Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

occident - Page 2

  • Les snipers de la semaine... (284)

    davewhite190908_450x376.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Hashtable, H16 dézingue les élites occidentales de plus en plus déconnectées de la réalité...

    L’Occident meurt par la tête

    Poisson_tête.jpg

    - sur son site, l'OJIM allume le service public et sa soumission aux interdits ambiants...

    Le service public et les interdits ambiants

    moutons 2.jpg

    Le service public et les interdits ambiants
    Le service public et les interdits ambiants
    Lien permanent Catégories : Snipers 0 commentaire Pin it!
  • L’étrange victoire de l’Occident...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Gilles Carasso, cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré à l'étrange victoire de l'Occident, qui survit à son déclin et maintient sa domination universelle.

    Gilles Carasso a été directeur des Instituts français de Pologne et de Géorgie.

    Victoire _occident.jpg

    L’étrange victoire de l’Occident

    Depuis la chute de l’URSS, les pays de l’ancien « bloc de l’Est » ont perdu 10 à 25 % de leur population. Du fait d’une baisse de la fécondité semblable à celle de l’Europe et de l’Asie de l’Est, mais surtout du fait de l’émigration vers l’Europe de l’Ouest, l’Amérique et, marginalement, Israël. La population la plus jeune, la plus instruite est partie ou aspire à partir, ôtant à ces pays – Pologne exceptée – leurs chances de développement économique. L’exception polonaise est aussi religieuse : c’est le seul grand État anciennement soviétisé qui n’appartient pas au monde orthodoxe.

    En Russie, la fascination de l’Occident n’est pas moindre qu’ailleurs. L’URSS est tombée pour n’avoir jamais été capable de fabriquer des jeans seyants. Ou, pour le dire d’une façon plus académique : de la collision inéluctable entre les aspirations au bonheur individuel venues de l’Occident, dont le marxisme était un des rejetons, et ses structures collectivistes – communautaires dans l’anthropologie d’Emmanuel Todd. La tentative du Kremlin de les remplacer par l’idéologie des « valeurs traditionnelles » est tout aussi vouée à l’échec. Le départ de McDonald’s n’a pas freiné l’appétit des Moscovites pour les hamburgers, les séries télévisées russes sont calquées sur le modèle des séries américaines et la classe moyenne russe, dès qu’elle en a les moyens, passe ses vacances en Occident.

    L’adhésion de l’Europe orientale à l’UE et à l’OTAN, ou le désir d’y adhérer qui se manifeste en Ukraine, en Géorgie, en Moldavie, relève du même mouvement occidentogyre. C’est la transposition à l’échelle des nations du désir des individus de passer à l’Ouest.

    Pourquoi l’Occident ?

    Cet Occident, tant fantasmé à l’Est comme au Sud, est riche et il est en déclin démographique. D’autre part, l’aviation a aboli les distances. Donc explication physique simple : l’équilibre des niveaux. Mais les gens ne sont pas des atomes de liquide, ils existent dans et par des cultures. L’émigration est un déracinement, rêve et souffrance. Pour que le rêve l’emporte sur la souffrance, il faut que la culture de départ ait cessé de fournir les « nourritures de l’âme » indispensables à la vie. Il faut aussi que le rêve ne soit pas seulement de biens matériels, mais d’une façon de se vivre dans le monde. Les ghettos de nouveaux arrivants sont des sas de décompression.

    Oswald Spengler juge la chose tout à fait impossible : on naît et on meurt dans sa « religion », c’est-à-dire la façon de se lier au macrocosme qu’on a acquise en naissant dans une famille et dans un pays, quelles que soient les apparences d’intégration. L’immigration musulmane en France, qui revient à la seconde ou troisième génération à l’islam intégral (c’est-à-dire sans les fadaises d’un islam laïque) semble lui donner raison même si le soi-disant fondamentalisme musulman est largement une réinvention1.

    L’Europe de l’est semble aussi témoigner de l’imperméabilité des cultures par son absence d’acclimatation du capitalisme – hors la Pologne catholique, il n’y a pas de « start-up nation » dans le monde orthodoxe –, et par ses laborieuses tentatives d’imitation, ou ses simulacres d’adoption, de la démocratie2.

