Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

napoléon - Page 4

  • Culture victimaire et bataille mémorielle autour de Napoléon...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Philippe Conrad, cueilli sur le site de l'Institut Iliade et consacré à la polémique lancée par les déconstructeurs autour de la commémoration du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte.  

    Agrégé d'histoire et professeur à l’École de guerre, successeur de Dominique Venner à la tête de la Nouvelle revue d'histoire, Philippe Conrad est l'auteur de nombreux ouvrages dont Histoire de la Reconquista (PUF, 1999), Le Poids des armes : Guerre et conflits de 1900 à 1945 (PUF, 2004), 1914 : La guerre n'aura pas lieu (Genèse, 2014) et dernièrement  Al-Andalus - L’imposture du «paradis multiculturel» (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

     

     

    Napoléon.jpg

     

    Culture victimaire et bataille mémorielle autour de Napoléon

    Déjà en 2005, la France – alors présidée par Jacques Chirac – avait brillé par son absence aux commémorations de la bataille d‘Austerlitz, l’une des plus éclatantes victoires de Napoléon. Les autorités de l’époque avaient en effet cédé aux exigences d’un « historiquement correct » qui continue, depuis, à faire les dégâts que l’on sait. Au moment où s’imposent chez les Anglo-Saxons la cancel culture et l’idéologie woke, il n’est guère surprenant de voir la perspective du bicentenaire de la mort du prisonnier de Sainte-Hélène ranimer le débat autour de sa mémoire.

    Alors qu’il fut longtemps considéré comme l’un des héros de notre histoire nationale, il ne trouve plus grâce aujourd’hui auprès des « déconstructeurs » décidés à en finir avec un récit national dont il était l’une des plus brillantes figures. D’interprétations abusives en anachronismes grossiers, la relecture des deux décennies qui ont vu l’ascension fulgurante d’un jeune général victorieux — devenu empereur et fondateur à de nombreux égards de notre France contemporaine — vise à le présenter comme un conquérant criminel, esclavagiste et misogyne en laissant de côté les « masses de granit » sur lesquelles il a fondé durablement une France tout juste sortie du chaos révolutionnaire.

    Une figure incontournable du « récit national »

    Portée initialement par la « légende impériale » qui s’est imposée au cours du XIXe siècle, l’image du grand homme est devenue ensuite un élément à part entière de la conscience nationale. Bien au-delà des campagnes victorieuses et de la gloire qui a entouré le vainqueur de l’Europe, Napoléon a été perçu comme le bâtisseur de la France contemporaine et, pour l’essentiel, bon nombre des créations qui furent les siennes se sont avérées pérennes depuis deux siècles, du Code civil à l’administration préfectorale, d’un  système fiscal rigoureux et efficace à une organisation judiciaire renouvelée, des lycées à l’Université, d’un État fort à une armée capable de tenir tête à l’Europe d’Ancien Régime coalisée contre la France.

    Certes, les libéraux, puis les républicains dénonceront le caractère autoritaire d’un régime auquel les monarchies contemporaines n’avaient cependant rien à envier en ce domaine. Au sortir d’une crise révolutionnaire qui avait profondément divisé le pays, Napoléon s’est efforcé de réconcilier les deux France qui s’étaient alors affrontées, tout en maintenant l’essentiel de l’héritage révolutionnaire et la pertinence de ses choix est confirmée par la décision de Louis XVIII d’entériner également cet héritage au moment de la Restauration.

    Jusqu’à une époque relativement récente, le bilan glorieux de l’épopée napoléonienne — qui fascina autant à l’étranger qu’en France même — n’a guère été remis en cause et les festivités qui accompagnèrent en 1969 le bicentenaire de la naissance de l’empereur témoignèrent d’un très large consensus dans l’opinion, quelles que fussent les attaches partisanes d’alors. Tous les Français voyaient dans l’aventure exceptionnelle du jeune Corse porté au sommet à la faveur de la Révolution la marque de « l’énergie nationale » telle que l’avait définie Barrès à la fin du XIXe siècle à l’époque où les Français recherchaient dans cette époque glorieuse les repères et les modèles grâce auxquels ils entendaient surmonter les conséquences de la défaite de 1870.

