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nazisme - Page 3

  • Tour d'horizon... (179)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Youtube, une conférence donnée par Johann Chapoutot devant l'Académie Royale de Belgique au cours du Colloque intitulé " Le pouvoir des intellectuels, le « pouvoir des sans-pouvoir » " et consacrée à Carl Schmitt...

    Carl Schmitt, un intellectuel au service du nazisme

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    - sur In Limine, un texte de 2005 du philosophe Philippe Granarolo, consacré à une approche critique nietzschéenne des biotechnologies...

    Éléments nietzschéens pour une critique des biotechnologies

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  • Karl Maria Wiligut, un Raspoutine chez les SS ?...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier une étude de Christian Bouchet intitulée Karl Maria Wiligut, le Raspoutine d’Himmler. Docteur en ethnologie et spécialiste des mouvements spirituels marginaux, Christian Bouchet est déjà l'auteur de plusieurs monographies comme Aleister Crowley,(Camion noir, 2011), Georges Gurdjieff - Le maître caucasien.(Camion noir, 2015) ou  La Wicca - Les sorcières d'aujourd'hui (Camion noir, 2016). Il nous livre ici une étude dans la lignée de l'essai de Nicholas Goodrick-Clarke, Les Racines occultes du nazisme (Pardès, 1998 ; réédition Camion noir, 2010) ou de celui de Detlev Rose, La société Thulé (Ars Magna, 2016).

     

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    " « List, Lanz von Liebenfels, Gorsleben et d’autres contribuèrent considérablement à l’ambiance mythologique de l’ère nazie, mais on ne peut dire qu’ils aient exercé une influence directe sur les actions de personnes investies d’une responsabilité et d’un pouvoir politiques.
    Karl Maria Wiligut (1866-1946), le “Raspoutine” d’Himmler, exerça, lui, une telle influence. En vertu de sa prétendue faculté de “mémoire ancestrale” et d’une vision inspirée des traditions germaniques archaïques, il devint le mentor préféré du Reichsführer-SS Heinrich Himmler, dans le domaine de la mythologie, et il fut officiellement affecté à la recherche préhistorique dans la SS entre 1933 et 1939. Consulté par son protecteur sur un large éventail de sujets, Wiligut étendit son influence au point de faire porter le Totenkopfring (anneau à tête de mort) par les membres de la SS, d’imposer le Wewelsburg comme forteresse servant de centre pour les SS et de faire adopter d’autres cérémonies conçues pour octroyer une aura traditionnelle à l’idéologie élitiste, raciste et conquérante des SS. »
    Nicholas Goodrick-Clarke, Les Racines occultes du nazisme. "

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  • Barbarossa, la guerre absolue...

    Les éditions Passés Composés viennent de publier une étude historique de Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri intitulée Barbarossa - 1941 - La guerre absolue. Directeur de la rédaction de Guerres & Histoire, Jean Lopez est un spécialiste reconnu du conflit germano-soviétique et a écrit des ouvrages novateurs notamment sur les batailles de Stalingrad, de Koursk et de  Berlin. Docteur en histoire, Lasha Otkhmezuri, est déjà l'auteur, avec Jean Lopez, d'une biographie du Maréchal Joukov qui fait autorité.

     

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    " L'opération Barbarossa, qui s'ouvre le 22 juin 1941 par l'entrée des Panzers de l'Allemagne hitlérienne en Union soviétique, est une guerre d'idéologies : le nazisme et son armée donnent alors la pleine mesure de leur potentiel de destruction. En face, le bolchevisme stalinien radicalise sa violence : la guerre ne change pas le stalinisme, elle l'exalte. En 1941, Wehrmacht et Armée rouge sont, de loin, les deux plus gros instruments militaires de l'époque. Dix millions d'hommes s'affrontent et se détruisent lors d'opérations militaires aux proportions monstrueuses : les plus gros encerclements, les percées les plus spectaculaires, les retournements les plus improbables aussi. Combats, exécutions, exactions, famines délibérées tuent en 200 jours plus de 5 millions d'hommes, femmes et enfants, soldats et civils. Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri brossent la fresque du plus terrible affrontement de la Seconde Guerre mondiale, passant du Kremlin au QG du Führer, des états-majors des Fronts à ceux des groupes d'armées, du NKVD aux Einsatzgruppen, des unités en marche aux usines et aux fosses d'exécution. Une somme unique et exceptionnelle. "

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  • Le modernisme réactionnaire...

