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nazisme - Page 2

  • Le brun et le vert...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de Philippe Simonnot intitulé Le brun et le vert. Philippe Simonnot a été professeur d'Economie du Droit à Paris-Nanterre et chroniqueur au journal Le Monde ; il a consacré une partie de son oeuvre à l'Allemagne. Il est notamment l'auteur du livre intitulé Le rose et le brun (Dualpha, 2015).

     

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    " C’est une page d’histoire oubliée ou méconnue qu’exhume ici Philippe Simonnot. Celle des liens que, à l’entour des années 1930, le nazisme ascendant a entretenus avec l’écologie émergente. Comment expliquer ce rapport troublant ? Quelle conception le Troisième Reich prônait-il de la nature ? Quelles lois édicta-t-il en faveur de l’agriculture, de la création de parcs nationaux, de la protection des forêts ou des animaux ? À quelle représentation de l’environnement se référait-il ?

    À travers un examen minutieux des théories et des mesures nazies dans ce domaine, mais aussi à travers un décryptage inédit des thuriféraires de cette tendance, Ernst Haeckl, Walther Schoenichen ou Richard Walther Darré, Philippe Simonnot démêle les fils de toute une généalogie idéologique. L’écologisme dont se revendiquait le nazisme reposait sur l’idéalisation d’une nature sauvage mâtinée de darwinisme
    social, porteuse d’une exaltation de la force et d’une aspiration païenne à la volonté de puissance. Elle participait en fait de l’antihumanisme fondamental de ce totalitarisme.
    Une contribution à l’histoire des idées sur une appropriation qu’il faut connaître pour pouvoir mieux la critiquer et la contester. "

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  • Le vestiaire des totalitarismes...

    Les éditions du CNRS viennent de publier un  ouvrage dirigé par Bernard Bruneteau et François Hourmant et intitulé Le vestiaire des totalitarismes.

    Historien des idées, professeur émérite de science politique à l’université de Rennes, Bernard Bruneteau est un spécialiste reconnu des totalitarismes et a notamment publié  Le Totalitarisme : origines d’un concept, genèse d’un débat 1930-1942 (Cerf, 2010), Les « collabos » de l'Europe nouvelle (Cerf, 2016) et Le bonheur totalitaire - La Russie stalinienne et l'Allemagne hitlérienne en miroir (CNRS, 2022).  Professeur des universités en science politique, spécialiste d'histoire contemporaine, François Hourmant a notamment publié Les Années Mao en France (Odile Jacob, 2018).

     

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    " Camicera nera des fascistes italiens ou chemises brunes des nazis, veste Mao ou béret étoilé du Che, foulard rouge des Komsomols en URSS ou bleu des Pionniers en RDA, krâma cambodgien : tous ces vêtements sont emblématiques des totalitarismes du XXe siècle. Symboles politiques, ils ont convoqué des imaginaires et véhiculé des idéologies.
    L'attention souvent scrupuleuse portée par les différents régimes – fascistes ou communistes – à la codification et à l'uniformisation des apparences invite à explorer toutes les facettes de ce langage du pouvoir.
    Témoin et instrument d'une volonté prométhéenne d'emprise et de contrôle, signe d'appartenance et de solidarité mais aussi de hiérarchie et de soumission, d'assujettissement et d'exclusion, le vestiaire a permis d'encadrer toutes les sphères de la vie sociale, d'exalter les valeurs et idéaux politiques, de donner à voir une communauté unie derrière son chef.
    Comment les populations ont-elles vécu l'obligation de porter telle ou telle pièce d'étoffe ? Quels furent les effets réels du port de ces vêtements ? Autant de questions permettant de comprendre davantage les processus d'embrigadement et d'oppression des populations, ainsi que leurs limites."

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  • Bonheur et totalitarisme...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de Bernard Bruneteau intitulé Le bonheur totalitaire - La Russie stalinienne et l'Allemagne hitlérienne en miroir. Historien des idées, professeur émérite de science politique à l’université de Rennes, Bernard Bruneteau est un spécialiste reconnu des totalitarismes et a notamment publié  Le Totalitarisme : origines d’un concept, genèse d’un débat 1930-1942 (Cerf, 2010) et Les « collabos » de l'Europe nouvelle (Cerf, 2016).

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    " Les totalitarismes, dont Hannah Arendt a dévoilé la logique de terreur, auraient-ils inventé une forme de bonheur ?

    L’audace de cet ouvrage est d’oser cette question. Qu’ils aient été combinés au mécanisme de l’illusion et nourris par une propagande promettant un avenir radieux ne suffit pas à expliquer la fascination, l’enthousiasme et l’obéissance qu’ont suscités les régimes hitlérien et stalinien.

    Quel est en effet le plus grand paradoxe que présentent la terreur nazie ou communiste ? Que prévaut en parallèle un modèle social de promotion scolaire ou professionnelle. Qu’abondent les mécanismes de reconnaissance et de gratification. Que se déploie la protection d’un État-parti « providentiel ». Que s’éprouve au quotidien la joie d’une communauté nouvelle. Autrement dit que la terreur promet le bonheur, celui du Volk ou du Prolétariat.