    Mais à l’inverse, si l’on considère son émigration, rien n’indique une conservation de la métaphysique orthodoxe en Occident. La première grande vague venue de l’empire russe au tournant du XIXe siècle ne fut pas orthodoxe mais juive. Or le déracinement des Juifs de Russie n’était que limité puisque l’empire tsariste avait largement échoué à les intégrer3. Leur fusion dans l’univers WASP a parfaitement réussi, ils ont même défini, à Hollywood, le canon esthétique et moral du « rêve américain »4. Spengler prédisait même, mais c’était avant la création de l’État d’Israël, la dissolution du judaïsme occidental dans le chaudron américain. Cela ne posait pas de problème à sa théorie puisque le vieux « consensus juif », aterritorial, était vulnérable face à la jeune et dynamique culture américaine. Seulement, le même phénomène s’observe aujourd’hui avec l’émigration orthodoxe.

    Le maître ouvrage de Spengler s’intitule Le déclin de l’Occident. Depuis sa parution il y a un siècle, les variations autour de ce thème ont été innombrables au point de lui donner les apparences d’une évidence5. Laquelle est corroborée par le suicide démographique de l’Europe et des surgeons occidentaux de l’Asie orientale. Il constitue la musique d’ambiance des grandes manœuvres géopolitiques de la Russie : le soleil se lève une nouvelle fois à l’est, enfin au sud-est : les BRICS vont bientôt pulvériser le dollar et les missiles hypersoniques, les porte-avions nucléaires américains.

    Alors pourquoi le monde entier se précipite-t-il vers cet Occident agonisant6 ?

    Le leadership scientifique

    Une première réponse est que sa puissance économique, scientifique, militaire, quoiqu’en déclin relatif, est encore prépondérante. Elle vaut pour l’étudiant géorgien ou ivoirien, pour le chômeur africain comme pour le polytechnicien français : la puissance d’attraction. La réalité, c’est l’extraordinaire solidité des Etats-Unis, même si le pacte de Bretton Woods, qui, en 1945, a défini les termes de son imperium, touche à sa fin7.

    Mais il faut avoir une idée bien étriquée de la pyramide de Maslow, ou un marxisme vintage, pour s’imaginer que la richesse est le motif principal de l’émigration. Ce qui pousse à s’arracher à la patrie, c’est d’abord le sentiment qu’il n’y en a pas ou plus, de patrie. Le départ en masse signe la mort des cultures. Il n’est nul besoin d’appeler à l’expiation des crimes de la colonisation, nous expions déjà, par l’arrivée en masse en Europe de la jeunesse africaine, l’agression que l’Europe a infligée aux cultures du continent africain. Et ce qui apparaît comme l’hispanisation progressive des Etats-Unis peut aussi bien être vu comme la revanche des cultures précolombiennes anéanties. En Russie, les idéologues du panslavisme incriminent les réformes commencées sous Pierre le Grand, qui, en administrant par la violence une européanisation forcée, ont empêché ou retardé le mûrissement d’une synthèse culturelle proprement russe8.

    C’est ensuite le sentiment de savoir où l’on va. Les migrants ne partent pas en explorateurs de mondes nouveaux, ils comprennent, fût-ce à leur façon, les « numina » de l’Occident. Cela signifie, comme l’a rappelé Modeste Schwartz, que, contrairement à un préjugé courant, la colonisation a réussi9. Elle a tellement réussi qu’elle a imposé avec succès le mantra occidental du salut individuel et de l’infini des possibles. Non parce que celui-ci aurait plus de séduction que les autres. Il n’y a que les Occidentaux pour s’imaginer que l’individualisme et toutes ses déclinaisons sont doués d’un charme irrépressible. Mais parce que ce système de croyances – l’ontologie naturaliste pour Philippe Descola10, ou l’élan faustien pour Spengler –, se connecte de telle façon, sous le nom de science, avec le savoir-faire technique, qu’il guérit des malades, fait voler les avions, écrase par la puissance de ses armes. Le vrai ne se décide plus par la conformité à un régime de vérité : c’est vrai parce que ça marche.