    Les éditions L'échappée viennent de publier un essai de Jeffrey Herf intitulé Le modernisme réactionnaire - Haine de la raison et culte de la technologie aux sources du nazisme. Enseignant l’histoire contemporaine à l’université du Maryland, Jeffrey Herf a publié plusieurs ouvrages consacré au nazisme, dont L'ennemi juif (Calmann-Lévy, 2011).

     

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    " Le nazisme est trop souvent présenté comme un mouvement profondément antimoderne, obsédé par un passé mythique et exaltant la communauté du sang et de la tradition culturelle. Dans ce livre, qui a fait date par son approche radicalement nouvelle, Jeffrey Herf montre au contraire qu’il a voué un culte délirant à la technologie la plus avancée.
    Pour ce faire, le grand historien américain s’est livré à une enquête approfondie sur les origines idéologiques du IIIe Reich, mettant en lumière une nébuleuse originale d’intellectuels, dont plusieurs ont marqué l’histoire des idées, comme Oswald Spengler, Ernst Jünger, Werner Sombart ou Carl Schmitt. Le point commun de ces « modernistes réactionnaires » est d’avoir fusionné certaines dimensions de la société industrielle – son mode de production et sa technologie, la rationalité instrumentale –, avec la culture du nationalisme allemand, caractérisée par sa haine de la raison et de la démocratie.
    Les conclusions qui se dégagent de cette passionnante enquête, qui a renouvelé l’interprétation du phénomène nazi, et jusqu’ici étonnamment restée inédite en français, sont les suivantes : d’une part, la modernité n’est pas un phénomène monolithique, qu’il faudrait accepter ou rejeter en bloc ; d’autre part, l’adhésion à la modernité technique n’est pas en soi un gage d’émancipation. "

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  • La vérité sur les Cahiers noirs d'Heidegger...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un essai de Friedrich-Wilhelm von Herrmann et de Francesco Alfieri intitule Martin Heidegger - La vérité sur ses Cahiers noirs. Friedrich-Wilhelm von Herrmann, professeur de philosophie, a été un des derniers collaborateurs de Martin Heidegger et est aujourd'hui responsable de l'édition de ses œuvres complètes. Francesco Alfieri est également professeur de philosophie.

     

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    " Cet ouvrage propose la première étude critique et systématique des Cahiers noirs de Martin Heidegger. Lire sérieusement et rigoureusement ses Cahiers noirs ou "carnets" sans idée préconçue et sans précipitation, loin de toute l'instrumentalisation politique et médiatique dont ils ont été le prétexte sans même avoir été lus ni abordés, tenter de dégager patiemment l'économie de leur propos, en pointant leur critique constante de la "barbarie" du national-socialisme, quitte à devoir rappeler qu'il n'y a pas trace en eux d'antisémitisme (que Heidegger lui-même qualifie "d'insensé et blâmable"), telle est l'ambition de ce travail appelé à faire date dans les études heideggériennes. "

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  • Le modèle américain d'Hitler...

    Les éditions Armand Colin viennent de publier un essai de James Q. Whitman intitulé Le modèle américain d'Hitler - Comment les lois raciales américaines inspirèrent les nazis, avec une préface de Johann Chapoutot. Américain, l'auteur est professeur de droit comparé à l'université de Yale.

     

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    " Allemagne, années 1930 : les nazis préparent leur accession au pouvoir. Dans la perspective des futures lois raciales de Nuremberg, ils s’intéressent tout particulièrement aux politiques ségrégationnistes mises en place aux États-Unis.
    Ironie de l’histoire, les nazis estimeront que la politique américaine va trop loin, notamment avec la loi « une seule goutte suffit » (ou « One-Drop Rule ») qui leur permet de classer les Africains-américains en citoyens de seconde classe. Les lois raciales nazies ont-elles été inspirées par ce « modèle américain » ?
    L’auteur, James Whitman, répond par l’affirmative, ayant mené une enquête détaillée sur l’impact américain lors de la mise en place des principales lois de Nuremberg, pièces maîtresses de la ségrégation antijuive du régime nazi. S’opposant à l’idée généralement défendue par les historiens que la politique de répression américaine n’aurait aucun lien significatif avec les lois raciales allemandes, l’auteur démontre dans cet essai que les nazis ont, au contraire, montré un grand intérêt, réel et soutenu, que ce modèle leur a servi de base dans l’élaboration de leur propre système de ségrégation.
    Cet essai nous fait comprendre, au-delà de l’histoire du Troisième Reich, l’influence de l’Amérique sur les pratiques racistes dans le monde. "

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