    Le tragique dans l’histoire

    Le pacifisme et l’antimilitarisme du XXe siècle mirent tout d’abord en cause le chef avide de conquêtes, bien peu soucieux de la vie de ses soldats, l’artisan de guerres toujours recommencées au nom d’une vaine gloire. Ils oubliaient simplement que les guerres dites « napoléoniennes » n‘étaient que les conséquences inéluctables de l’affrontement engendré en Europe à partir de 1792 par une Révolution française bien décidée à exporter partout sa « lutte contre les tyrans » ; le résultat aussi de la volonté farouche de l’Angleterre d’empêcher par tous les moyens l’établissement de l’hégémonie française sur le continent.

    Les pertes humaines qui résultèrent de ces conflits furent, certes, considérables mais les chiffres astronomiques parfois avancés ne font guère de cas de la réalité. L’aventure de Napoléon s’inscrit, en tout état de cause, dans une histoire naturellement tragique, une réalité difficile à admettre pour les tenants d’un monde rêvé qui aurait évacué de son horizon les conflits et leurs violences. Ils oublient aussi que c’est la geste napoléonienne qui a favorisé l’éveil des nationalités : celles qui, comme en Espagne, se sont formées contre une présence française perçue comme une agression ou celles qui, comme en Pologne ou en Italie, ont vu dans l’épisode napoléonien la perspective d’une émancipation à venir.

    Face aux pollutions idéologiques de l’époque…

    Le féminisme radicalisé d’aujourd’hui reproche également à Napoléon sa supposée misogynie, mais c’est faire peu de cas de ce que sont les mentalités et les représentations de l’époque et il convient de rappeler que les « grands ancêtres » révolutionnaires n’avaient guère été meilleurs sur ce point. Faut-il rappeler également que les Françaises devront attendre 1945 pour bénéficier du droit de vote et 1974 pour disposer d’un compte en banque indépendant de celui de leur mari…

    L’antiracisme contemporain ne pouvait manquer de pointer le rétablissement de l’esclavage survenu en 1802, en oubliant toutefois l’abolition de la traite décrétée par Napoléon à son retour de l’île d’Elbe. Ce sont des raisons politiques et géopolitiques relatives aux destinées des Antilles et de l’affirmation d’une éventuelle France américaine qui expliquent le choix fait par le premier consul et celui-ci na jamais affirmé une « supériorité » biologique blanche permettant de justifier l’esclavage. Les décisions qu’il a prises alors s’expliquent par sa volonté d’en finir avec le chaos survenu aux Antilles après l’abolition de 1794 et par son souci de tenir tête à l’Anglais dans cette région du monde. Il a suffi de quelques années à un Chateaubriand — qui avait été un farouche opposant à l’Empire — pour reconnaître finalement la grandeur de Napoléon et au fil du temps, ceux qui n‘admiraient pas son régime n’en ont pas moins été séduits par cette figure exceptionnelle alliant génie militaire et vision politique.

    Réarmer mentalement les nations soucieuses de leur identité

    On peut donc s’interroger sur les raisons qui conduisent aux remises en cause d’aujourd’hui, à la volonté d’effacer des mémoires des générations à venir celui qui incarna, au delà de sa seule aventure personnelle, la grandeur de la France et son effort désespéré pour tenter de s’imposer à l’Europe de son temps.

    La tendance en cours s’inscrit dans le vaste mouvement qui affecte aujourd’hui la plupart des pays occidentaux où les héritiers du gauchisme d’hier ont désormais pris pour cibles les diverses histoires nationales — requalifiées abusivement de « romans » — et naturellement vouées à une déconstruction nécessaire, seule en mesure de faire disparaître les situations de domination dont seraient victimes les diverses « minorités », femmes, homosexuels, communautés ethniques issues des anciens territoires colonisés.

    La remise en cause de la figure de Napoléon trouve donc toute sa place dans ce vaste mouvement qui, sur fond de repentance obligatoire et de culpabilisation de toute volonté de puissance et de toute fierté nationale, vise à désarmer les nations soucieuses du maintien de leur identité. À ce titre l’histoire et, plus précisément, la mémoire d’un passé glorieux susceptible de cimenter dans les esprits et dans les cœurs une véritable communauté nationale, sont des ennemies qu’il convient de réduire au silence.

    Face à la guerre idéologique qui est ainsi sournoisement mise en œuvre, il convient d’engager le combat sur ce front nouveau mais décisif car « l’avenir appartiendra à ceux qui auront la mémoire la plus longue »…

    Philippe Conrad (Institut Iliade, 8 avril 2021)

     

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Napoléon est en nous !...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, une partie de l'équipe de la revue, autour d'Olivier François, évoque, à l'occasion de la sortie du nouveau numéro, la commémoration réservée à l’Empereur par les fossoyeurs de notre histoire nationale, mais aussi l’épidémie transsexuelle, la mort de Pierre-Guillaume de Roux et le dernier livre de Rémi Soulié consacré à Hermès... On trouvera sur le plateau, le directeur de la rédaction, Pascal Esseyric, le rédacteur en chef, François Bousquet, Patrick Lusinchi et Rémi Soulié.

