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occident - Page 2

  • Sommes-nous entrés dans un monde post-occidental ?...

    Le 30 octobre 2023, Romain Petitjean recevait  Grégoire Gambier, directeur de la collection Iliade aux éditions de la Nouvelle Librairie et Lionel Rondouin, ancien parachutiste des Troupes de marine, puis chef d’entreprise dans l'industrie, et aujourd’hui enseignant dans diverses écoles de management ou d'ingénieurs, pour évoquer avec eux l'Occident en crise.

              

                                               

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  • Jeffrey Epstein, l'âme damnée de la IIIe culture...

    Les éditions du Cerf viennent de publier une enquête de Xavier Raufer intitulée Jeffrey Epstein - L'âme damnée de la IIIe culture.

    Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et, tout récemment, Le crime mondialisé (Cerf, 2019).

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    " 10 août 2019, l'Amérique se réveille traumatisée. Jeffrey Epstein, son double monstrueux, a été retrouvé pendu en prison. S'est-il suicidé ou a-t-il été assassiné ? Sa vie va-t-elle être enterrée avec sa mort ? Ses secrets seront-ils jamais révélés ? Refaisant l'enquête, Xavier Raufer montre ici, de manière scientifique et spectaculaire, que l'ogre aux centaines de victimes adolescentes a été en fait le serviteur exemplaire des nouvelles élites transatlantiques, de leur mainmise financière et de leur hégémonie culturelle.
    Comment un tel criminel pédophile et trafiquant sexuel a-t-il pu prospérer pendant vingt ans ? Bâtir un réseau international d'influence de New York à Paris, des Caraïbes à Tanger ? Compter parmi les figures du parti démocrate ? Financer les think-tanks, les universités, les laboratoires du futur ? Fréquenter les têtes couronnées, les dirigeants politiques, les milliardaires, dont le prince Andrew, Bill Clinton, Bill Gates, Donald Trump ? Fasciner des savants et des artistes comme Stephen Hawking ou Woody Allen ? Ferrer les maîtres de Buckingham Palace et de la Maison Blanche, les géants de Hollywood et de Wall Street, les titans de la Silicon Valley ?
    C'est le système de la prédation universelle, de l'immoralisme dominateur et de l'utopie destructrice fondé sur l'idéologie de la tech que Xavier Raufer décrypte à travers l'ascension et la chute du premier violeur, proxénète et maître-chanteur planétaire. Une investigation inédite, informée, intégrale qui se lit comme un thriller tout en dévoilant la face cachée d'aujourd'hui. "

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  • Action terroriste du Hamas contre Israël : quelles leçons en tirer ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Yves Le Gallou cueilli sur Polémia et consacré aux lecons à tirer de l'attaque des islamistes du Hamas contre Israël...

    Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016), Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018) et Manuel de lutte contre la diabolisation (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

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    Action terroriste du Hamas contre Israël : quelles leçons en tirer ?

    1– L’action terroriste du Hamas visant des civils israéliens a beau avoir utilisé des moyens modernes (drones, parapentes) elle relève d’un mode opératoire classique dans le monde arabo-musulman, le rezzou, le pillage et l’enlèvement de femmes et enfants. Depuis les batailles du prophète musulman jusqu’aux raids des Touaregs en passant par ceux des pirates barbaresques, rien n’a changé dans l’horrible traitement des mécréants.

    2– Les déclarations complaisantes de La France Insoumise se refusant à condamner clairement une action terroriste de grande ampleur ont choqué, on le comprend, et surpris, on le comprend moins. LFI suit sa base électorale qui se trouve dans les banlieues de l’immigration qui sont globalement solidaires du Hamas comme l’est « la rue arabe » partout dans le monde. Ceux qui ont encouragé ou toléré (le CRIF, le PS, LR, etc.) la venue d’immigrés toujours plus nombreux sont mal placés pour chouiner aujourd’hui : ce sont eux qui ont apporté à l’extrême gauche une base électorale puissante. Et tout cela était théorisé depuis plus de 20 ans.

    3– La vraie question aujourd’hui est de savoir comment éviter d’avoir avec la Seine-Saint-Denis (236 km2) un Gaza (360 km2) aux portes de Paris. Juste pour mémoire, 73 % des nouveau-nés en Île-de-France ne sont vraisemblablement pas d’origine européenne puisqu’ils sont dépistés à la drépanocytose.