    Bénéficiant de la crise des années 1930, les totalitarismes ont réalisé certaines des promesses non tenues de la démocratie libérale, même si le « bonheur totalitaire » profite d’abord aux inclus de ces systèmes qui vouaient conjointement à l’enfer tous les exclus de la race ou de la classe élue.

    Un essai brillant qui vient bousculer beaucoup d’idées reçues. "

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  • Feu sur la désinformation... (361)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Les faits paraissent complètement fou. Alors que Jean-Michel Blanquer est dans la tourmente dans le cadre de l'Ibiza gate, une présentatrice d'émission sur la chaîne i24 vole à son secours. Il y a cependant un petit hic, la présentatrice en question est la femme de du ministre de l'Education Nationale ; information qu'elle n'a pas jugé utile de partager avec son public.
    • 2 - Les médias voient des nazis partout !
      Vous avez surement entendu parler ces derniers jours des 200 néonazis ayant exécuté des saluts hitlériens dans les rues de Paris. Problème, l'histoire est complètement bidon. D'une pigiste d'extrême-gauche au ministère de l'Intérieur, les fausses nouvelles circulent vite. Moussa Darmanin, mis dos au mur après sa grossière erreur, tente de rattraper la mise. Retour de Jean-Yves Le Gallou sur un bobard monumental en ce début d'année.

    • 3 - Revue de presse
      Commission Bronner et petits bobards audiovisuels, 2022 commence sur des chapeaux de roue.
    • 4 - Zemmour sur le handicap, la fabrique d'une polémique
      Les propos d'Eric Zemmour lors d'une petite réunion rurale lui ont valu plusieurs jours de controverse. C'est une proposition portant sur la prise en charge d'élèves handicapés par des centres adaptés à leurs besoins qui a mis le feu aux poudres. Jean-Yves Le Gallou explique les manœuvres des médias pour créer des controverses de toutes pièces.

     

                                             

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  • Tour d'horizon... (217)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Fenêtre sur le monde, émission de la revue Conflits, présentée par Hadrien Desuin et Jean-Baptiste Noé, Georges-Henri Soutou évoque comment l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste ont pensé leur politique européenne et ont cherché à la mettre en place...

    Les projets européens de l’Allemagne nazie

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    - sur iPhilo, Thierry Formet défend l'idée que, face aux mesures sanitaires qui dessinent les contours d’un état d’exception, le premier droit de l’homme est bien la liberté, audacieuse et risquée, insécurisante et peu sûre.

    Au-delà du Covid : fracture profonde

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  • Europa !...

    Les éditions Tallandier viennent de publier une étude de Georges-Henri Soutou intitulé Europa ! - Les projets européens de l'Allemagne nazie et de l'Italie fasciste. Professeur émérite d'histoire contemporaine à l'université de Paris-Sorbonne et membre de l'Académie des sciences morales et politiques, Georges-Henri Soutou est l'un des meilleurs connaisseurs européens de l'histoire des relations internationales. Il est notamment l'auteur, avec Martin Motte, d'un ouvrage consacré aux vues de Charles Maurras sur la politique extérieure de la France, Entre la vieille Europe et la seule France : Charles Maurras, la politique extérieure et la défense nationale (Economica, 2009), et a aussi été l'un des contributeurs du traité de stratégie de l’École de guerre, La mesure de la force (Tallandier, 2018).

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    " Rejetant les traités conclus à la fin de la Première Guerre mondiale, et travaillées par des idéologies mortifères – racisme biologique et hypernationalisme –, les puissances européennes de l’Axe ont occupé la quasi-totalité du continent (hormis les pays neutres et la Grande-Bretagne) et ont initié de nombreux projets pour le réorganiser et le dominer.

    On sait que certains territoires avaient vocation à être purement et simplement annexés. D’autres, à devenir des colonies de peuplement, comme une partie de la Pologne et la Russie, dont trente millions d’habitants devaient être expulsés. Enfin, les pays de l’Europe occidentale et des Balkans seraient durablement vassalisés, avec des régimes alignés.

    Mais on sait moins que Rome et Berlin préparaient un « ordre nouveau en Europe », totalitaire et autarcique, certes dirigé de Berlin et dans une moindre mesure de Rome, mais avec une union géopolitique et économique du continent, et un projet culturel et social « corporatiste » original. Les divisions internes à Rome et à Berlin, les désaccords entre les deux capitales et, à partir de 1943, les défaites, firent échouer tout cela, même si le projet d’une organisation de l’Europe survécut à 1945.

    Remontant en amont, en particulier aux idées politiques de l’entre-deux-guerres et prolongeant ses observations sur l’après-guerre et les premières réorganisations du continent, Georges-Henri Soutou aborde ce sujet capital sous ses multiples aspects : intellectuel, politique, militaire, diplomatique et économique. Fort d’une documentation recueillie aux quatre coins de l’Europe, il en vient à renouveler entièrement l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. "

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