    Métaphysique de l’Occident

    La technoscience est un sujet qui a été abondamment traité. Je n’ai cependant pas le sentiment qu’ait été résolue l’énigme fondamentale : comment un cheminement métaphysique, enclenché dans les monastères de l’Occident en même temps que la rationalisation du travail11, a-t-il abouti à un système de connaissance dont la vérité se prouve par son efficacité ? Ou encore : comment le travail, c’est-à-dire la technique et l’économie, a-t-il réussi à mettre en forme, dite scientifique, le mythe faustien de l’infini de façon à accroître son efficacité sur la matière inerte ou vivante, sans autre limites que celles, physiques, de la planète ?

    La victoire universelle de la technoscience n’empêche pas de constater le déclin de l’Occident, mais elle interdit d’envisager son effacement. Simplement, l’Occident a commencé à déplacer ses centres de pouvoir ou, pour reprendre le terme de Schwartz : à se pigmenter12. Le discours du multilatéralisme cache mal sa similitude avec celui de l’Occident actuel. Il suffit de comparer la déclaration du sommet des BRICS avec le discours onusien du développement durable pour constater leur parfaite identité13.

    Le déclin de l’Occident traditionnel est aujourd’hui observable à l’œil nu : catastrophe démographique, dévastation insupportable de la nature par le capitalisme, affaiblissement relatif de la puissance, déréliction idéologique du wokisme. Niall Ferguson a brillamment décrit comment l’Occident avait étendu sa domination sur le monde14. Il reste à expliquer pourquoi, contre les principes de la morphologie spenglérienne, l’emprise de sa métaphysique, sous ses avatars scientifiques et économiques, survit à son déclin et maintient sa domination universelle.

     

    Notes :

    1. Cf. Olivier Roy, La sainte ignorance. Le temps de la religion sans culture, Seuil 2008 ; Yves Lepesqueur, Pourquoi les Libanaises sont séduisantes, L’Harmattan 2022.

    2. Cf. Ivan Krastev et Stephen Holmes, Le moment illibéral. Trump, Poutine, Xi Ping : Pourquoi l’Occident a perdu la paix, Fayard 2019.

    3. Cf. Alexandre Soljenitsyne, Deux siècles ensemble, Fayard 2012.

    4. Cf. Neal Gabler, Le royaume de leurs rêves. La saga des juifs qui ont fondé Hollywood, Calmann-Lévy 2005.

    5. Deux exemples récents : Douglas Murray, L’étrange suicide de l’Europe ; Immigration, Identité, Islam, L’artilleur 2018. Emmanuel Todd, La défaite de l’Occident, Gallimard 2024.

    6. Cf Modeste Schwarz, Fin d’occident ou faim d’occident ? https://modesteschwartz.substack.com/p/fin-doccident-ou-faim-doccident?r=10v1d0.

    7. Sur les données fondamentales de la puissance américaine et le pacte de Bretton Woods, voir Peter Zeihan, The Accidental Superpower: The Next Generation of American Preeminence and the Coming Global Disaster, Twelve 2016. Sur la fin de la mondialisation : Peter Zeihan, The end of the world is just the beginning: mapping the collapse of Globalization, Harper Business, 2022.

    8. Cf. Modeste Schwartz, Une spécialité russe : la russophobie. https://modesteschwartz.substack.com/p/une-specialite-russe-la-russophobie.

    9. Cf Modeste Schwartz, Dépasser Spengler. https://modesteschwartz.substack.com/p/depasser-spengler?r=10v1d0.

    10. Philippe Descola, Par-delà nature et culture, Gallimard 2005.

    11. Cf. Pierre Musso, La religion industrielle. Monastère, manufacture, usine, Une généalogie de l’entreprise, Fayard, 2017.