    4– Le principe de précaution doit donc conduire à interrompre toute immigration nouvelle et à entreprendre une politique d’éradication des bandes délinquantes. Ce qui suppose de reprendre le pouvoir sur les juges (ce que tente d’ailleurs de faire le gouvernement israélien).

    5– Lors des attentats du Bataclan et de Nice, l’opinion française a été formatée par la propagande autour d’une double réponse : « Pas d’amalgames », « Vous n’aurez pas ma haine ! ». Ceux qui refusaient de rentrer dans ce jeu ont été poursuivis et censurés. Les Israéliens n’ont pas ces pudeurs et ils ont raison. Mais on ne voit pas pourquoi on ne lèverait pas certains interdits idéologiques en France avant qu’il ne soit trop tard.

    6– La réponse israélienne porte un nom : le recours à la force. C’est normal, c’est l’ultima ratio des nations.
    Sans attendre d’être dans une situation critique, les nations européennes devraient utiliser sans tarder un recours proportionné à la force pour stopper l’invasion migratoire. Mieux vaut éliminer des filières de passeurs, arraisonner des bateaux, et expulser des indésirables aujourd’hui qu’avoir à bombarder des immeubles demain.

    7– Ces considérations ne doivent pas interdire de s’interroger sur ce qu’il est convenu d’appeler l’Occident, un ensemble géopolitique dans lequel l’Europe est embarquée sur le porte-bagages des États-Unis, de la Grande Bretagne et d’Israël.
    Un ensemble fragilisé par :

    • une démographie en berne ;
    • des guerres à répétition (Irak, Serbie, Afghanistan, Syrie) ne débouchant pas sur le nation building mais sur l’essaimage de groupes terroristes ;
    • un hédonisme incompatible avec la montée des périls, alors même que les lieux de fêtes sont visés (Bataclan, Rave party du désert du Néguev).

    Les Européens ne s’en sortiront qu’en reprenant conscience de leur identité et en retrouvant les vertus romaines qui ont fait leur force. Une force qui ne doit pas exclure le recours à la force.

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 10 octobre 2023)

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  • Comprendre la stratégie hongroise...

    Le 2 octobre 2023, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Thibaud Gibelin et Ferenc Almassy pour évoquer un essai de Balázs Orbán, directeur politique du premier ministre Viktor Orbán, intitulé Comprendre la stratégie hongroise (La Nouvelle Librairie, 2023). Balázs Orbán décrit la stratégie du gouvernement hongrois et démonte les idées fausses entretenues par les médias occidentaux sur la nature et les objectifs de ce dernier. Tout en s’opposant au discours dominant de l’Occident sur la Hongrie, Balázs Orbán plaide pour une Europe dans laquelle il est possible de gouverner selon des principes enracinés dans l’histoire et les valeurs nationales plutôt que selon le consensus libéral encore hégémonique.

     

                                              

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  • La diplomatie américaine en panne ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Gérard Chesnel, cueilli sur Geopragma et consacré aux échecs de la diplomatie américaine. Ancien ambassadeur et agrégé d'histoire, Gérard Chesnel est membre fondateur de Geopragma.

     

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    La diplomatie américaine en panne ?

    La diplomatie américaine a subi ces deniers temps un certain nombre de contrariétés.

    Tout a commencé avec la décision prise par Washington en juillet dernier d’autoriser la livraison à l’Ukraine d’Armes à Sous-Munitions, soulevant la réprobation de tous les signataires de la Convention d’Oslo (112 Etats, quand même). Certes la Russie a été la première à utiliser ces armes en Ukraine, certes ni la Russie ni l’Ukraine ni les Etats-Unis ne sont signataires de cette convention, mais il n’en reste pas moins que l’usage des ASM est considéré comme contraire au Droit International Humanitaire et donc parfaitement condamnable. C’est ce qui a été rappelé la semaine dernière à Genève lors de la 11ème réunion des Etats parties à la Convention d’Oslo. Si la plupart des intervenants se sont contentés de reprendre les principes fondamentaux de la convention sans nommer les pays en cause, renvoyant ainsi dos à dos Washington et Moscou, certains ont dénoncé nommément les Etats-Unis : Cuba, sans surprise, mais aussi la Nouvelle-Zélande et, de manière très surprenante, les Philippines, qui viennent pourtant d’autoriser de nouveau l’installation de bases américaines sur leur sol. Quant aux ONG présentes à Genève, elles ne décolèrent pas, même si, pour ne pas compromettre leurs sources de financement, elles s’obligent à une certaine retenue.

