité dans une version couleur modernisée en 1946, véhiculerait selon eux des stéréotypes racistes à l'égard des indiens «Peaux-rouges». L'avocate à l'origine de cette virulente charge communautaire explique: «Les indiens sont présentés comme des êtres sauvages et dangereux, des êtres que l'on doit craindre». Cette représentation des autochtones chez Tintin ferait écho, d'après elle, au racisme subi de nos jours par les amérindiens. La chaîne de librairies visée par cette opération, Chapter's, a d'abord retiré l'album présumé honteux de la vente -avant de vite le remettre en rayon... le temps de mesurer le manque à gagner d'une telle décision (c'est l'album de la série Tintin qui se vend le mieux à travers le monde...)? Ou de simplement le lire? Et de constater -à condition d'aller au-delà de la couverture (où l'on voit Tintin en mauvaise posture, ficelé à un poteau, sous la menace du tomawak d'un chef indien)- que le portrait fait par Hergé des amérindiens est plus complexe que ne veulent bien le dire ses détracteurs...

    À Chicago, aux grandes heures de la prohibition, Tintin entreprend de lutter contre la pègre en général et Al Capone en particulier (Dans le précédent opus -Tintin au Congo- le petit reporter était parvenu à démanteler un trafic de diamants organisé par le Saint-Patron de tous les gangsters). Armé de son courage, de sa carte de presse et de son chien Milou, Tintin poursuit l'aventure, se fait enlever par des bandits, est pris dans une guerre des gangs, et finit par atterrir sur les terres des Peaux-Rouges.

    Commencée à l'ombre des gratte-ciels de Chicago, l'aventure se poursuit sous la forme d'une sorte de western belge où le reporter abandonne son style vestimentaire habituel, pour un accoutrement de cow-boy -chemise à carreaux, Stetson avantageux et révolver à la ceinture- que n'aurait pas renié John Wayne. Afin de se tirer d'affaire, l'un des gangsters que pourchasse Tintin convainc les indiens que le petit reporter cherche à les dépouiller de leurs terres. S'ensuit une dizaine de pages où l'on voit le héros de Hergé aux prises avec les autochtones. Le chef déterre la hache de guerre et Tintin est capturé. Voit-on des «sauvages»? Non, mais un peuple défendant sa terre... Le méchant de l'histoire est le gangster américain qui a poussé Tintin dans ce traquenard. À l'issue de la péripétie du pétrole est découvert sur la réserve des Peaux-rouges. Des nuées d'hommes d'affaires cherchent à acheter les terres. L'un de ces vautours offre 25$ au chef, qui refuse, puis toute la tribu est délogée manu militari. On voit une ville entière se construire sur les terres pétrolifères indiennes, en une nuit seulement... On voit par là non seulement qu'Hergé n'a pas méprisé les indiens, mais qu'il attribuait plutôt le mauvais rôle aux colonisateurs avides de richesses.

    Ce n'est pas la première fois que Tintin est la cible des militants besogneux du politiquement correct et des censeurs hyperactifs des causes communautaires... L'album Tintin au Congo est régulièrement la cible de procès, de déclarations indignées sur le racisme supposé d'Hergé, et de happenings tragi-comiques dans les librairies. A la fin de l'année 2014 un angoissant «Groupe d'intervention contre le racisme» a organisé une opération coup de poing contre l'aventure congolaise de Tintin: des membres de ce groupuscule sont entrés en force à la Fnac des Halles à Paris pour coller sur les albums d'Hergé le sticker de la honte: «Produit toxique, relents racistes. Peut nuire à la santé mentale»…

    Afin de faciliter la tâche de la police de la Bande-dessinée (qu'il faudra bien finir par créer...) nous suggérons plusieurs actions afin de rendre les albums de Tintin parfaitement conforme à l'hygiène mentale et morale de notre temps:

    - commencer par faire disparaître totalement le personnage du Capitaine Haddock, qui est une honteuse caricature de marin alcoolique. Le syndicat des officiers de marine alcolo-dépendants ne saurait tolérer plus longtemps cette situation.

    - il sera nécessaire de revoir intégralement le personnage de la Castafiore, qui pourrait incommoder par son caractère et ses traits bien des chanteuses lyriques en surpoids.

    - comment tolérer plus longtemps le personnage de petit démon d'Abdallah, qui tyrannise littéralement Tintin dans plusieurs épisodes? Cette représentation des mineurs issus des pays orientaux pourrait tomber sous le coup de poursuites.

    - il faudra aussi penser à ménager le peuple imaginaire de Syldavie, on ne sait jamais... certains syldaves imaginaires pourraient déposer plainte.

    - et que penser de la représentation de la gémellité à travers le tandem bouffon des Dupont-d?! Une commission consultative de jumeaux devra rendre un rapport sur la question. Des États-généraux s'ensuivront. Puis un Grenelle.

    - et les sourds, ne pourraient-ils pas se sentir blessés par le professeur Tryphon Tournesol, son cornet auditif et le génie qu'il a d'être toujours à côté de la plaque?

    Quand tous les albums seront épurés, nous pourrons à nouveau les rééditer. Ils seront conformes au temps, et ne blesseront personne.

    Toutes les pages seront blanches...

    François-Xavier Ajavon (Figarovox, 18 mars 2015)

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  • Solitude du témoin - Chronique de la guerre en cours...

    " La civilisation post-moderne, post-historique, post-chrétienne ne produit pas du vide : elle est le vide, la jouissance du vide, du présent perpétuel, du light, de l'insignifiant, de la « glisse » , de l'absence de mémoire, etc. Le multiculturalisme d’État est un des visages de ce vide. "

     

    Les éditions Léo Scheer publient cette semaine Solitude du témoin - Chronique de la guerre en cours, un recueil de textes de Richard Millet. Romancier, essayiste et polémiste, Richard Millet a écrit, notamment,  La confession négative (Gallimard, 2009), Arguments d'un désespoir contemporain (Hermann, 2011), Fatigue du sens (Pierre-Guillaume de Roux, 2011), Langue fantôme (Pierre-Guillaume de Roux, 2012) ou dernièrement Le corps politique de Gérard Depardieu (Pierre-Guillaume de Roux, 2014) et le Dictionnaire amoureux de la Méditerranée (Plon, 2015).

     

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    " Bêtise souveraine, perte des valeurs, politiquement correct, doxa littéraire, sous-culture, déchéance de l’esprit critique  : voilà quelques-unes des formes que prend la guerre en cours, aux yeux de l’écrivain qui n’a, aujourd’hui, presque plus de voix, dans un monde où règne l’insignifiance.
    D’où ces textes, de nature diverse, le plus souvent brève ou fragmentaire, qui envisagent ce qui s’achève tout en se maintenant comme cadavre : la culture, quasi morte, parce que tuée par le refus d’hériter et devenue le pouvoir culturel.
    Il faut donc repenser la figure de l’écrivain comme partisan sans parti, comme témoin animé de la volonté de dire ce qu’il voit, chaque jour, en France et ailleurs. "

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