    12. Sur la notion d’Occident pigmenté et le multilatéralisme, cf. Modeste Schwartz, L’après-Kovid, Écrits de 2022-23. Troisième partie : Kissinger et l’Occident pigmenté. https://substack.com/@modesteschwartz/p-141102176.

    13. Cf. Edward Slavsquat, Would you like to know what BRICS just declared? https://edwardslavsquat.substack.com/p/would-you-like-know-what-brics-just.

    14. Niall Ferguson, Civilisations. L’occident et le reste du monde, Saint-Simon, 2014.

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Michel Geoffroy : "Le monde veut se moderniser sans s'occidentaliser"...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Michel Geoffroy à Régis Le Sommier pour Omerta, dans lequel il évoque la place qu’occupe actuellement l’Europe en Occident et son américanisation mortifère.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, ainsi que plusieurs essais, dont La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021), Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023) et, dernièrement Occident go home ! - Plaidoyer pour une Europe libre (Via Romana, 2024).

     

                                                 

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Plus con, tu meurs !...

    Les éditions Kontre Kulture viennent de publier un nouveau livre d'Alain Soral intitulé Plus con, tu meurs ! dans lequel il renoue avec la forme des textes courts qui avaient fait le succès de Jusqu'où va-t-on descendre ? (Edition Blanche, 2002) ou de Socrate à Saint-Tropez (Edition Blanche, 2003).

    Essayiste, polémiste et pamphlétaire, fondateur du mouvement Égalité & Réconciliation, Alain Soral est notamment l'auteur de Vers la féminisation (Blanche, 1999) et de Comprendre l'empire (Blanche, 2010).

     

    Soral_Plus con, tu meurs.jpg

    " « Ce livre a bien failli ne pas voir le jour.

    D’abord parce que de ces notes que j’accumule depuis 2021, j’hésitais à en faire un livre. Un livre dans le contexte totalitaire actuel, ce sont forcément des emmerdes…

    Ensuite, parce que la police m’ayant une nouvelle fois saisi tout mon matériel de travail : ordinateur, téléphone, clefs USB, cahiers de notes… comme elle l’avait déjà fait il y a quatre ans de l’autre côté de la frontière, je n’étais pas sûr de rien récupérer.

    Heureusement, par le miracle du cloud et mes progrès en informatique, j’ai pu ce coup-ci tout réintégrer à distance. La technologie a parfois du bon, la modernité ne peut pas avoir que des inconvénients.

    Ce qui me manquait au fond avant cette nouvelle arrestation c’est la motivation.

    Je ne suis pas de ces graphomanes qui pensent que leur caca sent bon, pour que je me remette à écrire, il faut qu’on me motive. Je remercie donc les huit policiers dûment mandatés qui par l’agacement et le sentiment d’injustice provoqués m’ont redonné l’envie.

    Quand on me cherche, on me trouve !

    Saillies, aphorismes, textes argumentés… tout n’est sans doute pas digne de passer à la postérité, mais ce livre n’en constitue pas moins une totalité qui donne bien, je crois, la température de l’époque. Une époque qui donne de plus en plus envie d’en finir avec cet Occident devenu un asile psychiatrique à ciel ouvert. » "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Vers la fin de la suprématie occidendale...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°211, décembre 2024 - janvier 2025) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré à la fin de la suprématie occidentale, on découvrira l'éditorial, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec Stephen Mennell, Henry Laurens, Auron MacIntyre ou Emmanuel Lincot...

    Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, de Nicolas Gauthier, d'Aristide Leucate, de David L'Epée, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli, d'Ego Non, de Michel Marmin et de Julien Rochedy...