    La réunion du G20 à Delhi, les 9 et 10 septembre, a marqué un nouveau recul de l’influence politique américaine dans le monde.  Le communiqué final, en effet, ne condamne pas l’agression russe en Ukraine et ne limite pas l’utilisation des énergies fossiles. Il faut y voir le résultat des pressions russes mais aussi chinoises. Ces deux pays ont d’ailleurs, d’une certaine manière, snobé le G20 : ni Poutine (de toute façon empêché par un mandat d’arrêt international), ni Xi Jinping ne se sont déplacés. Il faut y voir bien plus que des rivalités régionales (problèmes frontaliers sino-indiens, par exemple). Pour la majorité des participants, l’Occident n’est plus qu’une région dans une planète multipolaire. Le Ministre des Affaires Etrangères indien a d’ailleurs été très explicite à ce sujet : « Il faut que les Occidentaux, a-t-il dit, cessent de croire que leurs problèmes sont ceux du monde ».

    On serait tenté d’opposer le G20 aux BRICS mais plusieurs membres des BRICS se trouvent au G20. Il faut plutôt voir un processus de transition du pouvoir, de l’ouest vers l’est et du nord vers le sud. Les BRICS sont aujourd’hui très courtisés ; de nombreux pays de ce qu’on appelait le Tiers Monde  frappent à la porte. D’ores et déjà, l’Argentine, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, l’Ethiopie et les Emirats Arabes Unis ont été admis tandis que l’Iran, Cuba, le Bangladesh et le Nigéria attendent leur tour.

    Sans que cet élargissement des BRICS soit présenté comme un phénomène spécialement anti-américain, il est clair qu’il ne va pas dans le sens souhaité par Washington à qui beaucoup reprochent d’entraîner l’Occident dans leur inéluctable descente.

    Comme une cerise sur le gâteau, deux des pays les plus honnis par Washington, la Russie et la Corée du Nord viennent de resserrer leurs liens. Pyong Yang est toujours restée proche de Moscou, même à l’époque où la Russie cherchait à se donner une certaine honorabilité. Les échanges entre dirigeants des deux pays ne sont pas nouveaux. Mais la récente rencontre à Vladivostok entre Poutine et Kim Jong-un apparaît, dans le contexte actuel, comme un bras d’honneur à leurs contempteurs.

    La politique hégémonique de Washington trouve des critiques acerbes aux Etats-Unis mêmes. Dans un récent film-documentaire de Tina Satter, « Reality », l’héroïne, Reality Winner, une lanceuse d’alerte lourdement condamnée à plusieurs années de prison, va jusqu’à dire : « Les Etats-Unis, c’est la pire chose qui existe au monde ».

    Gérard Chesnel (Geopragma, 17 septembre 2023)

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  • Occident : la puissance et le doute...

    Le nouveau numéro de la revue Conflits (n°47, septembre - octobre 2023), dirigée par Jean-Baptiste Noé, vient de sortir en kiosque. Le dossier central est consacré à l'Occident.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    ÉDITORIAL

    Occident : le couchant lumineux, par Jean-Baptiste Noé

    CHRONIQUES

    LE GRAND ENTRETIEN

    Usage tactique des hélicoptères, de la guerre d'Algérie à la guerre d'Ukraine
    Entretien avec Jean-Claude Allard

    IDÉES

    L'Occident vu d'Orient. ne plus être l'objet, devenir sujet, par Tancrède Josseran

    PORTRAIT

    Charles III : un nouveau roi dans un nouveau siècle, par Maximilien Nagy

    ENTRETIEN

    Comment les régions ont construit la nation, Entretien avec David Chanteranne

    Qui se soucie encore des Palestiniens, Entretien avec Jean-Paul Chagnollaud

    ENJEUX

    Dans le sud de la Hongrie, les populations s'organisent face à l'immigration, par Pierre-Yves Baillet

    L'océan Indien : Le nouveau centre de la croissance mondiale , par Charles Gave

    Port-Soudan, avant-poste de la Russie en mer Rouge, par Eugène Berg

    Les enjeux pétroliers au Soudan, par Antoine Mestrallet

    GRANDE STRATÉGIE

    Les guerres médiques : le choc civilisation/barbarie ?, par Guy-Alexandre le Roux

    HISTOIRE BATAILLE

    Leuctres (6 juillet 371 av. J.-C) Epaminondas : la puissance de métis, par Pierre Royer

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    LECTURE

    RIEN QUE LA TERRE

    CARTE MAÎTRESSE

    ART ET GÉOPOLITIQUE

     

    DOSSIER

    Occident

     

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