     

                                               

    Lien permanent Catégories : Débats, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Vive l'Empereur et mort aux cons !...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°189, avril 2021 - mai 2021) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré à l'Empereur, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec les spécialistes de l'immigration, Jean-Yves Le Gallou et Patrick Stefanini, le philosophe Denis Collin, l'historien Jean-François Thull, le romancier Patrice Jean, les cinéphiles Thomas Morales et Nicolas Gauthier, l'économiste  Jérôme Maucourant, le spécialiste de Napoléon Thierry Lentz et le grand reporter Jean-Louis Tremblais, ainsi que les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli et de Slobodan Despot.

     

    Eléments 189.jpg

    Au sommaire :

    Éditorial
    Commun, Commune. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien
    Immigration : « Nous avons perdu le contrôle » Patrick Stefanini-Jean-Yves Le Gallou. Propos recueillis par Thomas Hennetier

    Cartouches
    Jacques Ellul contre l’idéologie anti-européenne. Le regard d’Olivier François

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : Jean Rollin, la beauté du poète. Par Nicolas Gautier

    Carnet géopolitique : L’Occident en folie. Par Hervé Juvin

    Champs de bataille : « bonnes guerres » ou « mauvaises guerres ». Par Laurent Schang

    L’Inoccidable. Par Bruno Lafourcade

    Économie. Par Guillaume Travers

    Bestiaire : le rat-taupe contre la pensée unique. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    L’épidémie transgenre. Par François Bousquet

    Les Viking queer studies, la déferlante venue du Nord. Par Éric Garnier

    Entretien avec Denis Collin : les 150 ans de la Commune de Paris. Propos recueillis par Alain de Benoist

    Benjamin Olivennes ou l’art contemporain de ne rien dire. Par Alix Marmin

    L’inflation, antidote au mal de dette : qui paiera la note… ou pas ? Par Guillaume Travers

    Gaspard Kœnig : nous n’irons pas au paradis néolibéral en avion. Propos recueillis par Iseult Prullé-Rousseau

    Les royaumes de Pierre-Guillaume de Roux. Par Olivier François

    In memoriam Pierre-Guillaume de Roux. Par Françoise Bonardel, François Bousquet, Christopher Gérard, Rémi Soulié, Alain de Benoist

    Entretien avec Jean-François Thull : la Lorraine face à la France. Propos recueillis par Laurent Schang

    Dans la peau de Patrice Jean. Par Bruno Lafourcade

    Les vérités de Patrice Jean. Propos recueillis par Bruno Lafourcade

    Thomas Morales et Nicolas Gauthier : la nostalgie du cinéma foutraque et ensoleillé. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Entretien avec Jérôme Maucourant : dans la peau de Karl Polanyi. Par Alix Marmin

    Nicolás Gómez Dávila, penseur de l’antimodernité. Par Christopher Gérard

    Dossier
    Vive l’Empereur !

    « Toujours lui ! Lui partout ! » Napoléon est en nous. Par Pascal Eysseric

    Thierry Lentz : « On n’a pas à s’excuser de commémorer Napoléon ». Propos recueillis par Fabien Niezgoda

    Jean-Louis Tremblais : Napoléon à Sainte-Hélène, le premier confiné de l’histoire. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Napoléon, héros de l’infinie galaxie des altermondes. Par Aloïs Canut

    Vive l’Empereur et mort aux cons ! Par Éric Zemmour, Laurent Schang, Xavier Eman et Fabien Niezgoda

    Panorama
    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : Téléphonie immobile, téléphonie mobile. Par Slobodan Despot

    Un païen dans l’Église : Le langage des oiseaux à Langogne.  Par Bernard Rio

    C’était dans Éléments : Napoléon, le gentilhomme et le révolutionnaire. Par Dominique Venner

    Éphémérides

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • Pour Napoléon !...

    Les éditions Perrin viennent de publier un essai de Thierry Lentz intitulé Pour Napoléon. Historien, directeur de la Fondation Napoléon, Thierry Lentz est l'auteur de nombreux ouvrage sur l'Empereur et le 1er Empire. Mais, on lui doit également une enquête passionnante sur l'assassinat du président des Etats-Unis John Kennedy ainsi qu'une étude intitulée Le diable sur la montagne - Hitler au Berghof 1922-1944 (Perrin, 2017)...