    Eléments 211.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    Éditorial
    Dépolitisation, par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien
    Stephen Mennell : « Les USA ont une perception faussée d’eux-mêmes et du monde », propos recueillis par Thomas Hennetier

    Cartouches
    L’objet disparu : la carte postale, par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Bons sentiments ? Par Nicolas Gauthier

    Un homme, un site : Yann Vallerie présente Breizh Info

    Curiosa Erotica : la pygophilie ou le fétichisme des fesses, par David L’Épée

    Champs de bataille : l’autre bataille de Fontenoy (1/2), par Laurent Schang

    Uranie, le crime de Jean-Marie Gustave (3), par Bruno Lafourcade

    Le droit à l’endroit : la Constitution, statut politique ou norme juridique ? Par Aristide Leucate

    Économie, par Guillaume Travers

    Anatole France éducateur, le regard d’Olivier François

    Bestiaire : le poisson se voit dans le miroir, pas le cartésien, par Yves Christen

    Sciences, par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    Henry Laurens : Israël-Palestine, aux racines du conflit, propos recueillis par Daoud Boughezala

    Vers la fin de l’exceptionnalité historique de la Shoah ? Par Lucie Marin

    Thomas Hennetier et « Krisis » : regards croisés sur l’Islam et l’Occident, propos recueillis par François Bousquet

    Antiracisme, la nouvelle chasse aux hérétiques, par François Bousquet

    Auron MacIntyre, propos recueillis par Ethan Rundell

    Entre continents et cultures avec Alain Le Pichon, propos recueillis par Hervé Juvin

    Éveiller l’Europe à la puissance avec Pierre-Romain Thionnet, propos recueillis par Gabriel Piniés

    MeToo : Bégaudeau et Fourest sur la corde raide, par Daoud Boughezala

    L’amour socialiste face aux lois du marché, par David L’Épée

    Madame Angot, mère & fille : opéra-comique pour famille funeste, par Christophe A. Maxime

    Le surréalisme, pour quoi faire ? Enquête par Olivier François

    « Juré n° 2 » : le dernier verdict de Clint Eastwood, par Thomas Gerber

    La Renaissance orientale : comment la Terre devient ronde, par Christopher Gérard

    L’enthousiasme selon Rémi Soulié : comment habiter poétiquement le monde, par Alexandre Nantas

    L’art de la correspondance selon Patrice Jean et Bruno Lafourcade, propos recueillis par Anthony Marinier

    La littérature croate au-dessus des nationalismes ? Par Gérard Landry

    Le désarroi de Robert Musil, témoin de l’agonie d’une civilisation, par Jean Montalte

    Dossier
    Vers la fin de la suprématie occidentale

    Vers un monde multipolaire : la fin des illusions occidentales, par Michel Geoffroy

    La plus grande offensive russe n’est pas en Ukraine : les BRICS redessinent le monde, par Nikola Mirković

    Guerre d’usure sur le front de l’Est : perspectives pour l’après-guerre en Ukraine, par Michel Chevillé

    Emmanuel Lincot : la Chine et les routes de la soie au centre du jeu, propos recueillis par Daoud Boughezala

    Comment conjurer notre déclin ? Plaidoyer pour l’Europe civilisationnelle, par David Engels

    Panorama
    La leçon de philo politique : Mikhaïl Bakounine, par Ego Non

    Un païen dans l’Église : Saint-Riquier dans la Somme, par Bernard Rio

    Anachronique littéraire : Un Voltaire brechtien ? Par Michel Marmin

    Rochedytorial : danger sur le marché de l’information, par Julien Rochedy

    Éphémérides

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • La fin de l'ordre occidental ?...

    Les éditions Perspectives libres viennent de publier un essai de Jacques Sapir intitulé La fin de l'ordre occidental ?.

    Économiste hétérodoxe, directeur d’études à l’EHESS, expert de l’économie russe, Jacques Sapir a publié de nombreux essais comme La fin de l'euro-libéralisme (Seuil, 2006), La démondialisation (Seuil, 2011) ou Souveraineté - Démocratie - Laïcité (Michalon, 2016).

     

    Sapir_La fin de l'ordre international.jpg

    " L’ordre financier international, issu de l’après-guerre est à l’aube de changements sans précédents. L’arrivée de nouveaux acteurs, de nouveaux intérêts et de nouvelles logiques fait trembler l’édifice des institutions financières internationales. Ces changements doivent être pensés, compris et préparés sauf à entrer dans une logique d’affrontement et de sécession entre « l’Occident » et le « grand sud », préjudiciable pour tous. "

     

     

     

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!