     

    Lentz_Pour Napoléon.jpg

    " Exaspéré par les polémiques qui surgissent à tout bout de champ sur Napoléon, relatives particulièrement à l’esclavage, au patriarcat, à sa dictature ou aux guerres que l’empereur a menées, Thierry Lentz y répond dans cet essai argumenté, au ton vif et personnel. Vingt chapitres très enlevés pulvérisent les faux procès, fondés pour la plupart sur l’ignorance et l’anachronisme, parfois sur l’aveuglement idéologique et la bien-pensance, voire la haine de la France et de son histoire, devant laquelle les politiques se courbent trop souvent. Surtout, l’historien impeccable, sans défendre systématiquement Napoléon, rappelle le rôle décisif et pérenne tenu par le Consulat et l’Empire dans la construction de la France contemporaine, jusque dans notre présent et notre intimité. Oui, Napoléon vit en nous, et les Français, dans leur ensemble, ne s’y trompent pas, qui reconnaissent en lui un héros national, avant et à côté de Charles de Gaulle. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le Brigadier Gérard...

    Les éditions Robert Laffont viennent de publier dans leur collection Bouquins, Le Brigadier Gérard, un recueil d’œuvres d'Arthur Conan Doyle, qui  comprend notamment ses quatre romans napoléoniens, dont les deux inspirés par la figure du général de hussards François Joseph Gérard.. A lire ou relire en cette année de bicentenaire de la mort du grand Empereur !

     

    Conan Doyle_Le brigadier Gérard.jpg

    " À Napoléon, le seul homme qui ait réussi à les effrayer, les Anglais vouent une haine nuancée de l’admiration que recommande le fair-play. Chez Conan Doyle, dont cinq ancêtres ont combattu à Waterloo, c’est l’admiration qui l’emporte dans Les Exploits du brigadier Gérard, L’Oncle Bernac, Les Aventures du brigadier Gérard, La Grande Ombre. Un peu à cause du héros, Étienne Gérard, ce d’Artagnan qui serait passé des mousquetaires du roi à la Grande Armée. Ces quatre exemples de l’intrusion du roman policier dans la saga napoléonienne sont suivis d’autres œuvres, et révèlent Conan Doyle comme l’un des maîtres du roman historique. Cinq cycles de nouvelles : Contes du camp, Contes d’autrefois, Contes du ring, Contes de médecins et Contes de mystère. Et un chef-d’œuvre méconnu : Les Réfugiés, l’épopée des émigrés huguenots en Amérique, qui débute à la cour de Louis XIV au moment de la révocation de l’édit de Nantes. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • De la grande stratégie...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier un essai de John Lewis Gaddis intitulé De la grande stratégie. Professeur d’histoire militaire et navale à l’Université de Yale, J. L. Gaddis est un des plus grands spécialistes de la Guerre froide.

     

    Gaddis_De la grande stratégie.jpg

    " Un vers du poète grec Archiloque : « Le renard sait beaucoup de choses, mais le hérisson sait une grande chose. » Cet aphorisme, remis à l’honneur en 1951 par le philosophe britannique Isaiah Berlin dans un essai qui fit fureur, sert de point de départ à John Lewis Gaddis : menant une réflexion inédite sur la stratégie à travers toute l’histoire occidentale, le principal historien américain de la Guerre Froide réussit un tour de force.
    D’un côté : les hérissons, dont la rigueur n’a d’égale que l’obstination dont ils font preuve pour parvenir à leurs fins, en dépit de tous les obstacles. Ainsi par exemple de Napoléon pendant la campagne de Russie.
    De l’autre : les renards dont l’instinct est de s’adapter constamment à une situation toujours en train de changer.
    En dix chapitres, tous soigneusement documentés, et qui vont de la lutte entre Xerxès et Thémistocle au Ve siècle avant notre ère à celle de Roosevelt et de Staline, l’historien américain ne cesse d’approfondir une réflexion sur les raisons qui, au cours des siècles, permirent à certains stratèges – les renards – de l’emporter sur leurs adversaires.
    Nourrie par une connaissance aussi variée qu’étendue, animée par un sens de l’anecdote bienvenu, De la grande stratégie constitue une synthèse brillante de l’un des très grands historiens militaires et diplomatiques actuels. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!